Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/10/2011

Le Nobel de la paix décerné à trois femmes, deux Libériennes et une Yéménite

 

 

prix nobel de la paix

 


 

 

 

Monde Aujourd'hui à 11h30 (Mis à jour à 12:01)

Le Nobel de la paix décerné à trois femmes, deux Libériennes et une Yéménite

La présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf et la militante Leymah Gbowee, ainsi que la Yéménite Tawakkol Karman, ont été récompensées pour leur lutte non violente en faveur de la sécurité des femmes.

 

De gauche à droite: la militante yéménite Tawakkol Karman, la présidente du Libéria Ellen Johnson Sirleaf et la libérienne Leymah Gbowee. (© AFP Gamal Noman)

Le prix Nobel de la paix a été conjointement attribué vendredi à deux femmes libériennes, la présidente Ellen Johnson Sirleaf et la militante Leymah Gbowee, ainsi qu'à la Yéménite Tawakkol Karman, a annoncé le comité Nobel norvégien.

Cette dernière est la première femme arabe lauréate de ce prix.

Les trois lauréates sont récompensées "pour leur lutte non violente en faveur de la sécurité des femmes et de leurs droits à participer aux processus de paix", a déclaré à Oslo le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland.

Première femme à être démocratiquement élue à la tête d'un pays africain en 2005, Mme Sirleaf, 72 ans, a oeuvré pour la reconstruction d'un pays ravagé par 14 ans de guerres civiles, qui ont fait quelque 250000 morts et laissé une économie exsangue.

"Depuis son investiture en 2006, elle a contribué à assurer la paix au Liberia, à promouvoir le développement économique et social, et à renforcer la place des femmes", a fait valoir Thorbjoern Jagland.

Son accession au pouvoir a été rendue possible par le travail sur le terrain de Leymah Gbowee, "guerrière de la paix" à l'origine d'un mouvement pacifique qui contribuera, notamment à l'aide d'une "grève du sexe", à mettre fin à la deuxième guerre civile en 2003.

Lancée en 2002, son initiative originale voit les femmes - toutes confessions religieuses confondues - se refuser aux hommes tant que les hostilités se poursuivent, ce qui oblige Charles Taylor, ex-chef de guerre devenu président, à les associer aux négociations de paix.

"Leymah Gbowee a mobilisé et organisé les femmes au-delà des lignes de division ethniques et religieuses pour mettre fin à une longue guerre au Liberia et assurer la participation des femmes aux élections", a noté Thorbjoern Jagland.

Issue d'un autre continent, la troisième lauréate Tawakkol Karman, "aussi bien avant que pendant le printemps arabe", a elle aussi joué "un rôle prépondérant dans la lutte en faveur des droits des femmes, de la démocratie et de la paix au Yémen", a-t-il ajouté.

Jusqu'à présent, seules 12 femmes avaient reçu le prix Nobel de la paix en 110 ans d'histoire, la dernière étant l'écologiste kényane Wangari Maathai qui vient de décéder.

Un record de 241 individus et organisations étaient en lice cette année pour le Nobel de la paix, une édition pour laquelle des acteurs du "printemps arabe" étaient donnés comme favoris.

Le prix sera remis à Oslo le 10 décembre, date-anniversaire de la mort de son fondateur, l'industriel et philanthrope suédois Alfred Nobel. Il consiste en une médaille, un diplôme et un chèque de 10 millions de couronnes suédoises (environ un million d'euros).

(Source AFP)

05/10/2011

«Les 9 et 16 octobre tout le monde peut voter », passe le message à ton voisin !


La vaissellerie par PartiSocialisteww.dailymotion.com/swf/video/xlguaq">

La vaissellerie par PartiSocialiste

02/10/2011

L'élection de Jean-Pierre Bel

l'élection de jean-pierre bel à la présidence du sénatBel du Sénateur, Bel le précurseur

 

Qu'on me pardonne ce mauvais jeu de mots, mais il s'est imposé au lecteur passionné d'Albert Cohen que je fus...

L'élection de Jean-Pierre Bel à la présidence du Sénat constitue, à mon humble avis, un événement important et surtout, un phénomène porteur d'avenir. En effet, que ce modeste sénateur, inconnu du grand public, devienne du jour au lendemain, le deuxième personnage de l'Etat n'est ni une anomalie politique ni un accident historique.

l'élection de jean-pierre bel à la présidence du sénatCe montagnard sexagénaire, natif du pays de Jean Jaurès, qui ressemble à l'acteur américain Kevin Spacey, est trés exactement le candidat anti bling-bling et anti DSK , issu de la France profonde, qui se permet de déclarer : " C'est bien joli d'être dans l'incantation permanente mais si on essayait de changer la vie des gens, ce serait pas mal..." Car cet ancien étudiant de la Fac de droit de Toulouse a été confronté aux problèmes de la gestion du quotidien, d'abord en tant que maire de Mijanès, un village haut perché des Pyrénées, puis à Lavelanet, un gros bourg de l'Ariège où il a contribué à maintenir une industrie textile.

