23/05/2008
URGENCE D'UN REVENU D'EXISTENCE
Pacte de soutien Ni Pauvre Ni Soumis
La situation est grave : des centaines de milliers de personnes en situation de handicap, atteintes de maladie invalidante ou victimes d’accident du travail, qui ne peuvent pas ou plus travailler, sont condamnées à vivre toute leur vie sous le seuil de pauvreté.
Le mouvement « Ni pauvre, ni soumis » revendique, pour ces personnes, un revenu d’existence décent, c’est-à-dire un revenu personnel égal au montant du Smic brut pour les personnes qui ne peuvent pas ou plus travailler.
Parce qu’entre handicap, maladie et pauvreté, il y a un intrus que l’on peut supprimer tout de suite ;
Parce que la valeur « travail » ne peut concerner que celles et ceux qui peuvent effectivement travailler ;
Parce que les personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante sont citoyennes à part entière et ne peuvent plus accepter l’assistanat ;
Parce qu’un projet de société qui ne permet pas à chacun de pouvoir formuler et mettre en œuvre ses projets n’est que le projet d’UNE société, dont à l’évidence de nombreuses personnes en situation de handicap ou atteintes d’une maladie invalidante sont exclues ;
Parce que soutenir « Ni pauvre ni soumis », c’est faire en sorte que le projet de société qui nous est proposé change profondément pour prendre en compte l’ensemble des citoyens ;
Parce que soutenir « Ni pauvre ni soumis », c’est faire en sorte que les valeurs de solidarité, de participation, de non-discrimination, de respect et de dignité cessent d’être des mots dans le discours de nos politiques ;
Parce que les valeurs qui nous sont communes et ce qui nous unit est bien plus fort que ce qui nous distingue ;
Je signe le pacte de soutien au mouvement « Ni pauvre, ni soumis » !
Toutes les signatures accompagnées du pacte seront remises au président de la République, lors de la conférence nationale du handicap le 10 juin prochain à Paris.
13:32 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : solidarite
LE JARDIN
13:06 Publié dans jardin | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : coup de coeur
22/05/2008
Arthur Rimbaud, l’article inédit
Un texte inédit dans un journal oublié... |
"C’est le soir. Sous sa tente, pleine de silence et de rêve, Bismarck, un doigt sur la carte de France, médite ; de son immense pipe s’échappe un filet bleu. Bismarck médite. Son petit index crochu chemine, sur le vélin, du Rhin à la Moselle, de la Moselle à la Seine ; de l’ongle, il a rayé imperceptiblement le papier autour de Strasbourg : il passe outre".
C’est sous le pseudonyme de Jean Baudry que l’immense poète français a fait ses premières armes, au sortir de l’adolescence, dans les colonnes du Progrès des Ardennes. Et c’est presque par hasard qu’un jeune documentariste a retrouvé un article inédit datant de novembre 1870.
Voici un extrait de l’article littéraire, intitulé "Le rêve de Bismarck", rédigé par Arthur Rimbaud à l’âge de 16 ans, et publié dans les pages du Progrès des Ardennes en novembre 1870. C’est peu dire que cette nouvelle, fascinante par son contexte, a époustouflé les biographes, adorateurs ou autres admirateurs du poète. D’autant qu’il s’était écoulé soixante longues années depuis la dernière découverte d’un de ses écrits.
Avec cet article, les biographes découvrent un Rimbaud patriote
C'est le soir. Sous sa tente, pleine de silence et de rêve, Bismarck, un doigt sur la carte de France, médite; de son immense pipe s'échappe un filet bleu.
Bismarck médite. Son petit index crochu chemine, sur le vélin, du Rhin à la Moselle, de la Moselle à la Seine; de l'ongle il a rayé imperceptiblement le papier autour de Strasbourg ; il passe outre.
À Sarrebruck, à Wissembourg, à Woerth, à Sedan, il tressaille, le petit doigt crochu : il caresse Nancy, égratigne Bitche et Phalsbourg, raie Metz, trace sur les frontières de petites lignes brisées, - et s'arrête...
Triomphant, Bismarck a couvert de son index l'Alsace et la Lorraine! - Oh! sous son crâne jaune, quels délires d'avare! Quels délicieux nuages de fumée répand sa pipe bienheureuse!...
