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30/01/2012

Un conte (véridique)....

Tu me racontes ton histoire, mon ami. Au fond de ce bistrot sombre, dans tes yeux vagues et las, qui ne se posent nulle part je ne vois pas grand-chose. Mais les images défilent dans ta voix douce et monocorde. Il y a l'accent, certes. Mais les mots, précis, sont bien là. Ce sont eux qui créent les images telles que je les rapporte aujourd'hui.Tu t'appelles Moussa Traoré*. Je te vois, ce jour de fin décembre. Ta tête appuyée contre la vitre du RER qui traverse des banlieues pavillonnaires que tu ne vois pas. Il te ramène à Paris-Gare de Lyon. La pluie froide gifle la vitre, coule de tout son long. C'est bientôt Noël.

resf,un conte veridique

Tu repenses à cette entrevue que tu viens d'avoir avec un patron. La nième entrevue. Et toujours la même réponse : « le problème, c'est tes papiers. Ils sont faux, hein ? Désolé mon gars, on peut plus jouer avec ça. Et crois moi, ça m'arrange pas plus que toi ».

Tu les as repris, ces papiers, tu t'es levé sans rien dire, tu es parti. Et là, la tête posée contre cette vitre glacée qui vibre, tu reparcours comme un bilan toutes ces étapes qui t'ont menées ici. La guerre, le massacre de ta famille sous tes yeux de jeune ado. La fuite, la peur et le froid dans le bateau, la peur encore et l'errance entre pays inconnus que tu découvres, frontières, policiers, langues que tu ne comprends pas. La survie, l'arrivée en France. Ce matelas, jeté dans un recoin d'une pièce d'un foyer parisien, où tu as retrouvé quelques compatriotes.

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Les petits boulots, d'abord. Puis ces « vrais-faux » papiers, donnés-vendus par un compagnon de galère. Le travail sur un chantier... Ta rencontre avec une femme, avec ses enfants. Son appartement, comme une vraie vie de famille qui commencerait, l'espoir qui revient. Jusqu'à l'arrestation. L'OQTF qui pose sur ta tête l'épée de Damoclès. La peur qui revient. L'absence de travail. A nouveau la rue, les foyers, la solitude...

Tu te lèves, alors que le train entre dans une gare que tu ne connais pas. Sans raisons. Comme ça. Comme si, ici, au hasard, devait s'arrêter un itinéraire qui ne t'a mené nulle part, comme si ici devait prendre fin un voyage devenu désespérant.

Je te vois, tu sors sur le quai. Tu ne regardes pas le décor. Tu ne vas nulle part. Tu marches dans le vent glacé qui s'engouffre dans la gare, semble pressé de couler vers la bouche noire du tunnel dont tu t'approches.

Tu fais demi-tour. Tu ne penses plus vraiment. Tu regardes les rails d'acier, puis ce RER qui s'approche. L'envie te prend, ton corps penche imperceptiblement, comme si une pente l'attirait.

Est-ce le regard de la conductrice du train, que tu croises alors que tu te laisses emporter ? Ce regard dans lequel tu lis en un millième de seconde qu'elle a compris ? Qu'elle te le crie dans tes yeux, qu'elle crie « non, ne nous fais pas ça ! » ? Est-ce sa peur qui te retient, ou la tienne propre ? Ou un ultime refus ?

Je te vois. Comme dans un sursaut discret, tu poursuis tes pas le long des voies. Le train passe devant toi dans un grincement de freins insupportable.

Les portes s'ouvrent, les voyageurs descendent. Tu te laisses emporter par le flot, comme un noyé qu'emporterait la vague. Portillon, escalator, hall, lumière du jour.

Tu les vois juste à temps, ils sont cinq. Par réflexe, tu te noies dans le courant des gens pressés, tente de te cacher, fuis leurs regards qui scrutent la foule, à la recherche de faciès jeunes et sombres. Ca y est, ils ont trouvé leur cible, se précipitent dessus avec un bel ensemble. Noir, grand, une tête de plus que les autres, 18 ou 20 ans. Pourvu qu'il ait des papiers et pas de shit... Tu avances sans te retourner.

Il doit être environ midi. Le ciel et les trottoirs se rejoignent dans des nuances de gris qui sont pour toi le symbole de ce pays, que tu imaginais au départ plein de lumières. « La France, pays des lumières », tu avais entendu cette expression, une fois, tu ne sais plus où. Elle avait nourri ton imagination. Tu voyais la France comme un arc-en ciel éclatant, aveuglant. Tu la ressens grise, froid, humide, comme aujourd'hui.

Tu ne connais pas cette ville. Tu te mets en marche. Tu ne sais pas pourquoi, vraiment. Pas envie de redescendre dans le RER. Bout du chemin. Plus nulle part où aller, avec une raison d'y aller.

