22/01/2006
L'énigme du pull over rouge
Souvenez vous du pull over rouge !
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Michel Fourniret, le tueur en série remis début janvier par la Belgique à la justice française, pourrait être l'auteur du meurtre d'une fillette pour lequel Christian Ranucci a été exécuté en France en 1976.
Plusieurs quotidiens belges ont révélé jeudi que le parquet de Dinant, qui a instruit le dossier de Fourniret accusé d'avoir assassiné une quinzaine de fillettes ou de femmes entre 1987 et 2001, avait transmis à la police française des informations "brutes" en ce sens en marge de son extradition.
Christian Ranucci avait avoué ce meurtre pendant sa garde à vue avant de se rétracter. L'affaire avait suscité une vive émotion et la publication d'un livre-choc, "Le pull-over rouge", dans lequel Gilles Perrault estimait que Ranucci était innocent.
Marseille, le 28 juillet 1976. Le jour se lève, il est à peine 4h du matin. Sans le savoir, un homme vit ses derniers instants. Christian Ranucci, 22 ans, condamné à mort 4 mois plus tôt, doit être guillotiné, derrière les murs de la prison des Baumettes.
La disparition et le meurtre de la petite Marie Dolorès ont été médiatisés à l’extrême. Alors que Ranucci est encore en garde-à-vue, les quotidiens annoncent “l’arrestation du meurtrier ”. Et avant même l’inculpation de Ranucci, certains journalistes évoquent son châtiment : “Celui qui a pris odieusement la vie de Marie Dolorès est un coupable sans excuse. Il doit être à jamais retranché de la communauté
En 1978 Gilles Perrault publie “Le pull-over rouge”, une minutieuse contre-enquête sur l’affaire Ranucci. Il y explore un dossier bourré de contre-vérités, une instruction menée à la va-vite, des auditions de témoins contradictoires… Il parvient ainsi à faire naître le doute sur la culpabilité de l’accusé. Le succès du livre et de ses thèses est spectaculaire
Coupable ou innocent ? Le saura-t-on jamais ? Mais une chose est certaine : la justice aurait tout à gagner si elle acceptait un nouveau procès pour le meurtre de Marie-Dolorès
SI à cette époque Valérie Giscard d'Estaing avait eu le courage politique d'aller contre l'opinion et de gracier Christian Ranucci, aujourd'hui il pourrait être rejugé et innocenté .
Heureusement aujourd'hui la peine de mort a été abolie grâce à Robert Badinter et François Mitterand.
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21/01/2006
UN DEUX TROIS SOLEIL
Un, deux, trois, soleil |
Réalisé par Bertrand Blier
Avec Anouk Grinberg, Marcello Mastroianni, Myriam Boyer
LA BANLIEUE ET BLIER EN LIBERTE
LE REGARD DE BLIER, CHALEUREUX ET GENEREUX.
BLIER,a installé sa camera au coeur de la banlieue
UN DEUX TROIS SOLEIL c'est d'abord comme un reve d'enfant, lorsqu'on aura frappé trois fois contre le mur et qu'on se retournera en ouvrant les yeux,on verra lesoleil se lever sur un jour nouveau.
mais ce n' est pas un conte de fées,dans sa banlieue,il y a aussi des gros cons en survetement qui brisent le reve, d'un coup de carabine dans le dos,des goujats qui s'attaquent aux filles,des patrons de bistrot qui sont bien moches,
des mères que la folie nous prend.
Acteur(s) | |
Victorine | Anouk Grinberg |
Constantin La Spada | Marcello Mastroianni |
Daniela | Myriam Boyer |
L'enfoiré | Claude Brasseur |
Petit Paul | Olivier Martinez |
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16:45 Publié dans mes films | Lien permanent | Commentaires (0)
ASSISES DU VAR
Malgré ses dénégations répétées et l'absence de preuve formelle, la cour d'assises du Var à Draguignan a condamné vendredi à 12 ans de réclusion Stéphane Audibert, 24 ans, pour avoir provoqué un incendie au cours duquel dix pompiers avaient été blessés en juillet 2003.
"On ne peut pas forger un sentiment de culpabilité sur des hypothèses", avait lancé à l’adresse de l’avocat général, qui avait requis 13 ans de réclusion, l'avocate de Stéphane Audibert, Me Florence Leroux-Ghristi, plaidant l'acquittement.
"Aucun élément objectif de culpabilité n’a été apporté au cours de l’audience", avait-elle dit, rappelant qu'aucune trace de substance inflammable n'avait été trouvée par les experts sur les lieux du départ du feu, qui avait ravagé quelque 2.000 hectares de végétation.
Stéphane Audibert est "le coupable idéal qui, au village, avait mauvaise réputation", a affirmé l'avocate.
L'annonce du verdict, après 2H30 de délibération, a suscité de vives réactions dans la salle d'audience. La mère du condamné a perdu connaissance avant d'être évacuée vers un hôpital.
Tout au long du procès, commencé mardi, comme durant l'instruction, Stéphane Audibert a formellement contesté les accusations portées contre lui.
"Déçue et révoltée", Me Leroux-Ghristi a estimé qu'un appel de la condamnation était nécessaire tout en soulignant qu'il revenait à son client de prendre cette décision.
"Les gendarmes ont travaillé sous une pression terrible" car "il fallait à tout prix (...) trouver un coupable", a-t-elle affirmé durant le procès. Elle a insisté sur les doutes qui ont pesé dès le premier jour et reprenant les nombreuses dépositions de témoins estimant innocent Stéphane Audibert.
"Je ne pense pas que l'accusé soit victime d'un système oppressif et inhumain", avait souligné l'avocat général Michel Raffin, jugeant que "l'instruction de cette affaire a été conduite à charge et à décharge avec beaucoup d'humanité
L'avocat général avait fondé son réquisitoire sur le mobile qui a, selon lui, poussé Stéphane Audibert à allumer cet incendie: un différend qui l'opposait à la société locale de chasse qui avait décidé de faire payer ses membres pour chaque matinée de chasse.
"Vous allez juger un menteur que tout accable", avait poursuivi M. Raffin, selon lequel l'accusé "est de la trempe de ceux qui n'avouent pas".
L'avocat général s'était défendu de faire de Stéphane Audibert un "bouc émissaire" ni un "incendiaire martyre", tout en rappelant qu'en 1980 et 1981 la cour d'assises du Var avait condamné à quatre reprises les auteurs d'incendies volontaires à plusieurs années de prison.
"Je suis innocent. Je le dirai jusqu’à ma mort", a pour sa part déclaré l'accusé juste avant que les jurés se retirent pour délibérer.
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20/01/2006
Grippe aviaire
Pandémie. La grippe aviaire ne tue que les plus pauvres...
Aujourd’hui, ce n’est plus l’Asie qui est pointée du doigt mais la Turquie. Depuis quelques jours, de l’est à l’ouest du pays, des foyers infectieux de grippe aviaire émergent, emportant au passage les premières victimes turques. Psychose tout de suite relayée par nos médias et nos politiques. Mais, au-delà de l’émotion planétaire, intéressons-nous à ce fameux virus. Les premières victimes du phénomène sont-elles vraiment mortes de la grippe aviaire ou sont-ce leurs conditions de vie qui ont précipité l ? Retour en Asie au début du problème. Les paysans locaux qui élèvent depuis des décennies leurs volailles affirmaient connaître ce phénomène de mort subite des pauvres bêtes.
Mais jamais l’homme n’avait alors contracté la maladie. Ce qui est intéressant de souligner, ce sont les conditions misérables dans lesquelle s ces mêmes paysans élèvent leurs enfants. Souvent les poulaillers font partie intégrante du foyer familial, ce qui occasionne une promiscuité entre l’homme et la bête. Ces personnes sont quotidiennement en contact avec les plumes par dizaines et les fientes qui jonchent les habitations. Le véritable problème que nous, Occidentaux, nous ne voulons pas voir, c’est l’extrême pauvreté de ces populations qui vivent à l’état « sauvage ». Il est alors indispensable de mettre en relation l'accroissement de la population mondiale avec celle de la pauvreté.
