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13/04/2013

Le jardin

Toute seule au milieu des herbes hautes....

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19:23 Publié dans jardin | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : le jardin

Bleu

 

 

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La mer est comme un ciel bleu bleu bleu

Par au dessus le ciel est comme le lac Léman

Bleu-tendre

Blaise Cendras

 

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09:59 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : le cap ferret

11/04/2013

Izis, résistant en Limousin

 

izis-quai-de-montebello-c1951-n-7121568-0.jpgLa France occupée, Paris envahie par les hordes nazies, Izis doit à nouveau fuir.

En 1941, il se réfugie à Ambazac, dans le Limousin.  Là, il survit en travaillant clandestinement comme retoucheur pour les photographes de la région.

Arrêté en 1944,il échappe de justesse à la déportation: relâché au moment de la débâcle allemande, il gagne le maquis.

Résistant parmi les résistants,il accompagne les FFI ( force française de l'intérieur) commandées par Georges Guingouin qui libère Limoges.

A cette occasion, il fait une série de portraits des maquisards libérateurs.

izis et prevert

 

Il les photographie sans tricher, sans les embellir, il les saisit tels qu'ils sont: mal habillés et mal rasés.

Ces images, bientôt exposées, marquent les vrais débuts d'un grand photographe nommé Izis (Jean- Paul Liégeois)



izis et prevert

 

 

 

 


 


Revenu à Paris en 1945, Izis commence à arpenter les quartiers et les rues de la ville......


"Au jardin des misères

Sur le sable pourri

d'un square pourrissant

la pelle d'un enfant

trace en signe d'espoir

un petit météore


Non loin du square

à la fontaine des Innocents

leur sang coule encore

Et puis revient la nuit

des femmes allument la lampe

des chiens remuent la queue

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14:23 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : izis et prevert

Nous avons passé le pont...

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Et nous continuons le chemin....

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ST  Etienne de Baigorry ,petit village Basque ,photos du mois de mars 2013

 

08/04/2013

Poète des images , Izis

Ce matin, de nouveau        Izis et Prévert


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Et ce qu'il voit est si beau

Et ce qu'il  sait est si vrai

Que bien peu peuvent le voir

Que bien peu peuvent le savoir

Et que beaucoup l'ont oublié

Et la vitre n'est même pas fêlée

Elle est simplement brisée

Mais sous les cheveux mal rangés

Et que le vent caresse

Avec tant de tendresse et de délicatesse

Devant cette absence de vitre

Devant cet appel d'air

Devant cette promesse de liberté

Sur le cliché du malheur

Déjà

Traditionnellement et métaphoriquement

Le nez de l'enfant

Est écrasé

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07/04/2013

Ce jour là....joinville 1947

 

 



Histoire d'une photo

 


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Chez Maxe, Joinville, 1947


Ce jour-là, j’étais debout sur une chaise. J’étais allé à Joinville pour un reportage sur les guinguettes que m’avait demandé Le Figaro qui éditait alors tous les trimestres un bel album sur papier couché, avec des textes d’artistes, d’écrivains, de poètes.


C’était en 1947, un dimanche après-midi. J’aimais en particulier l’ambiance de ces guinguettes, j’y venais régulièrement. Chez Maxe, c’était le nom de celle-ci, curieusement écrit avec un « e », et dès que je suis entré j’ai vu un groupe de danseurs vers le fond, que j’ai eu envie de photographier. Tout de suite. Mais il me fallait chercher un point de vue, je ne pouvais pas aller directement sur la piste car la photo aurait été prise de trop près, il me fallait trouver un endroit qui me ferait dominer l’ensemble de la danse. C’est ce mouvement général de la salle et de la danse qui m’attirait. Et que je voulais saisir. Alors, j’ai grimpé sur une chaise, juste derrière ce couple qui est là, devant, de dos.

Ce sera mon premier plan, j’ai pensé. Mais une fois sur la chaise, mon attention a été attirée vers un garçon qui faisait danser deux filles, très librement, très élégamment, sur la droite. C’est mon sujet, je me suis dit. Je le sens tout de suite quand je trouve mon sujet. Alors, j’ai fait signe au danseur pour qu’il se rapproche. Lui aussi m’avait remarqué, il m’a compris aussitôt et, tout en dansant avec les deux filles, il s’est avancé vers moi?: c’est alors que j’ai fait ma photo.

Il dansait comme un dieu. Et d’ailleurs, pour faire danser deux filles comme ça, il fallait qu’il ait vraiment du talent. Mais quand la musique s’est arrêtée et qu’il a repris sa place, je me suis aperçu qu’il avait un pied bot. J’étais stupéfait. C’était tout à fait invisible quand il dansait.
Le moment où je choisis de prendre une photo est très difficile à définir. C’est très complexe. Parfois, les choses me sont offertes, avec grâce. C’est ce que j’appelle le moment juste. Je sais bien que si j’attends, ce sera perdu, enfui. J’aime cette précision de l’instant. D’autres fois, j’aide le destin. Par exemple, ici, je sais que le premier couple ne s’est rendu compte de rien, mais pour avoir cette photo précise, je les ai vraiment appelés, mes danseurs.