(Article paru dans « le Progrès des Ardennes » du 25 novembre 1870)
13:49 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : politique
21/05/2008
dans les bidonvilles de Johannesburg
Les attaques xénophobes se multiplient dans les bidonvilles de Johannesburg
Dès que la nuit tombe, armés de lances, de bâtons, de couteaux, parfois même d'armes à feu, des groupes se dispersent dans les bidonvilles de Johannesburg. Ils frappent aux portes, demandent l'identité de l'occupant. Il suffit d'un accent prononcé, d'une mauvaise maîtrise des langues locales pour que l'étranger ne puisse plus se cacher. Les portes alors sont défoncées, les occupants battus, parfois tués, des femmes violées.
Le scénario de cette chasse à l'homme est le même depuis une semaine dans plusieurs quartiers dans et autour de Johannesburg. Il a déjà fait près d'une vingtaine de morts, dont douze pour ce seul week-end, et plus de 3 000 sans-abri, réfugiés dans des commissariats, des centres communautaires ou des églises.
Les premiers incidents sérieux ont eu lieu à Alexandra, cité de misère au pied des buildings du quartier des affaires de Johannesburg. Des cabanes de fortune, faites d'amas de tôles, de caisses de bois, de plastique, s'étalent en pente douce, à perte de vue.
La cible : les étrangers, accusés de quasiment tous les maux du township. Ils seraient responsables du chômage, prendraient le travail des autochtones, seraient des gangsters, s'approprieraient indûment les logements sociaux construits par l'Etat : une litanie de reproches lancée par une population qui n'en peut plus de vivre dans la misère.
Deux personnes ont été tuées à Alexandra. Des centaines d'étrangers se sont réfugiés dans la cour du commissariat. La Croix-Rouge et Médecins sans frontières leur sont venus en aide
En début de semaine, Diepsloot, un autre township situé au nord de Johannesburg, s'est enflammé à son tour. Trois autres ont suivi et, samedi, le centre-ville s'est embrasé à son tour avec son lot de blessés, de maisons et de boutiques incendiées.
La police est intervenue partout. Mais les balles en caoutchouc, les gaz lacrymogènes ont bien du mal à disperser les foules en colère, qui se reforment rapidement en petits groupes pour poursuivre la chasse aux étrangers.
La plupart des victimes sont des immigrés clandestins venus du Zimbabwe, du Malawi ou du Mozambique. Ils seraient entre 3 millions et 5 millions dans le pays. Récemment, des centaines de milliers de Zimbabwéens sont arrivés en Afrique du Sud, fuyant la crise économique et politique sans précédent que traverse leur pays.
Le président sud-africain, Thabo Mbeki, refusant de reconnaître la gravité de la situation au Zimbabwe, n'a jamais traité avec attention le problème des migrants. La seule politique du gouvernement consiste à rafler puis à reconduire massivement les Zimbabwéens à la frontière.
Il est quasiment impossible pour un Zimbabwéen d'obtenir un statut de réfugié. Sans papiers, ils vivent dans la peur de la police et acceptent souvent des salaires inférieurs aux minima légaux
Jacob Zuma, président de l'ANC, Nelson Mandela, son ex-épouse Winnie, qui s'est rendue à Alexandra, quasiment toute la classe politique a condamné ces attaques xénophobes. Alors que l'opposition demande le déploiement de l'armée et craint que la situation n'échappe à tout contrôle, Thabo Mbeki a mis en place un "panel", charger de trouver "qui est derrière ces attaques". Pour la plupart des analystes, il n'y a qu'un responsable à cette flambée de violences : la pauvreté
LE MONDE | 19.05.08
23:59 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique
Eastwood à Cannes avec une fresque éblouissante sur les années 20
Autre film en compétition, "Delta", du Hongrois Kornel Mundruczo, s'appuie sur le thème classique de l'irruption d'un étranger dans un microcosme dont il va bouleverser l'équilibre.
Non loin des strass et des paillettes, une centaine de personnes se sont rassemblées près de la mairie de Cannes à l’appel de la CGT et du collectif de sans-papiers cannois fondé fin avril, pour réclamer une régularisation. La plupart des sans-papiers, estimés à 400 dans le bassin cannois, travaille dans l’hôtellerie et la restauration, et contribue donc au succès du Festival.
