Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/02/2007

APPRENTISSAGE A 14ANS

medium_386727940_237cbef5fe_m.3.jpg"NON MADAME"

En se prononçant contre l'apprentissage dès 14 ans, Ségolène Royal hypothèque clairement l'avenir d'une des mesures phares de la loi pour l'égalité des chances du 31 mars 2006. "Je ne pense pas que ce soit une bonne mesure", a déclaré Mme Royal. "La scolarité obligatoire est un progrès de la République, il faut absolument tenir bon sur les progrès fondamentaux et ne jamais en rabattre sur des progrès sociaux qui ont demandé beaucoup d'énergie, beaucoup de courage, beaucoup de service public. medium_APPREN2.jpg"


Annoncée, le 7 novembre 2005, par le premier ministre Dominique de Villepin, pendant la crise des banlieues, la proposition de ramener de 16 à 14 ans l'âge minimum pour l'apprentissage avait déclenché une levée de boucliers des parents d'élèves et des enseignants qui y voyaient un enterrement de première classe du collège unique et la fin de la scolarité obligatoire jusqu'à 16 ans. En France, l'école jusqu'à 16 ans date d'une ordonnance du 6 janvier 1959 prolongeant de deux ans l'âge butoir instauré dans les années 1920. Auparavant encore, depuis la loi Jules Ferry de 1882, l'école était obligatoire de 6 ans à 13 ans. Les entreprises, inquiètes que cette mesure ne dévalorise davantage la voie de l'apprentissage, n'avaient pas non plus manifesté un grand enthousiasme.

Face au tollé, le gouvernement avait fait le choix d'un parcours en alternance baptisé "apprentissage junior". Ouvert aux jeunes dès 14 ans, ce dispositif permet aux jeunes , après une année "d'initiation aux métiers" où ils restent sous statut scolaire, de signer un véritable contrat d'apprentissage à 15 ans.

Un an après sa mise en place, le gouvernement a été obligé d'admettre que la mise en place de la mesure a été poussive. Loin de l'objectif de 20 000, l'apprentissage junior a attiré à la rentrée 2006, seulement 12 000 élèves dont 10 000 proviennent en réalité de la transformation de dispositifs existants de préapprentissage. Les créations ex-nihilo ne dépassent pas les 2 000 places.

Confronté au refus des régions, en majorité socialistes , et qui sont partie prenantes dans le financement de l'apprentissage, le gouvernement s'est aussi heurté à des difficultés techniques. La sortie tardive des décrets, n'a pas permis de caler toutes les dispositions prévues par la loi.

Le développement du dispositif a aussi été entravé par l'incapacité des centres de formation d'apprentis et des lycées professionnels d'accueillir un surplus d'élèves. En lycée notamment, l'ouverture aux apprentis ne pouvait se faire qu'au détriment d'autres formations, de type CAP ou BEP. Une contradiction qui a limité mécaniquement le développement des apprentis junior et qui a achevé de fragiliser une mesure dont l'objectif principal était de donner une formation à des jeunes en rupture scolaire.

medium_1.2.jpgAvez-vous dans votre famille - moi c'est mon cas - un enfant de 14 ans ? Est-ce qu'un enfant de 14 ans, on va le mettre en apprentissage ? Non, Madame !"

- Ségolène Royal, invitée lundi soir de l'émission politique de TF1 "J'ai une question à vous poser",

10:40 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (6)

19/02/2007

LE 17 OCTOBRE 1961

Gennevilliers : inauguration
d'une station "17 octobre 1961"

medium_OCTOBRE.jpg

 

Prévue de longue date, la cérémonie d'hommage aux Algériens tués ce jour-là lors de la répression d'une manifestation interdite du FLN coïncide avec la mort de Maurice Papon, alors préfet de police.

