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27/02/2007

AUNG SAN SUUKYI

Libertés - 90 jours pour libérer Aung Sa Suu Kyi.-
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Lundi prochain sera lancée l’opération 90 jours pour libérer Aung San Suu Kyi, une action médiatique de soutien à la dirigeante de la Ligue Nationale pour la Démocratie en Birmanie, prix Nobel de la Paix 1991, qui a passé 12 des 17 dernières années privée de liberté, mise en résidence surveillée à plusieurs reprises par la junte birmane. A cette occasion sortira aux éditions Florent Massot le dernier livre du photoreporter Thierry Falise Le jasmin ou la lune. Dans cette biographie de la Dame de Rangoon, le journaliste belge cherche, au travers d’anecdotes et conversations souvent inédites, à dévoiler l’être humain qui se dissimule derrière l’icône, avec ses qualités et ses défauts, ses forces et ses faiblesses.

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"Aung San Suu Kyi n'a plus le droit de voir personne, et on lui interdit d'aller où elle veut. Le monde doit se mobiliser", a dit Jane Birkin lors d'une conférence de presse organisée à Paris.medium_BIR3.jpg

D'autres artistes de renommée internationale dont le groupe REM, Pearl Jam, Peter Gabriel, Paul McCartney, Eric Clapton, Sting, ont déjà apporté leur soutien à Aung San Suu Kyi.

La Ville de Paris, qui a fait Aung San Suu Kyi citoyenne d'Honneur, parraine une campagne lancée avec le quotidien "Metro": les internautes sont invités à réaliser des courts-métrages sur le thème de la liberté (http://www.askforfreedom.org et www.metrofrance.fr).

Mme Suu Kyi, 61 ans, est confinée à son domicile de Rangoun depuis 2003. Au total, elle a été privée de liberté plus de 11 des 17 dernières années.medium_BIRMA.jpg

Selon les Nations unies, il y a plus de 1.100 prisonniers politiques en Birmanie, pays reclus d'Asie du Sud-Est gouverné par des juntes successives depuis 1962.

Le parti de Mme Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), avait largement remporté des élections législatives en 1990 mais n'a jamais pu gouverner.

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11:19 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (0)

26/02/2007

LETRE OUVERTE A UN FILS D'IMMIGRE

 

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« Si certains n’aiment pas la France, qu’ils ne se gênent pas pour la quitter ! » Quand le journaliste Nadir Dendoune a entendu ces propos de Nicolas Sarkozy, son sang n’a fait qu’un tour. Jusqu’ici, ce jeune Français d’origine algérienne avait l’impression que c’est la France, plutôt, qui ne l’aimait pas ! Il a donc décidé de prendre la plume pour réagir et montrer que le « parler-vrai » du candidat UMP - lui-même fils d’immigré - est un tissu de clichés brodé par quelqu’un qui ne connaît pas le terrain.

Le terrain, Nadir, lui, peut en parler : il a grandi dans une cité de la Seine-Saint-Denis et il a connu la délinquance, puis la prison. Son témoignage confronte ce vécu aux raccourcis sarkozystes : la désespérance des jeunes, le racisme quotidien qui nourrit une haine du policier, l’inutilité du « tout-sécuritaire »…

Il raconte son parcours, celui d’un « jeune des cités » qui s’en est sorti. Devenu sportif de haut niveau, il a fait le tour du monde à vélo, a vécu en Australie avant d’intégrer une prestigieuse école de journalisme, le Centre de Formation des Journalistes. Mais il n’oublie rien du passé.

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La première phrase
CHER
NICOLAS,
C'est l'histoire de deux citoyens français.


 

Morceau choisi
Je suis arrivé devant le juge d'instruction menotté comme un grand délinquant. On était quatre, peut-être cinq à attendre. Le juge prend son temps. Pas pressé de nous entendre. En garde à vue, t'as toujours l'impression que tu es un simple numéro. Un de plus. Tu attends des heures, ça te tape sur les nerfs. Tu ne comprends pas pourquoi. On te laisse imaginer des trucs.
Le juge avait le profil de l'emploi : ni beau, ni moche. Froid, impassible. Presque un robot. Pas d'émotion. Ses questions

ont commencé. Il attendait les réponses. C'est pas que je voulais pas répondre, mais j'y arrivais pas. Va lui expliquer que j'ai un problème avec les mots, qu'ils sont dans une boîte et que j'ai pas forcément toujours les clefs. Il attend, je souffle. Je vois bien qu'il est embêté.


