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04/03/2008

JE TRAVAILLE MAIS JE SUIS PAUVRE

609268243.jpg documentaire de Pascal Catuogno diffusé sur Canal + sur les travailleurs pauvres, entre portraits et analyses. Avec ce doc qui donne la parole à de nombreux chercheurs, une réalité s'impose : le destin d'un travailleur pauvre aujourd'hui, c'est de devenir très pauvre. Le destin d'un travailleur très pauvre, c'est d'être un SDF.

 

Il y a encore quelques années, ils appartenaient à la classe dite «moyenne». Mais une société de consommation plus agressive que jamais a fait chuter les plus fragiles. Comment et pourquoi la précarité a-t-elle gagné les personnes qui ont un travail ? Fondé sur l'enquête de Barbara Conforti, ce documentaire réalisé par Pascal Catuogno, grand reporter et journaliste d'investigation, se présente comme une radiographie d'un phénomène social alarmant. Plusieurs personnes, qui n'auraient jamais imaginé appartenir à la France d'en bas, racontent leur parcours et parlent de leur détresse. Le sociologue Philippe Guibert, qui parle de «descenseur social», dresse avec d'autres spécialistes et responsables associatifs, le profil de ces travailleurs pauvres.

Corinne, Jean-Pierre, Monique et Christèle, Orlane et Laurent, Bruno, Affida… A la retraite ou salariés, ils gagnent trop peu pour vivre de manière décente.


 "Techniciens de surface, hôtesses de caisses, opérateurs, animateurs... un nouveau prolétariat émerge, celui des services. Pour ces employés du tertiaire, ces smicards ou sous smicards à vie, la flexibilité, la précarité et la peur sont le lot quotidien", écrit dans sa note d'intention le réalisateur Pascal Catuogno

 

09:33 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : societe

29/02/2008

INGRID BETANCOURT

1522007616.jpgLibéré par les FARC, Luis Eladio Perez raconte les moments partagés avec Ingrid Betancourt

Posé, lucide, drôle à l'occasion, Luis Eladio Perez a raconté au micro de Radio Caracol son calvaire aux mains des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, extrême gauche), jeudi 28 février. Il avait été enlevé en juin 2001, alors qu'il était sénateur. Il a été libéré mardi, en compagnie de trois autres otages. Tous se trouvent encore au Venezuela, à Caracas

 

L'ancien otage dit des choses qui dérangent. Il dit que le sud de la Colombie est couvert de champs de coca, malgré des années de lutte contre les cultures illicites. Il dit que la guérilla est loin d'être défaite. A son avis, les FARC ont opté pour un repli stratégique. Et il dit que la guerre n'est pas la solution, que l'économie importe aussi. "Tous les guérilleros avec qui j'ai parlé ont un point commun : ils ont rejoint la guérilla, poussés par la misère", souligne-t-il.

M. Perez tente de ne pas avoir de haine pour ceux qui furent ses bourreaux. Il est convaincu que seul le dialogue politique pourra mettre fin au conflit armé qui déchire son pays. "Ingrid, elle, n'a pas de rancœur. Elle a pleine conscience de son rôle. Elle a eu tout le temps qu'il fallait pour réfléchir à ses propositions de gouvernement. Elle sait que ce n'est pas par la violence que l'on mettra fin à la violence", dit-il. Il ne doute pas que son amie sera un jour présidente de la Colombie. En attendant, il se souvient des derniers mots qu'elle lui a dits, ce triste 4 février : "Profites-en bien, Lucho, profite de chaque minute de liberté."

Dans la lettre bouleversante adressée à sa mère, en novembre 2007, Ingrid Betancourt dit de son ami Luis Eladio : "Il a été mon soutien, mon rempart, mon frère." Pendant trois ans, l'ancienne candidate à la présidence de la Colombie et "Lucho" ont fait partie du même groupe d'otages, avant d'être séparés en juillet 2007. Le 4 février, M. Perez a pu, une dernière fois, échanger quelques mots avec Ingrid, "très très dégradée". Il est décidé à remuer ciel et terre pour obtenir sa libération et celle de tous ses compagnons d'infortune. "Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas comment aider. Mais cette dernière image d'Ingrid dans la forêt me hante", avoue-t-il.
LE MONDE | 29.02.08