Voilà. Le voyage entrepris il y a maintenant plus de 10 ans s'arrête là, dans cette rue inconnue d'une ville inconnue de l'est parisien, sous une pluie fine et froide, au milieu de gens indifférents et pressés. Pas d'issue dans ce cul de sac.

 Tu laisses un blanc dans ton récit. Un silence. Comme ce blanc dans ta mémoire. Tu ne sais plus comment tu t'es retrouvé à entrer dans ce commissariat, à te diriger vers le guichet « d'accueil ».

Tu sais simplement que tu as dit à la personne assise derrière la banque : « Je n'ai pas de papiers. Je suis fatigué. S'il vous plait, arrêtez-moi, et renvoyez moi d'ici ».

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Un petit sourire nait sur tes lèvres quand tu poursuis, à l'évocation de la réaction de la fliquette de service. Tu me la décris. Comprimée dans une chemise et un pantalon d'uniforme qui ont du être à sa taille il y a bien longtemps, équipée à la ceinture de toute la panoplie du policier de terrain (pistolet, menottes, gants, bombe lacrymogène...) qu'elle conserve même derrière son guichet, elle a des cheveux blonds décolorés tirés sur le crâne, qui se rejoignent en une minuscule queue de cheval.

Je souris aussi. « T'es tombé sur Coralie !!! On la connait tous bien, la Coralie, dans la ville. Surtout les jeunes d'ailleurs... Une vraie peau de vache, méchante et agressive... Alors, qu'est-ce qu'elle a dit ? .

- Eh bien... elle m'a regardé avec des yeux étonnés. Elle m'a fait répéter. Elle a hésité. Et puis elle m'a dit qu'elle appelait un OPJ, et qu'il ne fallait pas que je bouge. »

« Elle a passé plusieurs coups de fils. Elle ne me quittait pas des yeux. Et puis, elle m'a dit qu'un OPJ allait arriver. Un certain Florian ou Florent, j'ai entendu quand elle parlait».

Tu vas t'asseoir. Au bout de 5 mn, une porte s'ouvre. Apparaît un grand type blanc, large, un peu gros, aux cheveux courts mal coiffés, avec un drôle de pull vert à col en V rouge. Et des pans d'une chemise grise qui dépassent d'en-dessous, sur un pantalon de velours marron et  froissé. Il jette un œil à la fliquette qui te désigne d'un mouvement des yeux et de la tête. Il vient vers toi et te demande de le suivre dans son bureau. Il te vouvoie.

Il te fait asseoir dans une petite pièce encombrée de papiers. Il y a des photos d'enfants sur le bureau. Des cartes postales sur le mur à la peinture craquelée, et des affiches bizarres. Il te demande ce que tu veux, en te vouvoyant. Tu lui répètes que tu n'en peux plus, que tu n'as pas de papiers, plus de travail. Que t'es fatigué, que tu ne sais plus où aller, que tu veux « rentrer ». Il te regarde en silence un instant.

« C'est pas la forme, hein ? » « Comment ? », tu lui réponds. Il se lève, attrape son blouson sur le dos de sa chaise, il te dit « allez, suis-moi, on sort ». Tu le regardes sans bouger, étonné. Tu remarques qu'il vient de passer au tutoiement, et ça ne te plaît pas, même si tu as l'habitude, depuis le temps...« Allez, viens, on sort, je te dis ». Tu te lèves, le suis. Vous redescendez l'escalier, traversez une grande pièce pleine de policiers en uniforme. Il y a des bancs, et deux jeunes menottés dessus. Les policiers rigolent entre eux comme s'ils n'étaient pas là. Il se dirige vers une petite porte, l'ouvre. Elle donne dehors. Il te tient la porte. « Allez, viens, je te dis ». Tu suis.

Il prend à gauche. Il recommence à pleuvoir. Il y a un café au coin de la rue. Il s'arrête, ouvre la porte, te fait entrer, désigne une table. « Assieds-toi là. Tu veux boire quoi ? ». Tu bredouilles « un café ». Il commande une bière et un café, s'assied en face de toi. Te regarde dans les yeux.

« Alors, raconte » il te dit. En te regardant dans les yeux et en se penchant vers toi « Tu veux que je t'arrête et que je te fasse expulser, c'est bien ça, que tu me dis ? Pourquoi ? Allez, raconte. Ca fait combien de temps que t'es là ? »

Tu racontes ton histoire, en résumant. Tu lui dis ta lassitude, ton désespoir. Il écoute en sirotant une bière. Toi, ton café refroidit intact dans sa tasse, la mousse jaune se fige doucement. Tu termines ton récit.