 
Morceau choisi
Si on veut que ça change, on a besoin de vrais éducateurs de quartiers. C'est sûr, c'est plus cher. Et a-t-on vraiment envie de dépenser le fric des contribuables pour empêcher une poignée de sauvageons de péter les plombs ? Pas sûr. L'argent n'est pas tout, mais la détresse des quartiers, elle se compte aussi en sonnant et trébuchant. Faut pas oublier que 2005 a été une année noire pour les associations de banlieues. Les budgets ont été réduits en miettes par ton gouvernement, Nico, et les emplois-jeunes ont été zappés. Et on se demande pourquoi ça a pété en décembre ? Franchement... Après le grand bazar de novembre, ton gouvernement, réalisant un peu sa boulette, a décidé de lâcher 100 millions d'euros pour les assos. Mais personne n'a posé la question qui fâche : et si les bagnoles n'avaient pas cramé ? Qui faut-il remercier au juste pour ces 100 millions ?
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C'est un cri de rage. celui d'un petit gars de banlieu, fils d'immigré comme le ministre de l'interieur, mais là s'arretent les  points communs.

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25/02/2007

CESAR 2007

medium_CESAR4.jpgL'élégant "Lady Chatterley" de Pascale Ferran, bouleversante chronique d'une passion charnelle qui se transforme en véritable amour, a été sacré meilleur français film de l'année lors de la 32e cérémonie des César au théâtre du Châtelet à Paris samedi soir

"Vous nous offrez ce soir le plus beau des César, puisqu'il récompense une équipe tout entière", a sobrement déclaré à la tribune la réalisatrice de 46 ans en tailleur noir, émue derrière ses lunettes à fine monture.

 

medium_CESARS5.2.jpgCe film, la troisième réalisation de Pascale Ferran - après "Petits arrangements avec les morts" et "L'Age des possibles" -, a reçu quatre autres prix: celui de la meilleure actrice revenu à Marina Hands, 30 ans, formée au théâtre et véritable révélation, meilleure adaptation à partir du roman de D.H Lawrence pour Pascale Ferran, Roger Bohbot et Pierre Trividic, meilleur costume (Marie-Claude Altot) et meilleure photo (Julien Hirsch).

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medium_CESAR.jpgDeuxième gagnant de la soirée, le thriller "Ne le dis à personne" du jeune Guillaume Canet, a remporté quatre César: meilleur réalisateur, meilleur acteur à François Cluzet, meilleure musique à Mathieu Chedid, qui a raconté avoir "improvisé à la guitare pendant un après-midi" pour la bande originale et meilleur montage (Hervé de Luze).

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Il était nommé neuf fois, tout comme "Indigènes" de Rachid Bouchareb, qui a dû se contenter du prix du meilleur scénario original, après avoir obtenu un prix d'interprétation collectif au dernier festival de Cannes. L'équipe s'envolera dimanche matin pour Los Angeles, où le film concourt aux Oscars à Hollywood, dans la catégorie du meilleur film étranger.medium_CE12.jpg

Le drame "Je vais bien ne t'en fais pas" de Philippe Lioret a récolté le prix du meilleur acteur dans un second rôle, attribué à Kad Merad, et celui du meilleur espoir féminin, revenu à Mélanie Laurent.

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medium_jobert.jpgL'actrice Marlène Jobert et le comédien britannique Jude Law ont chacun reçu un César d'honneur, lors d'une cérémonie dédiée à la mémoire de Philippe Noiret, décédé en novembre.

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medium_2MACAQ4J1XQCA1TAMNSCATT50X4CA4VFVXICARBCIFVCAZW48PDCAMMC9EMCA8P5ETVCACESAR8.jpgA la tribune, Pascale Ferran s'est faite le porte-parole des intermittents du spectacle, qui l'an dernier avaient perturbé la cérémonie pour dénoncer la réforme de leur système d'assurance-chômage.