13:34 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : solidarite

28/02/2008

INGRID betancourt

2083487041.jpgLa famille de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt se dit extrêmement inquiète après les déclarations d'un compagnon de détention libéré hier. Elle lance un appel au président colombien Uribe pour qu'il dialogue avec les Farc.
Réagissant aux dernières informations inquiétantes sur la santé d'Ingrid Betancourt, otage aux mains des FARC depuis plus de six ans, sa famille a lancé jeudi un nouvel appel au président colombien Alvaro Uribe pour qu'il accepte de discuter d'un accord humanitaire d'échange de prisonniers avec les rebelles, soulignant l'"urgence humanitaire absolue".

"Les dernières nouvelles sur la santé d'Ingrid et de certains de ses compagnons de captivité sont plus qu'alarmantes, elles sont épouvantables", a déclaré son ex-mari Fabrice Delloye lors d'une conférence de presse dans un hôtel parisien. "Ingrid et ses compagnons sont tout simplement en train de mourir".

M. Delloye a appelé "les chefs d'Etat du monde entier à apporter leur soutien au président" colombien pour qu'il accepte un accord humanitaire d'échange d'otages contre des guérilleros détenus par les autorités.

"On est au dernier tournant", a estimé le fils de Fabrice Delloye et d'Ingrid Betancourt, Lorenzo. "Si on n'agit pas vite, maman va mourir". AP

20:33 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : solidarité

25/02/2008

Le monde de la BD se mobilise pour Lucas, jeune sans-papiers

 

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Au début du mois de janvier, Waldir Rodrigues, maçon d’origine brésilienne a été arrêté. Sans-papiers, il risquait d’être expulsé. Une histoire malheureusement banale. Mais Waldir est le père de Lucas, un garçon dont le témoignage a inspiré l’une des histoires de l'album "Paroles de sans papiers". En quelques semaines, et grâce à une importante mobilisation du monde de la BD, l’ordre de reconduite à la frontière est annulé.

Paru en septembre 2007 aux éditions Delcourt, "Paroles sans-papiers" est un album poignant, fait d'une succession de témoignages sur le quotidien difficile de plusieurs sans-papiers. Il est préfacé par l’auteur argentin José Muñoz et l’actrice Emmanuelle Béart, et on y retrouve plusieurs grands noms de la bande dessinée européenne comme Lorenzo Mattoti, Gipi, Jerôme et Olivier Jouvray ou Frederick Peeters.

Laetitia, prof de français, découvre que Lucas est sans-papiers

Au début de chaque histoire figure en exergue une citation d’homme politique, ou l’extrait d’un rapport, ce qui accentue le réalisme de l'album, et le contraste entre la part de fantasme et la réalité qui gravitent autour du sujet. La dernière partie de l'album propose de la documentation sur le sujet.

La plupart des témoignages sur lesquels les auteurs se sont fondés ont été recueillis par la Cimade. Beaucoup, mais pas tous: ce n’est pas le cas d’"Une jeunesse clandestine", le récit de Joao, alias Lucas, jeune Brésilien de 15 ans.

En 2005, Laetitia, professeur de français pour étrangers rencontre Lucas, dont les parents ont migré en France quelques mois auparavant. Dans sa classe, le garçon cache qu’il est sans-papiers, mais après avoir sympathisé, la jeune femme apprend sa situation. Laetitia connaît également Alfred, l’un des dessinateurs à l’initiative du projet "Paroles sans papiers". Touché par le témoignage de Lucas, ce dernier décide de le faire figurer dans l’album.

Auteurs et éditeur participent aux frais d'avocat

Un an plus tard, Waldir Rodrigues, le père de Lucas, se fait arrêter. En situation irrégulière, il est en passe d’être expulsé. Ne sachant trop à qui s’adresser, Lucas appelle Laetitia, qui s’investit dans l’affaire. Elle alerte le Réseau éducation sans frontières (RESF) et une pétition est mise en ligne sur le site de l’association.

