31/05/2008
Football : « Des noirs en couleur » qui font gagner la France
Dix ans après la victoire en Coupe du monde d’une équipe de France de football Black Blanc Beur (1998), les déclarations de certains hommes politiques et intellectuels ont choqué des millions de Français et ont fait de la présence d’Afro-Antillais en équipe de France un débat national. Au même moment, le racisme est de retour dans l’univers du football français. C’est dans ce contexte que ce film-événement souhaite donner la parole à l’histoire. Le documentaire Des noirs en couleur, réalisé par Morad Aït Habbouche et Pascal Blanchard, est diffusé dimanche sur Canal+.
La présence de joueurs Africains, Antillais et de tout l’Outre-mer dans l’équipe de France de football est le fruit d’une histoire. Une histoire qui commence en 1931, avec Raoul Diagne, le premier « noir », d’origine guyano-sénégalaise, à entrer en équipe de France. Depuis toujours l’équipe de France est le reflet de l’histoire de l’immigration dans ce pays, celle des Italiens, des Portugais, des Polonais, des Algériens, des Marocains, et celle des Sénégalais, des Maliens, des Ivoiriens, des Antillais, des Guyanais et des Néo-Calédoniens.
Des noirs en couleur raconte cette histoire. Images d’archives inédites, interviews d’une vingtaine de joueurs de toutes les générations, matchs références, victoires et défaites, émotions et anecdotes… constituent un récit exceptionnel qui traverse le siècle.Avec les témoignages inédits de Lucien Cossou, Paul Chillan, Marius Trésor, Basile Boli, José Touré, Luc Sonor, Bernard Lama, Christian Karembeu, Lilian Thuram, Thierry Henry, Jocelyn Angloma, Patrick Vieira, Patrice Evra, Djibril Cissé, Frédéric Piquionne, Éric Abidal, Michel Hidalgo, Raymond Domenech, Pape Diouf, Aimé Césaire et Nicolas Bancel.
Cette démarche repose sur un engagement clair :
• Renforcer le lien fort et historique existant entre la France, l’Afrique et les outre-mers.
• Rendre hommage à l’ensemble des joueurs issus des immigrations, pour avoir porté les couleurs nationales avec brio depuis plus de trois quarts de siècle.
• Sensibiliser le grand public aux problèmes de racisme, de xénophobie, de préjugés et de discrimination se manifestant dans l’univers du football.
20:27 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : foot 2008
MARIAGE ANNULE
"Inquiète", la philosophe et écrivain dit avoir "honte" de la justice française après la décision du tribunal de grande instance de Lille d'annuler une union pour "erreur sur les qualités essentielles du conjoint". L'épouse avait menti sur sa virginité
Elisabeth Badinter a "honte"
Cette décision du TGI de Lille a fait bondir Elisabeth Badinter. La philosophe et écrivain a exprimé sa "honte" pour la justice française. "Je suis ulcérée par la décision du tribunal d'accepter de juger ça parce que la sexualité des femmes est une affaire privée et libre en France, absolument libre", a-t-elle déclaré sur France Inter.
"Très inquiète" de ce jugement annulant un mariage "parce que la jeune femme n'est pas vierge et a menti sur sa virginité", Elisabeth Badinter estime que "ça aboutit tout simplement à faire courir nombre de jeunes filles musulmanes dans les hôpitaux pour se faire refaire l'hymen. Et par conséquent au lieu pour un tribunal de défendre les femmes, de défendre ces jeunes femmes, au contraire il accentue la pression sur elles".
"Et je vous dis franchement, je pense à cette malheureuse jeune fille, humiliée, publiquement humiliée, revenant dans sa famille, ce qu'elle a dû vivre a dû être épouvantable. J'ai honte que la justice française n'ait pas pris à cœur de défendre toutes ces jeunes filles", a-t-elle conclu. (avec AFP)
Merci Mme Badinter
16:47 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : justice
29/05/2008
Le Népal, de la monarchie à la république
Le drapeau royal de la dynastie des Shah qui régnait depuis deux cent quarante ans sur le Népal a été retiré, jeudi 29 mai, du palais de Katmandou. C'est la première conséquence de l'abolition de la monarchie, mercredi, par l'Assemblée constituante dominée par les ex-rebelles maoïstes. Le Népal, seule monarchie hindouiste au monde jusqu'à mercredi, est dorénavant une république.
19:59 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : politique
"ENTRE LES MURS
La mère d'un des jeunes acteurs régularisée
Aïssata Bah, la mère sans-papiers d'un des jeunes acteurs du film "Entre les murs", Palme d'or du dernier Festival de Cannes, a été régularisée mercredi 28 mai ont annoncé le réalisateur du film Laurent Cantet et le Réseau éducation sans frontières (RESF) dans un communiqué commun
Aïssata Bah, d'origine malienne, "mère de Boubacar, élève du collège Françoise Dolto et jeune acteur du film 'Entre les murs', a été reçue ce jour (...) à la préfecture de Police de Paris pour l'examen de sa situation administrative", indique le réalisateur et l'organisation dans leur communiqué.
