12/06/2006
PALERME
LA FABULEUSE HISTOIRE DES ETUDIANDS DE PALERME |
- Poussés par une bande d'étudiants déterminés à secouer leurs aînés et à sortir le racket mafieux du silence, une centaine de commerçants de Palerme (Sicile) ont décidé de briser l'omerta et d'afficher publiquement leur "non" à l'extorsion.
"Un peuple entier qui paie le +pizzo+ (impôt mafieux) est un peuple sans dignité."
Il y a deux ans, par une belle nuit d'été sicilienne, les murs du centre de Palerme furent recouverts de ce slogan provocateur, tamponné noir sur blanc sur des centaines de petits adhésifs anonymes.
A l'origine de l'initiative, une poignée d'étudiants sans complexes et pour la plupart sans appartenance politique, mais décidés à "réveiller les consciences sur un problème que plus personne ne voulait voir à Palerme, alors que selon des estimations, quatre commerçants sur cinq s'acquittent du pizzo", explique Daniele Marannano, 21 ans.
Dans la foulée, les médias locaux s'interrogent sur ces messages sans signature et l'opinion publique se partage sur l'opportunité de défier ainsi la mafia locale. Le mystère s'épaissit tellement que le préfet convoque un comité extraordinaire pour la "sécurité et l'ordre public".
"Quand on s'est rendu compte que le +coup des autocollants+ avait marché, on est sorti du silence, puis on est allé chercher des commerçants pour les convaincre un par un de continuer l'aventure avec nous", poursuit Barbara Giangravè, étudiante en communication de 24 ans.
Boutique de vêtements, pizzerias, agences de voyage ou services aux entreprises, plus d'une centaine de gérants s'engagent désormais publiquement à refuser le racket mafieux et à dénoncer d'éventuels extorqueurs.
Je ne me sens pas courageuse, juste cohérente. Même si je n'ai jamais eu de problème de racket dans ma petite boutique, j'ai voulu adhérer pour lutter contre un tabou et faire en sorte qu'on puisse parler librement du +pizzo+", explique Loredana Fulco, 45 ans, tablier jaune et mains farineuses, près du plan de travail où elle façonne ses pâtes fraiches.
"Beaucoup se disent qu'ils n'ont jamais été rackettés et se demandent à quoi ça sert de réveiller un chien qui dort. C'est justement contre cette peur qu'il faut se battre, pour soutenir tous ceux qui paient en silence", poursuit-elle.
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09/01/2006
DANIELE MITTERAND
DANIELLE MITTERAND : UN ENGAGEMENT SANS LIMITE POUR LES DROITS DE L'HOMME
Madame Danielle Mitterrand, qualifiant son discours de «l'autre discours», de celui des exclus, des laissés pour compte, et de toutes les victimes d'inhumanités, lutte sans répit pour un monde meilleur, un monde pacifique, basé sur la qualité des relations humaines, sur la solidarité et la paix. Elle est convaincue que ce n'est pas une utopie, que la nature des Hommes n'est pas de se faire la guerre Il est possible de vivre ensemble sans pour autant s'aimer; la tolérance est un maître mot dans la lutte pour le respect des Droits de l'Homme. Son nom «Mitterrand», reçu par le hasard de l'amour, est devenu célèbre par le fait de l'Histoire. Elle sait parfaitement le mettre au service de tous les oubliés, de ceux qu'un ordre économique injuste jette dans la misère, au service de ceux que frappe la tyrannie des armées, la furie des puissants. Madame Mitterrand est la veuve de feu Monsieur le Président de la République: François MitterrandBien avant que son mari n'accède à la Présidence, tous deux ont lutté, dès la Libération de la France, pour la construction d'une Europe pacifique
finançant des projets qui apportent l’eau à des villages, des communautés. L’eau est devenue son thème prioritaire de sensibilisation. Car, si nous voulons que l’accès à l’eau devienne un droit universel, nous devons informer les citoyens, pousser les autorités à agir concrètement mais surtout protéger cet élément constitutif de la vie en lui donnant des droits. C’est pourquoi la Fondation Danielle Mitterrand lance aujourd’hui une grande campagne de sensibilisation et d’appel aux dons : Le droit de l’eau, libre, potable et gratuite.
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28/12/2005
LES OUBLIES DE LA RUE
LES OUBLIES DE LA RUE
Avec l'arrivée du gel, nos sociétés riches et sophistiquées sont brutalement renvoyées à leur échec le plus cruel: La pauvreté, l'exclusion, la détresse matérielle dans laquelle se trouvent des hommes et des femmes qui campent dans le voisinage des temples de la consommation et que rien souvent ne prédestinait à pareil sort. Les Restos du coeur, le Samu social, les pompiers , une kyrielle d'association et de bénévoles reprennent du service aux premiers froids .
