17/11/2010
Référendum pour le retrait des lois sur la retraite
Référendum pour le retrait des lois sur la retraite
11 Novembre 2010 Par JJMU
L'article 11 de la Constitution ayant été révisé en 2008, il y a moyen de contraindre le président de la république à un référendum sur les retraites : que ce référendum soit proposé par 1/5 des parlementaires, eux-mêmes soutenus par 1/10 des électeurs (nous).
Même si la réforme des retraites a été adoptée par le sénat et l’assemblée nationale, tout n'est pas perdu, la loi peut ne pas être appliquée. Il est encore temps de tout mettre en ouvre pour s'opposer à cette réforme des retraites.
Voici donc le lien pour signer cet appel (opérationnel dès ce soir du 11 novembre) :
http://www.referendumretraites.org
1/10e des électeurs, ça fait du monde (environ 4,3 millions *) ! À nos claviers ! Envoyons ce lien à tous ceux que nous connaissons, sur toutes les listes que nous possédons, pour faire boule de neige.
*Pour mémoire,
Élection présidentielle du 6 mai 2007 (la plus importante): 44 472 733 inscrits.
Élections européennes de 7 juin 2009 (l'avant dernière): 44 282 823 inscrits.
Élections régionales du 21 mars 2010 (la plus récente): 43 350 204 inscrits dont 6 764 004 pour la région parisienne soit un peu plus de 15 %.
17:11 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : référendum pour le retrait des lois sur la retraite
l'Empire du milieu du Sud
16:35 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : film, l'empire du milieu du sud, jacques perrin, eric deroo
L'Empire du milieu du sud
Pas encore vu
A l’aide de documents d’archives inédits et souvent exceptionnels, Jacques Perrin retrace avec talent et humanité le destin tragique de la nation vietnamienne. Assurément un grand documentaire.
L’argument : Sur des images d’archives inédites du monde entier qu’accompagnent des textes de la littérature vietnamienne, française et américaine, Jacques Perrin et Eric Deroo retracent l’histoire fascinante et douloureuse du Viêt-nam, de la colonisation française à la chute de Saïgon.
La longue marche vers le sud
Tout commence par la légende des rois Hung, racontant la séparation d'un seigneur dragon et de son épouse, chacun faisant route à part vers le sud et le nord, la plaine et la montagne. Une séparation que le peuple du Vietnam n'aura de cesse de vouloir effacer. Aux ambitions expansionnistes du voisin imposant du Nord, le peuple viet préfère lorgner vers la plaine, l'horizon de son indépendance et de son salut.
C'est cette marche inlassable vers le Sud qui donne au film sa narration particulière et qui trouvera son dénouement dans la prise de Saigon par les troupes du Nord en 1975.
Jacques Perrin, à qui l'on doit Océans et Le Peuple migrateur, et Eric Deroo ont choisi de nous conter la douloureuse histoire d'un pays à la merci des conquêtes coloniales, des guerres, des idéologies meurtrières, par un incroyable travail d'archives remontant de la colonisation française à la défaite américaine.
Les images sont parfois dures (le sermon d'un enfant à un adulte à terre en pleine fureur communiste ), impressionnantes comme ces séquences montrant des guérilleros recouverts de feuilles de bambous pour tromper l'adversaire, témoignant de l'endurance insoupçonnée de cette « patrie des hommes qui n'ont jamais courbé l'échine ».
Les textes, puisant dans le répertoire vietnamien, la littérature française, américaine, les lettres de soldats, viennent apporter une dimension poétique au destin de ces hommes : «Dix ans à trimballer sur notre dos notre patrie verte».
La littérature rend ainsi supportable une histoire où il n'est question que de finitude et de défaites, d'un camp comme de l'autre. C'est dans ces contradictions que le film intrigue et fascine, dans la beauté d'une langue et l'horreur des événements décrits.