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Silence. Il relève la tête, te souris. «Ecoute, moi, je réexpédie pas les gens comme ça, quand ils font rien d'illégal... je veux dire, rien... de mal. T'as un coup de blues. Il fait froid, il pleut, ça aide pas. Mais tu vas pas gâcher presque 10 ans ici, 10 ans de combat pour t'en sortir parce qu'il pleut ! » Il te regarde dans les yeux, il sourit doucement. Il a vraiment l'air gentil, brusquement. Tu te méfies. Il continue : « Voilà ce que tu vas faire ». Il sort un carnet de sa poche, arrache une feuille, écrit en te parlant. « Tu vas aller à la mairie, et tu demandes à voir très vite, en disant que c'est urgent, la secrétaire de M. Garand. C'est un adjoint au maire. Il aide les sans-papiers de la commune. Tu dis que tu viens de la part du RESF de la ville, ça aidera. Eux aussi, ils aident les gars comme toi. Je te donne leur N° d'urgence, où et quand ils se réunissent. Si tu peux pas avoir de rendez-vous tout de suite, tu les appelles. Ces gens-là, ils vont t'aider. Moi, je peux rien faire pour toi. Sauf  te dire d'y aller maintenant. » Il te tend le papier. « Pour la mairie, tu prends à droite en sortant du café, et la première à gauche. C'est tout près. Allez, hop ! Vas-y. Et tiens le coup ». Le papier dans la main, tu le regardes, hésitant. Déboussolé. Tu ne bouges pas. Il fait un geste de la main qui veut dire «va-t-en ». « Allez, vas-y, maintenant. Tire-toi. Et bonne chance »

Tu te lèves et sors du bar. Tu te retournes pour le regarder. Il te fait un clin d'œil et un geste de la tête pour te dire de partir. Tu hésites. Tu ne sais pas si tu dois lui dire merci. Tu fais un « oui » hésitant de la tête en le regardant. Il te répond par le même hochement en fermant les yeux.

 Un silence. Tu me regardes. « Tu crois qu'il a eu raison ? » me demandes-tu.

- Je ne sais pas, Moussa. Tu as vu Garand, il t'a envoyé vers nous parce que tu habites Paris. On va t'aider aussi, voir comment on peut constituer ton dossier, ce que tu as comme preuves de présence... Je vais t'expliquer tout ça. Et on va prendre contact avec les gens du RESF de ton lieu d'habitation. Rien n'est encore gagné, je ne peux rien te promettre. Simplement, maintenant, t'es plus tout seul. Tu vas rencontrer des gens qui vont t'aider, d'autres africains ou étrangers dans la même situation que toi. Il va falloir continuer à te battre. Mais tu sais, à plusieurs, c'est beaucoup plus efficace. Bon, je t'explique de quoi on a besoin... »

On aurait aimé terminer ce récit par « Aujourd'hui, Moussa a des papiers. Il a trouvé un  travail, un logement, il est même tombé amoureux, et son sourire illumine nos réunions »

Mais depuis, « Moussa » n'a toujours pas obtenu de papiers. Son dossier n'est pas bon, il travaille comme et quand il peut. La galère continue. Il vient à toutes nos réunions, toujours triste et discret, pour nous dire que  rien ne bouge, qu'il n'a ni travail ni logement fixe, ni argent, qu'il n'en peut plus.

Les contes de Noël sont souvent décevants, quand ils se frottent à la réalité du monde des « adultes », de leurs lois, et de leurs ministres de l'intérieur et/ou de l'immigration. Ni un OPJ humain, ni un élu engagé, ni un RESF  ne feront jamais un Père Noël parfait... Mais un peu de soleil dans le cœur, un peu de chaleur humaine, ça fait quand même du bien quand il fait si gris et froid dehors.

 

Brice H. (RESF IdF)

 

* Bien évidemment, tous les noms ont été changés, les lieux non précisés ni reconnaissables. Même s'ils sont « mis en scène », les faits et leur enchaînement, tels que décrits dans ce texte sont bien réels. Ils se sont déroulés dans une ville de banlieue parisienne fin décembre 2009.

27/01/2012

Paroles de femmes s'engage aux côtés des travailleuses de Lejaby

logo_pdf.jpgElles sont sous les lumières des projecteurs et manifestent. Elles crient leurs colères et leur désarroi. Ces travailleuses qui ont donné des années de leur vie à leur entreprise.

Elles, qui ont parfois de lourdes responsabilités familiales et qui élèvent seules, leurs enfants sont heureuses de voir tous ces Médias s’intéresser à leur histoire.

Mais voilà, après les images passées dans tous les JT, les lumières médiatiques se sont éteintes laissant la place à une profonde solitude.

Janine Caillot, déléguée CGT, me raconte leur demande de reclassement, la cellule psychologique mise en place, les promesses politiques. Elle me parle de cette société où ses femmes ont travaillé durement, collectivement afin d’optimiser la rentabilité de Lejaby et de ces 255 femmes qui n’ont plus d’emploi.