Au lendemain de la mort de Maurice Papon, une station de métro en construction a été baptisée "17 octobre 1961", dimanche 18 févier à Gennevilliers, en en hommage aux Algériens tués ce jour-là lors de la répression d'une manifestation interdite du FLN.
"Nous avions prévu cette manifestation depuis longtemps mais la mort de Maurice Papon prouve que les acteurs de cette histoire sont en train de disparaître et qu'il nous faut aujourd'hui nous souvenir, créer un trait d'union entre les générations pour la mémoire et contre l'oubli", a expliqué Mourad Slimani porte-parole l'Union d'associations pour la diversité et l'égalité (Unadé), organisatrice de la cérémonie


"Une reconnaissance de l'Histoire"

Selon Mourad Slimani, "le nom de la station de métro ''7 Octobre 1961' c'est une reconnaissance de l'Histoire de France et de la dignité des personnes". Le 17 octobre 1961, de 35 à 325 militants du FLN selon les sources, avaient été tués dans la capitale et en banlieue, par la police sous les ordres du préfet de police Maurice Papon.
medium_OCTOBRE.2.jpg


 

 

Les 17 octobre 1961, lors d’une manifestation non-violente contre le couvre-feu qui leur était imposé, des dizaines d’Algériens étaient assassinés à Paris par des fonctionnaires de police aux ordres de leurs supérieurs.

Depuis quarante ans, ce crime contre l’humanité commis par l’État a été occulté, et ceux qui l’ont organisé n’ont jamais eu à rendre compte ni de leurs décisions ni de leurs actes

 Condamné pour complicité de crime contre l'humanité, Maurice Papon est mort libre, samedi, à 96 ans.

medium_geneee.jpg

.

10:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

18/02/2007

Au « travailler plus » de Nicolas Sarkozy, il faudra opposer le « travailler tous » de Ségolène Royal

medium_1.jpg"le 6 mai prochain, nos concitoyens vont avoir à choisir entre la continuité et le changement. La continuité, elle a son candidat, c’est Nicolas Sarkozy. Il est dans ce scrutin le quasi sortant, il a gouverné le pays depuis 2002 comme ministre d’État, comme président de l’UMP, il est soutenu dans cette campagne par les deux Premiers ministres de la législature qui s’achève : Jean-Pierre Raffarin, c’est quand même une référence, Jean-Pierre Raffarin ! Dominique de Villepin, c’est quand même une caution !

Alors, il porte le bilan de la majorité depuis 2002. Et quoi qu’il en dise, quoi qu’il fasse, il voudrait fuir devant cette responsabilité-là, être le candidat sortant. Alors je vais le ramener à cette responsabilité. Je vais faire, si je puis dire, le travail pour lui.

Et je veux m’adresser à tous nos concitoyens qui ont aimé la réforme des retraites de Jean-Pierre Raffarin, qui ont approuvé le plan de l’assurance maladie de Douste-Blazy, qui ont adoré la loi sur l’école de Fillon, qui ont soutenu la privatisation de Gaz de France de Thierry Breton, il y en a qui ont aimé, il y en a qui ont approuvé, il y en a qui ont soutenu. Eh bien, ils ont un candidat, c’est Nicolas Sarkozy.

medium_imagesCALBVF0B.jpgJe veux aussi dire, car il y en a dans notre pays qui pensent que le chômage a diminué, que le pouvoir d’achat a progressé, que la dette s’est réduite, que les violences ont disparu, à tous ceux-là, rendez-vous compte, je les appelle à voter Nicolas Sarkozy. C’est le bon candidat pour un mauvais bilan, pour une mauvaise politique, pour de mauvais gouvernements.

Et il n’y a pas d’autre candidat sortant que lui, ou pas officiellement. Nicolas Sarkozy, c’est la continuité en pire. Mais pour ce qui concerne le changement, il y a qu’une candidate pour porter ce changement, pour le traduire, pour le réaliser, et c’est Ségolène Royal, la candidate du changement.

Elle est d’ailleurs le seul changement possible dans cette élection parce qu’elle est la seule qui porte un projet alternatif à la droite. Elle est la seule qui puisse être au second tour de l’élection présidentielle contre la droite. Et réfléchissons une seconde, rien qu’une seconde au scénario si elle n’était pas au second tour de l’élection présidentielle. Que signifierait alors une nouvelle fois cette situation dramatique que l’on voudrait ici encore reproduire, où les électeurs n’auraient le choix qu’entre la droite et l’extrême droite, ou entre la droite et la droite ? Le choix qui doit être fait au second tour de l’élection présidentielle, c’est le choix entre la droite et la gauche pour permettre là l’affirmation d’un destin collectif.

