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17/04/2007

JE VOTE SEGOLENE

Comme dit Molière, il faut faire et non pas dire medium_ph_to.jpgC’est la seule candidate qui peut nous emmener ailleurs, un ailleurs que j’aime, c'est-à-dire un ailleurs respectueux des autres, respectueux de l’environnement. Je la soutiens autant parce que je suis écologiste et socialiste dans l’âme. Comme dit Molière, il faut faire et non pas dire. J’aime bien cette phrase et j’ai le sentiment qu’elle le partage. J’ai une grande confiance en elle, en la faculté d’aller de l’avant sans oublier personne. Ségolène est la candidate la plus solidaire de tous.

(Philippe Torreton, comédien)

Elle seule est capable d’empêcher l’élection de Nicolas Sarkozy                                                                                                 medium_QTLCARAZ6OGCAXTJN3NCACM5SBFCA28ZLAMCAEB8I1SCAUBTPP4CAJXJQYECAVWJWGBCAEOX8SVCA9K2S08CAEFNZ3KCAI8QZYBCAVHG7KTCAWY1KCSCAE4HPEACAZGXP8KCARTMBF3CA3CONEU.jpgJe vote Ségolène Royal car c’est la candidate de la gauche et du Parti socialiste. Parce qu’elle représente une alternative à la politique conservatrice que mène la droite depuis 

 Cinq ans. Et  qu’elle est capable d’empêcher l’élection de Nicolas Sarkozy.

C’est une progressiste. Voilà dix huit ans qu’elle est au groupe socialiste à l’Assemblée         nationale. Elle a choisi son camp, ses valeurs, son combat.

 

(Henri Emmanuelli, député des Landes)

 

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15/04/2007

Paroles et musiques d'outre-mer pour Ségolène Royal à Paris

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Des personnalités originaires d'Outre-mer ont soutenu la candidature de Ségolène Royal lors d'un meeting rythmé par des éloges de la France "riche de sa diversité et de son métissage".

 

 

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medium_leila-negro.jpgDes personnalités originaires d'Outre-mer ont soutenu la candidature de Ségolène Royal lors d'un meeting rythmé par des éloges de la France "riche de sa diversité et de son métissage".

"C'est cette France que Ségolène Royal porte très haut", a déclaré George Pau-Langevin, candidate PS aux législatives dans le XXe arrondissement de Paris et originaire de Guadeloupe, qui a ouvert la rencontre devant quelques centaines de personnes rassemblées dans le gymnase Jean Jaurès du XIXe arrondissement.

Prenant sa suite à la tribune, le premier secrétaire de la fédération de Paris Patrick Bloche s'est dit "révulsé" par les déclarations de Nicolas Sarkozy sur la prédestination génétique.

Le député de Paris a dénoncé la "droitisation voire l'extrême-droitisation" de la campagne du candidat de l'UMP et invité l'assistance - enthousiaste mais peu nombreuse - à faire le pari de "sortir en tête" du premier tour, le 22 avril.

medium_image_28300843.2.jpg"Avec Ségolène, les originaires d'Outre-mer seront des Français à part entière (…) sans quotas, sans CV anonyme et sans discrimination positive", a assuré José Pentoscrope, délégué national du PS des ultramarins en métropole, en allusion à des propositions de Nicolas Sarkozy.

Il faut "choisir Ségolène, c'est une question de salut public", a-t-il déclaré, attaquant le candidat de l'UMP qui "privilégie le côté religieux, voire ethnique qui n'a rien à voir ni avec la citoyenneté ni avec la laïcité".

"Avec Ségolène, le respect de la diversité est en marche, la République métissée qu'elle propose est la République de nos voeux", a-t-il ajouté.

Ségolène Royal, qui devait prendre la parole avant 21h, s'était rendue fin janvier en Guadeloupe et en Martinique, où, enfant, elle avait habité trois ans.

La candidate a reçu jeudi le soutien de 230 personnalités d'Outre-mer, du poète Aimé Césaire au sprinter Ronald Pognon.

"LA MINORITE DE PERSONNE"

medium_pocrain.jpgTout au long du meeting, les chanteurs Meddy Custos, Leila Negrau et Ralf Tamar ont fait encore monter la température dans le gymnase bondé, surplombé de verrières ensoleillées.