On s'accorde généralement à situer bien au-delà de 100.000 le nombre de personnes en grande précarité . Celles-ci sont les premières victimes des coups durs portés par l'hiver. Juste au-dessus, il y aurait au moins 3 millions de ménages pauvre, composés de salariés précaires, de chômeurs, de petits retraités ou d'allocataires de minima sociaux dont le nombre ne cesse de croître à mesure que baisse le chômage.
Quand le thermomètre descend sous zéro, c'est d'ailleurs plutôt de crevasses sociale qu'il conviendrait de parler.Mais le plus incompréhensible et le plus inadmissible dans cet échec collectif reste que les énormes déficits budgétaires et sociaux qu'affiche notre pays n'ont même pas pour contrepartie, et pour justification, l'éradication de la misère sur le sol national .
(Extrait de l'editorial de Frank de Bondt Sud ouest du 28/12/2005)
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20/12/2005
Voter pour exister
DEBBOUZE, THURAM… |
Clichy reçoit les
parrains du collectif
Les parrains de "Devoir de Mémoires" sont venus inciter les jeunes à s'inscrire sur les listes électorales.
L e collectif Devoirs de Mémoires, parrainé par de nombreuses personnalités, a lancé le 15 décembre un appel aux jeunes de banlieue pour s'inscrire sur les listes électorales le 20 décembre afin de "ne pas reproduire le 21 avril 2002". Des personnalités, dont Joey Starr, Jean-Pierre Bacri et Jamel Debbouze, parrains du collectif Devoirs de mémoire, se sont donc rendus à Clichy-sous-Bois mardi pour un débat passionné avec des jeunes, afin de les inciter à s'inscrire sur les listes électorales.
"Je l'ai, je suis allé la chercher!", a lancé le rappeur Joey Starr à la foule en exhibant sa carte. "Voter, c'est exister, c'est créer un contrepoids. Demain il faudra vous investir dans la vie politique. Réveillez-vous!", a-t-il ajouté.
Dans une ambiance survoltée, les parrains ont pris la parole pour tenter de convaincre les jeunes, avant d'être interpellés par un participant de Clichy-sous-Bois qui leur a vivement reproché de ne pas être venus plus tôt.
Des membres du collectif AC-Lefeu, fondé en novembre par les éducateurs de Clichy, participaient également au débat qui se déroulait dans une salle de spectacles municipale et auquel ont participé une centaine de jeunes.
Les parrains, ainsi que le maire Claude Dilain (PS), devaient ensuite accompagner des jeunes à la mairie pour valider leur inscription sur les listes
Le texte de l'appel
"POUR QUE NOS VOIX COMPTENT, FEDERONS NOUS !"
"Le 20 décembre, allons nous inscrire !
Allons jeunes et moins jeunes de la patrie, le jour de s’inscrire sur les listes électorales est arrivé.
Parce que nous existons, tous autant que nous sommes, passons ce message d’avenir, voici une des solutions concrètes après les révoltes sociales. La République appartient à tous, soyons représentés ensemble dans le cadre républicain. Surtout quand nos frères immigrés en sont privés.
Nos destins sont imbriqués ! Chacun de nous est une voix, chacun de nous a des droits sur les choix sociaux, économiques, culturels et politiques, faisons-les valoir. Nous exigeons que Liberté, Egalité, Fraternité s’inscrivent réellement dans notre quotidien. Parce que la société française est composée de nous tous, faisons-nous entendre.
La démocratie n’attend que nous, quels que soient notre couleur, nos origines (sans reniement), notre lieu d’habitation, France hexagonale, France d’outre mer, cités, milieu ruraux et autres. Retissons les liens parfois abîmés. Non à la séparation, Non aux boucs émissaires. Oui au dialogue, Oui à l’écoute et au rapprochement.
La jeunesse, des quartiers et d’ailleurs, est notre avenir. Pansons et renforçons les solidarités. Prenons cette initiative comme une arme démocratique ; comme un acte d’ouverture.
Dans ce contexte d’Etat d’urgence sociale, de peur agitée, de préjugés, de discriminations, il est impératif de se mobiliser en cette journée nationale d’action citoyenne.
Nous voulons une histoire et un avenir commun. Si on ne s’occupe pas de la politique, la politique s’occupe et s’occupera de nous. Oeuvrons chacun à notre échelle. Ensemble choisissons de construire l’avenir. S’inscrire, c’est nécessaire, surtout maintenant. Nous ne voulons pas revivre le 21 avril 2002. Passons le message.