Elle a lancé un vibrant plaidoyer pour ce système d'indemnisation, qu'elle a jugé "menacé", ainsi que pour le système de production des films français.

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Le tout premier César du meilleur film documentaire, créé cette année, a été attribué à "Dans la peau de Jacques Chirac" de Karl Zéro et Michel Royer.

Valérie Lemercier, qui était ce samedi la maîtresse de cérémonie pour la deuxième année consécutive, est repartie avec le César de meilleure actrice dans un second rôle (Fauteuils d'orchestre),
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23/02/2007

APPRENTISSAGE A 14ANS

medium_386727940_237cbef5fe_m.3.jpg"NON MADAME"

En se prononçant contre l'apprentissage dès 14 ans, Ségolène Royal hypothèque clairement l'avenir d'une des mesures phares de la loi pour l'égalité des chances du 31 mars 2006. "Je ne pense pas que ce soit une bonne mesure", a déclaré Mme Royal. "La scolarité obligatoire est un progrès de la République, il faut absolument tenir bon sur les progrès fondamentaux et ne jamais en rabattre sur des progrès sociaux qui ont demandé beaucoup d'énergie, beaucoup de courage, beaucoup de service public. medium_APPREN2.jpg"


Annoncée, le 7 novembre 2005, par le premier ministre Dominique de Villepin, pendant la crise des banlieues, la proposition de ramener de 16 à 14 ans l'âge minimum pour l'apprentissage avait déclenché une levée de boucliers des parents d'élèves et des enseignants qui y voyaient un enterrement de première classe du collège unique et la fin de la scolarité obligatoire jusqu'à 16 ans. En France, l'école jusqu'à 16 ans date d'une ordonnance du 6 janvier 1959 prolongeant de deux ans l'âge butoir instauré dans les années 1920. Auparavant encore, depuis la loi Jules Ferry de 1882, l'école était obligatoire de 6 ans à 13 ans. Les entreprises, inquiètes que cette mesure ne dévalorise davantage la voie de l'apprentissage, n'avaient pas non plus manifesté un grand enthousiasme.

Face au tollé, le gouvernement avait fait le choix d'un parcours en alternance baptisé "apprentissage junior". Ouvert aux jeunes dès 14 ans, ce dispositif permet aux jeunes , après une année "d'initiation aux métiers" où ils restent sous statut scolaire, de signer un véritable contrat d'apprentissage à 15 ans.

Un an après sa mise en place, le gouvernement a été obligé d'admettre que la mise en place de la mesure a été poussive. Loin de l'objectif de 20 000, l'apprentissage junior a attiré à la rentrée 2006, seulement 12 000 élèves dont 10 000 proviennent en réalité de la transformation de dispositifs existants de préapprentissage. Les créations ex-nihilo ne dépassent pas les 2 000 places.

Confronté au refus des régions, en majorité socialistes , et qui sont partie prenantes dans le financement de l'apprentissage, le gouvernement s'est aussi heurté à des difficultés techniques. La sortie tardive des décrets, n'a pas permis de caler toutes les dispositions prévues par la loi.

Le développement du dispositif a aussi été entravé par l'incapacité des centres de formation d'apprentis et des lycées professionnels d'accueillir un surplus d'élèves. En lycée notamment, l'ouverture aux apprentis ne pouvait se faire qu'au détriment d'autres formations, de type CAP ou BEP. Une contradiction qui a limité mécaniquement le développement des apprentis junior et qui a achevé de fragiliser une mesure dont l'objectif principal était de donner une formation à des jeunes en rupture scolaire.

medium_1.2.jpgAvez-vous dans votre famille - moi c'est mon cas - un enfant de 14 ans ? Est-ce qu'un enfant de 14 ans, on va le mettre en apprentissage ? Non, Madame !"