J’ai du respect pour la gauche dite antilibérale, mais la question qui lui est posée est moins celle du nombre de ses candidats à l’élection présidentielle que celle de son attitude au second tour de l’élection présidentielle. Veut-elle, cette gauche, envoyer un message de radicalité sans lendemain et disparaître pendant cinq ans ? Ou veut-elle cette gauche-là avec nous battre la droite et transformer le pays ?

Mes chers amis, nous n’avons aucune leçon à recevoir de la droite, ni sur sa gestion des finances publiques, jamais l’endettement n’a atteint ce niveau record, si sur ses résultats économiques, la croissance n’a jamais été aussi ralentie et le déficit commercial aussi lourd qu’aujourd’hui, ni même sur sa politique de sécurité, jamais les violences aux personnes n’ont été aussi nombreuses que depuis 2002, d’ailleurs depuis que Nicolas Sarkozy est ministre de l’intérieur

medium_elec2.2.jpg.Nicolas Sarkozy n’est plus de l’UMP nous dit-il, il est de France. Il aurait pu dire de Neuilly, non, il est de France. Il nous a fait un aveu : « J’ai changé », a-t-il dit. Retenez bien cette expression. S’il a changé, c’est qu’il n’était pas bien avant.

Et s’il a changé, c’est qu’il ne sera pas mieux après

Mais il y a même quelque imposture, je le dis ici, à vouloir citer Jaurès quand on veut remettre en cause le droit de grève des salariés dans notre pays, quand Jaurès, lui, s’est battu à Carmeaux* pour arracher ce droit. Oui, il y a de l’imposture à citer Blum quand on veut mettre en cause les 35 heures, quand Blum, lui, a fait les 40 heures et les congés payés.

Oui, il y a du cynisme à vouloir citer François Mitterrand et remettre encause la retraite à 60 ans et l’impôt sur les grandes fortunes. Et il y a de la mystification à parler des travailleurs et des travailleuses quand, depuis cinq ans, avec cette majorité, l’assistance, le nivellement, la précarité se sont étendus, le nombre de RMIstes a augmenté de 250 000. Depuis 2002, 70 % des embauches de notre pays se font avec des contrats à durée déterminée ou de l’intérim. 80 % des salariés ne gagnent pas 2 000 € dans notre pays. Voilà le bilan droite, voilà sa politique, et elle viendrait nous parler des travailleurs et des travailleuses.

Quand on apprend dans le même temps que le P-DG du Printemps se fait licencier, ça peut arriver, mais avec une indemnité qui correspond à 175 années de SMIC, rien que cela, quand tant d’autres ne partent qu’avec quelques jours de salaire, et quand on apprend que le président du directoire de la Caisse d’Epargne se fait octroyer un bonus de 150 000 €, rendez-vous compte, pour surcroît de travail, quand tant d’autres n’ont même pas le SMIC pour arriver à boucler leur fin de mois, et il nous parlerait des travailleurs et des travailleuses."

medium_386727940_237cbef5fe_m.2.jpg

Alors, dans cette campagne, chers amis, il faudra opposer, confronter les projets. Au « travailler plus » de Nicolas Sarkozy, il faudra opposer le « travailler tous » de Ségolène Royal. Parce que quand on s’appelle Nicolas Sarkozy faudra aller dire aux chômeurs qui attendent un emploi de travailler plus pour gagner plus, il faudra oser dire aux salariés délocalisés qu’il faut travailler plus pour gagner plus, il faudra oser prétendre aux salariés à temps partiel qu’ils peuvent demain travailler à temps complet, il faudra oser dire à ceux qui font les cadences, les 3×8, le travail de nuit qu’il faut travailler encore plus pour gagner plus, et il faudra aussi pouvoir prétendre que les heures supplémentaires devront être détaxées, déchargées, ce qui aboutirait à ce que les personnels qui feront ces heures supplémentaires ne puissent même pas constituer des droits sociaux à la retraite ou à la maladie ou au chômage sur ces heures-là, il faudra oser aller vers les Français avec cette proposition.