"La victoire est nécessaire", a ensuite martelé Stéphane Pocrain, ancien porte-parole des Verts, qui a appelé à voter pour Ségolène Royal dès le premier tour pour battre Nicolas Sarkozy.

L'ancien ministre de l'Intérieur "n'hésite pas à envoyer les forces de police de notre pays traquer les enfants dans les écoles" et "insulte nos enfants en disant qu'il faut les nettoyer au Kärcher", a-t-il lancé.

"Vous ne pouvez pas voter Nicolas Sarkozy", a renchéri Victorin Lurel, député de Guadeloupe.medium_pognon.2.jpg

En cas de victoire du candidat UMP, "vous serez encore plus mal placés" que le reste de la population, a-t-il martelé.

Il a critiqué l'ancien ministre de l'Intérieur, qui "en vadrouille aux Antilles dis 'je vous aime'" et qui "en même temps parle de prédestination génétique". "Ségolène Royal est votre candidate", a-t-il conclu, sous un tonnerre d'applaudissements.

Christiane Taubira, députée de Guyane, a eu droit à une ovation debout.

"Le premier, le plus délicat et le plus gratifiant des défis posés aujourd'hui à la France et à ses dirigeants, c'est de consentir à cette France devenue plurielle et plutôt que d'asphyxier ses capacités de s'ouvrir à ses potentialités", a déclaré l'ancienne candidate du Parti radical de gauche à l'élection présidentielle, dont le parti soutient Ségolène Royal.

"Il faut dire à nos enfants qu'ils ne sont, ni ici ni ailleurs, la minorité de personne", a-t-elle déclaré, dénonçant la loi "reconnaissant le rôle positif de la colonisation", les propos et les projets de Nicolas Sarkozy et ses "délires pseudo scientifiques".

"Nous savons que c'est aussi nos jeunes qu'ils traitent de racailles" et "qu'ils méprisent en martelant qu'on n'en a assez de la repentance", a-t-elle déclaré, assurant que "nos enfants n'ont pas besoin" de discrimination positive "mais de faire éclater les plafonds de verre".

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14/04/2007

MARCHE DES OUBLIES DE LA REPUBLIQUE A PARIS A L'APPEL D'ACLEFEU

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Quelque 1.200 personnes, selon les organisateurs, 500 selon la police, ont manifesté samedi à Paris à l'appel du collectif de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ACLEFEU pour les "oubliés de la République", habitants des quartiers populaires mais pas seulement.

Le cortège a quitté la place de la Bastille peu après 15H00 pour rejoindre République. Deux banderoles ouvraient la manifestation avec ces mots: "Marche des oubliés" et "Ensemble, unis pour une justice sociale". Une autre proclamait: "Le plus grand parti politique c'est le peuple"; une autre encore: "Voter, c'est exister".

"Les oubliés de la République ce sont tous ceux qui se reconnaissent dans ce terme, handicapés, femmes, sans-logis, chômeurs, ce ne sont pas que les jeunes des quartiers populaires", a expliqué Mohammed Mechmach, président du collectif.

"Ce que nous souhaitons combattre, c'est la crise sociale qui touche la France", a renchéri Samir Mihi, porte-parole d'ACLEFEU.

Une cinquantaine d'organisations avaient signé l'appel à participer à la "Marche des oubliés".

Dans le cortège, défilaient de nombreux manifestants portant un T-Shirt siglé ACLEFEU, mais également des représentants de la CGT, d'Attac, de la Ligue des Droits de l'Homme, de l'Union syndicale Solidaires, du syndicat étudiant Unef, du collectif socialiste "Jeunes d'Argenteuil-Bezons avec Faouzi Lamdaoui", de Génération Palestine.

Arrivés à République, les organisateurs ont dressé une tribune où se sont succédés prises de parole et appels à voter.

Né à la suite de la mort de deux jeunes dans un transformateur électrique de Clichy en octobre 2005, ACLEFEU s'est érigé depuis en porte-parole des revendications de la banlieue, et a recueilli les doléances de 20.000 habitants des quartiers populaires lors d'un Tour de France effectué en 2006.

