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28/02/2008

INGRID betancourt

2083487041.jpgLa famille de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt se dit extrêmement inquiète après les déclarations d'un compagnon de détention libéré hier. Elle lance un appel au président colombien Uribe pour qu'il dialogue avec les Farc.
Réagissant aux dernières informations inquiétantes sur la santé d'Ingrid Betancourt, otage aux mains des FARC depuis plus de six ans, sa famille a lancé jeudi un nouvel appel au président colombien Alvaro Uribe pour qu'il accepte de discuter d'un accord humanitaire d'échange de prisonniers avec les rebelles, soulignant l'"urgence humanitaire absolue".

"Les dernières nouvelles sur la santé d'Ingrid et de certains de ses compagnons de captivité sont plus qu'alarmantes, elles sont épouvantables", a déclaré son ex-mari Fabrice Delloye lors d'une conférence de presse dans un hôtel parisien. "Ingrid et ses compagnons sont tout simplement en train de mourir".

M. Delloye a appelé "les chefs d'Etat du monde entier à apporter leur soutien au président" colombien pour qu'il accepte un accord humanitaire d'échange d'otages contre des guérilleros détenus par les autorités.

"On est au dernier tournant", a estimé le fils de Fabrice Delloye et d'Ingrid Betancourt, Lorenzo. "Si on n'agit pas vite, maman va mourir". AP

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20/02/2008

POUDRE AUX YEUX

Archi-drôle et infiniment tragique. Poudre aux yeux, le film réalisé par Les Enfants de Don Quichotte et diffusé depuis le 15 février sur le site Dailymotion.com, ne retrace pas seulement l'histoire de l'incroyable coup médiatique fomenté par la famille Legrand pour dénoncer le scandale des sans-abri, pendant l'hiver 2006-2007. Il force surtout le spectateur à voir et à entendre ceux desquels, le plus souvent, il détourne le regard. Par peur, dégoût, culpabilité ou indifférence.

"Ce film est fait pour que les gens prennent conscience que les SDF ne sont ni des parias ni des criminels, mais des personnes dont les histoires nous touchent tous. Il faut qu'ils comprennent qu'en se bougeant les choses peuvent changer", explique le cinéaste Mathieu Kassovitz

http://www.dailymotion.com/fr/cluster/news/featured/video...

 

 

Voici l'histoire de leur combat dont ce film se veut être un prolongement, une arme, un outil.

Véritable camp retranché, le canal saint martin fut pendant quelques mois l'expression d'une nouvelle forme de résistance.



L'amplification de cette résistance ne doit pas cesser, par le biais de ce documentaire nous invitons chacun d'entre vous à participer à cette lutte citoyenne et fraternelle;

Le 21 février 2008, les 28 associations unies, parmi lesquelles le Secours Catholique, la Fondation Abbé Pierre et ATD Quart Monde appellent à un rassemblement pour une nuit blanche citoyenne, Place de la République à partir de 18H00.

Pour une véritable politique publique du logement, pour le respect du droit, pour la bonne application des promesses électorales.

Soyons nombreux.

bien-logés, mal-logés, sans abris, solidaires, citoyens.

Renseignez vous et inscrivez vous sur:

www.lesenfantsdedonquichotte.com

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17:06 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (3)

24/01/2008

ETRANGES ETRANGERS

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Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel
hommes des pays loin
cobayes des colonies
Doux petits musiciens

soleils adolescents de la porte d’Italie
Boumians de la porte de Saint-Ouen
Apatrides d’Aubervilliers
brûleurs des grandes ordures de la ville de Paris
ébouillanteurs des bêtes trouvées mortes sur pied
au beau milieu des rues
Tunisiens de Grenelle
embauchés débauchés
manœuvres désœuvrés
Polacks du Marais du Temple des Rosiers 

Cordonniers de Cordoue soutiers de Barcelone
pêcheurs des Baléares ou bien du Finisterre
rescapés de Franco
et déportés de France et de Navarre
pour avoir défendu en souvenir de la vôtre
la liberté des autres 

Esclaves noirs de Fréjus
tiraillés et parqués
au bord d’une petite mer
où peu vous vous baignez

Esclaves noirs de Fréjus
qui évoquez chaque soir
dans les locaux disciplinaires
avec une vieille boîte à cigares
et quelques bouts de fil de fer
tous les échos de vos villages
tous les oiseaux de vos forêts
et ne venez dans la capitale
que pour fêter au pas cadencé
la prise de la Bastille le quatorze juillet

