08/09/2007
TWIN PEAKS
Mais qui a tué Laura Palmer ? Et quel secret renferme cette ville mystique ? Chuuut...
17 ans après, il est grand temps de revenir à Twin Peaks
est donc grand temps de ressortir les tasses de café et les tartes à la cerise. L'agent spécial Dale Copper (Kyle MacLachlan) revient pour l'enquête la plus mystique, la plus passionnante et la plus insoutenable de l'histoire de la télé.
Twin Peaks est sans aucun doute la série la plus innovante, la plus fédératrice et novatrice de l'histoire. Ayant influencé une foule d'autres séries, rien n'est pourtant venu concurrencer à quelconque moment la série culte de David Lynch.
Ambiance mystique et envoûtante, personnages symboliques et charismatiques, ambivalence d'un intrigue corsée, thèmes multiples, diversifiés et profonds, musique magnifique... Twin Peaks a innové et s'apprête à revenir sur le devant de la scène pour une nouvelle vague de fureur
INTERVIEW DE DAVID LYNCH
Obscurs, les films de David Lynch ? C’est ce que semble prouver son dernier opus, ‘Inland Empire’. Et pourtant, si l’on en croit les dires du "maître de l’étrange", la recette est on ne peut plus simple : les idées s’attrapent, comme les poissons.
"D’une manière générale, il y a dans vos films une dimension de terreur, de panique, et ils mettent souvent en exergue le côté sombre de l’humanité…"
"Tous les arts sont le reflet de notre monde, et nous vivons dans un monde duel, changeant, habité par la peur, la négativité, les tourments, où des personnes luttent et ressentent des émotions. Les histoires portent tout cela, et le cinéma, qui est l’art le plus puissant dans la possibilité d’expression qu’il offre, est le reflet de notre monde. Dans ce monde où il y a beaucoup de négativité, les arts ont de quoi faire. Mais ce monde porte aussi beaucoup de beaux sentiments. Mes histoires portent ces sentiments.
Et le cinéma est un langage à part entière qui peut dire tant de choses… Tous les arts sont des supports profonds, mais le cinéma est le plus magique."
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04/09/2007
Ken Loach: "Le travail bon marché est au coeur de l'économie britannique"
VENISE (AFP) — "Le travail bon marché est au coeur de l'économie britannique" affirme dans un entretien à l'AFP, le cinéaste Ken Loach, 71 ans, dont le film "It's a free world", en compétition à la 64e Mostra, dénonce l'exploitation des immigrants dans l'économie mondialisée.
Ironique, le titre du film - "C'est un monde libre" - annonce l'objectif de Loach : montrer la signification parfois tragique, au plan social, de l'expression "flexibilité du travail dans une économie libéralisée" qui circule abondamment, de l'univers des entreprises à celui de la politique.
Dans "It's a free world", Angie est une maman célibataire qui affronte la vie crânement et décide, une fois mise à la porte d'une entreprise de recrutement en Pologne, de fonder sa propre agence d'intérim à Londres.
Là, elle donne à des travailleurs sans papiers, ukrainiens, polonais ou afghans, des emplois non qualifiés d'"un jour, une semaine ou un mois", en toute illégalité. Une fois prise dans l'engrenage de l'argent facile, la jeune femme va de plus en plus loin dans l'exploitation de la détresse humaine.
"La logique d'Angie est celle de toute entreprise : trouver la main d'oeuvre la moins chère, élargir ses marchés et rogner sur les coûts afin de faire le plus de profit possible", estime Ken Loach, très sollicité par la presse à Venise, où le film est montré en avant-première mondiale.
"Elle est une +business woman+ modèle", poursuit-il, "elle n'a pas fait le choix de mal agir. Si elle veut survivre c'est ce qu'elle doit faire, et son comportement est au coeur de notre économie".
"Si les spectateurs sont horrifiés par elle, par ses actes, ils vont aussi se dire que pour changer cela, c'est tout le processus néo-libéral de +thatchérisation+ et de +blairisation+ qu'il faut revoir", estime le cinéaste.
