22/01/2010
Aujourd'hui
18:45 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : balade canéjan janvier 2010
Une rue de Beynac
Le Périgord Noir
Beynac, village médiéval avec ses vieilles ruelles pavées, ses escaliers de pierre et tout la haut, la maison ou vecut Paul Eluard
"Les guêpes fleurissent vert
l'Aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté....."
La terre est bleu (1929)
10:26 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : balade beynac
20/01/2010
Histoire de Toussaint Louverture
« Frères et amis. Je suis Toussaint Louverture ; mon nom s'est peut-être fait connaître jusqu'à vous. J'ai entrepris la vengeance de ma race. je veux que la liberté et l'égalité règnent à Saint-Domingue. Je travaille à les faire exister. Unissez-vous, frères, et combattez avec moi pour la même cause. Déracinez avec moi l'arbre de l'esclavage. »
Votre très humble et très obéissant serviteur, Toussaint Louverture, Général des armées du roi, pour le bien public.
Il est reconnu pour avoir été le premier leader Noir à avoir vaincu les forces d'un empire colonial européen dans son propre pays. Né esclave, s'étant démarqué en armes et ayant mené une lutte victorieuse pour la libération des esclaves haïtiens, il est devenu une figure historique d'importance dans le mouvement d'émancipation des Noirs en Amérique.
Toussaint Louverture (né François-Dominique Toussaint le 20 mai 1746 dans une habitation près de Cap-Français ; mort le 7 avril 1803 au Fort de Joux, à La Cluse-et-Mijoux en France) est le plus grand dirigeant de la Révolution haïtienne, devenu par la suite gouverneur de Saint-Domingue (le nom d'Haïti à l'époque).
La Révolution française provoque d'énormes répercussions dans l'île. Dans un premier temps, les grands Blancs (riches propriétaires, administrateurs et aristocrates locaux) envisagent l'indépendance, les petits Blancs (paysans, artisans et employés) revendiquent l'égalité avec les premiers et les gens de couleur libres.
En août 1791, les esclaves de la plaine du Nord se révoltent suite à la cérémonie de Bois-Caïman. Toussaint Bréda devient aide-de-camp de Georges Biassou, commandant des esclaves qui, réfugiés dans la partie orientale de l'île, s'allient en 1793 aux Espagnols, qui l'occupent pour renverser les Français esclavagistes. Toussaint est initié à l'art de la guerre par les militaires espagnols. À la tête d'une troupe de plus de trois mille hommes, il remporte en quelques mois plusieurs victoires. On le surnomme dès lors Louverture. Il devient général des armées du roi d'Espagne.
Mais il excite la jalousie de ses chefs, Jean-François et Biassou, qui fomentent un complot auquel il échappe, mais où il perd son jeune frère Jean-Pierre. Le peu d'attention que lui montrent les Espagnols achève de le convaincre que ceux-ci ne vont pas abolir l'esclavage.
La situation est différente avec les autorités françaises. Les commissaires de la République française, Léger-Félicité Sonthonax et Etienne Polverel, sont en effet arrivés à Saint-Domingue en septembre 1792 pour garantir les droits des gens de couleur. L'île est envahie par la marine britannique et les troupes espagnoles, auxquelles se sont ralliés de nombreux Blancs royalistes. Le 29 août 1793, le même jour que la proclamation de Toussaint, Sonthonax émancipe l'ensemble des esclaves, pour que ceux-ci se joignent à la Révolution. Le 16 pluviôse an II (4 février 1794), la Convention ratifie cette décision en abolissant l'esclavage dans tous les territoires de la République française.
La fin de l'aventure
Malgré les proclamations de loyauté de Toussaint Louverture, Bonaparte s'inquiète du risque de perdre une colonie rentable, et cède aux arguments des grands propriétaires et des négociants qui veulent rétablir l'esclavage. Il décide alors d'envoyer son beau-frère, le général Leclerc, reprendre le contrôle de l'île à la tête d'une troupe de 30 000 hommes.
Le 20 janvier 1802, l'expédition de Saint-Domingue débarque sur l'île et se porte à l'assaut des partisans de Toussaint Louverture. Malgré quelques succès, le combat devient rapidement inégal et certains de ses officiers décident de rallier le camp des Français. Le 7 mai 1802, Louverture signe à Cap-Haïtien avec les Français un traité qui stipule notamment que l'esclavage ne sera pas rétabli sur l'île. Il se retire alors dans son domaine d'Ennery.