La promotion de Jean-Pierre Bel est probablement prémonitoire : elle annonce l'alternance, qui commence par le Sénat. C'est la première grande victoire nationale de la gauche depuis dix-sept ans. Et ce ne sera pas la dernière.

Mais cette élection est surtout la marque historique d'un changement profond des mentalités. C'est le signe que les Français ne sont plus dans l'attente  fébrile d'un homme exceptionnel, d'un homme providentiel, d'un sauveur qui va "les tirer d'affaire"...mais d'une classe dirigeante normale et honnête, compétente et modeste, au service du bien public.

Jean-Pierre Bel serait-il le précurseur d'une renaissance de notre République ?

28/09/2011

Le Senat a enfin rendez-vous avec l'histoire!

 

C'est une alternance historique. L'opposition se retrouve majoritaire au Sénat pour la première fois dans l'histoire de la Ve République: 177 des 348 sénateurs sont à présent classés à gauche. L'élection du président aura lieu samedi.

Par Michaël Hajdenberg et Mathilde Mathieu

 

Faisons face au prochain enjeu qui nous attend : c'est celui du 9 octobre. Plus que jamais, nous avons l'obligation de réussir ces primaires, de faire en sorte que nous soyons le plus nombreux possible pour que le candidat ou la candidate qui en sortira vainqueur soit légitime et renforcé pour mener le combat qui nous attendra jusqu'au 6 mai 2012.

François Hollande,
Candidat aux primaires citoyennes

 

le senat,les primaires

 

 

26/09/2011

Une bagagerie pour les Sans Domicile Fixe à Bordeaux

sdf.jpgLUTTE CONTRE LA PRECARITE     Info Aquitaine

 

 

Elle s'appelle la bagagerie tout simplement. C'est un lieu nouveau pour ceux qui sont dans la grande précarité. Il en existe peu en France. A tel point que vendredi 9 septembre, Benoist Apparu, le secrétaire d'Etat au logement, est venu en personne inaugurer le site, installé en plein centre-ville, rue Ausone.


Le principe est simple : les sans-logis peuvent déposer leurs sacs qui constituent souvent leurs seuls biens pour se rendre plus librement à un rendez-vous avec un éventuel employeur ou pour des démarches administratives. Les sans-logis peuvent également se restaurer, prendre une douche ou encore se reposer dans ce centre de la rue Ausone. Pour Jamila, dans la rue depuis trois semaines, c'est le passeport indispensable pour reprendre pied et retrouver rapidement une "vie normale". "Maintenant, que je me suis douchée, je peux aller chercher du travail. Sinon, je n'ai aucune chance", explique cette jeune femme de 35 ans. Au total, 50 casiers sont à leur disposition.

Une initiative de deux anciens SDF


En France, il existe peu de bagageries de ce type. La seule connue à ce jour est à Paris dans le quartier Beaubourg. A Bordeaux, cette initiative est le fruit d'une expérience de terrain et plus particulièrement d'Annick et Catherine, la cinquantaine, qui ont vécu une dizaine d'années dans la rue. Ces deux femmes au fort tempérament avaient investi en novembre 2008 un local vide de 500m2, place André Meunier, près de la gare et l'avaient transformé en accueil de jour et de nuit pour les SDF. Aujourd'hui, elles sont salariées de cette bagagerie. Un beau retournement de situation. "Il y a eu une convergence entre cette initiative de terrain et les besoins des professionnels du secteur", indique Monique Lestable, directrice du Caio (Centre d'accueil, d'information et d'orientation des personnes en errance) de Bordeaux. "C'est un outil qui nous manquait. En général, ils laissent leurs bagages dans les structures d'hébergement, mais il n'y en pas assez". Le problème est bien connu. A tel point, que de nombreux partenaires ont accepté de financer ce projet d'un coût de 100 000 euros. La mairie de Bordeaux, la fondation Abbé Pierre, celle d'ERDF, du bâtiment girondin... ont contribué à faire de ce lieu une réalité. Sans oublier Domofrance, propriétaire de l'immeuble et qui a financé les travaux. "La bagagerie est une belle expérience pour nous. Cela nous démontre que l'on peut élaborer des partenariats publics-privés pour aider les précaires", se réjouit Alexandra Siarri, adjointe aux nouvelles précarités à la mairie de Bordeaux. " A l'origine du projet, il y avait une forte réticence des riverains et des commerçants. Ce sera notre victoire à nous s'il n'y en a plus », avance, pour sa part, Michèle Delaunay, la députée socialiste de la circonscription. 