- Ségolène Royal, invitée lundi soir de l'émission politique de TF1 "J'ai une question à vous poser",

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22/02/2007

UN LYCEEN DE 16 ANS EN GREVE DE LA FAIM

Un lycéen de 16 ans en grève de la faim pour protester contre l'expulsion d'un camarade

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CHATEAUROUX (AP) - Un lycéen de 16 ans observe depuis le 12 février une grève de la faim devant son lycée à Châteauroux (Indre) pour protester contre l'expulsion de Senjur Demirali, un camarade du même établissement d'origine macédonienne, âgé de 19 ans. Adyl Abdelhafidi a installé sa tente devant les portes du lycée polyvalent Blaise-Pascal.

Senjur Demirali vit chez son frère en France depuis février 2005. Il termine au lycée un CAP d'électrotechnique. Une fois son diplôme obtenu, il devra repartir en Macédoine. Ce que refuse Adyl Abdelhafidi.

"Senjur a trouvé refuge dans notre pays après avoir été défiguré dans son pays parce qu'il appartenait à une minorité Rom. Son père est handicapé depuis qu'il a été sauvagement agressé par une milice albanaise en 2000", explique le jeune homme qui se dit prêt à "aller jusqu'au bout car il s'est préparé pour ça mentalement". Selon lui, "laisser repartir Senjur reviendrait à le faire condamner à mort".

Près de 90 enseignants ont signé une pétition pour soutenir Senjur Demirali mais ils ne cautionnent pas l'action d'Adyl Abdelhafidi.

Ce dernier est soutenu dans son action par d'autres lycéens et des parents qui se succèdent à ses côtés. Deux défilés ont rassemblé tour à tour la semaine dernière 800, puis 200 manifestants. La préfecture de l'Indre précise que "le lycéen macédonien bénéficie déjà d'une autorisation exceptionnelle et provisoire de séjour et qu'il devra retourner en Macédoine en juin 2007".

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19/02/2007

LE 17 OCTOBRE 1961

Gennevilliers : inauguration
d'une station "17 octobre 1961"

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Prévue de longue date, la cérémonie d'hommage aux Algériens tués ce jour-là lors de la répression d'une manifestation interdite du FLN coïncide avec la mort de Maurice Papon, alors préfet de police.

Au lendemain de la mort de Maurice Papon, une station de métro en construction a été baptisée "17 octobre 1961", dimanche 18 févier à Gennevilliers, en en hommage aux Algériens tués ce jour-là lors de la répression d'une manifestation interdite du FLN.
"Nous avions prévu cette manifestation depuis longtemps mais la mort de Maurice Papon prouve que les acteurs de cette histoire sont en train de disparaître et qu'il nous faut aujourd'hui nous souvenir, créer un trait d'union entre les générations pour la mémoire et contre l'oubli", a expliqué Mourad Slimani porte-parole l'Union d'associations pour la diversité et l'égalité (Unadé), organisatrice de la cérémonie


"Une reconnaissance de l'Histoire"

Selon Mourad Slimani, "le nom de la station de métro ''7 Octobre 1961' c'est une reconnaissance de l'Histoire de France et de la dignité des personnes". Le 17 octobre 1961, de 35 à 325 militants du FLN selon les sources, avaient été tués dans la capitale et en banlieue, par la police sous les ordres du préfet de police Maurice Papon.
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Les 17 octobre 1961, lors d’une manifestation non-violente contre le couvre-feu qui leur était imposé, des dizaines d’Algériens étaient assassinés à Paris par des fonctionnaires de police aux ordres de leurs supérieurs.

Depuis quarante ans, ce crime contre l’humanité commis par l’État a été occulté, et ceux qui l’ont organisé n’ont jamais eu à rendre compte ni de leurs décisions ni de leurs actes

 Condamné pour complicité de crime contre l'humanité, Maurice Papon est mort libre, samedi, à 96 ans.

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18/02/2007

Au « travailler plus » de Nicolas Sarkozy, il faudra opposer le « travailler tous » de Ségolène Royal

medium_1.jpg"le 6 mai prochain, nos concitoyens vont avoir à choisir entre la continuité et le changement. La continuité, elle a son candidat, c’est Nicolas Sarkozy. Il est dans ce scrutin le quasi sortant, il a gouverné le pays depuis 2002 comme ministre d’État, comme président de l’UMP, il est soutenu dans cette campagne par les deux Premiers ministres de la législature qui s’achève : Jean-Pierre Raffarin, c’est quand même une référence, Jean-Pierre Raffarin ! Dominique de Villepin, c’est quand même une caution !