Lejaby dont 80% des employés sont des femmes et dont un grand nombre sont des foyers monoparentaux.

Elles me parlent de ces différents métiers qu’elles occupaient, monteuses, modélistes, coupeuses, démonstratrices, prototypistes…Tout un savoir-faire.

Tous ces mots écrits dans la Presse leur font peur, précarité, crise, chômage.

Difficile de retrouver un emploi lorsque l’on est une femme et que l’on a plus de 40 ans ! Me dit Janine.

Et pourtant, ayant constaté une baisse des ventes, elles avaient fait de nombreuses propositions à la direction afin de redynamiser la marque montrant leur potentiel, leur créativité et leur engagement vis-à-vis de leur entreprise. La délocalisation n’était pas la seule solution, ajoute t-elle.

Mais sur le site d’Yssingeaux, la situation n’est pas la même, poursuit-elle. Les femmes se battent encore et rencontrent des politiques aujourd’hui comme Laurent Wauquiez. Elles attendent d’eux des réponses et des solutions afin de rester dans l’emploi. L’heure est encore à la lutte.

Voilà pourquoi aujourd’hui Paroles de femmes s’engage à leurs côtés et organise un comité de soutien.

Mais nous ne sommes pas dupes, nous savons que les associations ne sont que des béquilles temporaires, un simple regard attentif et solidaire, un porte voix à la détresse et que c’est aux pouvoirs publics d’agir aujourd’hui pour que ces femmes ne connaissent pas la spirale du chômage et de la précarité.

Alors nous espérons que toutes ces paroles de femmes d’Yssingeaux à Rilleux seront entendues, parce qu’il n’est pas acceptable que les êtres humains ne pèsent plus grand-chose dans cette course au profit.

Olivia Cattan, Présidente de Paroles de femmes

paroles de femmes s'engage aux côtés des travailleuses de lejaby

5 années qui ont abimés la France

Le PS publie aujourd'hui sur son site une infographie de ce bilan.

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Inégalités salariales, hausse record du chômage, prix du logement, aggravation de la précarité, création de dizaine de taxes, croissance en berne, déficit commercial abyssal, creusement de la dette, inégalités de santé et déclassement de l'éducation... le bilan du quinquennat est accablant

 

Le procédé de l'infographie a été choisi afin de représenter visuellement cette France abîmée par cinq ans de sarkozysme. Les mauvais résultats du gouvernement sont ainsi illustrés par des graphiques clairs et pédagogiques. En un seul coup d’œil, on perçoit l'étendue des échecs du gouvernement, thème par thème : un million de chômeurs supplémentaires en cinq ans, vingt-quatre nouvelles taxes, huit millions trente-cinq mille pauvres en France, soixante-quinze milliards d'euros de cadeaux fiscaux aux plus riches, etc.

Déclinée en affiche pour les Secrétaires de section, cette data-visualisation sera un outil régulier de décryptage de données pendant la campagne présidentielle.

Par ce biais, le PS veillera à souligner les promesses non tenues et les contradictions de la droite. Il confrontera le président sortant à son bilan, chiffres à l'appui, et dotera ainsi ses militants d'outils percutants, destinés à convaincre les Français de choisir le changement le 22 avril 2012.

 

Pour Alsa et Doume

 

Par Roland Ries, sénateur du Bas-Rhin et maire de Strasbourg, et Jean-Marc Todeschini, sénateur de la Moselle.

 

Lors de son discours du 22 janvier, au Bourget, François HOLLANDE a souligné sa volonté de voir réaffirmer les fondements de la laïcité, contenus dans la loi de 9/12/1905. Rappelons tout d’abord que dans sa rédaction, cette loi « assure la liberté de conscience » et qu’elle « garantit le libre exercice des cultes ». Chacun devrait se réjouir de voir ces principes républicains réaffirmés avec force par un candidat à la Présidence de la République.

En attaquant François HOLLANDE sur cette proposition, l’UMP usant des habituels éléments de langage va au-delà de la controverse politique en contestant l’importance même d’un des piliers de notre République : une laïcité apaisée, garantissant à chacun la liberté de conscience et de culte.

En proposant que la notion de séparation des Eglises et de l’Etat soit intégrée dans la Constitution, François HOLLANDE propose de « sanctuariser » la neutralité de la République vis-à-vis des croyances de chacun de ses citoyens.

Il est évident que cette intégration ne remettra pas en cause les dispositions particulières concernant l’Alsace-Moselle, lesquelles constituent - après près d’un siècle d’application au sein de la République - un principe général de notre droit dérogatoire du droit commun et qui sera maintenu. De même, d’autres dispositions particulières propres à certains territoires de la République, notamment en Outre-Mer, ne seront pas davantage remises en cause.

