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24/11/2007

DANCE TA VIE

http://fr.youtube.com/watch?v=GdI4_535W90

 

 

Maurice Béjart, de son vrai nom Maurice-Jean Berger, danseur et chorégraphe français, est né à Marseille le 1er janvier 1927. Il a été membre de l’Académie des Beaux-Arts de 1994 jusqu’à sa mort. Il aura énormément contribué à la naissance de la danse contemporaine en France et en Belgique, notamment grâce aux générations de chorégraphes qu’il a formées à Mudra .
C’est en 1970 qu’il fonde cette école à Bruxelles afin de dispenser des cours de danse à des jeunes talents de cet art. Cet enseignement formera de nombreux danseurs et chorégraphes qui participeront activement à l’essor de la danse contemporaine en Europe. On peut par exemple citer Maguy Marin ou Anne Teresa De Keersmaeker. Il ouvre ensuite son école Mudra à Dakar, avant de se déplacer à Lausanne pour ouvrir en 1992 l’École-atelier Rudra, qui dispense depuis cette date une formation complète de danseur sur deux années. Aujourd’hui encore, elle est l’une des écoles les plus prestigieuses dans le milieu de la danse classique et contemporaine.
Le 22 novembre 2007, Maurice Béjart s’est éteint à Lausanne, à 80 ans

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22/11/2007

Rachida Dati ou l’injustice à la carte

915d55e14ce6d397a4c5b9b5d0db8c98.jpgPour André Vallini, secrétaire national PS à la justice, la Garde des Sceaux fait fausse route dans sa refonte de la carte judiciaire : absence de concertation, suppressions arbitraires de tribunaux, atteintes à la justice de proximité. Une réforme inéquitable et à contresens.

Une réforme de la carte judiciaire était-elle nécessaire ?

La justice doit évoluer avec son temps. Il lui faut répondre aux besoins sociaux et sociétaux qui s’expriment dans notre société. Elle doit aussi prendre en compte les évolutions démographiques du pays.Il convient donc de revoir la carte judiciaire, mais seulement après avoir revu l’organisation de la justice.

Comment Rachida Dati a-t-elle procédé ?

La Garde des Sceaux a pris le problème à l’envers. Il fallait d’abord reconsidérer l’architecture de la justice,revoir la répartition des contentieux entre tribunaux d’instance et tribunaux de grande instance, entre juridiction civile et prud’homale. La bonne marche à suivre aurait consisté à revoir dans un premier temps l’ensemble de l’organisation judiciaire pour en déduire la nouvelle carte de la justice sur le territoire.

Que peut-on dire de la méthode utilisée ?

Rachida Dati a adopté une méthode détestable. Le comité consultatif n’a été réuni qu’une seule fois. Les parlementaires n’ont pas davantage été concertés. De plus, Rachida Dati n’a tenu aucun compte des rapports des chefs de cours. Elle fait un tour de France pour présenter sa réforme, mais quand elle arrive dans une région, ce n’est pas pour ouvrir une concertation mais pour asséner des décisions.

Quelles vont être les conséquences de cette réforme ?

Avec la fermeture de près de 200 tribunaux d’instance, c’est la justice de proximité qui sera la plus touchée, celle des gens modestes, de la France des cantons et des banlieues. C’est la justice du surendettement, des loyers impayés, des pensions alimentaires, des tutelles, celle des consommateurs.D’ailleurs l’association UFC-Que choisir est vent debout contre cette réforme. Les usagers vont être obligés de faire une cinquantaine de kilomètres pour se rendre au tribunal.. Cette nouvelle carte judiciaire risque de créer des déserts judiciaires. Pourtant, dans certaines régions, il aurait fallu au contraire construire de nouveaux tribunaux. Notamment dans les banlieues.

Qu’aurait proposé le Parti socialiste s’il avait accédé au pouvoir ?