EXTRAITS DU DISCOURS DE francois Hollande à villepinte

medium_elec6.4.jpg

 

00:10 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1)

10/02/2007

Hollande: "voter utile" pour Royal afin d'éviter un nouveau 21 avril

medium_elect.2.jpgLe seul moyen d'éviter une répétition du 21 avril 2002 est de "voter utile" pour Ségolène Royal, a déclaré le premier secrétaire du PS, François Hollande, vendredi soir à Saint-Gaudens (Haute-Garonne).

"Il faut qu'il y ait un second tour entre la droite et la gauche si on ne veut pas revenir au 21 avril" 2002, où, au soir du premier tour, la gauche s'était retrouvée éliminée du second tour de la présidentielle, a affirmé M. Hollande à la presse.medium_elec3.jpg

Le second tour de la prochaine présidentielle "sera entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal (...) Si on veut éviter, et il faut l'éviter, la répétition de ce qui s'est produit il y a cinq ans, cette espèce de malentendu gigantesque, tragique, alors il faut voter pour ceux qui sont de gauche, utile, et il n'y a qu'un vote utile, c'est celui pour Ségolène Royal", a-t-il ajouté.

"Le seul 3ème homme dans cette campagne il a un nom: c'est Jean-Marie Le Pen, il n'y en a pas d'autre", a poursuivi le premier secrétaire du PS. Pour lui, "François Bayrou ne peut pas être au second tour de l'élection présidentielle".

"S'il peut susciter ici ou là de l'intérêt C'est vrai que c'est toujours étrange de voir un centriste qui a toujours soutenu la droite essayer aujourd'hui de s'en distancer. C'est toujours curieux de voir un candidat qui est contre tout le monde vouloir gouverner avec tout le monde", a-t-il dit.medium_elec5.jpg

François Hollande a par ailleurs affirmé que dimanche prochain sera  un jour très important, car c'est le jour ou Ségolène Royal donne sa vision de la France, ses grandes propositions". M. Hollande faisait ainsi référence au meeting de Ségolène Royal au Parc des Expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis), où elle dévoilera dans un discours les grandes lignes de son projet présidentiel.

"C'est la fin de la phase d'écoute et de dialogue, la démocratie participative, et l'ouverture d'une seconde phase de conviction avant la dernière phase, de la décision au moment du 1er tour de l'élection présidentielle. Ce choix sera forcément simple: ce sera celui de la continuité ou du changement (...) Une seule candidate porte ce changement crédible, c'est Ségolène Royal", a-t-il dit.

medium_elec6.jpg

13:40 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (6)

08/02/2007

La france ne demande pas aux citoyens d'où ils viennent mais ou ils veulent aller ensemble

8.000 personnes autour de Ségolène Royal pour son meeting parisien.
/td>
A ses côtés Bertrand Delanoë, Dominique Strauss-Kahn, Henri Emmanuelli, député des Landes, Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du MRC, Christiane Taubira (PRG), l'ex-ministre Bernard Kouchner, Arnaud Montebourg, Jack Lang, Jean-Marc Ayrault, Patrick Bloche, premier secrétaire fédéral de Paris, Daniel Vaillant...

Bertrand Delanoë demande au "candidat sortant" Nicolas Sarkozy de "rendre des comptes" de son action depuis cinq ans et d'"assumer ses amitiés politiques", citant Charles Pasqua, Patrick Balkany, Alain Carignon, qui tous ont eu des démêlés avec la justice.

Ségolène Royal ironise "Ceux d'en face, à droite et dans leurs relais dociles dans les médias, m'avaient déjà congédiée, accablée de toutes les insuffisances et de toutes les impotences, vilipendée dans des publications sordides, à la une de publications liées au pouvoir. Il y a sans doute un peu d'argent à gagner pour ces conglomérats de la finance et des médias, mais surtout, il y en a tellement à perdre si la gauche gagne les élections". Elle ajoute que la droite n'a qu'une obsession: "la défense de ses privilèges, de ses passe-droits, de ses abus, de ses réseaux et de ses clientèles, de son impunité.

Allons-nous accepter qu'à travers l'un des siens, cette nouvelle oligarchie prenne la tête de l'Etat républicain ?
"

Elle accuse Nicolas Sarkozy d'emprunter ses slogans "à la droite américaine de l'époque du Vietnam ou à la dictature brésilienne", et de n'être que le candidat d'une droite "qui se bushise".