François HOLLANDE veut une République apaisée et rassemblée où chacun sera respecté dans sa diversité. C’est également le sens de cette proposition.


5 années qui ont abimés la france



15/12/2011

Que dire du Bilan de SARKO 2007-2011 ?

sarko 4.JPGLa dette publique : +612 milliards d’euros d’augmentation en 5 ans

Les cadeaux fiscaux pour les plus riches et perdus pour l’État : 75 milliards offerts en 5 ans

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La multiplication des taxes pour tout le monde : +24 taxes supplémentaires depuis 2007

 

L’explosion du chômage : +1 million de chômeurs de plus en 5 ans.

                                                                                                                        

 

 

Les violences contre les personnes : +21,2% d’augmentation

 

La pauvreté : +337 000 personnes sont devenus pauvres

 

L’abandon de l’éducation : 80 000 postes supprimés en 5 ans

 

La dégringolade pour la liberté de la presse : 31ème en 2007, la France se classe 44ème

 

La santé : 4 millions de personnes n’ont pas de complémentaire santé ou renoncent aux soins

 

Les retraites : +60 000 retraités sont devenus pauvres depuis 2007

 

Le déficit de la sécurité sociale : +8,7 milliards d’augmentation en 5 ans

 

Le déficit commercial : +36 milliards d’augmentation en 5 ans

 

La croissance : 0 point de croissance supplémentaire sur l’ensemble du quinquennat

 

L’emploi industriel : -750 000 emplois dans l’industrie en 10 ans de droite, -350 000 depuis 2007

 

La précarité au travail : +70 000 actifs (en particulier les jeunes) sont devenus pauvres depuis 2007

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17/11/2011

Un dessin

Le canard enchaîné

16 novembre 2011

 

couple franco allemand.JPG

07/11/2011

Il y a quelque chose....suite

l'aide alimentaire europeénne bloquéeL’Union européenne ne parvient pas à se mettre d’accord sur le maintien de l’aide alimentaire aux démunis. Six États y sont opposés, le jugeant incompatible avec la PAC.

Si le PEAD écoule à peine 1 % de la production de céréales françaises, il permet néanmoins de mobiliser 500 millions d’euros sur les marchés agricoles (soit 1 % du budget annuel de la PAC). - © F. Maigrot / L’A.M.I. / PE

 

l'aide alimentaire europeénne bloquée«Il y a quelque chose depourri dans le royaume... Europe », s’exclamerait Shakespeare. À l’heure où des milliards sont débloqués pour sauver les banques européennes du naufrage grec, certains n’hésitent pas à remettre en cause la « dimension humaine de la PAC » : l’aide alimentaire aux plus démunis. Au-delà de son budget et ses financements, aurait-on oublié que la Politique agricole commune est avant tout une politique humaine et solidaire, dont le premier objectif reste avant tout de nourrir les populations ?


Pour une aide alimentaire de qualité
Le Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) est un soutien européen indispensable pour une aide alimentaire de qualité. Il a été institué en 1987 dans le cadre de la PAC, sous l’impulsion de Jacques Delors, président de la Commission européenne, suite à l’appel de Coluche. Il permet de distribuer, via 240 associations, une aide tirée des stocks européens de la PAC à plus de 13 millions de personnes. 20 des 27 États membres de l’Union européenne (UE) y adhèrent, parmi lesquels l’Italie, la Pologne et la France. Cette dernière a bénéficié cette année d’un budget de 73 millions d’euros, lequel est ensuite réparti, sous forme de produits alimentaires, entre 4 réseaux associatifs : les Banques Alimentaires, les Restos du Cœur, le Secours Populaire et la Croix Rouge française. Ces associations sont les premiers bénéficiaires des soutiens du 1er pilier de la PAC alloué à notre pays.l'aide alimentaire europeénne bloquée


La solidarité mise à mal
En 2009, le niveau des stocks était si bas que l’UE a dû le compenser par d’importants achats de nourriture sur le marché : résultat du désengagement sur la gestion et la régulation des marchés agricoles.
Mais l’Allemagne et la Suède ont déposé un recours, estimant que cette aide financière, émanant du budget de la PAC, est une aide purement sociale qui s’ajoute à l’aide en nature offerte par les stocks. Celle-ci « aurait perdu tout lien avec la Politique agricole commune » et enfreindrait les principes de l’OMC (Organisation mondiale du commerce).
Dans un arrêt rendu le 13 avril dernier, la Cour européenne de justice leur a donné raison. Cette décision ne remet pas en cause le PEAD en tant que tel, ni la façon dont il s’est déroulé en 2010 et se déroulera en 2011 (les excédents agricoles ont financé ces 2 dernières années). Néanmoins, cette jurisprudence interdira à l’avenir les financements directs en cas d’absence d’excédents agricoles. Ce qui signifie en clair l’extinction du programme.