Parfois accusé de manichéisme, Ken Loach développe ici un propos riche et nuancé en représentant le camp des "exploiteurs" par le personnage d'une jeune femme attachante, aux origines ouvrières, elle-même victime du système.
Mauvaise conscience de son pays dont il a dénoncé la politique répressive dans les années 1920 face au mouvement d'indépendance irlandais dans "Le vent se lève", Palme d'or 2006 à Cannes, Ken Loach est bouleversé par l'injustice et la misère sociale.
"Le travail bon marché est au coeur de l'économie britannique" dit-il avec véhémence. "Le gouvernement ne respecte pas sa propre législation : il fixe un salaire minimum puis s'assure que celui-ci ne sera pas payé, parce que s'il l'était, le prix des aliments, des vêtements grimperait, l'inflation s'envolerait et cela déséquilibrerait l'économie", développe Ken Loach.
"Il y a une grande hypocrisie de la part des hommes politiques", juge le réalisateur, qui a livré de chaleureux portraits des laissés-pour-compte de l'Angleterre thatchérienne dans "Riff raff", "Raining stones" ou "Lady Bird".
"Personne ne dit +Nous voulons que les travailleurs d'Europe de l'Est viennent parce qu'ils sont bon marché et nos électeurs sont des consommateurs. Ainsi nous verserons de maigres salaires et les aliments ne coûteront pas chers... Pourtant, telle est la réalité", conclut-il
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20/07/2007
DIALOGUE AVEC MON JARDINIER
"Dialogue avec mon jardinier"
Jean Becker : « Un ami d'enfance, ça ne s'oublie pas »
Avec Daniel Auteuil, Jean-Pierre Darroussin, Fanny Cottençon et Alexia Barlier
L'histoire d'une amitié, celle que noue un peintre, artiste du monde, avec un jardinier, homme de la campagne. Discutant de la pluie et du beau temps, ils refont le monde à leur manière et en toute simplicité.
Des acteurs drôles et sensibles, une bulle d'air frais.
Depuis L’été meurtrier, Jean Becker nous a habitués à d’attachants portraits, à des confrontations d'acteurs, de préférence en milieu champêtre. Il filme ses personnages sous le soleil comme s’ils avaient découvert le paradis terrestre. Adaptant ici un roman auquel il emprunte ses plus savoureux dialogues, le réalisateur réussit un petit chef d’œuvre d'émotion. Dialogue avec mon jardinier est une adaptation d'un roman d'Henri Cueco. Jean-Becker nous en dit plus sur son film et sur ces deux amis d'enfance qui se retrouvent, un jour, dans le centre de la France...
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31/05/2007
FESTIVAL DE CANNES
Filmé de manière simple et sans artifice, sobre et sans sentimentalisme, "Quatre mois, trois semaines et deux jours" se situe dans la droite ligne des films en prise avec la réalité, tels que "Rosetta" ou "L'enfant" des frères Dardenne, deux fois Palme d'or en 1999 et 2005. Il raconte comment deux étudiantes, qui partagent une chambre dans une cité universitaire, organisent une rencontre avec un homme surnommé "Monsieur Bébé", pour un avortement clandestin dans une chambre d'hôtel, dans la Roumanie de 1987 où, contrairement au reste de l'Europe de l'Est, cela était interdit.
"Le cinéma divertit mais le cinéma fait aussi réfléchir sur le monde. Et Cannes est un équilibre fragile entre ces deux réalités", avait résumé Jane Fonda peu avant l'annonce du vainqueur
Ce cinéaste de 39 ans, ancien assistant de Bertrand Tavernier, a réalisé avec "Quatre mois, trois semaines et deux jours" son deuxième film après "Occident" présenté en 2002 à la Quinzaine des réalisateurs. Il a émis le souhait que sa récompense amène "un bien plus large public" à son film dont la sortie, prévue à l'origine pour l'année prochaine en France, devrait être avancée.
Son succès transforme en triomphe roumain ce 60e Festival puisque, la veille, c'est un autre film de ce pays qui avait remporté le prix de la section parallèle officielle Un Certain Regard: "California Dreamin"', premier long métrage de Cristian Nemescu, 27 ans, décédé dans un accident de voiture peu après la fin du tournage.
L'an dernier, le film "12h08 à l'est de Bucarest", de Cornéliu Porumboiu, avait gagné la Caméra d'or récompensant le meilleur premier long métrage. Et il y a deux ans, un autre film roumain, "La mort de Monsieur Lazarescu", de Cristi Puiu, avait déjà remporté le prix d'Un Certain Regard.
Les autres favoris et chouchous des journalistes et spectateurs pendant ces 12 jours de festival, films moins tristes et plus ouverts au grand public, ont obtenu des prix secondaires: le Prix du scénario pour "De l'autre côté", du Germano-Turc Fatih Akin; celui de la mise en scène pour "Le scaphandre et le papillon", film français réalisé par l'Américain Julian Schnabel; et celui du Jury pour le dessin animé "Persepolis" de l'Iranienne Marjane Satrapi et du Français Vincent Paronnaud, prix partagé avec l'austère "Lumière silencieuse" du Mexicain Carlos Reygadas.
Le jury a enfin usé de ses prérogatives pour ajouter au palmarès un "Prix du 60e anniversaire", remis à l'Américain Gus Van Sant "pour une carrière mais pour un très beau film aussi" ("Paranoid Park"), a dit Stephen Frears. L'un des grands oubliés du palmarès, qui avait séduit beaucoup de festivaliers, est "No Country For Old Men" des frères américains Joel et Ethan Coen.
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31/03/2007
" ENSSEMBLE C'EST TOUT"
Philibert, jeune aristocrate bègue, rêve de devenir acteur. Camille est femme de ménage. Franck est cuisinier. Il est obligé de s'occuper de sa grand-mère. Paulette est une vieille dame fragile et drôle. Ces quatre personnages vont découvrir qu'ensemble, on est toujours plus fort...
Aux côtés de Guillaume Canet et Laurent Stocker, Audrey Tautou incarnera Camille, l'un des quatre personnages principaux de ce long métrage adapté du roman homonyme d'Anna Gavalda. Ce film mettra en scène la rencontre de quatre destins croisés qui vont finir par s'apprivoiser, se connaître, s'aimer, vivre sous le même toit. Font partie de ce quatuor : Camille, qui fait des ménages le soir dans les bureaux et dessine avec grâce à ses heures perdues ; Philibert (Laurent Stocker), un jeune aristocrate féru d'histoire, timide, émotif et solitaire, qui occupe un grand appartement que possède sa famille ; Franck (Guillaume Canet), un cuisinier, viril et tendre ; et Paulette, sa grand-mère, une vieille dame fragile et drôle, que ce dernier aime infiniment. Leurs doutes, leurs chagrins, c'est ensemble qu'ils apprendront à les adoucir, pour avancer, réaliser leurs rêves. Ils se découvriront et comprendront qu'ensemble, on est plus fort.
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25/02/2007
CESAR 2007
L'élégant "Lady Chatterley" de Pascale Ferran, bouleversante chronique d'une passion charnelle qui se transforme en véritable amour, a été sacré meilleur français film de l'année lors de la 32e cérémonie des César au théâtre du Châtelet à Paris samedi soir
"Vous nous offrez ce soir le plus beau des César, puisqu'il récompense une équipe tout entière", a sobrement déclaré à la tribune la réalisatrice de 46 ans en tailleur noir, émue derrière ses lunettes à fine monture.
Ce film, la troisième réalisation de Pascale Ferran - après "Petits arrangements avec les morts" et "L'Age des possibles" -, a reçu quatre autres prix: celui de la meilleure actrice revenu à Marina Hands, 30 ans, formée au théâtre et véritable révélation, meilleure adaptation à partir du roman de D.H Lawrence pour Pascale Ferran, Roger Bohbot et Pierre Trividic, meilleur costume (Marie-Claude Altot) et meilleure photo (Julien Hirsch).
Deuxième gagnant de la soirée, le thriller "Ne le dis à personne" du jeune Guillaume Canet, a remporté quatre César: meilleur réalisateur, meilleur acteur à François Cluzet, meilleure musique à Mathieu Chedid, qui a raconté avoir "improvisé à la guitare pendant un après-midi" pour la bande originale et meilleur montage (Hervé de Luze).
Il était nommé neuf fois, tout comme "Indigènes" de Rachid Bouchareb, qui a dû se contenter du prix du meilleur scénario original, après avoir obtenu un prix d'interprétation collectif au dernier festival de Cannes. L'équipe s'envolera dimanche matin pour Los Angeles, où le film concourt aux Oscars à Hollywood, dans la catégorie du meilleur film étranger.
Le drame "Je vais bien ne t'en fais pas" de Philippe Lioret a récolté le prix du meilleur acteur dans un second rôle, attribué à Kad Merad, et celui du meilleur espoir féminin, revenu à Mélanie Laurent.
L'actrice Marlène Jobert et le comédien britannique Jude Law ont chacun reçu un César d'honneur, lors d'une cérémonie dédiée à la mémoire de Philippe Noiret, décédé en novembre.
A la tribune, Pascale Ferran s'est faite le porte-parole des intermittents du spectacle, qui l'an dernier avaient perturbé la cérémonie pour dénoncer la réforme de leur système d'assurance-chômage.
Elle a lancé un vibrant plaidoyer pour ce système d'indemnisation, qu'elle a jugé "menacé", ainsi que pour le système de production des films français.
Le tout premier César du meilleur film documentaire, créé cette année, a été attribué à "Dans la peau de Jacques Chirac" de Karl Zéro et Michel Royer.
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13/02/2007
JACQUOU LE CROQUANT
Réalisé par Laurent Boutonnat
AVEC GASPARD ULLIEL, MARIE- JOSE CROZE, ALBERT DUPONTEL
leo Legrand Jacquou enfant et Malik Zidi
Laurent Boutonnat revisite les aventures de Jacquou le Croquant , un mélange d'actions et de très belles images, mais ce n'est pas Jacquou.
Jacquou, le "drôle" de martissou et de la Françou, métayers au domaine de combe nègre.
Il n'y a pas sa colère face à l'injustice qui frappe sa famille , on est loin du terrible comte de Nansac!
On est loin de la souffrance d'une paysannerie exploitée par les seigneurs de l'ancien régime
l'HISTOIRE
Jacquou, ce croquant, c'est surtout un symbole . Son désir de vengeance va devenir le symbole de toutes les souffrances paysannes, du combat pour la justice et l'égalité.
Jacquou le Croquant » raconte l'histoire d'un enfant imaginé par Eugène Le Roy et basée sur des faits et des lieux réels. Publié en 1899, l'action se passe en 1830 dans la forêt Barade et décrit la lutte d'un jeune paysan en révolte contre la misère due à l'oppression du seigneur de l'Herm : le comte de Nansac
L'histoire de "Jacquou le croquant"
Gaspard Ulliel, beau garçon, acteur prometteur chez Téchiné( les égarés) ou Jeunet ( un long dimanche de fiançailles)
prète ici son physique mysterieux.
Eugène Le Roy, auteur célèbre de Jacquou le Croquant , considéré comme le maître du roman rustique social, est un de ceux dont le message républicain est souvent accompagné ou sous-tendu par des allégories maçonniques.
Après plusieurs années en Dordogne, il est affecté en 1886 à Bordeaux où il fréquente la Loge française d'Aquitaine. En 1888, il accède au grade de maître et rédige, comme c'est l'usage, un testament exposant ses principes de vie. La même année, il entreprend la rédaction du Moulin du Frau . Il est convaincu alors que la République instaurera l'égalité, la justice et la solidarité, et que la franc-maçonnerie en est l'avant-garde. En 1891, Le Moulin du Frau est publié en feuilleton dans L'Avenir de la Dordogne . En 1895, il est édité à Paris, grâce à Alcide Dussolier, sénateur de la Dordogne et... Vénérable de la loge de Nontron.