Autorisée à travailler
"L'étude de son dossier a fait l'objet d'une décision positive. En attendant la fabrication de sa carte de séjour, le récépissé de titre 'vie privée et familiale' qu'elle a obtenu aujourd'hui l'autorise à travailler", se réjouissent-ils.
Dans leur communiqué, Laurent Cantet et le Réseau "font le voeu que toutes les familles et les jeunes majeurs sans-papiers puissent, comme Aïssata, enfin vivre dignement et sereinement dans notre pays qui est devenu le leur".
A la préfecture de police on indiquait mercredi que Aïssata Bah avait entamé ses démarches le 26 mars dernier et qu'elle avait été convoquée pour "étude de son dossier" mardi.
Boubacar Bah est l'un des 24 élèves qui ont joué dans le film "Entre les murs" tourné au collège Françoise Dolto du XXe arrondissement de Paris. Le film a obtenu la Palme d'or du Festival de Cannes dimanche 24 mai. (AP)
a l'époque du tournage, pendant l'été 2007, Boubakar n'avait rien dit sur la délicate situation de sa mère, qui n'est sans doute pas la seule dans ce cas dans ce collège. Mais elle est l'une des rares parents d'élève à avoir osé demander à des associations de l'aider. L'ayant appris, le réalisateur Laurent Cantet, déjà impliqué dans le passé pour la cause des sans-papiers, a proposé de parrainer Boubakar, pour le protéger d'une éventuelle expulsion.
Dans son film, mi-documentaire mi-fiction, Laurent Cantet plonge le spectateur dans le quotidien d'une classe d'un collège parisien où un jeune professeur de français s'efforce d'enseigner à ses élèves une langue différente de la "tchatche".
00:01 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique
27/05/2008
NOTRE DAME DE L'ISERAN
22:54 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : randos
Le cinéaste américain Sydney Pollack est mort
Le réalisateur américain Sydney Pollack, qui avait obtenu l'Oscar en 1985 avec Out of Africa, est mort lundi 26 mai, à l'âge de 73 ans. Le cinéaste, qui souffrait d'un cancer, s'est éteint entouré des siens dans sa villa de Pacific Palisades, en périphérie de Los Angeles, a précisé sa porte-parole, Leslee Dart.
Outre Out of Africa, il laisse derrière lui certains des grands classiques de l'histoire récente du cinéma, parmi lesquels On achève bien les chevaux, Jeremiah Johnson, Les Trois Jours du condor et Tootsie.
Sydney Pollack aimait aussi jouer sous la direction d'autres réalisateurs. Stanley Kubrick l'avait ainsi dirigé dans Eyes Wide Shut (1999), on l'avait vu aussi chez Woody Allen (Maris et femmes). Il avait plus récemment donné la réplique à George Clooney dans Michael Clayton (2007) et interprété le rôle d'un réalisateur américain dans Fauteuils d'orchestre, de Danièle Thomson, sorti en France en 2006. De ses incursions ponctuelles devant la caméra, il disait qu'il s'agissait d'"un prétexte pour espionner les autres réalisateurs".
En août 2007, sa santé défaillante l'avait contraint à se retirer du projet Recount (Recompte), un film de télévision sur l'élection contestée de George Bush à la présidence des Etats-Unis en 2000 qu'il devait réaliser.
Né en 1934 à La Fayette, dans l'Indiana, dans une famille d'immigrés juifs russes, Sydney Pollack avait fait ses débuts à la télévision en 1960 avant de passer au cinéma, d'abord en tant qu'acteur au côté de Robert Redford dans La guerre est aussi une chasse (1962). Trois ans plus tard, il passait à la réalisation, signant Trente minutes de sursis.
En 1969, On achève bien les chevaux, son adaptation du roman d'Horace McCoy sur l'Amérique de la grande dépression, avec Jane Fonda, lui avait valu une première nomination aux Oscars.
Réalisé en 1982, Tootsie, dans lequel Dustin Hoffman incarne un acteur se travestissant en femme pour trouver du travail, avait de nouveau été sélectionné au titre de meilleur film pour la cérémonie annuelle de célébration d'Hollywood. Sydney Pollack en était reparti sans le prix convoité, mais Jessica Lange avait obtenu, elle, le prix de la meilleure actrice de secondrôle.