Une réduction drastique de 80 %
Suite au jugement, la Commission a proposé de ramener l’enveloppe pour les années à venir au niveau des stocks existants, soit 113,5 millions d’euros (M€) en 2012 au lieu de 500 M€ annuels, et plus aucun crédit disponible en 2013. Une coupe sombre inacceptable. La Commission européenne avait finalement trouvé une formule transitoire qui permettait le maintien du PEAD à son niveau actuel pour 2012 et 2013, avec une nouvelle proposition prévoyant une double base juridique (agricole et sociale). « Il n’est pas possible de laisser tomber ce programme sans prévoir une période de transition, comme cela se fait toujours dans le cadre de la PAC », a plaidé Dacian Ciolos lors du dernier Conseil agricole à Luxembourg. Mais il se heurte désormais à une minorité de blocage. Six pays s’opposent en effet au maintien en l’état du budget annuel du PEAD et à la formule transitoire : l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la République tchèque, le Danemark et la Suède.


Un risque de crise humanitaire en Europe dès 2012
Malgré l’intense lobbying et la dernière résolution du Parlement européen (votée à une majorité de 85 %), le PEAD semble à l’heure actuelle quasiment enterré. Au grand dam des organisations caritatives françaises, qui sonnent l’alarme depuis plusieurs mois devant le risque de « tsunami alimentaire ». « On se dirige vers une catastrophe, déplore Jean-Bernard Dhenin, responsable des Restos du cœur à Beaurains (environ 1 million de repas servis dans l’Artois-Ternois). D’autant que la part française du PEAD a déjà diminué d’un quart l’année dernière. » Ce dernier ne cache pas son pessimisme quant aux conséquences sociales du probable arrêt du programme d’aide européen : « Rien que dans le Pas-de-Calais, le nombre de bénéficiaires a augmenté de près de 5 %, indique-t-il. Vu la situation actuelle, on s’attend à une nouvelle hausse des demandes. Nous allons certainement devoir encore durcir les conditions d’accès aux Restos. » Une tragédie, dont le dernier acte devrait se jouer en décembre lors du Conseil des chefs d’État à Bruxelles.

MDS source syndicat agricole

l'aide alimentaire europeénne bloquéeAlors qu'il n'y a jamais eu autant de demande, il n'y a jamais eu autant de menace sur notre action», a expliqué Olivier Berthe, président des Restos du Coeur.

02/11/2011

Mikis Theodorakis

Lettre ouverte aux peuples d'Europe

 

28 octobre 2011... Alors que la Grèce est placée sous tutelle de la Troïka, que l’Etat réprime les manifestations pour rassurer les marchés et que l’Europe poursuit les renflouements financiers, le compositeur Mikis Theodorakis  a appelé les grecs à combattre et mis en garde les peuples d’Europe qu’au rythme où vont les choses les banques ramèneront le fascisme sur le continent.

Interviewé lors d’une émission politique très populaire en Grèce, Theodorakis a avertit que si la Grèce se soumet aux exigences de ses soi-disant« partenaires européens », c’en sera « fini de nous en tant que peuple et que nation ».

Il a accusé le gouvernement de n’être qu’une « fourmi » face à ces « partenaires », alors que le peuple le voit comme « brutal et offensif ».

 Si cette politique continue, « nous ne pourrons survivre (…) la seule solution est de se lever et de combattre ».

 Résistant de la première heure contre l’occupation nazie et fasciste, combattant républicain lors de la guerre civile et torturé sous le régime des colonels, Théodorakis a également adressé une lettre ouverte  aux peuples d’Europe, publié dans de nombreux journaux… grecs.

 Extraits :

 Notre combat n’est pas seulement celui de la Grèce, il aspire à une Europe libre, indépendante et démocratique. Ne croyez pas vos gouvernements lorsqu’ils prétendent que votre argent sert à aider la Grèce. (…)

 Leurs programmes de « sauvetage de la Grèce » aident seulement les banques étrangères, celles précisément qui, par l’intermédiaire des politiciens et des gouvernements à leur solde, ont imposé le modèle politique qui a mené à la crise actuelle.

 Il n’y pas d’autre solution que de remplacer l’actuel modèle économique européen, conçu pour générer des dettes, et revenir à une politique de stimulation de la demande et du développement, à un protectionnisme doté d’un contrôle drastique de la Finance.

 

Si les Etats ne s’imposent pas sur les marchés, ces derniers les engloutiront, en même temps que la démocratie et tous les acquis de la civilisation européenne. La démocratie est née à Athènes quand Solon a annulé les dettes des pauvres envers les riches.Il ne faut pas autoriser aujourd’hui les banques à détruire la démocratie européenne, à extorquer les sommes gigantesques qu’elles ont elle-même générées sous forme de dettes.