Le mal jaune
Des contradictions si familières à ceux qui y sont allés et en sont revenus, assaillis par un «mal jaune», cette mémoire d'une jeunesse perdue, fascinée par la gloire, la guerre, «ce fort beau spectacle», et par une mort à laquelle ils jettent un sourire incrédule, convaincus de leur propre invincibilité.
De la détresse des soldats français à la souffrance du peuple viet, les réalisateurs savent restituer la complexité des sentiments d'une époque et d'un peuple qui, combattant l'un, se livre à l'autre.
La narration du film, construite sur la géographie et la poésie, n'occulte pas pour autant la chronologie des événements brossée de manière impressionniste : du racisme ordinaire d'un hexagone parti «pacifier» la région aux exactions américaines et à la folie communiste des combattants d'Hô-Chi-Minh.
Si l'absence d'éclairage historique peut en rebuter certains, ce documentaire sortant des sentiers battus se démarque des films habituels du genre, à vocation pédagogique. Le documentaire de Perrin et Deroo s'attache moins à restituer la véracité des faits, à désigner les coupables, qu'à sonder la profonde nature de l'âme d'un pays condamné aux lendemains qui déchantent. (TOUTLECINE)
16:33 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : l'empire du milieu du sud, jacques perrin, eric deroo, film
16/11/2010
Tout triste....
Et tout mignon
Ce soir, en rentrant
19:17 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : balade, canejan, novembre
Marmottes et Bouquetins
Sur des sentiers....Val d'Isère été 2009
10:34 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : marmottes et bouquetins, val d'isère
15/11/2010
Don de sang : une situation dans le rouge
Il est urgent de donner son sang
L’Etablissement français du sang sonne l’alerte : il ne reste que onze jours de stock de produits sanguins pour traiter tous les malades sur le territoire.
Un million de malades par an bénéficient d’une transfusion
La campagne initiée par l’EFS met en scène une malade sauvée par un don de sang avec ce message explicite à la clé : « Donner son sang, c’est offrir la vie ». « A l’autre bout de votre don de sang, il y a peut-être une vie que vous allez sauver, souligne le patron de l’EFS. Cela peut être un malade du cancer, un leucémique, un accidenté de la route ou une femme en train d’accoucher qui est victime d’une hémorragie. »
« Nous disposons actuellement de 72000 poches de sang en stock alors qu’il nous en faudrait 100000, détaille le président de l’EFS, Gérard Tobelem. Nous en consommons quotidiennement près de 8000 et il nous faudrait au moins 10000 poches supplémentaires chaque semaine pour être confortables. »
L’EFS craint que la situation ne devienne « critique » au mois de janvier lorsque la demande de produits sanguins sera la plus forte du fait du report, après Noël, de nombreuses opérations chirurgicales. « En période de crise, il y a peut-être une tendance au repli sur soi et le fait est que les Français ont moins donné ces dernières semaines, sans doute aussi à cause des difficultés de transport, de la pénurie de carburant et des ponts du mois de novembre, énumère Gérard Tobelem. Il faut absolument les remobiliser et recruter de nouveaux donneurs. » ( le parisien)
Entendu ce matin
17:39 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : don du sang, santé
une rando
Ce matin, des photos, été 2009, Val d'Isère, le col de la Bailleta , en passant par le lac de la Sassière
Pas de poulets sur les chemins, mais des marmottes, beaucoup de marmottes...
Paysage aride, des rochers, des lacs, de la neige....
Superbe rando
11:43 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : rando, val d'isere, col de la bailleta, été 2009
14/11/2010
On ne lui a jamais dit: "Petit , petit, petit...."
Le poulet des pauvres ne chante pas au lever du jour.
Il n'a pas de raison de chanter, il ne voit jamais le jour se lever .
Il est parqué dans un énorme poulailler sans air, avec des milliers d'autres malheureux.
Il n'a aucune intimité. Pas moyen de s'isoler, même pas un petit coin de toilette.
Pas une lampe de chevet qu'on peut éteindre pour dormir, seulement des gros projecteurs au plafond, allumés jour et nuit.