Nous appelons parallèlement le monde associatif de terrain à soutenir cette initiative."
Les parrains de l’initiative
Jamel Debbouze (acteur)
Joey Starr (chanteur)
Jean-Pierre Bacri (acteur)
Lilian Thuram (footballeur)
Mathieu Kassovitz (réalisateur)
Mohamed Dia (styliste)
Alain Chabat (réalisateur)
Les Robins des bois (comiques)
Lady Laistee (chanteuse)
Dadoo (chanteur)
Tété (chanteur)
Bruno Gaccio (auteur des "Guignols de l'Info)
Admiral T (ragga man)
Pascal Blanchard (historien)
Guillaume Depardieu (comédien)
Devoir de réagir
Collectif Devoirs de Mémoires
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15/12/2005
Prix sakharov
Prix Sakharov 2005 |
Presse |
Le Prix Sakharov 2005 a été remis mercredi à Strasbourg à deux des trois co-lauréats, l’organisation Reporters Sans Frontières (RSF) et l’avocate nigériane Hauwa Ibrahim, les “Dames en blanc” de Cuba n’ayant pas été autorisées à quitter l’île. |
L’avocate nigériane Hauwa Ibrahim a été récompensée pour sa défense des femmes accusées d’adultère menacées de lapidation et des jeunes condamnés sous l’empire de la charia qui risquent l’amputation. Elle a promis d’investir sa part du prix “dans l’éducation”.
Le droit contre les pierresLe combat de l’avocate nigériane, Hauwa Ibrahim
16:20 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (1)
10/12/2005
AIME CESAIRE
Abrogation d'une "loi révisionniste"
AIME CESAIRE , homme politique et écrivain est devenu le poète de l'universelle fraternité.
La colonisation, dit Aimé Cesaire, est un poison dans les veines de la démocratie ( discours sur le colonialisme)
Elle combat les notions de liberté et d'égalité.
Inlassablement, depuis près d'un demi-siècle il rappelle que nous devons manifester notre solidarité au service de la justice.
14:37 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (1)
15/11/2005
L'ARGENT QUI M'A BLANCHI
APRES LILIAN THURAM. (solidaire des jeunes des banlieues)
VIKASH DHORASSO PARLE:
Le racisme a été le quotidien de mon enfance;aujourd'hui de part ma notoriété; les gens oublient que je suis noir
certains blanchissent de l'argent; moi,c'est l'argent qui m'a blanchi.
(Chapeau à Lilian Thuram et Vikash Dhorasoo , n'en déplaise à Mr Sarkozy)
13:45 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (1)
30/10/2005
CONTRE L'OUBLI
Trois années dans la jungle
Ligotée, baillonnée
Entourée de ces dingues
Ces doux illuminés
Qui t’ont fait prisonnière
Otage précisément
De leur triste guerre
Perdue depuis longtemps Eux qui voulaient jadis
La liberté, le droit
Crachent sur la justice
En s’en prenant à toi
Ils méprisent la vie
Et la femme que tu es
Au bout de leurs fusils
La victoire est fanée
Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras
Trois années dans la jungle
Ligotée, baillonnée
Avec ces porte-flingues
Devenus tes geolliers
Qui te citent Staline
Ou te lisent Mao
A toi qui, j’imagine
Préfèrerais Rimbaud
Peut-être, comme moi
Les croyais-tu, naguère
Fils de Che Guevara
Et porteurs de lumière
Mais leur lutte finale
Leur matin du grand soir
C’est la haine et le mal
Et surtout les Dollars
Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras
Je n’connais pas le nom
De tous ceux, comme toi
Qui croupissent en prison
Otages ici ou là
Anonymes, oubliés
Victimes de conflits
Où, de chaque côté
Sévit la barbarie
Des narco-trafiquants
D’un pouvoir corrompu
D’un indigne président
Vous payez le tribut
Alors, chantant pour toi
Ingrid, je veux aussi
Rappeler que tu combats
Contre un double ennemi
Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras
Trois années dans la jungle
Ligotée, baillonnée
Avec le vent qui cingle
Dans tes cheveux défaits
Tu restes, malgré tout
Sereine et élégante
Ta revanche sur ces fous
Est de rester vivante
Pour tous ceux que tu aimes
Et qui ne t’oublient pas
Qui veulent briser ces chaînes
Qui ne te briseront pas
Ton nom est synonyme
Ingrid Bétancourt
Contre l’armée du crime
De courage et d’amour
Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras
14:05 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (1)