Manoel de Oliveira, doyen du cinéma mondial, aura 100 ans cette année et le Festival de Cannes lui a rendu hommage en lui décernant une Palme d'or pour l'ensemble de son oeuvre.
Cette palme lui a été remise par son ami Michel Piccoli, acteur principal de "Je rentre à la maison", film qui était en compétition à Cannes en 2001. Manoel de Oliveira a aussi présenté en compétition sur la Croisette "Le couvent" en 1995, ou encore "La lettre" en 1999.
14:20 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cannes 2008
20/05/2008
Kusturica présente un documentaire sur Maradona
Le film déroule son incroyable histoire : héros sportif, Dieu vivant du football, artiste de génie, idole déchue, drogué et alcoolique, mais toujours adulé. Emir Kusturica retrace la vie de cet homme qui restera pour toujours le "diez", le numéro dix, capable de marquer les plus beaux buts de l'histoire du football à l'instar du roi Pelé, finalement son seul rival.
Olivier Durin
14:12 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cannes 2008
19/05/2008
LES FRERES DARDENNE
Sur la Croisette, Jean-Pierre (à gauche) et Luc Dardenne avec Arta Dobroshi, actrice principale de leur nouvelle oeuvre "Le silence de Lorna". Neuf ans après"Rosetta", les cinéastes belges signent un émouvant portrait de femme.
Photo prise le 19 mai 2008/REUTERS/Eric Gaillard
Lorna (Arta Dobroshi, actrice née au Kosovo), une jeune femme albanaise, a obtenu la nationalité belge grâce à un mariage blanc avec Claudy (Jérémie Renier) arrangé par Fabio (Fabrizio Rongione), un malandrin.
"Ce qui nous a essentiellement intéressés, c'est l'histoire d'êtres humains, de ceux qui viennent d'ailleurs, et comment, par des manières qu'on ne peut saluer, ils arrivent à obtenir ce qu'ils pensent être leur part de bonheur", a expliqué Jean-Pierre Dardenne lors de la conférence de presse.
"Mais nous avons voulu que Lorna reste un être humain avec ses paradoxes, ses contradictions et ses silences."
Outre "Rosetta", les frères Dardenne ont récolté une deuxième Palme d'or en 2005 avec "L'Enfant".
"Le silence de Lorna" sort en France le 10 septembre.
23:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cannes 2008
VACANCES ROMAINES
Un oubli....
Il était une fois une toute charmante princesse, Anne (Audrey Hepburn), 1953
Les tendres amours, le temps d'une journée, d'une princesse fugueuse et d'un séduisant journaliste américain, dans la Ville éternelle, Rome |
Les deux jeunes gens se quitteront à la fin de cette mémorable journée éperdument amoureux l'un de l'autre. Anne redevient princesse et découvre alors la profession de Joe, qui ne racontera à personne leurs merveilleuses vacances romaines.
Audrey reçut l'Oscar de la meilleure actrice, ainsi que le British Academy Awards, le New York Film Critics Circle Award et le Golden Globe Award.
Le film reçut 2 autres Oscars, pour la meilleure histoire et pour les meilleures costumes.
Mais il fut aussi nominé 7 fois aux Oscars pour la meilleure photo, le meilleur réalisateur, le meilleur scénario, le meilleur second rôle masculin, la meilleure cinématographie, la meilleure rédaction de film, la meilleure direction artistique et conception des décors.
L'oscar de la meilleure histoire a été décerné à Ian McLellan Hunter. En 1993, un Oscar posthume sera officiellement décerné au véritable auteur Dalton Trumbo, qui avait été "oublié" à l'époque car il était sur la liste noire d'Hollywood pour "sympathie communiste".
Elle joua avec les plus grands acteurs tels Humphrey Bogart, Henry Fonda, Fred Astaire, Cary Grant, Sean Connery, et bien sûr Mel Ferrer, et remporta un Oscar dès son premier grand rôle.
11:47 Publié dans mes films | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinema
17/05/2008
Coup de tete
17:24 Publié dans mes films | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : cinema
PREPARER VOS MOUCHOIRS
17:13 Publié dans mes films | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinema