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14/01/2010

Le mur des expulsés

image_10.jpgBILLÈRE. Le tribunal administratif de Pau demande au maire d'effacer la fresque

 

Pour l'élu socialiste, si la fresque est bien « politique », elle n'est pas partisane ou prosélyte même si lui-même critique « la politique d'expulsion du gouvernement qui coûte cher à la République ».

La réalisation de la fresque sur le mur de la salle communale Robert de Lacaze le 5 septembre a été réalisée en soutien aux familles de sans-papiers expulsées l'année dernière. Le maire de Billère avait laissé libre cours à l'artiste de peindre une fresque où peuvent se lire ces mots « engagement, enfants, papiers, dénoncer citoyen, liberté, égalité, fraternité, solidarité, expulsés, terre d'accueil, justice, entraide, métisse ».

Le « mur des expulsés » est devenu une affaire politique, un bras de fer entre le préfet et le maire de Billère, soutenu par le bâtonnier Jean-François Blanco. (photo luke laissac)

 

Au-delà de la fresque, Jean-Yves Lalanne veut rappeler que derrière, il y a « un combat contre les expulsions. On parle beaucoup de quelques grammes de peinture mais il n'y a pas de mots infamants écrits avec. Il faut que monsieur le préfet et monsieur Besson sachent que la lutte continue et le droit d'expression aussi. »

Auteur : odile faure
o.faure@sudouest.com  (extrait)

09/12/2009

Copenhague

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06:00 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : politique, copenhague

01/12/2009

Delit de solidarité

image4.jpgLe Parlement européen a décerné, mercredi 25 novembre, le prix Lux 2009 au film Welcome de Philippe Lioret, une chronique sur l'aide bénévole aux étrangers en situation irrégulière qui avait entraîné une polémique avec le ministre de l'immigration, Eric Besson. Le prix Lux récompense la meilleure œuvre cinématographique de l'année traitant des valeurs européennes, de l'intégration continentale ou de la diversité culturelle de l'Union européenne.

 

L'imunité humanitaire n'existe pas

 

L'article L622-1 sert toujours à interpeller, placer en garde à vue, poursuivre et condanner les bénévoles.

images.jpgLe député socialiste de Seine Saint-Denis va redéposer la proposition de loi qu’il a défendue au printemps, sous la forme d’un amendement au texte sur la simplification du droit, actuellement en commission. Il demande l’abrogation d’un article de loi qui prévoit cinq ans de prison et 30.000 euros d’amende contre "toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France".

l'opposition et les associations  réclament à nouveau l'abrogation du "délit de solidarité"


03/11/2009

Identité Nationale

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23/09/2009

Ils rêvaient d'Angleterre

Ecoeurée

migrants4.jpgHier, des polciers, un ministre, des caméras et 276 étrangers interpellés

 

SUD OUEST | Mercredi 23 Septembre 2009

migrants2.jpgL'auteur du film « Welcome » est scandalisé par le traitement réservé aux migrants à Calais

Philippe Lioret : « Indigne de notre pays »

 

Avec son film « Welcome », qui a enregistré 1,2 million d'entrées depuis sa sortie en mars dernier, Philippe Lioret a largement contribué à l'éveil des consciences sur la tragédie des migrants bloqués sur le territoire français, aux portes de l'Angleterre. Resté en contact avec les associations du cru, le cinéaste est vent debout après l'évacuation de la « jungle ».

« Sud Ouest ».

Quel est votre premier sentiment après l'opération de police menée à Calais ?

Philippe Lioret. ça me déprime. Je pense à tous ces gamins qui étaient au bout du parcours, sur le point de rejoindre qui un frère, qui un cousin en Angleterre. C'est dommageable, regrettable et inhumain. Ce traitement est indigne d'un pays comme le nôtre. On sait très bien que le problème reste entier. Ce n'est rien de plus qu'un énorme coup médiatique. Quand Nicolas Sarkozy a fermé le centre de Sangatte, en 2002, on recensait 1 000 à 2 000 personnes. La Cimade et le Gisti en ont comptabilisé 1 500 autour de Calais ces derniers temps. Il est temps que tout le monde se dresse contre ce cynisme, se mette en colère et que soient enfin aménagés de véritables centres d'accueil dans un but strictement humanitaire.

Que représentait cette « jungle » pour les migrants ?

Il ne faut pas croire que c'était l'Eldorado. C'était un endroit horrible, mais c'était au moins un endroit. Maintenant, tout le monde s'est égaillé loin de là. On envoie des mineurs à l'autre bout de la France, mais il est évident qu'ils reviendront dans les parages. Quand j'entends parler d'un accompagnement financier au retour, ça me fait rire. Qui peut croire qu'un Pachtoune va retourner en Afghanistan ou une petite Érythréenne en Érythrée ? On se moque du monde.

Vos relations ont été tendues avec Éric Besson.