                                                                                                                         Nicolas César
Il y a quelque fois de bonnes nouvelles....la bagagerie , des semaines de polémique et nombreuses  contestations....


lutte contre la precarite"toute une vie dans un casier"                  

24/09/2011

1981-2011 30 ans de l'abolition de la peine de mort en France

 

Le 9 octobre 2011, la France célèbrera les 30 ans de la promulgation par François Mitterrand de la loi abolissant la peine de mort. Grâce aux abolitionnistes de l’époque, au premier rang desquels Robert Badinter, la France devient le 35ème pays à renoncer à la peine capitale. Aujourd’hui, la voix de la France continue de se faire entendre, au travers d’associations militantes comme Ensemble contre la peine de mort (ECPM), afin de parvenir un jour à l’abolition universelle.

Après 200 ans de discussions, de débats et de combats, la France devient, le 9 octobre 1981, le 35ème État du monde à abolir la peine de mort. Dès la fin des années 1970, les hommes politiques au pouvoir, notamment Alain Peyrefitte, prennent conscience de l’urgence d’un débat parlementaire au sujet de la peine capitale, et ce, malgré une opinion publique hostile à une éventuelle suppression. Mais l’approche des élections présidentielles fige les débats.

L’abolition au programme des élections présidentielles
Il faut attendre la campagne des élections présidentielles de 1981 pour que des positions plus engagées soient prises. Ainsi, en janvier 1981, la gauche intègre à son programme des « 110 propositions » pour l’élection présidentielle, la proposition n°53 "Abrogation de la peine de mort". Quelques mois plus tard, lors de l’émission télévisée « Cartes sur table », François Mitterrand, alors candidat du Parti socialiste (PS) à l’élection présidentielle, se déclare clairement contre la peine de mort :

« Dans ma conscience profonde, qui rejoint celle des églises, l'église catholique, les églises réformées, la religion juive, la totalité des grandes associations humanitaires, internationales et nationales, dans ma conscience, dans le for de ma conscience, je suis contre la peine de mort. »

Loi du 9 octobre 1981
Le 10 mai 1981, François Mitterrand est élu Président de la République française et obtient la majorité absolue à l’Assemblée nationale le 21 juin. La désignation de Robert Badinter, fervent abolitionniste depuis plusieurs années, au poste de garde des Sceaux, et la commutation le 25 mai 1981 en réclusion criminelle a perpétuité de la peine de mort prononcée le 28 octobre 1980 contre Philippe Maurice, dernière grâce présidentielle d'un condamné à mort en France, laissent présager la tenue des engagements pris durant la campagne.

Quelques semaines plus tard, le 8 juillet 1981, les engagements politiques sont pris avec la déclaration devant l’Assemblée nationale du Premier ministre, Pierre Mauroy :

« On a assisté au déclin des libertés et de la confiance des Français dans leur justice. Pour la restaurer, le gouvernement engagera une série d'actions. […] Il vous proposera de supprimer les tribunaux permanents des forces armées, d'abroger la loi du 2 février 1980 dite "sécurité et liberté" et d'abolir la peine de mort. »

Ainsi, le 29 août 1981, un projet de loi disposant une abolition générale et définitive de la peine de mort est déposé par Robert Badinter à l’Assemblée nationale. Les débats qui suivent sont évidemment houleux, notamment lors du célèbre discours devant les parlementaires, la veille du vote, du Garde des sceaux. Ce dernier, use d’une rhétorique des plus percutantes :

« Demain, grâce à vous la justice française ne sera plus une justice qui tue. Demain, grâce à vous, il n'y aura plus, pour notre honte commune, d'exécutions furtives, à l'aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises. Demain, les pages sanglantes de notre justice seront tournées. »

Et c’est un succès puisque, le 18 septembre 1981, l’abolition de la peine de mort est votée par 369 voix contre 113 à l’Assemblée nationale (l'ensemble du projet de loi est adopté par 363 voix contre 117, mais l'article 1er abolissant la peine de mort est adopté par 369 voix dont 16 RPR et 21 UDF contre 113), et par 161 voix contre 126 au Sénat, pourtant très hostile au gouvernement de gauche en place. La loi n° 81-908 portant abolition de la peine de mort est donc promulguée le 9 octobre 1981 par le Président de la République, en dépit d’une opinion publique largement favorable à la peine capitale (selon un sondage réalisé entre le 8 et le 10 septembre 1981, et publié à l’époque dans le Figaro le matin de l’ouverture du débat à l’Assemblée nationale, 62 % des Français sont favorables à la peine capitale). Elle est ensuite publiée au Journal Officiel le 10 octobre 1981.