Aujourd’hui, en 2006, il y a de plus en plus de gens pauvres donc de plus en plus de chances de connaître des passages infectieux de l’animal à l’homme. En Turquie, ce sont ces mêmes conditions dont souffre le peuple kurde, première victime de la paupérisation. Au niveau mondial, cette grippe aviaire ne fait qu’accroître un sentiment de peur envers ces pays ; c’est de la pauvreté que naissent les problèmes. Mais, par notre cynisme de pays riches, nous pouvons largement nous - rassurer face à l’épidémie, car, ne vous inquiétez pas, la grippe aviaire ne tue que les
pauvres.
12:55 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (2)
18/01/2006
OLIVE
Olive nous a quitté ce mardi 17 JANVIER 2005
A la fin des années 70, il avait fondé Lili Drop, avant de tenter une carrière solo sous le nom d'Olive. La drogue a eu raison de ses ambitions.
C'est une histoire très rock and roll, une histoire de filles, de drogues, de sommets entraperçus, d'abîmes inracontables, le tout sur fond de guitares énervées. L'histoire pas très drôle d'Olivier Caudron, ex- enfant terrible du rock français de la fin des années 1970, sous le surnom de Lili Olimao, ex-espoir de la musique hexagonale, quand il se faisait appeler Olive. Le même qui a choisi, en 2005, de se rebaptiser Lovliv pour former une nouvelle mouture de Lili Drop, groupe dissous en 1983, et remonter sur une scène parisienne, au Point Ephémère le15 juin dernier, presque quinze ansaprès avoir cessé de donner des nouvelles
Olive a participé à la gestation de Téléphone, a lancé Enzo Enzo quand celle-ci s'appelait encore Korin, a été percussionniste pour Valérie Lagrange, a fait la bringue avec Daniel Darc, ex-Taxi Girl, et a sorti trois albums, deux avec Lili Drop (jamais réédités en CD), le dernier en 1990 sous son propre nom. Aujourd'hui, à 49 ans, il vivait dans un studio de 12 mètres carrés, rue Fontaine, à Paris, à deux pasde la place Blanche et du Bus Palladium, entre deux bars à hôtesses.
Pour assurer les répétitions du concert du 15 juin, Olive a mis entre parenthèses son traitement contre l'hépatite C, qui le mettait 'par terre'. 'Je suis angoissé, stressé, je me réveille à 4 heures du matin les jours de répétition, dit-il,mais au fond tout ça me fait du bien, c'est du bonheur et du plaisir.'
Olive n'a plus fait parler de lui. Jusqu'à ce retour à Paris, en octobre 2004. Toujours cabossé sentimentalement, un peu abîmé physiquement, il reconnaît avoir remonté Lili Drop 'parce que ça pourrait déclencher quelque chose' . Depuis un mois, il prend des cours de chant. 'C'est thérapeutique', dit-il.
19:00 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (2)
FLAMME OLYMPIQUE
JO 2006 à Turin : la flamme olympique arrive à Venise
17 janvier 2006
13:40 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
2006 ANNEE CEZANNE
PAUL CEZANNE, père de la peinture moderne
A l’occasion de la célébration nationale du centenaire de la mort de Paul Cézanne (1839-1906), la ville d’Aix-en-Provence et la Communauté du Pays d’Aix, le Ministère de la Culture et de la Communication, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur s’associent pour mettre en œuvre un ensemble de manifestations qui feront de l’année 2006 une année Cézanne à Aix et dans ses environs. L’événement phare est l’exposition internationale :
huiles et aquarelles témoignent de l'attachement de Cézanne à la montagne Sainte-Victoire.