David Chauvel, l’autre initiateur du projet, relaie l'appel dans le monde de la BD, grâce notamment au syndicat des auteurs de BD, dont il fait partie. Une vingtaine d'auteurs et de professionnels acceptent de participer au paiement des avocats. Delcourt, l'éditeur, met lui aussi la main à la poche.

Parallèlement, l’appel est repris sur le Net, par mail d’abord puis sur des sites et des blogs d’auteurs, dont celui d’Allan Barte et de Loïc Sécheresse. De nombreuses lettres sont envoyées au préfet, et la pétition recueille de plus en plus de signatures

Lorsque la requête est présentée à la préfecture, elle est aussi largement appuyée par les habitants de Neuilly-Plaisance (Seine-Saint-Denis), la ville où est installée la famille. A commencer par le maire et plusieurs élus locaux. Au final, les professionnels de la BD ont payé les deux tiers des frais d’avocats, et plusieurs d’entres eux, comme David Chauvel, se sont portés témoins. Laetitia estime cependant que c'est essentiellement la mobilisation des simples citoyens qui a permis à l'affaire de trouver une issue heureuse.

L’annulation de l’ordre de reconduite à la frontière a été obtenue le 25 janvier, ainsi que l’autorisation de demeurer sur le territoire -à condition de ne pas travailler. Mais si un espoir de régularisation de l’ensemble de la famille existe, sa situation est loin d'être réglée.

Par Vincent Demons

 

14:18 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sans-papiers

CHAINE HUMAINE

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GAZA (AFP) — Des milliers d'écoliers palestiniens ont commencé lundi à former une chaîne humaine dans la bande de Gaza pour protester contre le bouclage imposé par Israël, ont constaté des correspondants de l'AFP.

Des écoliers de différentes villes, auxquels se sont joints des adultes dans certains secteurs, se sont alignés sur l'axe Salahedine qui traverse la bande de Gaza de Rafah au sud jusqu'à Beit Hanoun au nord sur près de 40 kilomètres.

"Le siège de Gaza ne fera que nous renforcer", "le monde a condamné Gaza à mort", ou "Sauvez Gaza", pouvait-on lire sur des pancartes brandies par les manifestants.

Cette manifestation a été organisée par le Comité populaire contre le siège de Gaza (PCAS), un groupe dirigé par le député palestinien Jamal Al-Khoudari proche du mouvement islamiste Hamas qui contrôle la bande de Gaza depuis juin.

11:35 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

20/02/2008

POUDRE AUX YEUX

Archi-drôle et infiniment tragique. Poudre aux yeux, le film réalisé par Les Enfants de Don Quichotte et diffusé depuis le 15 février sur le site Dailymotion.com, ne retrace pas seulement l'histoire de l'incroyable coup médiatique fomenté par la famille Legrand pour dénoncer le scandale des sans-abri, pendant l'hiver 2006-2007. Il force surtout le spectateur à voir et à entendre ceux desquels, le plus souvent, il détourne le regard. Par peur, dégoût, culpabilité ou indifférence.

"Ce film est fait pour que les gens prennent conscience que les SDF ne sont ni des parias ni des criminels, mais des personnes dont les histoires nous touchent tous. Il faut qu'ils comprennent qu'en se bougeant les choses peuvent changer", explique le cinéaste Mathieu Kassovitz

http://www.dailymotion.com/fr/cluster/news/featured/video...

 

 

Voici l'histoire de leur combat dont ce film se veut être un prolongement, une arme, un outil.

Véritable camp retranché, le canal saint martin fut pendant quelques mois l'expression d'une nouvelle forme de résistance.



L'amplification de cette résistance ne doit pas cesser, par le biais de ce documentaire nous invitons chacun d'entre vous à participer à cette lutte citoyenne et fraternelle;

Le 21 février 2008, les 28 associations unies, parmi lesquelles le Secours Catholique, la Fondation Abbé Pierre et ATD Quart Monde appellent à un rassemblement pour une nuit blanche citoyenne, Place de la République à partir de 18H00.

Pour une véritable politique publique du logement, pour le respect du droit, pour la bonne application des promesses électorales.

Soyons nombreux.

bien-logés, mal-logés, sans abris, solidaires, citoyens.