politique 30 ans abolition de la peine de mort

 

Un extrait de   L' ECPM  " Ensemble contre la peine de mort"

 

politique 30 ans abolition de la peine de mort


 


20/09/2011

le 9 octobre, faisons gagner la gauche

 

Pour préparer le changement en 2012, on a besoin de vous !

Qui peut voter ?


Tous les citoyens français inscrits sur les listes électorales avant le 31 décembre 2010. Et lors des primaires, il suffit de s'acquitter d'une participation au frais d'organisation de 1 € minimum et de signer l'engagement de reconnaissance dans les valeurs de la Gauche. C'est vous qui choisirez le candidat du changement en 2012 !

 

9 et 16 octobre,les primaires


 


 

 

 


15/06/2011

Syrie

Il ne faut pas abandonner le peuple syrien. Plus 1000 personnes ont été tuées depuis le 15 mars, plusieurs milliers arrêtées arbitrairement, des fosses communes découvertes, les tortures continuent malgré les engagements du régime: la communauté internationale doit agir avec la plus grande fermeté pour protéger le peuple syrien du régime de Bachar Al-Assad

 

 

 

Camp-de-refugies-syriens-en-Turquie.jpg

des réfugiés syriens, dans le camp de Boynuegin, dans la province turque de Hatay. | Photo Osman Orsal / Reuters

"Je demande à nouveau que la cour pénale internationale soit saisie sans délai par le Conseil de sécurité de l'ONU " Martine Aubry, 7/6/11

 

14/06/2011

La réforme de L'ISF

PS.jpgLe quinquennat de Nicolas Sarkozy se termine comme il a commencé : avec des cadeaux fiscaux pour les plus fortunés, alors que la France traverse une crise économique et sociale sans précédent et que le pouvoir d’achat des Français régresse.

images2.jpg

 

1. La réforme de l’ISF n’est qu’un nouvel avantage fiscal pour les plus riches

La suppression du bouclier fiscal de Nicolas Sarkozy dissimule mal le nouveau cadeau, plus important encore, qu’il fait aux plus riches en réformant l’impôt sur la fortune (ISF).
D’un côté, les ménages les plus aisés vont perdre 800 millions d'euros du bouclier fiscal. D’un autre côté, il vont se voir offrir plus du double (1,8 milliards) avec la réforme de l’ISF : le patrimoine imposable est rehaussé de 800.000 euros à 1,3 million d’euros et les taux d’imposition sont fortement diminués (aujourd’hui de 0,55% à 1,8%; en 2012 de 0,25% à 0,5%).
Les 1900 ménages possédant un patrimoine supérieur à 17 millions d’euros vont voir leur ISF réduit en moyenne de 370.000 euros.
Le gouvernement ment quand il affirme que cette réforme se fait à l’avantage des classes moyennes. Selon l’Insee, le patrimoine moyen des 25% des ménages les plus aisés est de 437.000 euros et leur patrimoine médian de 261.600 euros – bien loin des patrimoines aujourd’hui soumis à l’ISF. La réforme du gouvernement s’adresse donc exclusivement aux Français les plus aisés !
 

2. Jusqu’en 2013, un cadeau double : bouclier fiscal ET allègement de l’ISF

Dès 2012, les assujettis à l'ISF bénéficieront des taux d'imposition réduits par la réforme de Nicolas Sarkozy, afin de « compenser la suppression du bouclier fiscal. »
Le bouclier fiscal étant calculé sur les revenus perçus deux ans auparavant, les contribuables soumis à l'ISF bénéficieront à la fois de la baisse de son taux ET du bouclier fiscal, pendant au moins un an. C’est injuste, dans une période de régression du pouvoir d’achat de la majorité des Français, et c’est dangereux pour les finances publiques, déjà plombées par 4 ans de mandat de Nicolas Sarkozy.
 

3. Un exemple : Liliane Bettencourt paiera moins d’impôt en 2012 qu’en 2010 !

Grâce à N. Sarkozy, la femme la plus riche de France devrait être imposée directement à hauteur de seulement 4% de ses revenus effectifs en 2012.
Liliane Bettencourt paiera en 2012 4 fois moins d'impôt qu'en 2010, à revenus et patrimoine constants. En 2010, elle avait payé 40 millions d'euros au titre de l'impôt sur le revenu et de l'ISF. En 2012 - et peut-être dès 2011 si l'application de la réforme est accélérée – elle ne paiera que 10 millions d'euros. Le montant de ses impôts est donc divisé par 4 !
 