Le réalisateur avait dû attendre Out of Africa, interprété par Robert Redford et Meryl Streep, pour décrocher enfin la statuette, en 1985, doublant cette année-là l'Oscar du meilleur réalisateur de l'Oscar du meilleur producteur.
Le réalisateur avait dû attendre Out of Africa, interprété par Robert Redford et Meryl Streep, pour décrocher enfin la statuette, en 1985, doublant cette année-là l'Oscar du meilleur réalisateur de l'Oscar du meilleur producteur.
A plusieurs reprises, la route de Sydney Pollack avait croisé celle de Robert Redford, que le réalisateur a dirigé au total dans sept films, dont le western Jeremiah Johnson (1972), en sélection au Festival de Cannes, le film d'espionnage Les Trois Jours du condor (1975) et Havana (1991).
Parmi ses dernières réalisations pour le cinéma, M. Pollack avait signé L'Interprète (2005), thriller dans les couloirs de l'ONU avec Nicole Kidman et Sean Penn, et La Firme (1993), avec Tom Cruise.
10:29 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : cinema
26/05/2008
LA FRONDE DES ELUS ANTI-OGM
«Je ne m’oppose pas aux expérimentations, pour peu qu’elles garantissent les libertés ! » Philippe Bonard ne perd pas une occasion de manifester son hostilité aux OGM dont la dissémination porte gravement atteinte aux autres formes de cultures. « En acceptant ces pratiques, le gouvernement prend le risque d’ouvrir la boîte de Pandore, peste le maire de Mûrs-Érigné (Maine-et-Loire, 5 000 habitants). Sans compter que nous touchons là une vraie question sociétale qui engage chacun de nos concitoyens sur le choix de son alimentation. » L’exécutif dont il a la charge, travaille depuis longtemps déjà sur cette problématique.
Le docteur en droit public et nouveau maire socialiste de Millau, Guy Durand, entend faucher les OGM jusque sur sa commune. Il n’y a déjà plus de pesticides dans les serres municipales. Les cantines des écoles servent des repas bio. La ville est le siège de l’interprofession du fromage de Roquefort qui a proscrit les OGM dans le lait de brebis
Lorsque la réalisation d’un dommage […] pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent […] à la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage» , indique l’article 5 de cette charte.
Ordre public. Ce qui vaut pour l’environnement, fait valoir Guy Durand, ne peut que s’appliquer à la santé et à l’ordre public. La boucle juridique serait ainsi bouclée. Ce professeur de droit ne doute pas que son arrêté sera attaqué. Il ne doute pas non plus qu’il saura le défendre : «Et ce fera une belle jurisprudence».
Vent de fronde en Aveyron?
17:57 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : politique
Avec "Entre les murs", Laurent Cantet offre à la France sa première Palme d'or depuis 1987
Lors de la cérémonie de clôture du 61e Festival de Cannes, dimanche 25 mai, l'un des trois films français en compétition cette année, Entre les murs de Laurent Cantet, a été couronné à l'unanimité par le jury et salué par une ovation du public. Et ce, 21 ans après la Palme d'or décernée sous les huées du public à Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat. "Le film a une écriture magique, sa générosité est magique, tout était magique", a déclaré Sean Penn, président du jury.
A mi-chemin entre documentaire et fiction, ce film plonge dans le quotidien d'une classe de collège parisien où un jeune professeur de français (François Bégaudeau) s'efforce d'enseigner à ses élèves une langue différente de la "tchatche". "Ce film a tout ce qu'on souhaitait du cinéma", a estimé l'acteur et réalisateur américain.
Marjane Satrapi, membre du jury cette année (elle avait remporté le prix du jury en 2007 avec Persepolis), a déclaré que ce film "coup de coeur" va "au-delà de la banlieue et pose de vraies questions sur la démocratie".
Entouré par les adolescents qui jouent dans son film, Laurent Cantet, très ému, a déclaré : "Le film devait ressembler à la société tout entière, il devait être multiple, foisonnant, complexe... Il devait y avoir aussi des frictions que le film ne cherchait pas à gommer".
Dévoilé samedi, à la veille du palmarès, le film a été très applaudi et a vivement ému les critiques français et étrangers.
Laurent Cantet avait déjà été couronné par deux César en 1999 pour son premier film Ressources humaines, une troublante radiographie du monde du travail.
"Entre les murs" s'inspire du livre éponyme d'un professeur, François Bégaudeau, héros du film tourné au terme d'ateliers d'improvisation.
Le Grand prix, la plus haute distinction après la Palme d'Or, est allé à "Gomorra" de l'Italien Matteo Garrone, un puissant tableau de la mafia.
l'acteur américain d'origine portoricaine Benicio Del Toro, 41 ans, a obtenu le prix d'interprétation masculine pour son incarnation passionnée du révolutionnaire Ernesto Guevara dans "Che" de Steven Soderbergh.