Trois semaines plus tard, sur une dénonciation de Dessalines, Leclerc arrête Toussaint Louverture, soupçonné de complot et de rébellion, ainsi que sa famille. Le vaisseau le Héros les conduit alors en France. Le 25 août 1802, Toussaint est emprisonné au Fort de Joux, dans le Doubs, où il sera maintenu isolé et soumis à des interrogatoires répétés. Il y mourra d'une pneumonie le 7 avril 1803. Sa famille fut exilée à Bayonne, puis à Agen.
Wikipédia
12:04 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : histoire toussaint louverture
Mes Etoiles Noires
Lilian Thuram, ancien footballeur de l'Équipe de France, voit paraître son livre :
"Mes étoiles noires, de Lucy à Barack Obama"
Dans son livre, publié aux éditions Philippe Rey et co-écrit avec Bernard Fillaire, Lilian Thuram nous fait découvrir les «Etoiles noires» qui l'ont aidé à se construire, et dévoile sa vision d'une République postraciale à travers les destins de 35 personnalités noires qui vont de Toussaint Louverture à Aimé Césaire, en passant par l'arrière-grand-père d'Alexandre Pouchkine et Frederick Douglas, premier candidat noir à la présidence américaine.
C'est qu'il a quitté le football pour un autre combat. Contre le racisme et les peurs d'une France qui, sous l'effet du sarkozysme, ne cesse de se diviser. Le ton est mesuré, le propos carré .(Nouvel Obs)
"Dans mon enfance, on m’a montré beaucoup d’étoiles.
Je les ai admirées, j’en ai rêvé : Socrate, Baudelaire, Einstein,
Marie Curie, le général de Gaulle, Mère Teresa …
Mais des étoiles noires, personne ne m’en a jamais parlé.
Les murs des classes étaient blancs,
les pages des livres d’histoire étaient blanches.
J’ignorais tout de l’histoire de mes propres ancêtres.
Seul l’esclavage était mentionné.
L’histoire des Noirs, ainsi présentée,
n’était qu’une vallée d’armes et de larmes.
Pouvez-vous me citer un scientifique noir ?
Un explorateur noir ?
Un philosophe noir ?
Un pharaon noir ?
Si vous ne le savez pas, quelle que soit la couleur de votre peau, ce livre est pour vous.
Car la meilleure façon de lutter contre le racisme et l’intolérance,
c’est d’enrichir nos connaissances et nos imaginaires.
Ces portraits de femmes et d’hommes sont le fruit de mes lectures
et de mes entretiens avec des spécialistes et des historiens.
De Lucy à Barack Obama, en passant par Ésope, Dona Béatrice, Pouchkine,
Anne Zingha, Aimé Césaire, Martin Luther King et bien d’autres encore,
ces étoiles m’ont permis d’éviter la victimisation, d’être capable de croire en l’Homme,
et surtout d’avoir confiance en moi."
Lilian Thuram
"je regarde
la fumée se précipite en cheval sauvage sur le devant
de la scène ourle un instant la lave
de sa fragile queue de paon puis se déchirant
la chemise s'ouvre d'un coup la poitrine et
je la regarde en îles britanniques en îlots
en rochers déchiquetés se fondre
peu à peu dans la mer lucide de l'air
où baignent prophétiques
ma gueule
ma révolte
mon nom."
Aimé Césaire
09:55 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : livre lilian thuram mes etoiles noires
17/01/2010
C'était Hier....
22:34 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : blades
Invictus
Je n'ai pas encore vu le film de Clint Eastwood
Mais ce poème, Invictus, était le poème préféré Nelson Mandela, il était sur son mur, durant ses années de prisons
"Je suis le maître de mon destin
Le capitaine de mon âme"
Invictus le dernier film réalisé par Clint Eastwood est une biographie mettant l’accent sur la vie de Nelson Mandela lors de la Coupe du monde de rugby de 1995 en Afrique du Sud. Le film met en vedette Morgan Freeman et Matt Damon.
Traduction litteraire
Un poème de l'écrivain William Emest Henley
Dans la nuit qui m'environne,
Dans les ténèbres qui m'enserrent,
Je loue les Dieux qui me donnent
Une âme, à la fois noble et fière.
Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout bien que blessé.
En ce lieu d'opprobres et de pleurs,
Je ne vois qu'horreur et ombres
Les années s'annoncent sombres
Mais je ne connaîtrai pas la peur.
Aussi étroit soit le chemin,
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme.