Elle rappelle les mots du candidat de l'UMP "s'il y en a que ça gêne d'être en France, qu'ils ne se gênent pas pour quitter un pays qu'ils n'aiment pas".

Ce slogan, dit-elle, "est emprunté à la droite américaine du temps de la guerre du Vietnam et à la dictature brésilienne qui érigea cette phrase -+le Brésil, aimez-le ou quittez-le !+- en mot d'ordre.

Voici quelles sont aujourd'hui les références
" de M. Sarkozy.

Ségolène Royal expose sa propre vision "Aimer son pays c'est le vouloir meilleur, c'est l'écouter, le rassembler, l'améliorer, le transformer, c'est assumer son histoire et l'aimer les yeux grand ouverts". La nation "ce n'est pas seulement une histoire partagée et assumée, c'est le désir de faire de grandes choses ensemble.

La France, ne demande pas aux citoyens d'où ils viennent, mais où ils veulent aller ensemble. La France de demain comme celle d'hier se nommera diversité
".

Elle ajoute "je suis toujours là et bien là, et avec vous, de plus en plus nombreux, je sens une vague, je sens un souffle.Quelque chose est en train de changer. Cette vague va s'amplifier. Le peuple doit se saisir de notre projet présidentiel.

J'ai voulu redonner la parole au peuple
", a expliqué la candidate. "Je m'engage à ce qu'elle ne vous soit pas confisquée (...) Avec votre parole, j'élèverai la France".
 

 

08:13 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1)

16/12/2006

FAIRE ENTENDRE LEUR VOIX

medium_sarkozycherchedesamisko3.jpg
Un show au ministere de l'intérieur, les jeunes des banlieux sont convoqués place Beauveau.
 Nicolas Sarkozy tente de renouer avec les jeunes des banlieues. Le ministre de l'Intérieur et candidat à l'élection présidentielle a reçu mercredi place Beauvau quelques centaines de jeunes issus des quartiers populaires pour une série de tables-rondes.

Cette journée était co-organisée par l'association Bleu Blanc Rouge d'Argenteuil (Val d'Oise). Nicolas Sarkozy a rencontré les fondateurs de l'association lors de sa visite dans leur ville le 25 octobre 2005, deux jours avant le début des émeutes en banlieue. C'est là qu'il avait traité d'autres jeunes de "racaille", se mettant à dos la jeunesse des quartiers. Depuis, le ministre de l'Intérieur n'a quasiment plus remis les pieds dans les banlieues.

 

Les jeunes présents, pour la plupart diplômés de l'enseignement supérieur et bien intégrés socialement, étaient loin de représenter l'ensemble de la réalité vécue en banlieue.

Nicolas Sarkozy a rappelé sa proposition d'instaurer une "discrimination positive à la française" pour aider davantage ceux qui le méritent.

"Celui qui se lève à 8h du matin pour aller à sa formation doit être davantage récompensé, encouragé, encadré, soutenu. Celui qui se lève à 4h de l'après-midi et n'a comme seule ambition que d'empoisonner les autres, il faut davantage de fermeté avec lui. C'est cela le contrat que je voudrais passer avec un certain nombre de quartiers", a-t-il résumé.

 

Certains jeunes présents sont repartis sceptiques,
 M. Sarkozy "tente en vain de faire oublier ses dérapages verbaux et sa stigmatisation permanente de la jeunesse des banlieues", a remarqué Faouzi Lamdaoui, secrétaire national adjoint à l'égalité du PS.

17:12 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4)

12/12/2006

VOUS POUVEZ FAIRE BOUGER LES CHOSES

medium_CALI2.jpgCali a récemment adhéré au PS, après un long passé de sympathisant de gauche. Objectif : « s’engager pour le changement ». Pour cela, l’auteur-compositeur-interprète de C’est quand le bonheur ? a accepté de devenir le parrain de la campagne d’inscription des jeunes sur les listes électorales, lancée par le Parti socialiste. Entretien en toute simplicité avec un chanteur militant, sur scène comme à la ville.