Le service public de la justice pourrait se déployer sur trois niveaux. Au premier étage, des maisons de la justice et du droit avec des guichets uniques regroupant les opérations des greffes de toutes les juridictions civiles, pénales et administratives. Au deuxième niveau, nous proposons la création de tribunaux de première instance généralistes qui seraient implantés en vertu de critères démographiques mais aussi géographiques. Enfin, à l’étage supérieur se trouveraient des pôles spécialisés dans des contentieux très spécifiques. On pourrait par exemple imaginer un pôle spécialisé dans les questions de pollution maritime, présent à Brest et Bordeaux, un autre dévolu à la délinquance financière à Paris, Lyon et Marseille. Cette réorganisation aurait pris un an, le Parlement y aurait été associé et une loi aurait été votée. Ce n’est qu’une fois cette loi votée que l’on aurait redéfini la répartition des tribunaux, en concertation avec les élus locaux.
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SDF: les hivers se suivent et se ressemblent

b0f31fa0c093272e7f8eb1a879bddf0d.jpgLes Français ont pris conscience que la précarité de plus en plus visible notamment dans les grandes villes, n'arrive pas qu'aux autres, ainsi qu'en atteste un sondage BVA pour l'Association Emmaüs.

Près de la moitié des Français (47%) pensent en effet qu'ils pourraient un jour se retrouver sans-abri, ceux qui se sentent menacés se trouvant plutôt parmi les ouvriers, les ménages modestes, les moins de 50 ans, et les sympathisants de gauche.

Le sentiment de précarité a peu évolué en un an puisqu'en 2006, ils étaient 48% à craindre de se retrouver à la rue.

Actuellement, on ne sait pas vraiment combien il y a de sans-abri en France : 15.000 ou 100.000 selon qu'on considère les personnes durablement à la rue ou les sans-abri occasionnels.

L'Association Emmaüs parle de "3.000 personnes hébergées ou accueillies" chaque jour à Paris, c'est-à-dire ceux qui sont hébergés pour la nuit et ceux qui viennent faire des démarches administratives, se faire soigner ou conseiller dans les centres de jour. Ce qui laisse évidemment en dehors du chiffrage les SDF solitaires et sans contact avec les associations.

La plupart des Français considèrent que le sort des SDF a peu évolué en un an, c'est-à-dire depuis que l'installation des tentes au canal Saint Martin a mis les sans-abri à la une de l'actualité. Ils sont favorables à l'ouverture de centres d'hébergement dans leur quartier et disent leur opposition aux mesures d'interdiction des SDF en centre-ville. Mais sur le plan pratique, ils laissent l'action en faveur des sans-abri à l'Etat (54%), aux municipalités (22%) aux organismes de logement (10%) et aux associations (9%).

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La Mairie de Paris remarque que la ville représente 0,8% du territoire de l'Ile-de-France et concentre 62% des places d'hébergement. Elle constate aussi que de nombreux travailleurs pauvres sont obligés, faute de moyens, de vivre dans des centres d'hébergement alors qu'ils devraient être dans du logement très social. Selon l'adjoint au maire chargé du Logement Yves Mano, "il faudrait dans ce pays créer une place d'hébergement pour 1.000 habitants" pour régler la question des sans-abri à la rue.

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21/11/2007

LA CARTE JUDICIARE

40c7b1c71df55342f57cda69a7b55c20.jpgRéunis à Paris à l’occasion du congrès des maires de France, les élus socialistes en profitent aujourd’hui pour se rendre place Vendôme protester contre la réforme de la carte judiciaire.

Le 29 novembre, ce sont les magistrats, bâtonniers, avocats et personnels de justice qui feront grève et manifesteront contre la réforme de Rachida Dati. Les devançant d’une semaine, des élus socialistes, François Hollande en tête, iront protester devant le ministère de la Justice cet après-midi. Une manifestation inhabituelle, afin de dénoncer une atteinte à la « justice de proximité » pour de simples raisons « comptables ».
La manifestation est organisée aujourd’hui, car près de 14.000 élus sont déjà réunis à Paris pour le congrès de l’Association des maires de France. Les socialistes ont invité les autres élus à les rejoindre, ils pourraient être entendus.

b5c9857e13bb545a5ffdfc65ffe9aa31.jpgLa réforme de la garde des Sceaux prévoit la suppression de 63 des 271 conseils de prud’hommes, de 23 des 181 tribunaux de grande instance, de 176 des 473 tribunaux d’instance et de 55 des 160 tribunaux de commerce. Dans les villes concernées par ces suppressions, les élus locaux ne décolèrent pas contre la ministre. Et les maires UMP craignent particulièrement les effets collatéraux que la réforme pourrait avoir aux élections municipales de mars prochain.