Enfants du Sénégal
dépatriés expatriés et naturalisés 

Enfants indochinois
jongleurs aux innocents couteaux
qui vendiez autrefois aux terrasses des cafés
de jolis dragons d’or faits de papier plié 
Enfants trop tôt grandis et si vite en allés
qui dormez aujourd’hui de retour au pays
le visage dans la terre
et des bombes incendiaires labourant vos rizières
 
On vous a renvoyé
la monnaie de vos papiers dorés
on vous a retourné
vos petits couteaux dans le dos
 
Étranges étrangers
Vous êtes de la ville
vous êtes de sa vie
même si mal en vivez
même si vous en mourez. 

Jacques PRÉVERT  

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«Jacques Prévert ne se considérait pas comme un poète. Il n'a jamais eu, disait-il, une carte de visite avec la mention "poète". Si l'on cherchait à en savoir davantage, il avait coutume de répondre : "La poésie est partout comme Dieu est nulle part. La poésie, c'est un des plus vrais, des plus utiles surnoms de la vie." Dans cet esprit, il écrivit "Étranges étrangers" au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, époque tourmentée où la France dévastée recourait largement à une main-d'oeuvre étrangère - après avoir utilisé les "cobayes des colonies" comme chair à canon - et où une vague xénophobe déferlait sur le pays.»
Hugues Bachelot.

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30/12/2007

meilleurs voeux 2008

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13:17 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (2)

27/12/2007

le message de Yaguine et Fodé -

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Ce qui donne un caractère exceptionnel à l'épreuve endurée par ces deux enfants, c'est la lettre que les autorités belges ont retrouvée sur eux : une lettre adressée aux responsables Européens qui constitue un appel à l'aide au nom de tous les enfants d'Afrique.

Yaguine et Fodé avaient avec eux leurs cartes d'étudiant d'une école pré-universitaire de Conakry. Ce document mentionnait leur identité, leur âge (14 et 15 ans).

Comme signe de sa bonne volonté, l'un des deux avait emmené dans son périple son carnet scolaire reprenant les cotes obtenues au cours de l'année écoulée

Une lettre que l'un d'eux tenait serrée dans sa main laisse clairement entendre que les deux adolescents connaissaient l'ampleur des risques qu'ils couraient. Néanmoins, ils avaient pris soin de se vêtir chaudement. L'un portait trois pantalons ainsi qu'un gros pull, une veste et un bonnet. Pour toutes chaussures, il avait des sandalettes en plastique. Un porte-parole de la Sabena rappelait après que le drame fût connu qu'à 10.000 mètres d'altitude, la température oscille entre -50 et -55o. De plus, l'oxygène se fait très rare et l'on peut mourir d'asphyxie.


"Aidez-nous, nous souffrons énormément"

Voici le texte intégral de la lettre que les deux jeunes clandestins guinéens portaient sur eux au moment de leur mort. Elle laisse clairement transparaître le désespoir vécu par les deux étudiants de Conakry.

Excellences, Messieurs les membres et responsables d'Europe,

Nous avons l'honorable plaisir et la grande confiance de vous écrire cette lettre pour vous parler de l'objectif de notre voyage et de la souffrance de nous, les enfants et jeunes d'Afrique.

Mais tout d'abord, nous vous présentons les salutations les plus délicieuses, adorables et respectées dans la vie. A cet effet, soyez notre appui et notre aide. Vous êtes pour nous, en Afrique, ceux à qui il faut demander au secours. Nous vous en supplions, pour l'amour de votre continent, pour le sentiment que vous avez envers votre peuple et surtout pour l'affinité et l'amour que vous avez pour vos enfants que vous aimez pour la vie. En plus, pour l'amour et la timidité de notre créateur Dieu le tout-puissant qui vous a donné toutes les bonnes expériences, richesses et pouvoirs de bien construire et bien organiser votre continent à devenir le plus beau et admirable parmi les autres.

Messieurs les membres et responsables d'Europe, c'est de votre solidarité et votre gentillesse que nous vous crions au secours en Afrique. Aidez-nous, nous souffrons énormément en Afrique, nous avons des problèmes et quelques manques au niveau des droits de l'enfant.