Alors, il porte le bilan de la majorité depuis 2002. Et quoi qu’il en dise, quoi qu’il fasse, il voudrait fuir devant cette responsabilité-là, être le candidat sortant. Alors je vais le ramener à cette responsabilité. Je vais faire, si je puis dire, le travail pour lui.

Et je veux m’adresser à tous nos concitoyens qui ont aimé la réforme des retraites de Jean-Pierre Raffarin, qui ont approuvé le plan de l’assurance maladie de Douste-Blazy, qui ont adoré la loi sur l’école de Fillon, qui ont soutenu la privatisation de Gaz de France de Thierry Breton, il y en a qui ont aimé, il y en a qui ont approuvé, il y en a qui ont soutenu. Eh bien, ils ont un candidat, c’est Nicolas Sarkozy.

medium_imagesCALBVF0B.jpgJe veux aussi dire, car il y en a dans notre pays qui pensent que le chômage a diminué, que le pouvoir d’achat a progressé, que la dette s’est réduite, que les violences ont disparu, à tous ceux-là, rendez-vous compte, je les appelle à voter Nicolas Sarkozy. C’est le bon candidat pour un mauvais bilan, pour une mauvaise politique, pour de mauvais gouvernements.

Et il n’y a pas d’autre candidat sortant que lui, ou pas officiellement. Nicolas Sarkozy, c’est la continuité en pire. Mais pour ce qui concerne le changement, il y a qu’une candidate pour porter ce changement, pour le traduire, pour le réaliser, et c’est Ségolène Royal, la candidate du changement.

Elle est d’ailleurs le seul changement possible dans cette élection parce qu’elle est la seule qui porte un projet alternatif à la droite. Elle est la seule qui puisse être au second tour de l’élection présidentielle contre la droite. Et réfléchissons une seconde, rien qu’une seconde au scénario si elle n’était pas au second tour de l’élection présidentielle. Que signifierait alors une nouvelle fois cette situation dramatique que l’on voudrait ici encore reproduire, où les électeurs n’auraient le choix qu’entre la droite et l’extrême droite, ou entre la droite et la droite ? Le choix qui doit être fait au second tour de l’élection présidentielle, c’est le choix entre la droite et la gauche pour permettre là l’affirmation d’un destin collectif.

J’ai du respect pour la gauche dite antilibérale, mais la question qui lui est posée est moins celle du nombre de ses candidats à l’élection présidentielle que celle de son attitude au second tour de l’élection présidentielle. Veut-elle, cette gauche, envoyer un message de radicalité sans lendemain et disparaître pendant cinq ans ? Ou veut-elle cette gauche-là avec nous battre la droite et transformer le pays ?

Mes chers amis, nous n’avons aucune leçon à recevoir de la droite, ni sur sa gestion des finances publiques, jamais l’endettement n’a atteint ce niveau record, si sur ses résultats économiques, la croissance n’a jamais été aussi ralentie et le déficit commercial aussi lourd qu’aujourd’hui, ni même sur sa politique de sécurité, jamais les violences aux personnes n’ont été aussi nombreuses que depuis 2002, d’ailleurs depuis que Nicolas Sarkozy est ministre de l’intérieur

medium_elec2.2.jpg.Nicolas Sarkozy n’est plus de l’UMP nous dit-il, il est de France. Il aurait pu dire de Neuilly, non, il est de France. Il nous a fait un aveu : « J’ai changé », a-t-il dit. Retenez bien cette expression. S’il a changé, c’est qu’il n’était pas bien avant.

Et s’il a changé, c’est qu’il ne sera pas mieux après

Mais il y a même quelque imposture, je le dis ici, à vouloir citer Jaurès quand on veut remettre en cause le droit de grève des salariés dans notre pays, quand Jaurès, lui, s’est battu à Carmeaux* pour arracher ce droit. Oui, il y a de l’imposture à citer Blum quand on veut mettre en cause les 35 heures, quand Blum, lui, a fait les 40 heures et les congés payés.