Dans les allées du congrès de l’AMF, ils étaient nombreux à dénoncer hier le manque de concertation de la ministre et à réclamer le maintien des services publics en milieu rural. Le président de la Fédération des maires de villes moyennes, Bruno Bourg-Broc, maire UMP de Châlons-en-Champagne, réclamait même « une intervention rapide du Premier ministre ».

Pour calmer les esprits, le ministère a annoncé qu’il pourrait revenir sur les suppressions de conseils de prud’hommes et que les concertations se poursuivraient pendant trois mois. Mais le couperet tomberait alors pour les élus quelques semaines à peine avant les municipales.

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ADOS "grande souffrance".

73ebddea32790477cbe4cc8c31295a6f.jpgUn rapport remis hier lors de la Journée internationale des Droits de l’Enfant a avancé le chiffre de 900.000 adolescents en "grande souffrance". La Défenseure des enfants Dominique Versini préconise l’ouverture d’un "chantier national"

L’âge ingrat porte bien son nom. L’adolescence vécue par certains enfants relève du cauchemar. C’est en substance la conclusion du rapport 2007 que la Défenseure des enfants Dominique Versini a remis, hier, au président Sarkozy à l’occasion de la Journée internationale des Droits de l'enfant. Après un an d’enquête, le chiffre de 900.000 adolescents en "grande souffrance" a été révélé. 15% des 11-18 ans sont donc concernés et expriment leur mal être à travers les tentatives de suicide (40.000 par an), la consommation de drogues et l’apparition de troubles du sommeil et de l’alimentation.


4d7c677cbd351fb2c1b23d4547e6ca5e.jpgL’étude souligne ainsi que les conduites à risques commencent  très tôt et tendent de plus en plus vers les extrêmes : 28% des 15-19 ans sont des adeptes du "binge drinking", cette habitude qui consiste à boire jusqu’à n’en plus pouvoir, frôlant parfois le coma éthylique. Un adolescent sur dix prend des médicaments pour dormir. Et le suicide, plus important chez les jeunes filles, est la deuxième cause de mortalité chez les 15-25 ans, derrière les décès causés par l’alcool au volant.
Les ados avec des problèmes psychiques multiplient les conduites à risques comme la combinaison alcool-tabac, ou la violence pornographique. Ils s’imposent également des souffrances physiques, de la scarification (11% des filles sont touchées contre 6% des garçons) à la boulimie, en passant par l’anorexie, qui influent fortement sur leurs relations sociales (absentéisme voire phobie scolaire, isolement).

1706a9b4d3efd3bec90639e58ee08d91.jpgMieux vaut prévenir que guérir
Le rapport de Dominique Versini, ancienne directrice du Samu social et Défenseure des enfants depuis l’an dernier, montre du doigt toutes les insuffisances françaises en matière d’écoute, d’aide et de prise en charge des ados en difficultés. Ainsi, le seul numéro de service aux ados, Fil Santé Jeunes, devient payant si on l’appelle d’un portable et les médecins scolaires sont trop peu nombreux. Manque d’écoute, manque d’orientation, le système mérite d’être amélioré.
Dominique Versini préconise ainsi l’ouverture d’un grand chantier national qui devra répondre au manque de psychiatres -800 postes ne sont pas pourvus - et de lits d’hospitalisation dans des centres médico-psychologiques.
L’accent doit aussi être mis sur l’ouverture d’une Maison des adolescents dans chaque département, alors que seulement 18 de ces établissements couvrent actuellement l'ensemble du territoire. Car sans prévention, seul le passage à l’acte permet de diagnostiquer des troubles psychiques. Et souvent, il est déjà trop tard.