Au niveau des problèmes, nous avons la guerre, la maladie, le manque de nourriture, etc. Quant aux droits de l'enfant, c'est en Afrique, et surtout en Guinée nous avons trop d'écoles mais un grand manque d'éducation et d'enseignement. Sauf dans les écoles privées où l'on peut avoir une bonne éducation et un bon enseignement, mais il faut une forte somme d'argent. Or, nos parents sont pauvres et il leur faut nous nourrir. Ensuite, nous n'avons pas non plus d'écoles sportives où nous pourrions pratiquer le football, le basket ou le tennis.

C'est pourquoi, nous, les enfants et jeunes Africains, vous demandons de faire une grande organisation efficace pour l'Afrique pour nous permettre de progresser.

Donc, si vous voyez que nous nous sacrifions et exposons notre vie, c'est parce qu'on souffre trop en Afrique et qu'on a besoin de vous pour lutter contre la pauvreté et pour mettre fin à la guerre en Afrique. Néanmoins, nous voulons étudier, et nous vous demandons de nous aider à étudier pour être comme vous en Afrique.

Enfin, nous vous supplions de nous excuser très très fort d'oser vous écrire cette lettre en tant que Vous, les grands personnages à qui nous devons beaucoup de respect. Et n'oubliez pas que c'est à vous que nous devons nous plaindre de la faiblesse de notre force en Afrique.

(Signature) Ecrit par deux enfants guinéens Yaguine Koita et Fodé Tounkara. 


Pour mémoire: en Guinée, la moitié de la population survit avec moins d’un dollar par jour. Un tiers de la population ne sait pas lire. L’espérance de vie ne dépasse pas les 45 ans...
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25/12/2007

UN JOYEUX NOEL

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08:00 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (1)

21/12/2007

Hommage à l'inconnu mort cette nuit

14aaf131595cd341049aa657e41693c6.jpgCollectif Les Morts de la Rue « En accompagnant ces morts, nous agissons aussi pour les vivants »
La rue a encore tué. Au bout d'une nuit glacée, les services de la Ville de Paris ont retrouvé ce matin un cadavre sur la plus belle place du monde. Mort symbolique ! Le Collectif Les morts de la rue, qui réunit un grand nombre d'associations s'occupant des personnes vivant ou ayant vécu à la rue, qui a recensé plus de 200 morts depuis un an en toutes saisons, met en garde l'opinion publique contre l'argument climatique. Nous ne sommes pas responsables de la cause immédiate, le froid. Et nous ne savons d'ailleurs rien de cet homme qui dormait sur une palette, sans couverture ni papiers sur lui. Mais une chose est sûre, il est mort dans la solitude et l'abandon. Les morts du froid ne représentent que la partie visible de l'iceberg.5092972a2069e1443a084769aa9c6f67.jpg
A ce titre, cet inconnu fait partie de l'immense cortège des accidentés de la vie sociale qui sont, actuellement, dans notre société, et à plus ou moins long terme, en danger de mort par la perte du lien social. De cela, c'est-à-dire de leur logement et de leur accompagnement, dont on parle tant ces jours-ci, nous sommes responsables. Nous invitons donc tous les citoyens qui en ont conscience, à rendre hommage à cet inconnu qui, au delà de la mort, nous le rappelle.
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L'absence de statistiques officielles sur les décès de sans-abri complique l'évaluation des politiques d'insertion.

 


 Il n'existe en effet aucune donnée statistique sur le nombre de sans-abris qui meurent dans la rue chaque année en France. Dans la nuit de mercredi à jeudi, un SDF est mort dans sa voiture en région parisienne. Les médias en ont parlé. C'est un peu le rituel: chaque fois que le thermomètre baisse, les journaux se font l'écho de ces morts anonymes, les égrenant une à une.

Mais, au total, combien de SDF meurent chaque année dans la rue? Leur nombre est-il en baisse ou en augmentation? Mystère. Or, sans chiffres, impossible d'évaluer l'efficacité des politiques de réinsertion.

Daniel Terrolle rappelle une vérité crue:

"Quand on est dans la rue, il n'y a que deux sorties possibles: la mort ou la réinsertion. Et finalement, la principale réinsertion, c'est la mort."