Oui, il y a du cynisme à vouloir citer François Mitterrand et remettre encause la retraite à 60 ans et l’impôt sur les grandes fortunes. Et il y a de la mystification à parler des travailleurs et des travailleuses quand, depuis cinq ans, avec cette majorité, l’assistance, le nivellement, la précarité se sont étendus, le nombre de RMIstes a augmenté de 250 000. Depuis 2002, 70 % des embauches de notre pays se font avec des contrats à durée déterminée ou de l’intérim. 80 % des salariés ne gagnent pas 2 000 € dans notre pays. Voilà le bilan droite, voilà sa politique, et elle viendrait nous parler des travailleurs et des travailleuses.

Quand on apprend dans le même temps que le P-DG du Printemps se fait licencier, ça peut arriver, mais avec une indemnité qui correspond à 175 années de SMIC, rien que cela, quand tant d’autres ne partent qu’avec quelques jours de salaire, et quand on apprend que le président du directoire de la Caisse d’Epargne se fait octroyer un bonus de 150 000 €, rendez-vous compte, pour surcroît de travail, quand tant d’autres n’ont même pas le SMIC pour arriver à boucler leur fin de mois, et il nous parlerait des travailleurs et des travailleuses."

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Alors, dans cette campagne, chers amis, il faudra opposer, confronter les projets. Au « travailler plus » de Nicolas Sarkozy, il faudra opposer le « travailler tous » de Ségolène Royal. Parce que quand on s’appelle Nicolas Sarkozy faudra aller dire aux chômeurs qui attendent un emploi de travailler plus pour gagner plus, il faudra oser dire aux salariés délocalisés qu’il faut travailler plus pour gagner plus, il faudra oser prétendre aux salariés à temps partiel qu’ils peuvent demain travailler à temps complet, il faudra oser dire à ceux qui font les cadences, les 3×8, le travail de nuit qu’il faut travailler encore plus pour gagner plus, et il faudra aussi pouvoir prétendre que les heures supplémentaires devront être détaxées, déchargées, ce qui aboutirait à ce que les personnels qui feront ces heures supplémentaires ne puissent même pas constituer des droits sociaux à la retraite ou à la maladie ou au chômage sur ces heures-là, il faudra oser aller vers les Français avec cette proposition.

EXTRAITS DU DISCOURS DE francois Hollande à villepinte

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14/02/2007

SANS ARGENT IL CREUSE LA TOMBE DE SON PERE

medium_TOMBE2.jpgLa précarité touche même au-delà de la mort. A Laon, dans l'Aisne, Hervé Féton, âgé de 22 ans, a creusé lui-même la tombe de son père, faute d'argent pour honorer la facture des pompes funèbres. La scène surréaliste au XXIème siècle s'est déroulée samedi dernier dans un des cimetières de la ville. "Il pleuvait, on était à quatre à creuser, raconte le jeune homme, avec moi, mon cousin et deux copains".

Son père, Hugues Honoré est décédé la semaine dernière. Cet ouvrier agricole avait 55 ans. Deux ans plus tôt, Hervé Féton avait déjà perdu sa mère. A la recherche d'un emploi de plombier et vivant sur le RMI de son père, le jeune homme pouvait difficilement payer les funérailles. Ses amis ont passé la semaine à se démener pour l'aider : demande de solutions à la mairie, quête auprès du voisinage...

Pas de sous pour faire face"

Révélée lundi dans le quotidien régional l'Union, l'histoire a provoqué un mouvement de solidarité à Laon. L'entreprise des pompes funèbres a descendu sa facture de 1 700 euros à 1 200 euros, de nombreuses personnes ont appelé la mairie pour demander comment aider le jeune homme.

L'enterrement a eu lieu mardi. "Des gens que je ne connaissais pas sont venus me témoigner leur sympathie, a raconté le jeune homme. Ca fait chaud au cœur". Selon Robert Sautier, le patron de l'entreprise des pompes funèbres qui s'est occupé des funérailles, le cas d'Hervé n'est pas un cas isolé. "J'ai énormément d'impayés, a précisé un membre de l'entreprise à l'AFP. C'est de plus en plus souvent qu'il y a des gens qui sont embêtés. Ils sont au RMI et quand ils ont un deuil, ils n'ont pas de sous pour faire face".