 Nous ne vous demandons pas de soutenir notre combat par solidarité, ni parce que notre territoire fut le berceau de Platon et Aristote, Périclès et Protagoras, des concepts de démocratie, de liberté et d’Europe. (…)

 Nous vous demandons de le faire dans votre propre intérêt. Si vous autorisez aujourd’hui le sacrifice des sociétés grecque, irlandaise, portugaise et espagnole sur l’autel de la dette et des banques, ce sera bientôt votre tour.

 Vous ne prospérerez pas au milieu des ruines des sociétés européennes.

 Nous avons tardé de notre côté, mais nous nous sommes réveillés. Bâtissons ensemble une Europe nouvelle ; une Europe démocratique, prospère, pacifique, digne de son histoire, de ses luttes et de son esprit.

 

Résistez au totalitarisme des marchés qui menace de démanteler l’Europe en la transformant en Tiers-monde, qui monte les peuples européens les uns contre les autres, qui détruit notre continent en suscitant le retour du fascisme.

 

17/10/2011

Massacre du 17 octobre 1961

Une pensée pour Yves

Une sortie toute symbolique mais combien forte pour François Hollande. En ce lundi 17 octobre, sur le pont de Clichy, une rose à la main, le député de Corrèze est venu rendre hommage aux manifestants algériens qui, il y a exactement cinquante ans, étaient massacrés par les policiers français.

 

photo-affiche-nuit-noire-17-octobre-1961.jpgCette répression sanglante faisait suite à une manifestation organisée à Paris, en pleine guerre d’Algérie, par la fédération française du FLN, en faveur de l’indépendance de l’Algérie.

 

Des milliers de manifestants avaient été arrêtés et brutalisés par les forces de l'ordre. Des dizaines de manifestants Algériens étaient alors morts, noyés, dans la Seine.

 

"Il faut que la vérité soit dite. Sans repentance, ni mise en accusation particulière. Reconnaître ce qui c’est produit. Aujourd’hui, je le fais en tant que socialiste. Ensuite, ce sera sans doute à la République de le faire..." ( Paul Tian )

 

Il y a eu cet appel

"Le massacre de la manifestation pacifique du 17 octobre 1961 fait partie de notre histoire. En partenariat avec l'association Au nom de la mémoire, Mediapart lance, à l'aube du cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, cet appel pour «une nouvelle fraternité franco-algérienne». La carte des manifestations prévues lundi 17 octobre 2011 dans toute la France est ici. Pour comprendre ou revisiter l'événement dramatique du 17 octobre 1961, Mediapart propose ici le documentaire de Mehdi Lallaoui, Le Silence du fleuve; là dix-sept contributions d'écrivains; enfin une étude des racines policières de cette répression raciste."

 

«Il y a cinquante ans, le préfet de Police de la Seine, Maurice Papon, avec l'accord du gouvernement, imposa un couvre-feu visant exclusivement tous les Français musulmans d'Algérie.
 
«Ce couvre-feu raciste entraîna une réaction pacifique des Algériens, sous la forme d'une manifestation dans les rues de Paris. Au soir du mardi 17 octobre 1961, ils furent près de trente mille, hommes, femmes et enfants, à défiler pacifiquement sur les grandes artères de la capitale pour revendiquer le droit à l'égalité et défendre l'indépendance de l'Algérie.
 
«La répression policière de cette protestation non violente est une des pages les plus sombres de notre histoire. Longtemps dissimulée à l'opinion et désormais établie par les historiens, elle fut féroce : onze mille arrestations, des dizaines d'assassinats, dont de nombreux manifestants noyés dans la Seine, tués par balles, frappés à mort.  
 
«Le temps est venu d'une reconnaissane officielle de cette tragédie dont la mémoire est aussi bien française qu'algérienne. Les victimes oubliées du 17 octobre 1961 travaillaient, habitaient et vivaient en France. Nous leur devons cette justice élémentaire, celle du souvenir.  
 
«Reconnaître les crimes du 17 octobre 1961, c'est aussi ouvrir les pages d'une histoire apaisée entre les deux rives de la Méditerranée. En 2012, l'Algérie fêtera cinquante ans d'une indépendance qui fut aussi une déchirure française. A l'orée de cette commémoration, seule la vérité est gage de réconciliation.  
 