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"Le temps du choix est venu"

 

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13/04/2007

L’inhumanité d’une société de la fatalité génétique

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Communiqué
Les propos du candidat de l’UMP concernant l’origine génétique de la pédophilie et du suicide des jeunes ont suscité l’indignation des scientifiques et des autorités morales. Les généticiens ont rappelé avec force que le gène n’induit pas les comportements et que la prédiction du social par le biologique avait, dans l’histoire de l’humanité, toujours conduit aux pires dérives.

Affirmer que le crime pédophile et le désespoir adolescent seraient inscrits dès la naissance dans le code génétique des individus est un non-sens scientifique. Ce déterminisme simpliste aboutit à considèrer que la famille, l’école, le milieu environnant, la société ne jouent aucun rôle puisque tout est écrit d’avance. A quoi bon l’éducation, à quoi bon la prévention si les individus n’ont pas d’histoire et aucune possibilité de s’améliorer ? Cette conception réduit la personne humaine à une pseudo-prédestination génétique. Elle anéantit par avance toute responsabilité individuelle et toute responsabilité collective.

Déjà, dans le cadre de la préparation de sa loi sur « la prévention de la délinquance », le Ministre de l’Intérieur s’était inspiré des rapports controversés remis en 2005 par l’INSERM puis par M. Benisti, député UMP, qui préconisaient une détection précoce (à trois ans !) de troubles du comportement censés conduire certains bambins sur le chemin des pires déviances.

A l’époque, de nombreux médecins – pédiatres, psychiatres, épidémiologistes… - avaient mis en garde contre les dangers de cette approche déterministe. En février dernier, le Comité national d’éthique a fermement condamné cette confusion entre prévention et prédiction.

Notre conception de la société est à l’inverse de cette brutalité qui assigne à chacun, dès la naissance, un destin tracé d’avance.

Nous croyons, nous, qu’aucune fatalité ne scelle irrémédiablement le sort d’un enfant ou d’un jeune. Nous croyons, nous, qu’on n’a pas le droit de réduire la souffrance psychique d’un adolescent tenté de se donner la mort à un désordre génétique qui dispense de l’entendre. Nous croyons, nous, que le crime pédophile doit être poursuivi sans faiblesse et l’enfant protégé de cette destruction. Mais l’efficacité, en ces domaines, suppose de ne pas confondre la biographie avec la biologie.

La défense des droits de l’enfant et la protection de la jeunesse contre les violences ont tout à perdre du retour des théories néo-conservatrices qui assignent chacun à la fatalité génétique.

C’est aussi cela l’enjeu de cette élection présidentielle où les Français ont à choisir entre deux visions de la jeunesse et deux projets de société.
 

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12/04/2007

SEGOLENE FEMME BATTANTE

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Bruno Julliard à propos du contrat première chance.
medium_juliard.jpgLe président de l'Unef, syndicat étudiant leader de la contestation du CPE, Bruno Julliard, se dit "satisfait des clarifications" apportées par l'équipe de Ségolène Royal sur son "contrat première chance".

"On avait toutes les craintes sur ce contrat, qui pouvait être un nouveau contrat de travail, pouvait créer une période d'essai spécifique pour les jeunes ou se traduire par une sous-rémunération: sur l'ensemble de ces points, elle a clarifié ses positions".

"C'est un dispositif intéressant qui va permettre que des jeunes non qualifiés puissent accéder à un contrat de professionnalisation ou de qualification, c'est le meilleur moyen pour leur permettre d'accéder à l'emploi".

Dominique Meda, sociologue du travail à qui Ségolène Royal a commandé un rapport sur ce contrat à l'adresse des jeunes sans qualification, précise qu'il s'agira d'une "convention de parcours" conclue entre une région, une entreprise de 10 à 20 salariés et un jeune, rémunéré par la collectivité pendant un an..