Renseignez vous et inscrivez vous sur:

www.lesenfantsdedonquichotte.com

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17:06 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (3)

PETITION POUR LE MAINTIEN DU VOTE PAPIER

Depuis 2004, en France, un nombre croissant de communes s'équipent en ordinateurs de vote (dénommés “machines à voter” par le Code électoral). Plus d'un million d'électeurs ont été concernés en 2007.

  • Je demande qu'on me donne des bulletins papier.

C'est pour moi le seul moyen de savoir ce que je glisse dans l'urne. A l'opposé, un ordinateur peut afficher une chose et enregistrer tout autre chose.
  • Je suis prêt à participer au dépouillement.

J'en appelle au Président de la République, garant des institutions, et à mon Maire, responsable de l'organisation des élections.6403e313d42e2fe99d8cef7ac5e90c10.jpg

  Aller sur le site principal:
http://www.ordinateurs-de-vote.org/
Puis cliquer en haut de la page à droite sur: Signer la pétition.


REJETONS LE VOTE ELECTRONIQUE !

 

12:00 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

19/02/2008

NUIT SOLIDAIRE

721eb4a26ee9ab9d26d6e3167737596b.jpgNuit solidaire pour le logement - jeudi 21 février - Place de la République

 

Il suffit d'ouvrir les yeux pour voir que le combat pour le droit des personnes sans abri à vivre dignement est loin d'être encore gagné.
et au-delà des plus exclus, la crise du logement touche tout le monde, avec des loyers qui prennent une part de plus en plus importante des revenus.

Encore et encore il faut se mobiliser, dire STOP, et rappeler à nos gouvernants que CE N'EST PAS UNE FATALITE !
Il est temps de mener une politique permettant à chacun de disposer d'un logement décent !!!

C'est pourquoi, 27 associations de lutte contre l'exclusion et de défense du droit au logement invitent à un RASSEMBLEMENT CITOYEN JEUDI 21 FEVRIER, Place de la REPUBLIQUE A PARIS, A PARTIR DE 18H... et jusqu'au petit matin. pour une NUIT SOLIDAIRE / NUIT BLANCHE pour le logement.

Les enfants de don quichotte participent à l'organisation et vous invitent à participer aux côtés de 27 associations et de Louis Bertignac, Boris Jardel le guitariste d'Indochine, Rachid Taha et ses musiciens, Mathieu Chédid alias M, Naturalibus et d'autres...

Vous en saurez plus sur le site des enfants de Don Quichotte :
http://www.enfantsdedonquichotte.COM

logement-solidaire.over-blog.org/

Au delà de votre participation, nous vous invitons à aider pour l'organisation de l'événement :
- En faisant circuler ce mail à toute votre mailing liste, vos proches.
- En mettant sur vos sites, blogs, etc le
bandeau de la nuit solidaire que vous pouvez récupérer sur le blog de la nuit solidaire ou sur notre site
- En faisant venir des artistes pour animer le trottoir de la place de la République le 21 : chanteurs, danseurs, fanfares, musiciens.
- En venant diffuser le tract d'appel à la nuit solidaire. Rassemblement lundi 18 février pour tracter entre 16h et 20h place de la république, à la sortie principale du métro, au centre de la place.

MOBILISEZ VOUS. MOBILISEZ AUTOUR DE VOUS.
LA SITUATION DES SANS ABRIS ET DES MAL LOGES EN A BESOIN !!!

MERCI !
Les Enfants de Don Quichotte
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Mardi 19 Février 2008

 

13:09 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (5)

16/02/2008

MEMORE DE LA SHOAH

"On ne peut pas demander à un enfant de s'identifier à un enfant mort", indique l'ancienne déportée, au sujet de la volonté du président de confier la mémoire d'une victime de la Shoah à chaque élève de CM2.