J’avais une foule de bonnes raisons de relever ce défi. Je suis très admiratif du réveil des consciences qui s’opère dans les banlieues grâce à l’action de personnes comme Lilian Thuram, Jamel Debbouze ou Diam’s. Moi aussi, je voulais aider. Et puis, quand on voit Jacques Chirac remettre la légion d’honneur à un type comme Vladimir Poutine, on se dit qu’on ne peut plus laisser des gens pareils diriger notre pays ! Enfin, à 38 ans, je trouve que l’enjeu politique actuel est très différent de l’époque où j’ai pris ma carte d’électeur. On voit l’émergence d’une droite très dure qui flirte avec les extrêmes, par exemple avec les lois sur les sans-papiers. Les flics peuvent aller chercher des enfants jusque dans leur classe pour les reconduire à la frontière. Ça rappelle de mauvais souvenirs… Alors, aujourd’hui plus que jamais, choisir sa voie, c’est important. Le pays est en danger. On ne peut plus se permettre de dire « les politiques, tous pourris » et de ne pas prendre sa carte d’électeur ou de ne pas se déplacer le jour du vote. On l’a déjà vécu ensemble : il y a un vrai risque de voir Le Pen au second tour. C’est pour cela que j’ai accepté la proposition de Jack Lang de devenir parrain de la campagne citoyenne. Si je suis ici aujourd’hui, ce n’est pas pour expliquer aux gens pour qui voter ou leur faire la morale. Je suis là pour leur dire : « Vous pouvez faire bouger les choses ! Votez ! »

medium_ps3.2.jpg

Mme Royal a insisté sur le fait que le vote "n'est pas seulement un devoir, mais c'est un droit extraordinaire".

 "Il est des pays où on ne vote pas", "En 2007 prends ton destin en main".

"Je dis aux jeunes : saisissez-vous de ce droit, parce qu'on a besoin des jeunes pour être bousculés,  c'est pour eux que nous faisons de la politique, c'est pour eux que nous avons envie de construire un monde meilleur", a lancé la candidate socialiste à l'Elysée.

"L'avenir de notre pays est en jeu, ce n'est pas rien de participer à cette aventure", a souligné le chanteur, parlant de campagne "passionnante et passionnée", avec, pour les jeunes, une candidate "capable de leur redonner envie d'aller voter".

Il a au contraire accusé Nicolas Sarkozy de "faire n'importe quoi" et de "s'engluer dans des choses terribles" pour la France.

Se rappelant sa première inscription sur les listes, à 18 ans, il a confié: "à partir de là, je faisais partie de quelque chose".

Mme Royal a fait valoir que cette campagne d'inscription était liée au désir de "faire reculer l'indifférence, l'à-quoi-bonisme" des jeunes. "Parce que vous serez venus voter, le moment venu, vous nous demanderez des comptes sur les engagements que nous avons pris", a-t-elle souligné.

Elle a assuré qu'il n'était pas question "d'enrôler" les jeunes, tout en affirmant que ce sont eux les "premières victimes" de la situation actuelle. Elle a insisté sur le "scandale" de dizaines de milliers de jeunes diplômés sans emploi, ce qui détruit "le sens de l'effort, la valeur du travail".

A vos inscriptions, à vos bulletins de vote, à vos actions, à vos enthousiasmes, à votre souffle, à votre énergie, pour nous pousser en avant et gagner en 2007!", a conclu la candidate sous les vivats.

medium_automne.4.jpg

00:17 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1)

31/05/2006

LES OTAGES COLOMBIENS

Alvaro Uribe
est réélu

Le président a été réélu par 62% des voix. La France lui demande d'intervenir en faveur des otages

medium_bet.jpgCette réélection est diversement appréciée. En France, le comité de soutien à Ingrid Bétancourt, cette Franco-colombienne retenue depuis plus de 4 ans en otage par les FARC, s'est indigné des résultats du scrutin. La réélection d'Alvaro Uribe est une "véritable catastrophe pour l'avenir des otages" détenus dans ce pays, a indiqué lundi à Paris le comité.

il a accusé le président Uribe d'avoir "toujours choisi de considérer la question des otages comme secondaire dans sa politique" et de "repousser toujours un peu plus le règlement d'un accord humanitaire" avec la guérilla qui permettrait la libération des otages.

