VICTOIRE POSSIBLE DE MICHELE BACHELET AU CHILI

MICHELE BACHELET VICTOIRE  ESPEREE ET POSSIBLE AU CHILI

Les candidats à la présidence chilienne, l'ex-ministre socialiste Michelle Bachelet et l'entrepreneur de droite Sebastian Pinera, ont clôturé leurs campagnes devant des milliers de partisans  avant leur duel décisif du second tour dimanche

 

Dans son discours de clôture, Michèle BACHELET a évoqué son engagement politique précoce et la dictature d'Augusto Pinochet sous le régime duquel son père, un général proche de Salvador Allende, mourut torturé en prison, en rendant un "hommage à tous ceux qui tombèrent dans cette tragédie".

 

Elle a aussi remercié chaleureusement les personnalités venues la soutenir, comme les chanteurs espagnols Miguel Bosé, Ismael Serrano, Ana Belen, Victor Manuel ainsi que l'ex-chef du gouvernement espagnol Felipe Gonzalez et l'ancien ministre français de la Culture Jack Lang.

 

Mme Bachelet a aussi pour atout un soutien marqué de l'électorat féminin qui s'identifie à elle dans une société en rapide évolution: un tiers des femmes sont chefs de famille et le divorce a été légalisé tard mais par consensus parlementaire, en 2004.

SEGOLENE ROYAL

SEGOLENE ROYAL CONDUIRA UNE DELEGATION AU CHILI

Le Parti socialiste a décidé d'envoyer une délégation, conduite par Ségolène Royal, du 8 au 11 janvier au Chili. Elle sera accompagnée de Jack Lang.

Le Parti socialiste a

décidé mardi 3 janvier d'envoyer une délégation, conduite par Ségolène Royal, du 8 au 11 janvier au Chili, pour soutenir la candidature de la socialiste Michelle Bachelet, ajoutant que Jack Lang participerait au meeting final prévu le 12 janvier.
Ségolène Royal "aura l'occasion de partager le combat de Michelle Bachelet, et de tous ceux qui avec elle se battent pour un Chili plus juste", précise le communiqué du secrétariat international du PS.
Jack Lang, député socialiste du Pas-de-Calais, "participera au nom du Parti socialiste au meeting final du 12 janvier", ajoute le PS.
Le communiqué du PS intervient alors que la visite au Chili de la présidente de la région Poitou-Charentes, a fait, selon la presse, l'objet de dissensions au sein du PS.
Selon Le Parisien, l'invitation du Parti socialiste chilien était arrivée au nom de Jack Lang, "très populaire au Chili", et au PS "tout le monde pensait que l'ancien ministre irait seul" à Santiago, au nom du parti socialiste français.

la révolution en douceur

apres DILMA ROUSSEF,chef des ministres du gouvernement de LULA DA SILVA et FELISA MICALI,ministre de l'economie en ARGENTINE

LE chili se prépare  être gouverné  par une femme socialiste

pour ces trois femmes,une longue période de clandestins et de souffrance lors des dictatures militaires.

La présidente PS de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, arrive pour la première fois en tête de toutes les personnalités politiques, de droite comme de gauche, avec 49% d'opinions favorables au baromètre des cotes de popularité TNS Sofrès du Figaro Magazine.

La députée socialiste devance le Premier ministre Dominique de Villepin, deuxième avec 46% (+1), à égalité avec Bernard Kouchner (-3) qui occupait jusqu'alors et de longue date la première place parmi les personalités de gauche, selon le sondage rendu public jeudi.

Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, arrive en 4e position à 45%, enregistrant une chute de 9 points de sa cote de popularité.

Pour Danielle c'est Non

Pour Danielle c'est Non !

Danielle Mitterrand, veuve de l'ex-président François Mitterrand, a confirmé mercredi sur France 2 qu'elle voterait non lors du référendum du 29 mai sur la Constitution européenne, car selon elle ce texte "institutionnalise une autre dictature", celle du marché.
Mme Mitterrand s'"élève contre l'affirmation que ceux qui votent non sont anti-européens", un argument utilisé par l'ex-Premier ministre Lionel Jospin et le président Jacques Chirac.
Selon la présidente de l'association France-Libertés, "cette Europe de paix, on la veut telle qu'on l'a rêvée". Or, a-t-elle dit, "ce traité constitutionnel institutionnalise une autre dictature que nous ne voulons pas : le système qui fait de l'homme un sujet économique (...), qui génère la plus grande des misères, le chômage, la pollution de l'eau, de l'air".
La veuve de François Mitterrand a affirmé qu'elle entendait "tout à fait les arguments de ceux qui votent oui", comme son fils Gilbert. "Je pense que c'est une stratégie aujourd'hui dépassée, qu'on ne peut pas faire du petit pas et qu'il faut savoir dire non", a-t-elle ajouté.
Interrogé sur la position qu'aurait prise l'ancien président, Danielle Mitterrand a jugé "imprudent de vouloir faire parler quelqu'un qui n'est pas là". "C'est un peu présomptueux", a-t-elle dit.