Comment le jugez-vous ?

Besson n'est pas seul responsable. Il est d'abord aux ordres de son maître Sarkozy. On sait très bien pourquoi a été créé le ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale. Il s'agissait de remercier les électeurs du Front national après l'élection présidentielle de 2007. Avec des opérations de ce type, on se situe exactement dans le même esprit.

Que faire maintenant ?

On ne va pas résoudre le problème dans son ensemble, mais on peut au moins s'asseoir autour d'une table avec les Anglais pour réfléchir à des solutions humaines. Il faut se rendre compte que ces gens sont contraints de vivre des vies de bête sauvage. Ce matin (NDLR : hier), il y avait des caméras de télévision. Alors les forces de l'ordre ont fait leur boulot avec délicatesse. Sinon, je peux vous dire que ça se règle généralement à coups de matraque et de gaz lacrymogène. Heureusement que les associations sont là pour assurer le minimum. J'ai eu ce matin (hier) au téléphone des bénévoles qui en pleuraient. Changeons tout cela et nous pourrons au moins nous regarder dans une glace.

 

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Auteur : Recueilli par J. D. R.


Non, la population Calaisienne ne vit pas dans la peur !

L’association SALAM dénonce également avec la plus grande force les accusations de délinquance formulées à l’encontre des Migrants. Si des difficultés ont pu certes être rencontrées ça et là, il est malhonnête de stigmatiser ainsi toute une population et de proférer des mensonges uniquement pour tenter de justifier une injustifiable répression. Si la population Calaisienne, solidaire et compréhensive dans son immense majorité, est excédée, c’est à force de voir la répression qui s’abat depuis 7 ans sur des Migrants démunis : une gabegie financière qui ne s’explique que par l’inconséquence des gouvernements qui se sont succédé.

Calais, le 19 septembre 2009,

Association SALAM Nord/Pas-de-Calais


18 septembre 2009


20/09/2009

Petition pour le maintien d'un defenseur des enfants independant

Petition envoyée ce matin par une amiecouvRapportThem2008_BIG-2.jpg

 

Le 6 mars 2000, le Parlement a voté la création d’un Défenseur des enfants, autorité indépendante chargée de défendre et promouvoir les droits fondamentaux des enfants posés dans la Convention internationale des droits de l’enfant que la France a ratifiée en 1990.

Depuis 9 ans cette institution représentée successivement par Claire BRISSET puis par Dominique VERSINI est intervenue comme un médiateur interinstitutionnel pour plus de 20.000 enfants dont les droits n’étaient pas respectés par une administration ou une personne privée ou pour les enfants qui n’avaient pas de droits reconnus. Elle s’est aussi imposée comme une force constructive de proposition législative et réglementaire et parfois d’interpellation auprès des pouvoirs publics.

Au moment où dans le monde entier, se préparent les célébrations du 20ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant, la France ne peut pas être le pays qui supprime son institution indépendante « Défenseur des enfants ».

Tous les enfants et adolescents vivant dans notre pays ont le droit d’avoir accès à un Défenseur indépendant et consacré à la défense et à la promotion de leurs droits fondamentaux.

J’apporte mon soutien au maintien d’un Défenseur des enfants indépendant :
>
http://www.defenseurdesenfants.fr/pourundefenseurdesenfantsindependant.php

 

Source TERRA : http://www.defenseurdesenfants.fr/

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PARIS — La suppression envisagée du poste de Défenseur des enfants, dont les attributions seraient fondues dans celles du futur Défenseur des droits, a déclenché mercredi une cascade de protestations dans le monde associatif, syndical et dans l'opposition.

Dominique Versini, nommée à ce poste en 2006 pour six ans, a déclaré mardi soir avoir découvert "avec stupeur" que deux projets de loi présentés la semaine dernière en Conseil des ministres détaillaient le fonctionnement de cette future autorité, créée par la réforme constitutionnelle de 2008.

 

De nombreux syndicats et associations ont souligné le travail accompli par la Défenseure des enfants depuis la création du poste en 2000, sous le gouvernement de Lionel Jospin.

"Elle a été amenée maintes et maintes fois à interpeller les préfets ou les ministres sur des situations individuelles de mineurs isolés, d'enfants internés en zone d'attente, placés en rétention et menacés d'expulsion", a rappelé le Réseau éducation sans frontières (RESF).

Mesure "dangereuse", "atteinte aux droits des enfants" : les parlementaires PCF ainsi que les syndicats d'enseignants SNUipp-FSU et Unsa-Education ont abondé dans le sens de Dominique Versini, qui a averti du risque que les problèmes spécifiques aux enfants soient désormais dilués dans la vaste thématique de la protection des libertés.

Fustigeant "un recul majeur", le Parti socialiste a demandé au gouvernement de renoncer à son projet, tandis que l'Unicef France, fonds de protection de l'enfance de l'Onu, s'est dit "scandalisé".