L'actrice brésilienne Sandra Corveloni a été récompensée pour son premier rôle au cinéma, celui d'une mère de famille d'un quartier populaire dans le film "Linha de Passe" de ses compatriotes Walter Salles et Daniela Thomas
Le prix du scénario a été décerné aux frères belges Jean-Pierre et Luc Dardenne pour "Le silence de Lorna", trois ans après leur deuxième Palme d'or pour "L'enfant".
Le film anglais "Hunger" de l'Anglais Steve McQueen a obtenu la Caméra d'or, qui récompense une première oeuvre présentée dans une des différentes sélections officielles ou parallèles
Enfin, l'actrice française Catherine Deneuve et l'acteur-réalisateur américain Clint Eastwood ont reçu chacun un prix spécial
du 61e Festival pour l'ensemble de leur carrière.
hier soir, le très beau film, leScaphandre et le Papillon
Réalisé par Julian Schnabel
Avec Mathieu Amalric, Emmanuelle Seigner, Marie-Josée Croze
10:50 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : cannes 2008
25/05/2008
Enfermement des migrants, la mobilisation se poursuit contre la "directive de la honte"
Plusieurs centaines d’associations européennes ont appelé à manifester le 7 mai à Bruxelles contre "la directive de la honte". Rassemblés sur la place du Luxembourg, devant le Parlement européen, près de 600 citoyens européens ont accompagné la remise des 33000 signatures de la pétition au président du Parlement européen. La délégation a été reçue par le député Manfred Weber et les membres des différentes organisations européennes ont pu rappeler au rapporteur du texte les raisons de leur opposition à cette directive.
Après plusieurs reports successifs depuis le mois de novembre 2007, ce projet de directive devrait être soumis au Parlement européen en juin prochain. La mobilisation doit donc être maintenu pour que ce projet de directive soit rejeté.
Ce projet, dans la continuité des politiques européennes sur l’immigration axées uniquement sur les volets sécuritaire et répressif, officialise la disparition des principes fondamentaux des personnes.
Nous appelons donc l’ensemble des citoyens européens à manifester leur opposition en écrivant aux groupes politiques qui n’ont pas encore pris position contre cette directive :Les eurodéputés seront également sensibilisés
Rappelons que ce texte s’il était adopté, permettrait :
► l’enfermement des étrangers pouvant atteindre 18 mois pour le seul fait d’avoir franchi des frontières et de vouloir vivre en Europe ;
► la détention des mineurs, au mépris du respect de l’intérêt supérieur de l’enfant ;
► l’interdiction pour les étrangers expulsés de revenir en Europe pendant 5 ans, ce qui revient à criminaliser et à exclure ces personnes.
Au regard de ces violations des Droits de l’Homme, nous demandons donc aux parlementaires européens de rejeter ce projet de directive.
Il est de notre responsabilité de réagir pour empêcher la systématisation des camps et l’éloignement des personnes jugées indésirables.
Signataires de l’appel : AEDH, Anafé, APDHA, Arci, ASTI Luxembourg, ATMF, Cimade, Cire, Gisti, Ipam, Kerk in Actie, LDH Belgique, Migreurop, ProAsyl.
http://www.cimade.org/nouvelles/855-Enfermement-des-migra...
Depuis 1990, la politique européenne conduite par les gouvernements en matière d’immigration et d’asile s’est traduite par une réduction continue des garanties et des protections fondamentales des personnes. L’Europe se transforme en une forteresse cadenassée et met en oeuvre des moyens démesurés pour empêcher l’accès à son territoire et expulser les sans-papiers.
Non à la directive de la honte !
14:24 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : solidarite
23/05/2008
CERCLE DU SILENCE
Dans l’esprit des Franciscains de Toulouse et des autres initiatives du même nom prises dans de nombreuses villes en France, Le Cercle de Silence a repris à Marseille le dernier mardi de chaque mois
Pourquoi cette manifestation silencieuse ?
Parce que nous refusons la politique actuelle d’enfermement des étrangers au seul motif de ne pas avoir de papier en règle au regard de l’administration.
Nous refusons une politique du chiffre qui se désintéresse de ses conséquences humaines.
Nous voulons exprimer notre indignation devant les méthodes employées à l’égard de ces personnes, poussée par une politique du chiffre : arrestations au faciès, pratiques de rafles, enfermement en rétention, expulsions parfois brutales.
Nous refusons la directive européenne qui prévoit de porter à 18 mois le séjour en centre de rétention, faisant de celui-ci un outil de punition arbitraire et cynique.
Ce cercle est ouvert à quiconque se sent en accord avec cette protestation et cet appel à l’humanité.
22:49 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : politique