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06/04/2007

SEGOLENE EXPOSE SA CONCEPTION DE "L'IDENTITE NATIONALE"

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pour commencer, il y eut Le Temps des cerises fredonné sur la scène par la chanteuse Sapho, et pour finir une vibrante Marseillaise entonnée par plus de 7 000 personnes. Ségolène Royal, qui tenait un meeting au Dôme de Marseille, jeudi 22 mars, a elle-même donné le "la", en concluant son discours par un hommage appuyé à l'hymne national. "C'est le chant de la lutte contre toutes les tyrannies (...), il n'est sanguinaire, ni xénophobe, c'est le chant de toutes les libertés", a-t-elle lancé, en invitant, à deux reprises, son auditoire à reprendre le refrain et à en "comprendre le fond et la force historique".
La Marseillaise ne constitue pas une première dans un meeting socialiste mais Ségolène Royal, qui est restée face au public sans bouger les lèvres, lui a donné un caractère particulièrement solennel jeudi, un mois, jour pour jour, avant le premier tour de l'élection présidentielle. "C'est un moment historique important ce soir, a-t-elle souligné. La France va choisir son destin et je ne veux pas que le 22 avril ressemble au 21 avril(2002)". Et pour cette dernière phase de campagne, l'hymne révolutionnaire est venu conclure un discours de près d'une heure, prononcé sans notes, où il a été surtout question d'identité nationale à Marseille, justement, "qui s'est forgée de tant d'aventures".

"L'identité nationale n'est pas le monopole de je ne sais quel courant de l'extrême droite, a déclaré Mme Royal. Ça n'est pas demander des comptes d'où l'on vient mais de se demander où on veut aller ensemble." Elle est revenue à la charge quelques minutes plus tard, en prenant pour cible la proposition de Nicolas Sarkozy de créer un ministère de l'immigration et de l'identité nationale : "Comment ne pas dénoncer cet amalgame insupportable ?, s'est-elle exclamée. Comment accepter ce mélange, cette immigration régulière qui se trouve ainsi désignée à la vindicte populaire ? Ma conception de l'identité nationale c'est, bien sûr, de lutter contre l'immigration clandestine, mais en mettant fin aux migrations de la misère par une politique courageuse de codéveloppement et en changeant en profondeur la politique africaine de la France". "En voilà assez, a-t-elle poursuivi, de cette indifférence, de cette mollesse diplomatique, de cette hypocrisie (...) et cela aussi, c'est du projet contre projet."

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Le chanteur Yannick Noah, une des personnalités les plus appréciées des Français, a indiqué qu'il soutenait "évidemment" la candidate socialiste Ségolène Royal pour l'élection présidentielle, sur la radio privée RTL.

Le chanteur de "Saga Africa" a ainsi déclaré: "Aider les autres, c'est voter à gauche. Je serais profondément déçu si Nicolas Sarkozy était élu, pour moi, pour tous les travailleurs immigrés, pour tous les gens qui sont obligés au quotidien de prouver qu'ils sont Français, même pour ceux qui comme moi sont nés en France". Si Nicolas Sarkozy est élu président de la République, le chanteur n'entend pas quitter la France pour autant: "Il faut résister. Je suis plutôt pour la résistance".



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02/04/2007

SEGOLENE ROYAL REPOND A MARIE-FRANCOISE COLOMBANI

 

 

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200 mots pour changer la France. Ségolène Royal répond aux questions politiques et personnelles de Marie-Françoise Colombani, éditorialiste à Elle.

EXTRAIT DE CE DIALOGUE

M.F.C: Pouquoi n'êtes vous pas de droite?


 

S.R.: J’ai envie de vous dire que c’est pour chacun, chacune d’entre nous, un choix fondateur, originaire, qui ne se réduit pas à une somme d’explications. Bon, cela dit, le projet de société de la droite n’est tout simplement pas celui que je crois bon pour la France. Je ne juge pas la sincérité ou la qualité des hommes et des femmes qui se situent à droite.   

