18/05/2011
Le petit port de Propriano
Un printemps....
20:58 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : la corse, propriano
15/05/2011
_le-gamin-au-velo-bande-annonce-festival-de-cannes 2011
Un extrait d'un article d'Emmanuel Burdeau
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N'arrêtez pas ! Grattez, cognez, grimpez : Cyril ne se contente pas seulement de pédaler ; il mord, agrippe, griffe – y compris lui-même. Le surnom Pitbull ira parfaitement à ce petit animal. Les pauvres des Dardenne ne sont pas dénués de monde. Celui-ci ne leur manque pas, pas une seule seconde. Les imagine-t-on baisser la garde pour bailler aux corneilles ? Jamais.
C'est une question de lutte, de combativité, de résistance. C'est aussi une question de regard et de geste, de coup d'œil et de coup de main...."
Bilan : deux palmes d'or (« Rosetta », en 1999 et « L'enfant », en 2005), un prix d'interprétation pour le comédien fétiche des frères (Olivier Gourmet dans « Le fils », en 2002) et un prix du scénario pour « Le silence de Lorna », en 2008.
17:00 Publié dans festival de Cannes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : le gamin au vélo : trailer - de jean-pierre et luc dardenne avec, thomas doret, jérémie rénier.
13/05/2011
Palme d'honneur à Bernado Bertolucci
Mercredi soir
Une palme d'honneur au cinéaste Italien Bernado Bertolucci, lors de la cérémonie d'ouverture du festival de Cannes.
Il a offerte " à tous les Italiens qui ont encore la force de lutter, critiquer, s'indigner"
"Après un long extrait de "1900", dans lequel joue également Gérard Depardieu, M. Jacob a rappelé la "conscience politique" du cinéaste et son talent inouï pour "toujours restituer la présence physique des lieux, avec leurs parfums et leurs couleurs". Il a également rappelé ses thèmes de prédilection: "la recherche d'une identité perdue, le choix amoureux identifié à l'option partisane, le héros qui puise sa métamorphose dans le contexte historique".
"Ce qui vous stimule, c'est la jeunesse en colère, les éclats désespérés de la révolte, les raffinements d'une société moribonde, l'individu qui se fond dans l'épopée collective, voilà ce qui fait de vous un des grands artistes de notre temps", a-t-il ajouté" (actu 24 heures)
1900 (1976)
A voir, a revoir, à savourer
Fresque historique sur le monde paysan Italien
Les révoltes grondent....
Depardieu et De Niro, l'exploité et l'exploiteur
Superbe
08:44 Publié dans festival de Cannes | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : festival de cannes 2011
11/05/2011
Pierre Lachambeaudie
1806-1872
Pierre Lachambeaudie, poète, fabuliste et chansonnier
Avant la Révolution de février 1848, il appartenait au groupe des saint-simoniens. Ses fables populaires, publiées en 1839, traduisent ses fortes convictions démocratiques. Il devint par la suite un ardent défenseur du prolétariat et mit sa poésie au service de la liberté et de la justice. Son poème La pauvreté c’est l’esclavage, publié quelques semaines après l’insurrection de juin 1848, sous la terreur, fit sensation.
Liberté ! Liberté ! Mot sonore, doux songe
Que vingt siècles encor n'ont pu réaliser !
Si tu veux que ce mot ne soit plus un mensonge,
Peuple, c'est le travail qu'il faut organiser.
Tant que tu traîneras de rivage en rivage
Le boulet du mépris et de la pauvreté
Ne parle pas de liberté:
La pauvreté, c'est l'esclavage.
Tu marches à coté de ce conscrit novice?
Grognard, dans tes foyers je te croyais rendu...
-Pour le fils d'un banquier j'ai repris du service:
Hélas ! c'est par besoin que je me suis vendu.
-Toi qui sous les drapeaux sers après ton jeune âge.
Homme trop généreux par un lâche exploité,
Ne parle pas de Liberté:
La pauvreté, c'est l'esclavage.
Le pauvre, en ses haillons, sait bien qu'il n'est pas libre,
Lorsqu'il passe courbé près des riches hautains.