Hervé Féton vivait jusqu'à présent avec son père dans un appartement de Laon. Il peut rester dans ce logement jusqu'à la fin du mois. Qu'arrivera-t-il après ? Selon David Vitu de la mairie de Laon, une réunion devait avoir lieu mardi après-midi avec le directeur du centre communal d'action sociale pour monter un dossier de demande d'aide exceptionnelle pour Hervé Féton. La décision sera prise lors d'une commission le 20 février. Selon le responsable, "cette aide peut aller jusqu'à 450 euros".

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13/02/2007

JACQUOU LE CROQUANT

Jacquou le Croquant de Laurent Boutonnat est l’adaptation du roman d’Eugène Le Roy dont le héros a été popularisé par une série télévisée de Stellio Lorenzi en 1969.
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Réalisé par Laurent Boutonnat

AVEC GASPARD ULLIEL, MARIE- JOSE CROZE, ALBERT DUPONTEL

leo Legrand Jacquou enfant  et Malik Zidi

Laurent  Boutonnat  revisite les aventures de Jacquou le Croquant , un mélange  d'actions et de très belles images, mais ce n'est pas Jacquou.medium_jacquou6.jpg

Jacquou, le "drôle" de martissou et de la Françou, métayers au domaine de combe nègre.

Il n'y a pas sa colère face à l'injustice qui frappe sa famille , on est loin du terrible comte de Nansac!

On est loin de la souffrance d'une paysannerie exploitée par les seigneurs de l'ancien régime

  l'HISTOIRE

medium_jacqou.2.jpgJacquou, ce croquant, c'est surtout un symbole . Son désir de vengeance va devenir le symbole de toutes les souffrances paysannes, du combat pour la justice et l'égalité.

 

 Jacquou le Croquant » raconte l'histoire d'un enfant imaginé par Eugène Le Roy et basée sur des faits et des lieux réels. Publié en 1899, l'action se passe en 1830 dans la forêt Barade et décrit la lutte d'un jeune paysan en révolte contre la misère due à l'oppression du seigneur de l'Herm : le comte de Nansac

L'histoire de "Jacquou le croquant"

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La France en 1815. Enfant, Jacquou assiste, impuissant, à l’arrestation de son père qui s’était révolté contre la cruauté du comte de Nansac. Condamné au bagne, le père de Jacquou y meurt. Jacquou jure alors de se venger de l’arrogant aristocrate responsable de son malheur. Recueilli par « le bon curé Bonal », Jacquou va réapprendre à vivre normalement. Mais le sort et l’injustice s’acharnent une nouvelle fois, quinze ans plus tard ; Jacquou est pris en flagrant délit de braconnage sur les terres du comte et enfermé dans les cachots du château. Le désir de vengeance de Jacquou se réveille ! Eduqué et courageux Jacquou devient le porte-parole du peuple paysan pour conduire la révolte et retrouver Nansac .
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Gaspard Ulliel,  beau garçon, acteur prometteur chez Téchiné( les égarés) ou Jeunet ( un long dimanche de fiançailles)

prète ici son physique mysterieux.

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Eugène Le Roy, auteur célèbre de Jacquou le Croquant , considéré comme le maître du roman rustique social, est un de ceux dont le message républicain est souvent accompagné ou sous-tendu par des allégories maçonniques.

 

Né en Périgord en 1836  Il appartient à la génération de Gambetta, marquée par la philosophie des Lumières, le jacobinisme et l'anticléricalisme

Après plusieurs années en Dordogne, il est affecté en 1886 à Bordeaux où il fréquente la Loge française d'Aquitaine. En 1888, il accède au grade de maître et rédige, comme c'est l'usage, un testament exposant ses principes de vie. La même année, il entreprend la rédaction du Moulin du Frau . Il est convaincu alors que la République instaurera l'égalité, la justice et la solidarité, et que la franc-maçonnerie en est l'avant-garde. En 1891, Le Moulin du Frau est publié en feuilleton dans L'Avenir de la Dordogne . En 1895, il est édité à Paris, grâce à Alcide Dussolier, sénateur de la Dordogne et... Vénérable de la loge de Nontron.