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20/11/2007

20.11.2007 Aujourd'hui

8d3ef5a02b2716ee8dd1944d25c76a2f.jpgQuand la manifestation des fonctionnaires - qui dénoncent la suppression des effectifs et réclament la revalorisation du pouvoir d'achat - rencontre celle des cheminots, en grève depuis sept jours contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, ainsi qu'une partie des étudiants, hostiles à celle de l'autonomie des universités, c'est un mardi noir pour la France... et le point d'orgue d'une fronde sociale anti-Sarkozy.

Suivie par les deux principaux syndicats de médecins des hôpitaux, déterminés à défendre le service public hospitalier, la grève rencontre également la participation de certains aiguilleurs du ciel, d'EDF-GDF, de France Télécom, de la Banque postale ou encore de Météo-France.

Et demain ? Les organisations syndicales ont prévu de se retrouver au soir du 20 novembre, afin de faire le point sur la portée du mouvement... et, éventuellement, d'"envisager les suites" de la contestation.

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17/11/2007

Mort du cinéaste Pierre Granier-Deferre

c3a0ee284fd992c21ceab8f489565b36.jpg Le réalisateur Pierre Granier-Deferre est décédé vendredi à l'âge de 80 ans.

 

Il fut le réalisateur et le scénariste de grands classiques du cinéma français comme "la Veuve Couderc", "La race des seigneurs", "le Train" ou "L'Etoile du Nord."aace244975b0f0617bffce63a4f303ef.jpg

Pierre Granier-Deferre reçut un César pour son film "Une étrange affaire" avec Nathalie Baye, Michel Piccoli et Gérard Lanvin.

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e5efc7db1fe8af89b3a9e7ef3c147fd4.jpg28c4246da5732c9f4212f4ae176203d8.jpg Pierre Granier Deferre                     était un cinéaste classique, raconteur d'histoires, qui a mis en scène les plus grandes vedettes des années 1960 et 1970 comme Jean Gabin, Simone Signoret ou Romy Schneider.
Ce cinéaste discret, que l'on voyait toujours un gros cigare aux lèvres, était né le 22 juillet 1927 à Paris, dans une famille bourgeoise.

Très tôt passionné de films, notamment "Goupi-Mains rouges" de Jacques Becker qui lui "donne envie de faire du cinéma", il entre à l'IDHEC où il est "reçu quinzième et dernier", racontait-il.

Il sera longtemps assistant de Marcel Carné ou Jean-Paul Le Chanois notamment, qui lui apprennent "l'éthique et l'exigence". "A cette époque, l'assistant participait vraiment à la mise en scène. J'ai pu apprendre ce qu'il ne fallait pas faire", expliquait-il dans une interview.

Pierre Granier-Deferre réalise son premier grand film en 1962, voit la naissance de la Nouvelle Vague qui ne lui convient pas et signera pas moins de 25 longs métrages dans les trente années qui suivent.

Il fait alors tourner toutes les stars du temps, Gabin, Signoret, Delon, Lino Ventura, Romy Schneider, Piccoli, Noiret, Rochefort ou Nathalie Baye, des vedettes dont il disait : "Je travaille avec des stars pour mieux me cacher derrière elle".

Par delà les histoires qu'il met en scène, tirées souvent de romans comme ceux d'Alphonse Boudard, René Fallet, Drieu la Rochelle, Jean-Marc Roberts et surtout Simenon qu'il adorait, le cinéaste s'intéresse à l'affrontement psychologique des personnages, l'ambiguïté des comportements.

"Ce qui m'intéresse, c'est la folie ordinaire des hommes, celle que chacun porte en soi et qui affleure au moindre événement. Je ne méprise pas l'action mais j'ai un penchant pour la psychologie. Je suis un cinéaste de chambre", confiait-il un jour.
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 Le réalisateur avait également tourné pour la télévision plusieurs épisodes de Maigret, avec Bruno Crémer.