Seul le travail viendra rétablir l'équilibre
Entre les deux plateaux de nos divers destins.
,Mais tant que pauvre et riche, en un duel sauvage
Déchireront tes flancs, vieille société,
ne parle pas de liberté:
La pauvreté, c'est l'esclavage
"Pierre s'indigne aussi face à l'injustice de l'organisation du service militaire qui permet aux riches ou aux lâches de se faire remplacer par des conscrits pauvres en échange d'une somme d'argent. Ces soldats, contraints d'accepter ce marché à cause de leur pauvreté devront rester quatorze années sous les armes au lieu de sept.
extrait de " Pierre Lachambeaudie" de Jean- Michel Faure
11:37 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poesie, politique, pierre lachambeaudie
10/05/2011
Notre 10 mai 81
" Le monde ne commence pas avec soi. Couper ses racines pour mieux s'épanouir est le geste idiot d'un idiot.
Il n'y a pas d'imagination sans mémoire"
François Mitterrand, Ici et maintenant, 1980, p.151-152
10 mai 81 , on l'attendait depuis si longtemps....
06:00 Publié dans ANNIVERSSAIRE EMMANUEL | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : notre 10 mai 81
09/05/2011
La France, " un pays d'assistés" ?
Priver plus d'un million de bénéficiaires du RSA et leur famille de revenu minimum? L'idée n'est pas de Marine Le Pen, ni de son père, mais bien du très influent conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson. Quelques jours après la cuisante défaite de l'UMP aux cantonales, cet ancien de Minute théorisait dans Paris-Match son «plan de bataille» pour reconquérir d'ici 2012 l'électorat populaire: immigration, identité nationale, et lutte contre l'assistanat dans le cadre d'une «grande loi de réhabilitation du travail». Alors que 4 millions de Français sont au chômage et que la crise continue de produire ses effets, l'idéologue propose ni plus ni moins de «réserver le RSA aux bénéficiaires qui ont un travail». Or parmi les 1,8 million d'allocataires du revenu de solidarité active, l'ex-RMI, seuls 650.000 sont dans ce cas. Si une telle mesure était votée, plus d'un million se verraient donc privés de ressources.
Une idée folle? La dénonciation de l'«assistanat», sujet «clivant» par excellence entre la gauche et la droite, est pourtant en train de devenir la lubie des durs de la majorité, qui pensent sans doute pouvoir rejouer la partition victorieuse de Nicolas Sarkozy en 2007.
Fin mars, un député de Moselle proposait de forcer les chômeurs à effectuer des «travaux d'intérêt général». Quelques jours plus tard, le secrétaire d'Etat aux affaires européennes, Laurent Wauquiez, annonçait dans Le Figaro une proposition de loi conditionnant le versement du RSA à «cinq heures de travail social» – non rémunéré – par semaine pour éviter que «le RSA ne se transforme en nouvelle prestation d'assistanat». Dimanche 8 mai, le ministre (... des affaires européennes) en a remis une couche, ajoutant même qu'il entendait également plafonner les minima sociaux à 75% du Smic.
Ces propositions a fait réagir le père du revenu de solidarité active: Martin Hirsch a dénoncé sur son blog des «propositions démagogiques, dangereuses parce qu'inefficaces» qui «commencent à fleurir avec le printemps préélectoral».
L'offensive ne s'arrête pas là. Depuis quelques semaines, les ministres Bachelot (Solidarités) et Bertrand (Santé, Travail) multiplient les coups de communication autour de la question des fraudes aux prestations sociales, un thème très populaire dans l'électorat de droite. Xavier Bertrand a un coup d'avance, puisque Le Figaro Magazine lui a consacré sa une le 4 mars (voir ci-contre). Quant à François Bayrou (Modem), il estime que le projet du PS, récemment rendu public, va encourager «l'assistanat».