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20:40 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (0)

28/09/2007

Internet et téléphones portables: des armes cruciales pour les militants pro-démocratie de Birmanie

véritables canaux d'information des militants et des journalistes, Internet et les téléphones portables jouent un rôle crucial dans la transmission au monde entier des informations sur ce qui se passe en Birmanie. Un rôle si important que la junte a pris des mesures -dénoncées par Reporters sans frontières- pour tenter d'empêcher les témoignages sur la répression de sortir.
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D'après un communiqué de RSF qui s'est déclarée mercredi "scandalisée", "la plupart des téléphones portables du pays ont été coupés et le réseau Internet est drastiquement réduit, rendant difficile, voire impossible, le recueil d'informations auprès de sources indépendantes".

Mercredi, après un mois de manifestations et plusieurs jours de défilés géants et pacifiques emmenés par les moines bouddhistes, la junte est entrée en action: les militants en exil ont fait état de cinq morts parmi les manifestants, la junte confirmant le décès d'une personne.

De l'autre côté du monde à Oslo, en Norvège, la radio-télévision Democratic Voice of Burma est à la pointe de la réception et de la diffusion des nouvelles sortant d'un des pays les plus fermés de la planète. D'après son rédacteur en chef Aye Chan Naing, la station, fondée en 1992 par des étudiants birmans en exil, est en mesure de transmettre pratiquement en temps réel images et informations sur les manifestations anti-gouvernementales. En 1988, il en avait été tout autrement, lorsqu'un soulèvement similaire avait été réprimé dans un bain de sang, faisant plus de 3.000 morts.

Cette fois-ci, le monde entier peut suivre l'évolution de la situation via des images de télévision ou photos sortant de Birmanie via Internet, selon Aye Chan Naing. Parfois ces images terribles arrivent via courrier électronique dans les boîtes mail des militants en exil, ou sur les téléphones portables de journalistes en dehors du pays. Des centaines d'images sont aussi mises en ligne sur le web.

Ceux qui se trouvent en Birmanie reçoivent pour leur part des informations sur les manifestations grâce aux informations diffusées par des radios à ondes courtes.

"Comparé à 1988, il y a beaucoup de nouvelles technologies pour obtenir les informations" hors de Birmanie, observe Vincent Brossel, directeur du bureau Asie de RSF. "Les gens prennent des photos, des vidéos pour montrer ce qui se passe", "la technologie est l'arme la plus utile que vous pouvez utiliser dans ce genre de lutte pacifiste".

Aunq Zaw, rédacteur en chef du magazine indépendant Irrawaddy en Thaïlande, rappelle qu'en 1988, il avait fallu "des jours, parfois des semaines, des mois même" pour que les images sortent. "Aujourd'hui, c'est si rapide".

"Le monde ne sait pas où se trouve la Birmanie. Maintenant, on voit des images sur la situation et on veut en savoir plus. C'est une énorme différence par rapport à 1988", dit-il.

A Democratic Voice of Burma, Naing se refuse à fournir des précisions sur la façon dont ses 30 à 40 journalistes clandestins travaillant en Birmanie transmettent les nouvelles. Car tout journaliste travaillant ouvertement risque l'arrestation.

Mais la junte est bien consciente de la force de ces moyens d'information. Les connexions ralenties sur Internet mercredi rendaient difficiles l'envoi de photos et de vidéos, d'après Vincent Brossel. Nombre de cybercafés étaient fermés dans un pays où rares sont ceux qui peuvent se connecter chez eux. Mais, ajoute-t-il, l'opposition organise la riposte au moyen de téléphones satellites.

Les communications à l'intérieur du pays sont également cruciales, selon Aung Din, de l'U.S Campaign for Burma à Washington. "Les étudiants se servent des téléphones cellulaires pour partager des informations par SMS", a-t-il expliqué, évoquant les messages que s'envoient les manifestants pour organiser le mouvement et s'informer sur la présence des militaires. "Ils savent aussi prendre des photos et tourner des vidéos avec leurs téléphones, puis les télécharger et les envoyer sur Internet".

Les portables, bien que souvent confisqués, se sont révélés inestimables: aujourd'hui, grâce à eux, et à Internet, note Mary Callahan, spécialiste de la Birmanie à l'université de Washington, les manifestants peuvent "mobiliser à l'intérieur comme à l'extérieur" du pays, et mieux s'organiser. AP

20:40 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (0)

A L'ecole des sans- papiers

LE 28 09 07

fdc0eb28353ba47b0af433bcc7a66c15.jpgGracia, 5 ans, et Béni, 3 ans, privés de cantine

Comme beaucoup de membres du RESF, l’un des premiers gestes du matin: parcourir les mails de la nuit. Content quand on n’apprend pas que telle famille ou tel père a été levée en pleine nuit pour être traînée vers un avion après des heures de route menotté.