 

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15/11/2007

NOUS NOUS SOMMES TANT AIMES

Nous nous sommes tant aimés (C'eravamo tanto amati) est un film italien réalisé par Ettore Scola, sorti en 1974.         

le rêve  d'une illusion 70ecc70ad2a729908d4b15052611defe.jpg

30 ans d'histoire italienne au quotidien 1945- 1975

 Trois amis  trois résistants

Italie, 1944. Gianni, Nicola et Antonio se lient d'amitié alors qu'ils ont pris le maquis pour combattre les Allemands. Lorsque sonne l'heure de la libération, un monde nouveau s'offre à eux. Militants fervents, pleins de rêves et d'illusions, les voici prêts à faire la révolution. Mais la vie les sépare alors qu'on célèbre la chute du régime fasciste et l'avènement de la République. Tous trois, à des périodes différentes, vont avoir une aventure avec Luciana, aspirante actrice. Nicola, qui aspirait à être critique de cinéma, devient enseignant dans une obscure province et finira par abandonner sa famille ; Antonio devient brancardier dans un hôpital romain, y rencontre Luciana qu'il épouse et va continuer, avec elle, à lutter pour ses droits ; Gianni, avocat en quête de clients à Milan, épouse Elide, la fille d'un grossier parvenu, puis se retrouve veuf. Par hasard, tous trois se rencontrent mais la communication entre eux est devenue bien différente de celle de leur jeunesse : « Nous voulions changer le monde, mais le monde nous a changés ! » déclare l'un des protagonistes...

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Une satire avec beaucoup  d'humour, de tendresse , de mélancolie

Par le biais de la participation de Nicola (Stefano Satta Flores) à un jeu télévisé dont les questions portent sur le cinéma, Ettore Scola profite de son film pour « tirer un coup de chapeau » à quelques monuments du cinéma, savoir Le Cuirassé Potemkine, Partie de campagne, La Porte du ciel (La Porta del cielo de De Sica), Le Voleur de bicyclette, Mademoiselle Julie (Fröken Julie de Sjöberg), La Dolce vita , L'Année dernière à Marienbad et L'Éclipse (L'Eclisse d'Antonioni).

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  • 1975 :
    • Ruban d'argent de la meilleure actrice dans un rôle secondaire pour Giovanna Ralli
    • Ruban d'argent du meilleur acteur dans un rôle secondaire pour Aldo Fabrizi
    • Prix d'or du meilleur réalisateur au Festival international du film de Moscou pour Ettore Scola
  • 1977 : César du meilleur film étranger pour Ettore Scola

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11/11/2007

La peur, raison d’être du ministère de Brice Hortefeux

49b168091d756c346d904c7d9d3d583a.jpgLe bilan du ministère de l’Immigration, de l’Identité nationale, de l’Intégration et du Codéveloppement, que Brice Hortefeux présente ce matin, est d’abord et avant tout celui d’une «culture de la peur» qui affecte très certainement toutes les démocraties occidentales, mais qu’il aura exemplifié et amplifié, à plus d’un titre, depuis sa formation.

 

Amalgame. D’abord, l’annonce et la promesse fracassante de sa création ne sont pas séparables d’une stratégie électorale qui aura consisté depuis le début à focaliser sinon détourner l’attention d’une partie de l’électorat sur ce que le sociologue Zygmunt Baumann appelle des «cibles de substitution», dans un étrange amalgame qui mêle, depuis toujours, immigration et délinquance. Elle aura consisté à institutionnaliser l’idée que les immigrés constituent une «menace» pour une «identité nationale», qu’elle aura voulue homogène et repliée sur elle-même, dans le déni de son hétérogénéité constitutive. Elle aura parié ainsi sur les effets électoraux de «la peur des étrangers».

3b7c60f273b4ea89f01038c65484f674.jpgMais il faut aller plus loin : s’il est vrai que cette peur désigne la raison d’être de ce ministère, le génitif doit y être entendu au double sens d’un génitif subjectif et objectif. La peur, ce n’est pas seulement celle que l’on prête aux citoyens ayant droit de cité et à leur supposé besoin de sécurité et d’identité, dans une dangereuse confusion. C’est aussi et prioritairement celle des étrangers eux-mêmes – ceux qui voient s’aggraver, année après année, les règles d’une hospitalité devenue de plus en plus conditionnelle.