Simone Veil le 8 mars 2007 avec Nicolas Sarlozy à Paris (AFP)

Simone Veil le 8 mars 2007 avec Nicolas Sarlozy à Paris (AFP)

Pour Simone Veil, la proposition de Nicolas Sarkozy d'associer chaque élève de CM2 à un enfant victime de la Shoah est "inimaginable, insoutenable et injuste", apprend-on ce vendredi 15 février, dans l'express.fr. La présidente d'honneur de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, ancienne déportée, qui fut ministre de la Santé de 1974 à 1979, estime qu'"on ne peut pas infliger ça à des petits de dix ans".
"On ne peut pas demander à un enfant de s'identifier à un enfant mort. Cette mémoire est beaucoup trop lourde à porter", ajoute-t-elle dans cet interview au site internet l'express.fr.
"Nous mêmes, anciens déportés, avons eu beaucoup de difficultés après la guerre à parler de ce que nous avions vécu, même avec nos proches. Et aujourd'hui encore, nous essayons d'épargner nos enfants et nos petits-enfants. Par ailleurs beaucoup d'enseignants parlent - très bien - de ces sujets", ajoute Simone Veil.
Pour elle, la suggestion de Nicolas Sarkozy risque aussi d'attiser les antagonismes religieux : "Comment réagira une famille très catholique ou musulmane quand on demandera à leur fils ou à leur fille d'incarner le souvenir d'un petit juif?", s'interroge-t-elle.
L'enseignement de l'histoire ne saurait passer prioritairement par le recours à l'émotion car cela conduit à tous les anachronismes et confusions, puisque le temps est aboli par l'approche identificatoire", affirme la LICRA dans un communiqué. "Profiter de l'immaturité psychologique de jeunes élèves de CM2 ne nous paraît pas judicieux si c'est l'histoire que l'on veut transmettre", poursuit l'association.
"Etonnante légèreté"

"Il faut retirer" cette "idée tout à fait malvenue" a a contrario plaidé le député Pierre Moscovici, comme son collègue Patrick Bloche qui s'est interrogé sur le pourquoi de "cette surenchère". "Cette façon de faire traduit un manque de respect et une étonnante légèreté", a souligné Ségolène Royal.
Nombre de critiques voient dans l'annonce une tentative électoraliste envers la communauté juive, ou une volonté faire diversion, alors que le président est en chute libre dans les sondages et la majorité dans une passe difficile.
Arlette Laguiller (LO) a accusé Nicolas Sarkozy de chercher "un bénéfice électoral", qualifié de "répugnant", le PCF dénonçant la "dernière provocation" d'un "président en difficulté".
 Des voix discordantes se font entendre à droite. Ainsi, l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin s'est étonné d'une "idée étrange", soulignant que l'on ne pouvait "imposer la mémoire, (...) la décréter". Le député NC Maurice Leroy, très critique, a jugé qu'il faut "laisser les enseignants travailler".

13:39 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (5)

LES ROUTES CLANDESTINES

lES ROUTES CLANDESTINES

l'AFRIQUE  des immigrés et des passeurs

De Serge Daniel

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Dans un périple de plusieurs mois qui l'a conduit de Lagos, capitale du Nigeria, à Ceuta, enclave espagnole en territoire marocain, en passant notamment par Lomé et Accra, Gao au Mali et Tinzaouatène à la frontière entre le Mali et l'Algérie, Serge Daniel a partagé le sort des immigrés clandestins en route vers l'Europe.
Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Comment font-ils ? Les parcours de ces déshérités sont d'abord des aventures humaines singulières.
Il résume cet  irrépressible besoin de partir par la derniére phrase de l'hymme national du Senégal:"La mort, oui! Nous disons la mort mais pas la honte"
CE livre est avant tout le récit d'une épopée humaine tragique. L'histoire de milliers de Nigériens,  Nigérians, Maliens, Ivoiriens, Sénegalais, qui fuient la misére dans l'illégalité, le froid, la chaleur, la faim, la prostitution  ,la peur, les coups, rien ne les arrête.... sauf la mort.
l’auteur, le journaliste Serge Daniel, rend le résultat d’une enquête de 4 ans . L’initiative lui serait venue d’un choc. « En 2004, au cours d’un reportage en plein coeur du Sahara pour Radio France Internationale (RFI) et l’Agence France Presse (AFP), je me suis retrouvé, au détour d’un promontoire, nez à nez avec un groupe de ressortissants d’Afrique noire gisant quasi inconscients près d’un pick-up immobilisé », a-t-il écrit dans l’introduction du livre.

 

00:24 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)