L’histoire ne s’arrête pas là. Il y a trois ans, j’ai reçu une lettre de la danseuse qui est sur la droite. Elle me disait qu’elle voyait cette photo de temps en temps dans la presse et qu’elle tenait à me dire combien elle était touchée par tout ce qu’elle représentait. Sa jeunesse, l’ambiance de ces guinguettes, et bien sûr la jeune fille qui dansait sur la gauche qui était une copine d’enfance?: depuis la maternelle, précisait-elle. Mais le garçon, non, elles ne l’avaient plus jamais revu. Elles n’avaient dansé que cette fois-là avec lui.

Pour Rêver un peu....un siècle en noir et blanc , un livre

 

ronis.jpgCe jour-là


C’est ce petit garçon qui court dans une rue de Paris, un pain sous le bras. C’est ce bal de 14 Juillet, rue des Canettes.
C’est ce chat sur la colline, à Gordes, tache noire aux yeux clairs dans la tapisserie du paysage… Photos connues ou moins connues.

Willy Ronis en a rassemblé une cinquantaine dans un petit livre sobre et intime où il nous les raconte. Des histoires de réminiscences, d’éclats de soleil, d’ombres portées. Des associations libres et des émois mêlés.
Ce jour-là se lit comme un calendrier sensible. Tous les clichés que nous montre le vieux photographe  sont autant de pierres blanches qui marquent son chemin. Le temps passe et emporte les enfances et les êtres. « J’aime saisir ces brefs moments de hasard, dit simplement Ronis. J’ai l’impression qu’il se passe quelque chose sans savoir quoi précisément… »
Epok, l'Hebdo de la Fnac.


ce jour là,willy ronis

00:35 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : ce jour là, willy ronis

04/04/2013

Ces vers seront peut être les derniers....

manolis anagnostakis,poème ces vers seront peut-être les derniers  

                               les tout derniers de ceux qui vont s'écrire

                              

          Car les poètes du futur ont disparu    

Ceux  qui pouvaient parler sont morts jeunes                                 

                           Et leurs chants de douleur depuis sont des oiseaux

               Dans un ciel étranger sous un autre soleil

                                 Ou des fleuves violents qui courent à la mer               

                             Ou nous perdons la trace de leurs eaux

                                        Dans ces chants de douleur un lotus a grandi

                           Nous en boirons la sève et renaîtrons plus jeune

                 

manolis anagnostakis,poème

 

Traduction : Michel Volkovitch

Anthologie de la poésie grecque contemporaine 1945 - 2000

 




Manolis Anagnostakis / Μανόλης Αναγνωστάκης (1925 - 2005 ) 

écrit dans la cellule ou le poète attendait son exécution


  Né à Thessalonique, il y commence des études de médecine, interrompues par l'Occupation allemande. En 1942-43, il s'engage dans le mouvement de la Jeunesse communiste EPON et continue le combat pendant la douloureuse période de la guerre civile (1947-1949). Arrêté en 1948, il est emprisonné et condamné à mort en 1949 par un tribunal d'exception, condamnation à la laquelle il échappera grâce à la forte mobilisation qui se met en place.

Source "Grèce à l'Ouest "


 "Exigence, rigueur, droiture, lucidité amère, indépendance et fidélité  sont les caractéristiques de son oeuvre, de sa vie et de ses engagements politiques, ce qui en a fait et l'emblème et la mauvaise conscience de sa génération..."

Merci à Fanny

manolis anagnostakis,poème



03/04/2013

Un sentier

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Vers le petit village de Zugazzamurdi

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Encore quelques montées à travers la forêt....

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Un bout de route...

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Zugarramurdi, petit village Espagnol , en partant des grottes de Sare

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02/04/2013

Un peu de couleur...

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Le sentier du Littoral, côte Basque

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Là, un sentier au Cap Ferret

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Au loin , on aperçoit les dunes du Pyla

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Balades du mois de mars


"
Je marche éternellement sur ces rivages
Entre le sable et l’écume
Le flux de la marée effacera l’empreinte de mes pas et le vent emportera l’écume....

Le sable et l'écume , Khalil Gibran

10:50 Publié dans Ballade | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : balades mars 2013

01/04/2013

Le printemps....

malgré tout n'arrête pas de chanter......


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Le printemps , les larmes aux yeux se tait

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Et puis se met à rire

soudain plus gai

Balades au Pays Basque, les mots de Jacques Prévert

14:25 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : balades mars 2013