Ce qu’il faut comprendre alors, c’est le caractère anxiogène de ces conditions, telles qu’elles ont été proposées et votées, que celles-ci portent sur la langue, sur la culture ou sur la famille. Qu’il s’agisse d’entrer ou de rester sur le territoire, être étranger signifie aujourd’hui, en France, vivre dans la crainte de ne pas ou de ne plus remplir ces conditions, et donc vivre dans la terreur des expulsions, comme l’a rappelé, ces derniers mois, la récurrence d’actes désespérés (la défenestration de Chulan Liu le 20 septembre et celle du jeune Ivan, le 9 août, et encore mardi celle d’un jeune Sénégalais à Marseille).

Telle est, au demeurant, la raison ultime de l’acharnement gouvernemental à maintenir l’amendement sur les tests ADN : prouver qu’il n’est pas disposé à reculer sur le front de l’accroissement des conditions. Parier sur la crainte, comme le fait la politique de l’immigration que ce ministère a reçu mission de promulguer et de faire appliquer par une administration soumise à la pression de quotas imposés, c’est donc parier, comme l’aura toujours fait toute culture de la peur, sur son caractère dissuasif.

Frontière. Reste alors une dernière forme d’inquiétude : celle qui devrait affecter en droit tous les citoyens qui assistent impuissants à l’aggravation de ces conditions. Ce que celle-ci affecte, en effet, ce n’est rien d’autre que la frontière infiniment fragile qui sépare la démocratie des régimes dont, par essence, elle doit rester distincte. En démocratie, la souveraineté ne reste démocratique que tant qu’elle n’est soumise à aucune condition d’appartenance (que celle-ci soit d’ordre ethnique, linguistique, culturel ou autre). C’est ce principe qui est aujourd’hui remis en question.

MARC CRÉPON

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09/11/2007

Tuberculose et sida, une association meurtrière

ce 8 novembre au Cap, en Afrique du Sud. Pendant 5 jours, les délégués d'une centaine de pays vont se pencher sur les nouvelles formes résistantes de la tuberculose, mais aussi sur ses interactions avec le VIH.

Avec 3 millions de morts par an, la tuberculose est parmi les maladies les plus meurtrières de la planète.

2 millards de personnes sont porteuses du bacille de la tuberculose, mais la maladie ne se déclare que chez un porteur sur dix.

La progression de nouvelles formes résistantes aux traitements et la propagation du virus du Sida inquiètent sérieusement les 3000 spécialistes, réunis cette fin de semaine dans la ville du Cap.

37 pays ont enregistré aujourd'hui des cas de tuberculose ultra-résistante (TB-UR) et multirésistante (TB-MR) aux antibiotiques.

Un tiers des 40 millions de malades du Sida (VIH) seraient également atteints de tuberculose.

Le besoin de nouveaux moyens de prévention, de dépistage et de médicaments est devenu la priorité des médecins.

Aucun nouveau traitement contre la tuberculose n'a été mis sur le marché depuis 40 ans.

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Léopold blanc                Coordinateur de la stratégie de lutte contre la turberculose à l'OMS

« La tuberculose a deux aspects : celui relativement optimiste des pays où la maladie est en régression et celui beaucoup plus pessimiste en Asie, en Afrique et en Europe de l'Est. »

 


Maladie de la pauvreté

La tuberculose est une maladie infectieuse, provoquée par le bacille (bactérie en forme de bâtonnet) de Koch. Elle se transmet par voie orale : parole, toux, éternuement. Elle peut atteindre d'autres organes que le poumon.

Maladie de la promiscuité et de la pauvreté, le risque de contamination dans une famille vivant sous le même toit est de 30%.

Les déplacements de personnes, en raison des conflits et des catastrophes naturelles, sont des facteurs de propagation.

Le coût des traitements, leur lourdeur mais aussi la fragilité des structures de santé des États, l'absence de laboratoires spécialisés contribuent à ce que les malades atteints de tuberculose abandonnent les soins et développent des résistances.

Tuberculose et sida, l’urgence sanitaire est là !

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