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12/02/2007

SEGOLENE LE PACTE PRESIDENTIEL

SEGOLENE

UNE VERITABLE ENTREE EN CAMPAGNEmedium_elect.3.jpg

Elle a tracé un programme présidentiel, des sujets importants, le social, l'éducation, l 'économie,  les institution  la sécurité,

"

Ensemble, nous allons donner un coup de jeune à cet Etat colbertiste, jacobin, centralisé à l'excès, croulant sous le poids des ans, des bureaucraties inutiles et des réglementations trop complexes. Ensemble, nous allons mettre l'Etat à l'heure de ce désir d'autonomie, de responsabilité civique et de liberté que j'ai senti monter d'un bout à l'autre de la France.

Je veux construire un ordre social et économique juste Le règne sans frein du profit financier est intolérable aux pour l'intérêt général.

Il est insupportable à ceux qui vivent de leur travail et il est dramatique pour ceux qui n'arrivent pas à en vivre. C'est ce cri de colère que j'entends monter de la France qui travaille et de celle qui aimerait travailler. Colère contre les délocalisations qui dévorent l'emploi. Colère contre le fait que 23% des jeunes sont sans emploi, que l'âge du premier emploi n'en finit pas de reculer et que la précarité des contrats se généralise. Colère quand priorité est donnée à la rente et au capital financier et que cela conduit à l'augmentation constante des loyers et du foncier. Colère quand la moitié des salariés du privé touche moins de 1400 euros par mois, que 4 millions de salariés sont payés au Smic au bout de 20 à 30 ans de travail. Colère encore quand on sait qu'il y a 7 millions de pauvres en France qui vivent avec moins de 700 euros par mois, que 2 millions d'enfants sont condamnés à vivre dans la pauvreté et qu'il y a là comme une forme moderne de malédiction et de destin. Les Français, oui, sont en colère face à cela. Et moi, Ségolène Royal, je dis que ce n'est pas juste, c'est le pacte social qui est rompu et que c'est dangereux.

Nous devons refuser cette situation. Nous devons stopper le descenseur social. Comme le criait le père Wreznisky, le fondateur d'ATD Quart Monde, " c'est l'homme qui crée la misère, c'est l'homme qui peut détruire la misère ".

 

medium_SEGO7.jpgEt je ne peux pas me faire à l'idée qu'il y ait deux jeunesses : l'une qui serait vouée à la réussite et l'autre condamnée à l'échec ou, pire, à la violence brute parce qu'au départ il n'y a pas les mêmes chances et qu'on n'a pas su encadrer à temps les enfants et les faire réussir à l'école comme le dit très bien Kerry James. J'aurai prochainement l'occasion de dire avec plus de précisions en appui sur les associations, AC Le Feu, Parlement des Banlieues, dans les Banlieues ce que demain l'Etat fera. Je sais que je réussirai à trouver des solutions et à empêcher de nouvelles explosions. Parce qu'au plus profond de moi, si je suis présidente de la République, je veux réaliser pour chaque enfant né ici ce que j'ai voulu pour mes propres enfants.

medium_SEGO8.jpgJe veux une nouvelle donne avec tous les jeunes de France. Mais quand j'entends Karim, de Toulon, m'expliquer qu'il ne comprend pas pourquoi il doit subir, plusieurs fois par jour, les contrôles d'identité, je me dis qu'il n'exprime pas si mal que cela cette part du mal français qui le touche et qu'il m'incombera, avec vous tous, de traiter ! .
Je veux lutter farouchement contre les discriminations et les humiliations.

Je veux une France qui s'accepte telle qu'elle est devenue et qui considère même que c'est une chance d'être désormais ainsi : riche d'histoires diverses, colorée, métissée.

medium_386727940_237cbef5fe_m.jpgJe veux une France qui reconnaisse comme ses enfants légitimes tous ceux dont les familles sont venues d'ailleurs et qui sont aujourd'hui des Français à part entière et dont les parents et les grands parents ont donné leur vie pour nos libertés."
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