4. Justice fiscale et progressivité : le PS propose une véritable réforme fiscale

>> Notre dossier spécial sur le projet

Il est temps d'engager une véritable réforme fiscale pour notre pays, vers un impôt plus progressif, débarrassé des niches fiscales, plus simple, plus clair et plus juste.
C’est ce que propose le Parti socialiste avec la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenupour une plus grande progressivité, le prélèvement de cet impôt à la source (pour qu’il s’adapte plus rapidement aux évolutions de carrière et de vie), le plafonnement des niches fiscales, l’alignement de la fiscalité des revenus du patrimoine sur celle des salaires, une plus grande progressivité de l’ISF, etc.

images.jpg

09/05/2011

La France, " un pays d'assistés" ?

Priver plus d'un million de bénéficiaires du RSA et leur famille de revenu minimum? L'idée n'est pas de Marine Le Pen, ni de son père, mais bien du très influent conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson. Quelques jours après la cuisante défaite de l'UMP aux cantonales, cet ancien de Minute théorisait dans Paris-Match son «plan de bataille» pour reconquérir d'ici 2012 l'électorat populaire: immigration, identité nationale, et lutte contre l'assistanat dans le cadre d'une «grande loi de réhabilitation du travail». Alors que 4 millions de Français sont au chômage et que la crise continue de produire ses effets, l'idéologue propose ni plus ni moins de «réserver le RSA aux bénéficiaires qui ont un travail». Or parmi les 1,8 million d'allocataires du revenu de solidarité active, l'ex-RMI, seuls 650.000 sont dans ce cas. Si une telle mesure était votée, plus d'un million se verraient donc privés de ressources. 

Une idée folle? La dénonciation de l'«assistanat», sujet «clivant» par excellence entre la gauche et la droite, est pourtant en train de devenir la lubie des durs de la majorité, qui pensent sans doute pouvoir rejouer la partition victorieuse de Nicolas Sarkozy en 2007.

Fin mars, un député de Moselle proposait de forcer les chômeurs à effectuer des «travaux d'intérêt général». Quelques jours plus tard, le secrétaire d'Etat aux affaires européennes, Laurent Wauquiez, annonçait dans Le Figaro une proposition de loi conditionnant le versement du RSA à «cinq heures de travail social» – non rémunéré – par semaine pour éviter que «le RSA ne se transforme en nouvelle prestation d'assistanat». Dimanche 8 mai, le ministre (... des affaires européennes) en a remis une couche, ajoutant même qu'il entendait également plafonner les minima sociaux à 75% du Smic.

Ces propositions a fait réagir le père du revenu de solidarité active: Martin Hirsch a dénoncé sur son blog des «propositions démagogiques, dangereuses parce qu'inefficaces» qui «commencent à fleurir avec le printemps préélectoral».

la france,"un pays d'assistés" politique

 

 

 


L'offensive ne s'arrête pas là. Depuis quelques semaines, les ministres Bachelot (Solidarités) et Bertrand (Santé, Travail) multiplient les coups de communication autour de la question des fraudes aux prestations sociales, un thème très populaire dans l'électorat de droite. Xavier Bertrand a un coup d'avance, puisque Le Figaro Magazine lui a consacré sa une le 4 mars (voir ci-contre). Quant à François Bayrou (Modem), il estime que le projet du PS, récemment rendu public, va encourager «l'assistanat».

Ne craignant pas l'amalgame entre déficit de la sécurité sociale et immigrés, une quarantaine de députés UMP ont déposé le 13 avril un projet de texte  réservant le minimum vieillesse, versé à 700.000 bénéficiaires de plus de 65 ans gagnant moins de 9.000 euros par an, aux seuls Français ou à ceux qui ont travaillé en France, alors qu'il a toujours été versé sans condition de nationalité — proposition elle aussi reprise à son compte par le décidément très offensif Laurent Wauquiez. Une initiative inouïe, à laquelle la présidente de la Caisse d'assurance-vieillesse, Danièle Karniewicz, a répondu dans un courrier que Mediapart s'est procuré: «Pour les personnes qui n'ont jamais travaillé en France, (l'allocation) ne représente pas une retraite mais un minimum vital.»

Par


Près de 8 millions de Français sous le seuil de Pauvreté

image 4.jpg