               Mais nous n’avons pas la même vision et, souvent, pas les mêmes valeurs pour notre pays. C’est d’ailleurs très bien comme ça : cela permet aux Français de choisir. À droite, on considère que les inégalités sont quelque chose de naturel. Si l’on a du coeur, on pense que c’est bien triste, mais qu’au fond,c’est dans l’ordre des choses. Je ne partage pas ce pessimisme social, ce respect du désordre établi, cette vénération pour le libéralisme économique et la loi du plus fort. Je veux, pour mon pays et pour le monde,d’autres règles que celles de la jungle financière.                                                                                                                                                                                                           Quand la droite parle de liberté et de responsabilité individuelle,valeurs que je partage et qui ne sont ni de droite ni de gauche, elle oublie que la condition pour que chacun soit responsable, ce sont des solidarités efficaces. La droite a eu ses grands hommes, mais regardez l’histoire de France : c’est de la gauche, insoumise, populaire et imaginative, que sont venues les améliorations qui font aujourd’hui partie du patrimoine commun des Français.                                                                                                                                                                                                                 Ce que le général de Gaulle a fait de grand, de l’appel du 18 Juin à la décolonisation, il a dû le faire contre une culture de droite qu’il jugeait lui-même sévèrement. Il a eu à Alger, en 1943, ces mots d’une grande lucidité : « Quand la lutte s’engage entre la Bastille et le peuple, c’est toujours la Bastille qui finit par avoir tort. » La Bastille d’aujourd’hui vit l’oeil rivé sur Wall Street et le CAC 40, elle rêve de s’affranchir du code du travail et des droits de succession.                                                                                                                                                                                                                         Ce n’est pas ainsi que nous relèverons la France. Je crois, moi, qu’il est possible de concilier la performance économique et financière des entreprises, grandes et petites, avec le code du travail et le respect des salariés, donc pas au prix de l’écrasement des plus faibles.   

                                                                                                                                                                                                                                     Je suis née dans un milieu de droite où l’on avait de solides vertus, à commencer par le sens de l’honneur et de l’effort. Je ne suis donc pas portée à la caricature. Mais je connais bien les conformismes qui empêchent d’aller de l’avant et font consentir à l’injustice. C’est avec ce fatalisme que, très jeune, je me suis efforcée de rompre. Et c’est à gauche que j’ai trouvé ce désir d’émancipation et de fraternité auquel la France doit les plus belles pages de son histoire. 


 Aujourd’hui, dans cette élection présidentielle, je veux rassembler largement. Tous ceux qui se reconnaissent, au-delà des étiquettes, dans le pacte présidentiel que je propose aux Français, ont vocation à me rejoindre. »

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NICOLAS SARKOZY"candidat d'affrontement"

medium_1.4.jpgLaurent Fabius a qualifié lundi Nicolas Sarkozy de "candidat d'affrontement", "de déchirure", en l'opposant à Ségolène Royal qui est la "candidate du changement".

L'ancien Premier ministre socialiste a affirmé sur RTL que "sur le terrain", il ressentait "une hostilité assez forte à Nicolas Sarkozy, perçu comme un candidat d'affrontement là où Ségolène Royal est plutôt perçue comme une candidate du changement".

Le candidat de l'UMP, qui tient "des propos outranciers", est "un candidat de déchirure alors qu'un président de la République doit rassembler", a-t-il dit.

Alors que l'ancien ministre de l'Intérieur a accusé la gauche de "faillite morale", après les incidents de la gare du Nord, M. Fabius a jugé l'attaque "violente et totalement injustifiée".

"Quel est le ministre de l'Intérieur sortant ? Si on devait chercher la responsabilité des problèmes d'insécurité, il faut quand même la chercher d'abord dans ceux qui assument les responsabilités depuis quatre ou cinq ans", a-t-il jugé.

Selon Laurent Fabius, "M. Sarkozy fait appel à ses grands classiques lorsqu'il est un petit peu en difficulté (...), la question de la sécurité et la question de l'immigration".

Le président de l'UMP "va essayer de développer l'affrontement", mais la gauche doit "centrer la campagne sur l'économique et le social", a estimé M. Fabius.

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14/03/2007

La santé est au coeur des préoccupations des Français.

medium_carte_vitale.2.gifFace aux nouveaux défis liés à l'égalité d'accès et à l'offre de soins, au veillissement de la population, à la recherche, à la prévention et à la médecine scolaire, Ségolène Royal est la seule candidate à apporter des réponses ambitieuses et cohérentes.
Financement de l'hôpital public, mise en oeuvre de la carte santé jeune 16/25 ans, gratuité de la contraception des jeunes femmes de moins de 25 ans, réaffirmation du droit à la CMU : la "Présidente de la Sécurité sociale", ainsi qu'elle se présente elle-même, s'est engagée à mettre en oeuvre des mesures qui restent fidèles aux valeurs de solidarité, pour un ordre social plus juste.