Ne craignant pas l'amalgame entre déficit de la sécurité sociale et immigrés, une quarantaine de députés UMP ont déposé le 13 avril un projet de texte réservant le minimum vieillesse, versé à 700.000 bénéficiaires de plus de 65 ans gagnant moins de 9.000 euros par an, aux seuls Français ou à ceux qui ont travaillé en France, alors qu'il a toujours été versé sans condition de nationalité — proposition elle aussi reprise à son compte par le décidément très offensif Laurent Wauquiez. Une initiative inouïe, à laquelle la présidente de la Caisse d'assurance-vieillesse, Danièle Karniewicz, a répondu dans un courrier que Mediapart s'est procuré: «Pour les personnes qui n'ont jamais travaillé en France, (l'allocation) ne représente pas une retraite mais un minimum vital.»
Par
14:32 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : la france, "un pays d'assistés" politique
08/05/2011
Dans la mer il y a des crocodiles
De Fabio Geda
l'histoire vraie d' Enaiatollah Akbari
"Dix ans, ou peut-être onze. Enaiat ne connaît pas son âge, mais il sait déjà qu'il est condamné à mort. Être né hazara, une ethnie haïe en Afghanistan par les Pachounes et les talibans, est son seul crime. Pour le protéger, sa mère l'abandonne de l'autre côté de la frontière, au Pakistan. Commence alors pour ce bonhomme "pas plus haut qu'une chèvre" un périple de cinq ans pour rejoindre l'Italie en passant par l'Iran, la Turquie et la Grèce. Louer ses services contre un bol de soupe, passer les frontières dissimulé dans le double-fond d'un camion, braver la mer en canot pneumatique, voilà son quotidien. Un quotidien où la débrouille le dispute à la peur, l'entraide à la brutalité. Mais comme tous ceux qui témoignent de l'insoutenable, c'est sans amertume, avec une tranquille objectivité et pas mal d'ironie, qu'il raconte les étapes de ce voyage insensé."
Dans la mer, il y a des crocodiles, nous avons posé quelques questions à son auteur Fabio Geda.
Quel était votre but en écrivant ce livre ?
Mon unique objectif, quand j’écris une histoire, c’est de la raconter, de la diffuser, car je crois sincèrement au pouvoir de la narration. Chaque histoire porte en elle certaines vérités et si les gens le souhaitent, ils peuvent laisser cette vérité entrer dans leur vie. Chaque histoire est un peu comme une paire de lunettes : une fois qu’on les porte, on ne peut plus regarder le monde comme avant. Voilà, j’espère que cette histoire pourra changer le regard de ses lecteurs. Beaucoup de personnes me disent qu’après avoir lu l’histoire d’Enaiat, ils ne regardent plus les migrants de la même façon. C’est exactement le résultat que je souhaitais obtenir.
" il faut toujours avoir un rêve au -dessus de sa tête" une phrase que lui disait sa mère , et qui le maintiendra en vie.
Un récit magnifique
Le courage de survivre
23:48 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : dans la mer il y a des crocodiles, roman, fabio geda
05/05/2011
Le chat de mon voisin
"Je vois avec étonnement Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales, Qui me contemplent fixement."
C.Baudelaire - Les Fleurs du Mal
11:38 Publié dans jardin | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : jardin, un visiteur
Un poème
Le chat et l’oiseau
Jacques Prévert
Un village écoute désolé
Le chant d'un oiseau blessé
C'est le seul oiseau du village
Et c'est le seul chat du village
Qui l'a à moitié dévoré
Et l'oiseau cesse de chanter
Le chat cesse de ronronner
Et de se lécher le museau
Et le village fait à l'oiseau
De merveilleuses funérailles
Et le chat qui est invité
Marche derrière le petit cercueil de paille
Où l'oiseau mort est allongé
Porté par une petite fille
Qui n'arrête pas de pleurer
Si j'avais su que cela te fasse tant de peine
Lui dit le chat
Je l'aurais mangé tout entier
Et puis je t'aurais raconté
Que je l'avais vu s'envoler
S'envoler juqu'au bout du monde
Là-bas où c'est tellement loin
Que jamais on en revient
Tu aurais eu moins de chagrin
Simplement de la tristesse et des regrets
Il ne faut jamais faire les choses à moitié."
06:00 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : prévert, le chat et l'oiseau
04/05/2011
Ohio
09:48 Publié dans chansons | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : adjani, ohio