Pas de fenêtre, il ne voit jamais le jour.
La campagne,il ne sait même pas ce que c'est. Il ne connaît même pas sa mère. Il est arrivé en oeuf et en camion avec des milliers d'autres. on ne lui parle jamais, on ne lui a jamais dit: "Petit,petit, petit..."
Parfois, il regarde ses pattes tristement .Elles ne servent à rien, il ne peut pas se déplacer, il y a trop de monde. Il regarde ses ailes, elles ne serviront jamais, il n'y a plus de ciel.
il était poutant bâti pour courir, dénicher des vers de terre avec son bec, voleter.
Quel gâchis.
Et le pire, c'est qu'il sait qu'un jour, çà va se terminer mal. Un aspirateur à poulets va l'expédier dans l'au - de là , il ne sait pas quand.
Il attend, anxieux, sa fin du monde.
Il se souvient encore de l'impatience avec laquelle il a cassé sa coquille.
s'il avait su, il ne serait pas venu. il ne serait jamais sorti de l'oeuf.
Il regrette de ne pas être né dans la Bresse.
Il a envie de se venger.
il n'a trouvé qu'un moyen,il est dégueulasse à bouffer.
Demandez aux pauvres.
17:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : poulet de bresse en pauvre, se dit poulet aux hormone, jean- louis fournier, livre
13/11/2010
l'histoire revisitée
J'ai écouté François Reynaert nous parler de son livre
"François Reynaert nous rappelle très opportunément que Clovis et Charlemagne appartiennent tout autant à l'Histoire de l'Allemagne qu'à l'Histoire de France.
Si l'on a porté aux nues la bataille de Poitiers par laquelle Charles Martel arrêta une razzia arabe, ce fut avant tout pour valoriser le fondateur de la dynastie carolingienne et cacher son coup de main sur l'Aquitaine, but réel de l'opération.
Les «trahisons» de Ferrand de Flandre à Bouvines (1214) et du connétable de Bourbon à Pavie (1515) sont à relativiser en des époques où les Nations n'existaient pas encore.
L'Allemagne décrétée «ennemie héréditaire» en 1914 et 1939 succède dans ce rôle à l'Angleterre qui l'a été jusqu'en 1898 (Fachoda) et à l'Autriche, qui le fut par épisodes.
L'auteur, François Reynaert, est un journaliste connu des lecteurs du Nouvel Observateur pour ses chroniques légères et bien enlevées. Il nous offre ici un festival de bulles de champagne avec, derrière la fluidité des mots, une solide culture historique, jamais arrogante et jamais prise en défaut.
Derrière les mots se dévoile un auteur plein d'empathie et d'amour pour la France. Il donne vie aux grands personnages du «roman national» et à d'autres moins connus, comme le vigneron juif Rachi (1040-1105), tout en les débarrassant de la poussière et des clichés hérités des manuels scolaires de la IIIe République.
Maintes fois, il nous met en garde contre le risque d'anachronisme, le péché mortel de l'historien qui nous amène à juger nos ancêtres avec nos «valeurs» d'aujourd'hui.
Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises s'adresse aux amateurs d'Histoire et peut séduire également les adolescents. Si ceux-ci sont captivés par les aventures d'Harry Potter, ils peuvent l'être tout autant par cette Histoire pétillante qui bouscule nos idées reçues et nos préventions.
François Reynaert atteint de notre point de vue l'objectif louable affiché en quatrième de couverture : «Offrir au lecteur une synthèse claire des vingt siècles qui nous précèdent et donner à la France d'aujourd'hui une histoire ouverte et généreuse...»
23:12 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : françois reynaert, nos ancêtres les gaulois et autres fadaises
12/11/2010
Aujourd'hui
Sur le chemin, cette jolie salamandre
un ciel couvert, mais "une" éclaircie, le temps d'une balade....
19:25 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : balade canejan novembre