Que vous soyiez médecin, infirmier(e), enseignant ou étudiant, chercheur ou technicien, que vous soyiez élu, gestionnaire, militant syndical, mutualiste ou associatif, journaliste, juriste, ou tout simplement assuré social, patient, parent, bénévole, vous pouvez agir maintenant en signant le "Manifeste de la santé pour tous":
Pour soutenir la politique de santé de Ségolène Royal, vous pouvez signer le "Manifeste de la santé pour tous"

Signez la pétition sur le site Désirs d’avenirmedium_386727940_237cbef5fe_m.5.jpg

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26/02/2007

LETRE OUVERTE A UN FILS D'IMMIGRE

 

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« Si certains n’aiment pas la France, qu’ils ne se gênent pas pour la quitter ! » Quand le journaliste Nadir Dendoune a entendu ces propos de Nicolas Sarkozy, son sang n’a fait qu’un tour. Jusqu’ici, ce jeune Français d’origine algérienne avait l’impression que c’est la France, plutôt, qui ne l’aimait pas ! Il a donc décidé de prendre la plume pour réagir et montrer que le « parler-vrai » du candidat UMP - lui-même fils d’immigré - est un tissu de clichés brodé par quelqu’un qui ne connaît pas le terrain.

Le terrain, Nadir, lui, peut en parler : il a grandi dans une cité de la Seine-Saint-Denis et il a connu la délinquance, puis la prison. Son témoignage confronte ce vécu aux raccourcis sarkozystes : la désespérance des jeunes, le racisme quotidien qui nourrit une haine du policier, l’inutilité du « tout-sécuritaire »…

Il raconte son parcours, celui d’un « jeune des cités » qui s’en est sorti. Devenu sportif de haut niveau, il a fait le tour du monde à vélo, a vécu en Australie avant d’intégrer une prestigieuse école de journalisme, le Centre de Formation des Journalistes. Mais il n’oublie rien du passé.

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La première phrase
CHER
NICOLAS,
C'est l'histoire de deux citoyens français.


 

Morceau choisi
Je suis arrivé devant le juge d'instruction menotté comme un grand délinquant. On était quatre, peut-être cinq à attendre. Le juge prend son temps. Pas pressé de nous entendre. En garde à vue, t'as toujours l'impression que tu es un simple numéro. Un de plus. Tu attends des heures, ça te tape sur les nerfs. Tu ne comprends pas pourquoi. On te laisse imaginer des trucs.
Le juge avait le profil de l'emploi : ni beau, ni moche. Froid, impassible. Presque un robot. Pas d'émotion. Ses questions

ont commencé. Il attendait les réponses. C'est pas que je voulais pas répondre, mais j'y arrivais pas. Va lui expliquer que j'ai un problème avec les mots, qu'ils sont dans une boîte et que j'ai pas forcément toujours les clefs. Il attend, je souffle. Je vois bien qu'il est embêté.


 
Morceau choisi
Si on veut que ça change, on a besoin de vrais éducateurs de quartiers. C'est sûr, c'est plus cher. Et a-t-on vraiment envie de dépenser le fric des contribuables pour empêcher une poignée de sauvageons de péter les plombs ? Pas sûr. L'argent n'est pas tout, mais la détresse des quartiers, elle se compte aussi en sonnant et trébuchant. Faut pas oublier que 2005 a été une année noire pour les associations de banlieues. Les budgets ont été réduits en miettes par ton gouvernement, Nico, et les emplois-jeunes ont été zappés. Et on se demande pourquoi ça a pété en décembre ? Franchement... Après le grand bazar de novembre, ton gouvernement, réalisant un peu sa boulette, a décidé de lâcher 100 millions d'euros pour les assos. Mais personne n'a posé la question qui fâche : et si les bagnoles n'avaient pas cramé ? Qui faut-il remercier au juste pour ces 100 millions ?
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C'est un cri de rage. celui d'un petit gars de banlieu, fils d'immigré comme le ministre de l'interieur, mais là s'arretent les  points communs.

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