«Ni vengeance, ni repentance, mais justice de la vérité et réconciliation des peuples: c'est ainsi que nous construirons une nouvelle fraternité franco-algérienne. »


14/10/2011

Médecins du monde dénonce un "krach sanitaire" en France

médecins du monde dénonceMédecins du monde dénonce une catastrophe de l'accès aux soins des plus pauvres en France qui «n'a pas seulement pour origine la crise économique», mais «une réponse publique plus sécuritaire que sociale», «une politique qui volontairement écarte du soin les plus vulnérables» et «fait disparaître les quelques solutions même temporaires de mise à l'abri et de prise en charge»

 

médecins du monde dénonceL'accès aux soins des plus démunis continue de se dégrader, déplore l'ONG, qui note également une tendance chez beaucoup de patients à tarder à se soigner. MdM met en cause "la crise économique", mais aussi "les politiques publiques" qui "ciblent les populations marginales" pour les expulser, qui "rendent l'accès aux dispositifs de soin plus compliqué" et qui "réduisent l'hébergement d'urgence et le logement social". "Seuls 23 % des patients de MdM ont un logement stable", rappelle  son directeur Olivier Bernard, qui dénonce une politique qui "fait disparaître les quelques solutions même temporaires de mise à l'abri et de prise en charge".

 

Outre la baisse des budgets d'hébergement d'urgence, l'association déplore les restrictions d'accès à l'aide médicale d'Etat – notamment le "droit d'entrée" de 30 euros pour les patients – et le "démantèlement" du droit au séjour des étrangers malades résidant en France.

12 % DES PATIENTS REÇUS ÉTAIENT MINEURS

 

médecins du monde dénonceSelon ce baromètre de l'accès aux soins publié avant la Journée mondiale de la misère, le 17 octobre, entre 2008 et 2010, les consultations médicales dans les 20 centres d'accueil, de soins et d'orientation (CASO) de MdM en France ont augmenté de 10 %, pour atteindre 38 606 consultations en 2010. Près de 12 % des patients reçus en 2010 dans ces centres étaient mineurs, dont la moitié avait moins de 7 ans et dont le tiers seulement était suivi par les services de protection maternelle et infantile.

Par ailleurs, 8 % des femmes enceintes suivies par MDM vivent à la rue, et plus de la moitié présentent un retard de suivi de grossesse. Au total, un quart des patients (24 %) est venu se soigner trop tardivement, et 45 % des consultations nécessiteraient un suivi d'au moins six mois, notamment pour des cas de diabète, asthme, hypertension artérielle, troubles psychiques ou troubles anxieux.

"On voit apparaître la résurgence d'épidémies d'une autre époque", précise Jean-François Corty, directeur des missions France, comme la rougeole, la tuberculose, la gale ou l'hépatite A, qui obligent MdM à mettre en place "des interventions de nature humanitaire", normalement utilisées "en zone de conflit ou après une catastrophe naturelle", comme des campagnes de vaccination de masse, des camps de déplacés, etc.

Les candidats à l'élection présidentielle "auront à se prononcer sur ces choix qui ont directement à voir avec la manière de vivre – et de se soigner – ensemble qu'ils proposent aux Français pour les années à venir", poursuit l'association. Et de conclure : "Leur indifférence pourrait aggraver le risque d'une crise humanitaire aux portes du système de santé français."

LEMONDE.FR avec AFP et AP

médecins du monde dénonce

10/10/2011

la grande gagnante, dimanche, c'est "la primaire".

gauche.jpegtrès forte participation

Près de 2,5 millions d'électeurs ont participé dimanche au premier tour de la primaire socialiste, a annoncé peu avant 23h30 Me Jean-Pierre Mignard, le porte-parole de la Haute autorité des primaires. Le Premier secrétaire du PS par intérim, Harlem Désir, a salué "un événement historique".

"le PS est prêt pour le grand rendez-vous de 2012"

 

Les premiers résultats de la primaire socialiste placent François Hollande en tête partout dans l'Ouest. En France, François Hollande (39,2%) est arrivé en tête du premier tour devant Martine Aubry (30,7%), selon les résultats validés ce lundi par la Haute autorité des primaires (HAP) portant sur 86,5% des bureaux de vote soit 2 338 159 votants.

 

les primaires socialistes,9 octobreLes résultats globaux :

François Hollande 11 403 voix (37,60 %)

Martine Aubry 10 392 voix (34,27 %)

Arnaud Montebourg 5 077 voix (16,74 %)

Ségolène Royal 1 827 voix (6,02 %)

Manuel Valls 1 446 voix (4,77 %)

Jean-Michel Baylet 178 voix (0,59 %)

 

les primaires socialistes,9 octobreAppel aux Français pour le second tour

"Je demande au Français de se faire entendre à nouveau dimanche prochain en participant massivement au deuxième tour de cette primaire citoyenne" afin d'"amplifier le formidable succès, la mobilisation qui font aujourd'hui vaciller la droite". Le succès de cette consultation est un "premier pas vers la victoire contre Nicolas Sarkozy en 2012" Harlem Désir


les primaires socialistes,9 octobre

 

A suivre....