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02/02/2007
ESSAYE-MOI
Scénario : Pierre-François Martin-Laval, Isabelle Nanty, Jean-Paul Bathany, Fredric Proust
Avec Pierre-François Martin-Laval, Julie Depardieu, Pierre Richard, Kad Merad, Isabelle Nanty, Wladimir Yordanoff, Marina Foïs
Photo : Régis Blondeau
Musique : Pierre Van Dormael
Quand Yves-Marie, 9 ans, demande à Jacqueline, qui a son âge: "Epouse-moi", elle répond par une pirouette: "Le jour où tu vas dans les étoiles, je te donne ma main". 24 ans plus tard, quand Yves-Marie, devenu cosmonaute, vient sonner à la porte de Jacqueline, celle-ci s'apprête à épouser Vincent et a tout oublié de sa promesse. Alors Yves-Marie a une idée: "Essaye-moi une journée avant de dire non!"
plein de poésie, d'humour, de tendresse et de burlesque
Pierre-François Martin-Laval illumine son Essaye-moi de tout ce que l’univers enfantin peut avoir de tendre, innocent, spontané, souriant, authentique, parfois stupide.
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27/12/2006
LE HEROS DE LA FAMILLE
Réalisé par Thierry Klifa
Avec Gérard Lanvin, Catherine Deneuve, Emmanuelle Béart | |
A Nice, le temps d'un héritage dont l'enjeu est le "Perroquet bleu", un cabaret aux nuits magiques, les membres d'une famille éclatée se retrouvent malgré eux. C'est l'heure des explications, des règlements de compte, des aveux, des alliances insolites, des tiroirs secrets que l'on ouvre sans savoir qu'on va y trouver un peu de son histoire... | |
Thierry Klifa définit le style de son film : "Nous voulions faire une comédie glamour et mystérieuseLe Héros de la famille réunit une pléiade de stars du cinéma français Miou Miou, Geraldine Pailhas, Claude Brasseur ,Valérie Lemercier. Thierry Klifa signe un très joli film, une histoire douce tendre drôle. scenariste Christopher Thompson
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17:16 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (6)
20/11/2006
QUAND J'ETAIS CHANTEUR
Réalisé par: | Xavier Giannoli |
Avec: | Gérard Depardieu, Cécile De France, Marie Kremer, Mathieu Amalric, Alain Chanone, ... |
Depardieu, en chanteur de bal, à la voix fragile et profonde est d'une grande sincérité.
il parle de son métier à marion"je travaille pour la roucoule" c'est joli.
Marion, c'est Cécile de France.
Après son césar du second role pour "les poupées russes" on la retrouve ici en femme troublée et troublante face à un Depardieu très tendre.
Quand j'etais chanteur
C'est une rencontre avec tout au long du film des chansons populaires qui vont droit au coeur.
XAVIER GIANNOLI
Né le 07 Mars 1972
à Neuilly sur Seine, Hauts-de-Seine, France
XAVIER GIANOLI
"Ce n’est pas l’histoire d’un chanteur mais d’un homme qui est chanteur, et de sa rencontre avec une jeune femme. J’ai pensé à ce personnage qui préfèrerait susciter du respect plutot que de l’admiration. Ce serait sa liberté avec l’époque. La notion de dignité s’est donc vite imposée comme un thème plus ou moins identifié pendant la fabrication du film. Dignité dans ses amours, son travail, bref sa vie
Sur la piste de danse d’un chanteur de bal il s’agirait de faire danser toutes ces couleurs : une veste blanche, l’enfance, la dignité, la dérision... C’était d’ailleurs logique d’imaginer ce film comme une boule à facettes. C’est là que j’ai pensé à cette réplique que dit Gérard au début du film : « Je suis sûr qu’en regardant bien les danseurs sur une piste de bal on en comprendrait d’avantage sur les mouvements du monde ». Heureusement que ça le fait sourire de jouer au philosophe…
Le film ne sera donc pas l’étude documentaire d’un milieu mais une histoire de sentiments, je l’espère sans sentimentalisme. L’histoire d’une de ces rencontres qui vous déstabilisent, vous touchent, et cela avec la même simplicité qu’une chanson."
XAVIER GIANNOLI
réalisateur, producteur et scénariste de cinéma français
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