Ce matin, message de Jean-Michel :
Monsieur CASTAGNA, ci devant maire de DIGOIN en Saône et Loire, a donné ordre à ses agents de ne pas ouvrir ses services aux familles de sans papiers.
Effet immédiat : Gracia, 5 ans, et Béni, 3 ans, scolarisés à la maternelle du Centre, n'ont plus accès à la cantine.

Richard Moyon

Précision:
Joint par Libération, la mairie a confirmé l'interdiction de cantine pour ces enfants d'origine congolaise, dont la mère fait l'objet d'une procédure d'expulsion depuis juin. «Contrairement à la scolarisation, la cantine n'est pas une obligation, explique le responsable des services administratifs de la ville UMP. La maire a donc décidé de ne pas se mettre en travers de la décision de la préfecture. Cette décision vaut aussi pour ceux qui ne peuvent payer la cantine».

j'ai honte

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16/08/2007

Ingrid Bétancourt : 2000 jours déjà !

Le 16 août 2007, Ingrid Betancourt et Clara Rojas entameront leur 2.000ème jour de captivité en pouvoir de la guérilla des Farc.
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Avec elles, des milliers d'autres personnes sont encore détenues en Colombie, otages de la guérilla, des paramilitaires ou de bandes de délinquants.

Impuissantes et souvent désespérées, leurs familles clament leur détresse, aux côtés des millions d'autres victimes de la violence extrême qui règne dans ce pays et du conflit armé qui l'ensanglante depuis un demisiècle : personnes disparues, déplacées de force ou menacées de mort pour leurs opinions.

Pour les 45 otages "échangeables" encore aux mains des Farc, et dont font partie Ingrid et Clara, seul un accord humanitaire négocié entre le gouvernement et la guérilla peut encore donner à leurs proches un espoir de les revoir vivants. Mais les deux parties en conflit s'obstinent dans leur intransigeance et la situation apparaît comme plus bloquée que jamais.

Au moment où on vient d'apprendre la mort d'une douzaine d'otages - probablement assassinés par leurs ravisseurs - et où le ministre des affaires extérieures colombien déclare ouvertement son opposition à un accord humanitaire, il est plus que jamais important que la communauté internationale marque clairement son opposition aux opérations militaires qui mettraient en danger la vie des otages, et qu'elle fasse pression sur les deux parties pour qu'elles acceptent enfin de se rencontrer pour négocier.


Solidaires de la famille d'Ingrid et de toutes les familles d'otages, les comités de la Fédération Internationale des Comités Ingrid Betancourt organiseront autour de la date du 16 août plus de vingt-cinq manifestations où sera hissé en présence des élus locaux et des media qui nous soutiennent, une copie du drapeau qui a été planté par nos militants, au cours des années précédentes, sur plusieurs sommets du globe : au sommet de l'Aconcagua (6962m, janvier 2004), sur le mont Elbruz (5942m, septembre 2004) et sur le Mont Everest(8850m - 20 mai 2006). La même équipe est en ce moment en route pour la Tanzanie, pour planter le drapeau au sommet du Kilimandjaro (5.895m).

Le comité FICIB du Panama le plantera au sommet du volcan Baru - le plus haut sommet de ce pays. En Norvège, ce sera sur un point élevé proche d'Oslo. En Belgique, ce sera sur l'Atomium, ainsi qu'au sommet de la citadelle de Huy.

En France, nos comités le planteront sur les points culminants du Poitou-Charentes (Le Rocher des Oiseaux à Montrollet); celui de la Creuse (Gentioux - Pigerolles); celui du Nord (Le Mont des Cats) et celui de la Savoie (Le Revard). Ils le planteront sur le plus haut sommet de Corse, à l'Ile de la Réunion, sur le Mont Ventoux et même sur un terril à Loos-en-Gohelle, dans le Nord.

Il ne faut pas oublier Ingrid Betancourt, Claras Rojas et tous ceux qui partagent leur calvaire.

14:27 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (0)