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04/09/2009

Le trait d'Itturia

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11/06/2009

Hadopi

Le Conseil constitutionnel sabre la loi Hadopi

 

Mercredi 10 juin


hadopi 3.jpgLe Conseil constitutionnel a censuré le volet sanction du projet de loi Création et Internet, estimant qu'il ne peut appartenir qu'au juge de restreindre la liberté d'expression permise par Internet.

Le Conseil constitutionnel a vidé de son sens, mercredi 10 juin, la loi Création et Internet, adoptée en mai à l'Assemblée nationale. Saisi par les députés socialistes après le vote du texte au Parlement, le Conseil estime que le projet de loi va à l'encontre de "la liberté de communication et d'expression" en confiant à une autorité administrative le pouvoir de couper une connexion à Internet sans avoir recours au préalable à un juge.

Les sages du Conseil constitutionnel estiment en effet que "Internet est une composante de la liberté d'expression et de consommation". En s'attaquant à cette composante, le projet de loi du ministère de la Culture enfreint donc deux articles de la déclaration des droits de l'homme de 1789 : l'article 9 qui "pose le principe de présomption d'innocence" et l'article 11 qui protège "la liberté de communication et d'expression".


Concernant l'article 9, le Conseil note que le projet de loi considérait que c'est au  titulaire du contrat d'abonnement à Internet qu'il "incombait de produire des éléments de nature à établir que l'atteinte portée au droit d'auteur procède de la fraude d'un tiers". Or, cette procédure institue de fait "une présomption de culpabilité" que le Conseil qualifie d'inacceptable. "Le rôle de la Haute Autorité (Hadopi) est d'avertir le téléchargeur qu'il a été repéré, mais pas de le sanctionner", concluent les sages.

Concernant l'article 11, le conseil constitutionnel relève que la loi confiait à l'Hadopi le pouvoir de restreindre ou couper l'accès à Internet de pirates présumés. "Ces pouvoirs pouvaient donc conduire à restreindre l'exercice, par toute personne, de son droit de s'exprimer et de communiquer librement. Dans ces conditions, le législateur ne pouvait (…) confier de tels pouvoirs à une autorité administrative dans le but de protéger les titulaires du droit d'auteur. Ces pouvoirs ne peuvent incomber qu'au juge", indique le Conseil.

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Les sages reconnaissent donc, comme l'ont fait à plusieurs reprises les députés européens, le caractère "fondamental" du droit à la connexion Internet. En adoptant à l'automne 2008 l'amendement 138, puis l'amendement 46 en avril dans le cadre de l'examen du paquet télécoms, les eurodéputés avaient affirmé qu'aucune restriction ne peut être imposée aux droits fondamentaux des utilisateurs finaux sans décision préalable des autorités judiciaires. La ministre de la Culture, Christine Albanel avait à plusieurs reprises affirmé que l'accès Internet ne constitue pas un droit fondamental.    rédaction jdn

 

 

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00:01 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (36) | Tags : loi hadopi

05/06/2009

Dimanche

Je vote

 

images.jpgPour une Europe, solidaire, juste, puissante, exemplaire, telle que l’ont imaginée et voulue ses pères fondateurs…

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29/05/2009

TRAVAIL MALADE

images.jpgc'est pour bientôt

 

C’est la dernière trouvaille de Frédéric Lefebvre, porte-parole de l’UMP, qui a déposé une proposition d’amendement visant à autoriser les salariés à travailler, via le télétravail, durant un arrêt maladie ou un congé maternité. Même si le gouvernement a reculé, il faut rester vigilant. Car ce n’était sans doute qu’un ballon d’essai. Le point avec Benoît Hamon, porte-parole du PS.

 

Travailler quand on est malade, en congé maternité ou parental, ce n’est donc pas pour tout de suite ; mais c’est pour bientôt. Le gouvernement a reculé devant le tollé provoqué par le dépôt d’une proposition d‘amendement du porte-parole de l’UMP soutenu par Xavier Bertrand, favorable à la création d’un nouveau droit pour le salarié : « le travail malade ».

Ce recul, c’est d’abord une victoire des socialistes à l’Assemblée nationale.

Mais les Français ne doivent pas être dupes d’une décision gouvernementale qui a tout d’une reculade tactique, le temps de laisser passer les élections européennes. Qui peut croire que le porte parole de l’UMP soutenu par son secrétaire général, agissait sans l’accord de l’Elysée et du gouvernement ?

Comme pour le travail le dimanche, le travail « volontaire » durant les congés maladie ou maternité reviendra inévitablement à l’ordre du jour une fois les élections européennes passées.

Le seul moyen de bloquer l’obsession de l’UMP à casser les uns après les autres les droits fondamentaux des salariés, c’est de sanctionner la droite antisociale, et voter social le 7 juin, en votant socialiste.