Au cours de son premier mandat, Alvaro Uribe a choisi de mener une politique de rigueur et d'autorité face aux différentes factions armées colombiennes. Bilan : en quatre ans, le sort des milliers d'otages en Colombie n'a connu aucune amélioration !", accuse ce comité dans un communiqué.
"Les FARC ont rappelé qu'ils n'accepteraient aucune négociation avec Alvaro Uribe comme président, une annonce de la guérilla qui laisse très peu d'espoir aux otages et à leurs familles.

medium_bet_2.jpg

Alvaro Uribe, 53 ans, devient le premier chef de l'Etat réélu en Colombie depuis Rafael Nunez en 1892. Ses concurrents Carlos Gaviria et Horacio Serpa du Parti libéral, lui reprochaient d'être autoritaire et l'accusaient de se désintéresser des programmes sociaux alors que la pauvreté endémique côtoie les privilèges et la richesse.

 

medium_bet_5.jpg

11:38 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4)

16/01/2006

HEUREUSE DE CETTE VICTOIRE

La socialiste Michelle Bachelet première présidente du Chili

 

 

La candidatemedium_chili_4.jpg du centre-gauche Michelle Bachelet a remporté l'élection présidentielle dimanche au Chili, devenant la première femme élue à la tête de l'Etat au suffrage universel, dans son pays et en Amérique du Sud.

Mme Bachelet a obtenu 53,49% des voix et son adversaire de droite Sebastian Pinera 46,5%, selon une troisième vague de résultats officiels basés sur le dépouillement de 99% des bulletins de vote, annoncés vers 23H50 GMT par le ministère de l'Intérieur. Elle a battu l'entrepreneur milliardaire dans toutes les régions du pays, sauf l'Araucania (sud).

medium_201_0178-2.jpg

 

 

 "C'est historique car c'est la première fois en Amérique du sud qu'une femme est élue présidente au suffrage populaire", a souligné le chef de son équipe de campagne, le socialiste Sergio Bitar. Pendant que les ténors de la Concertation démocratique, coalition de chrétiens-démocrates et socialistes au pouvoir depuis 16 ans,medium_icarte.jpg célébraient sa victoire devant les caméras de télévision, Alameda, l'avenue principale de Santiago, se remplissait de manifestants et automobilistes exprimant leur joie à grands coups de klaxon

 

Cette pédiatre de profession, fille d'un général d'aviation mort torturé par ses pairs peu après le coup d'Etat d'Augusto Pinochet, torturée elle aussi et exilée, symbolise la réconciliation du pays avec son passé. Elle a évoqué avec émotion la mémoire de son père dimanche, rappelant avoir hérité de lui sa "vocation de service public".

Comme ministre de la Défense --première femme en Amérique latine-- entre 2002 et 2004, elle avait su rapprocher la société civile de l'armée, ce qui lui a valu sa très grande popularité. La victoire de Mme Bachelet consolide l'orientation "progressiste"medium_peiture.jpg du continent latino-américain mais elle est idéologiquement plus proche du président brésilien Lula que de l'indien aymara Evo Morales élu récemment en Bolivie ou du président vénézuélien Hugo Chavez.

Le programme de Mme Bachelet prévoit une poursuite de l'ouverture aux investissements étrangers et la signature de traités de libre-échange, qui ont permis une croissance économique de 6% par an et le recul du chômage à 8%. Elle s'est engagée dimanche à mettre l'accent sur le "social", medium_chili.jpgen améliorant système des retraites et éducation publique et en réduisant la pauvreté qui frappe encore 18% des 15,5 millions de Chiliens.

11:15 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)

14/01/2006

IMMIGRATION

IMMIGRATION

FUTURE LOI "CHOISIR LES ETRANGERS "
medium_clandestins.jpg

Quand l' immigration subie fait place à la sélection, pour la ligue des droits de l'homme, ce projet vise à faire des étrangers qui pénètrent en France des Clandestins.

19841 étrangers en situation irrégulière ont été expulsés en 2005, un chiffre en hausse par rapport à 2004.

medium_senegal-dakar-clandestins-10octobre2005-1.jpg

Nicolas SARKOZY fixe l'objectif de 25000 expulsions pour 2006.

medium_2005-1-5-clandestins.jpg
Ce projet de loi est scandaleux et s'inspire directement des solutions préconisées par Jean Marie Le Pen!
Il met fin à la fierté de notre pays " la France Terre d'accueil "