Cézanne en Provence, du 9 juin au 17 septembre 2006 au musée Granet L’œuvre de Cézanne n’est pas simplement reconnue pour sa valeur universelle, elle a aussi le statut historique d’œuvre jalon, un chaînon entre l’art «d’avant» et l’art «d’après». La confrontation silencieuse entre le paysage«sauvage» autour d’Aix et cet artiste «sauvage» a visiblement posé la première pierre d’une révolution qui va engendrer tout un pan nouveau de l’expression artistique occidentale. Cézanne a trouvé un passage vers autre chose. Un passage pour sortir des limites, aller au-delà (des lieux, de lui-même, de notre perception du réel). Il a été un découvreur.
11:35 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)
17/01/2006
VAGUE DE FROID GLACIAL EN RUSSIE
VAGUE DE FROID GLACIAL SUR LA RUSSIE
MOSCOU SE PREPARE AU PIRE
MOSCOU - Ruptures de canalisations, évacuation de villages privés d'électricité, clochards autorisés à dormir dans les gares: un froid glacial venu de Sibérie a saisi la Russie. Dans certaines régions la température est tombée sous les -55 degrés
Plusieurs régions sont touchées depuis la semaine dernière comme à Kemerovo, au sud de la Sibérie, où il a fait jusqu'à -57°C. Dans un petit bourg des Komi, dans le Grand Nord, le ministère des Situations d'urgence a organisé l'évacuation de 600 villageois restés sans chauffage
Les sans domicile fixe ont été autorisés à dormir dans les gares et les passages souterrains, nombreux dans la capitale. Et le ministère de l'Intérieur a ordonné aux policiers d'adopter "une attitude plus humaine" envers les vagabonds ou les personnes en état d'ébrieté, et de les accompagner dans des hôpitaux et foyers.
19:35 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (1)
BLEU
Krzysztof Kieslowski
1941 Varsovie - Varsovie 1996
Trois Couleurs : Bleu , de Krystof Kieslowski , sorti en 1993, durée 100mn, avec Juliette Binoche (Julie), Benoît Régent (Olivier Benoit) Charlotte Très(Lucille), Emmanuelle Riva (Madame Vignon -la mère de Julie), Florence Pernel (Sandrine).Lion d'Or à Venise en 1993 et 3 Césars dont la meilleure actrice pour Juliette Binoche.
Ce premier volet de la trilogie illustre le premier thème de la devise française: la liberté et la première couleur du drapeau. Cette dominante bleue se retrouve à travers de nombreuses séquences de piscine dans laquelle Julie vient se ressourcer. Après la mort de son mari Patrice de Courcy, un grand compositeur, et de leur fille Anna , 5 ans, dans un accident de voiture, Julie commence une nouvelle vie, anonyme et indépendante. Son premier mouvement est de mettre fin à sa propre vie, dépourvue de sens. Mais la vie est plus forte. Elle retrouve des raisons de vivre avec une voisine prostituée qu'elle aurait méprisée si rien n'avait bouleversé sa vie. Mais aussi, malgré tout, avec ce qui reste de son mari décédé, comme son ancien assistant Olivier, qui tente de reconstituer la composition musicale et sa maîtresse Sandrine qui attend un enfant de lui. Dans ce film très symbolique et aux recherches esthétiques certaines, Kieslowski n'aborde pas la question de la liberté sous l'aspect habituel de la liberté politique ou sociale mais bien sous l'aspect le plus fondamental de la liberté de vivre. Comment retrouver la liberté de vivre quand tous les repères dont on disposait disparaissent brutalement. Enfin "Bleu" porte en germe les deux films suivants par entrevu dans un tribunal et des séquences où le "rouge" du néon éclate à Pigalle. des séquences précises comme par exemple le personnage principal de "Blanc", L'extrait de la bible, I Corinthiens ch 13, qui sert d'argument à l'hymne évoqué dans ce film est significatif et illustre bien l'idée finale de Kieslowski "au dessus des trois valeurs, Liberté, Égalité, Fraternité, il y a l'Amour":
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16/01/2006
CHIEN DE GARDE
13:47 Publié dans INSOLITE | Lien permanent | Commentaires (1)