20:41 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : invictus poème film
16/01/2010
Une lettre ouverte d'Atiq Rahimi
Paris, Canal St Martin, 7 janvier 2010
comment peut-on être Afgan à Paris
Ils sont jeunes, certains ont à peine quinze ans, aucun plus de trente. Les plus chanceux ont une écharpe et un bonnet. Presque pas un n'a de gants. Le thermomètre pointe zéro. Qu'est-ce que ça change ? De toute façon, ce n'est pas le maigre brasier, deux planches minables, quatre cageots humides qui vont les réchauffer.
Ils sont Afghans.
Ils ont lâché leur vie, leur famille, leurs amis, leur pays. La plupart viennent de régions contrôlées par les talibans. D'autres non. Quelle importance. Des bombes sautent à Kaboul. C'est tout le pays qui s'abandonne à la guerre.
La France, c'est-à-dire nous, les poursuit comme des criminels. Menottes, avion : c'est aux barbus qu'on les remet puisque les intégristes sont les seuls à leur ouvrir les bras.
Souvenez vous de ce temps : on appelait encore un mineur un enfant. Aucun ministre alors ne se serait permis de nous laisser croire qu'il est bon de laisser un enfant l'hiver dans la rue. Même étranger.
Et il y a certainement eu une époque où on appelait un immigré un homme. Même s'il était sans papier.
Ces enfants, ces hommes sont venus chez nous portés par l'espoir d'échapper à la violence. D'étudier. De mener une vie paisible. D'être dignes. Ce ne doit pas être trop demander.
Ne jetons pas dans les eaux du canal le manteau que St Martin a partagé avec un pauvre.
Par Atiq Rahimi (Écrivain)
Afghans-Paris
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j'ai signé
Atiq Rahimi, couronné pour son roman "Syngué Sabour" Pierre de patience, magnifique
" une pierre magique que l'on pose devant soi pour déversé sur elle ses malheurs, ses souffrances, ses douleurs, ses misères....on lui confie tout ce que l'on n'ose pas révéler aux autres....et la pierre écoute......."
Dans ce dernier livre, rédigé directement en français, l’écrivain-cinéaste, prix Goncourt 2008, épouse la révolte d'une femme afghane. Atiq Rahimi jette des ponts entre poésie et roman, Orient et Occident.
13:44 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : lettre ouverte, atiq rahimi, afghans
15/01/2010
L'inspiration
De son juchoir
la poule laisse choir
un oeuf
c’est une imprudence
un moment d’absence
mais il tombe pouf
dans la paille :
la fermière était prévoyante
combien de poèmes brisés
que ne recueille aucun recueil.
06:00 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poème, raymond queneau
14/01/2010
Le mur des expulsés
BILLÈRE. Le tribunal administratif de Pau demande au maire d'effacer la fresque
Pour l'élu socialiste, si la fresque est bien « politique », elle n'est pas partisane ou prosélyte même si lui-même critique « la politique d'expulsion du gouvernement qui coûte cher à la République ».
La réalisation de la fresque sur le mur de la salle communale Robert de Lacaze le 5 septembre a été réalisée en soutien aux familles de sans-papiers expulsées l'année dernière. Le maire de Billère avait laissé libre cours à l'artiste de peindre une fresque où peuvent se lire ces mots « engagement, enfants, papiers, dénoncer citoyen, liberté, égalité, fraternité, solidarité, expulsés, terre d'accueil, justice, entraide, métisse ».
Le « mur des expulsés » est devenu une affaire politique, un bras de fer entre le préfet et le maire de Billère, soutenu par le bâtonnier Jean-François Blanco. (photo luke laissac)
Au-delà de la fresque, Jean-Yves Lalanne veut rappeler que derrière, il y a « un combat contre les expulsions. On parle beaucoup de quelques grammes de peinture mais il n'y a pas de mots infamants écrits avec. Il faut que monsieur le préfet et monsieur Besson sachent que la lutte continue et le droit d'expression aussi. »
Auteur : odile faure
o.faure@sudouest.com (extrait)
11:45 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : le mur des expulsés à billère, bearn, politique
Un sentier
Pas le sentier de Saint -Jacques ,mais le GR10, ce sentier qui traverse les Pyrénées de la mer à l'océan, de Banyuls à Hendaye
Ici, au dessus de Saint -Etienne de Baïgorry, village en plein coeur du Pays Basque,
ses voisins, Bidarray, Saint-Jean Pied de Port,
Irouleguy et ses vignobles
Une mosaïque, au début du sentier à banyuls
GR10 dans les pyrénées, le sentier du Céciré
06:00 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : randonnées