03/03/2013
En capuchon noir et pointu....
Les écoliers
Sur la route couleur de sable
En capuchon noir et pointu,
Le « moyen » le « bon » le « passable »
Vont, à galoches que veux-tu
Vers leur école intarissable.
J'adore cette photo
Une photo de Willy Ronis " l'arpenteur des instants fugitifs"
Ils ont dans leur plumier des gommes
Et des hannetons du matin,
Dans leurs poches, du pain, des pommes,
Des billes, ô précieux butin
Gagné sur d'autres petits hommes.
Ils ont la ruse et la paresse
- Mais 1’innocence et la fraîcheur -
Près d'eux les filles ont des tresses
Et des yeux bleus couleur de fleur
Et de vraies fleurs pour la maîtresse.
Puis, les voilà tous à s'asseoir
Dans l'école crépie de lune,
On les enferme jusqu'au soir
Jusqu’à ce qu'il leur pousse plume
Pour s'envoler. Après, bonsoir !
Maurice Fombeure
Autre photo de Willis Ronis
Quelques mots de Gil Pressitzer
Un extrait "
Le hasard il l’arpente, tendresse en bandoulière, il lui fait rendre gorge de toute la poésie du quotidien. Et ses photos sont pleines d’histoires en suspens.
Il avait l’œil partout, mais surtout sur le cœur. Cœur battant toujours devant le risque constant du ratage.
« J’ai remercié le destin de m’avoir fait photographe. Cela m’a probablement préservé de souffrances intolérables. ».
Et pendant ces 99 ans passés parmi les hommes, il aura promené son regard d’enfant, et sa soif de justice, ici-bas.
Plus promeneur que photographe, plus humain qu’artiste, il demeure, lui seulement redécouvert à 75 ans, comme une des plus belles sources de fraîcheur et d’émotion, qui soient arrivées à l’art de la photographie.
23:43 Publié dans COUP DE COEUR | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : un poeme, des photos willis ronis, maurice fombeure
Les grues sont passées dans le ciel
Cet après midi beaucoup de bruit au dessus de ma tête...mais pour la photo, trop tard !
Superbe !
Balade....pas une seule petite feuille verte....
mais ce matin au jardin , le printemps n'est plus très loin....
21:15 | Lien permanent | Commentaires (5)
01/03/2013
Daniel Darc est parti
Un ange Rock' n' roll
Le chanteur, ex-leader des Taxi Girl
"Il a rejoint Bashung, Jacno, Mano Solo et tant d’autres confrères et amis dont il se sentait proche humainement, musicalement. Daniel Darc est mort jeudi 28 février à l’âge de 53 ans."
« D'une bande magnétique / Un soupir lui échappe / Sur un écran géant /Une goutte de sang ». Le garçon est parti, continuons à le chercher.
10:51 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : daniel darc est parti
28/02/2013
Stéphane Hessel s'en est allé
Stéphane Hessel, grand résistant, ancien diplomate, vient de mourir dans la nuit du 26 au 27 février 2013. Il avait 95 ans. En 2008, deux ans avant le phénomène “Indignez-vous” il revenait dans un entretien sur l'album photo de sa vie.
Un article publié le 5 juin 2008
Nous avons profité de la sortie de “Citoyen sans frontières”, un passionnant livre d’entretiens avec le journaliste Jean-Michel Helvig, pour aller à la rencontre de Stéphane Hessel, grand résistant, humaniste, diplomate pionnier de l’ONU… et le cœur à gauche depuis 90 ans. Il a accepté de commenter quelques images de son album-photo personnel pour nous.
C’est un vieux monsieur formidable qui nous reçoit simplement dans son appartement parcheminé du 14e arrondissement à Paris. Affable, séducteur, et toujours révolté contre l’injustice. Comme à la première heure, comme à l’époque de la Résistance. Homme de conviction, Stéhane Hessel est encore capable, à 90 ans, de descendre dans la rue pour défendre les sans papiers ou pour s’engager sur le conflit israélo-palestinien.
Né à Berlin, cet homme de gauche (qui a poussé le vice jusqu’à naître en octobre 1917, il a l’âge de la révolution bolchévique…) a fait une brillante carrière dans la diplomatie et a contribué à l’élaboration de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Mais sa vie aventureuse, tourmentée, agitée, cosmopolite, telle qu’il la racontée au journaliste Jean-Michel Helvig dans Citoyen sans frontières (Fayard) n’a rien emprunté à la langue de bois ni à la prudence des diplomates. A commencer par son enfance : Stéphane Hessel est le fils de l’écrivain Franz Hessel et de Helen Grund, ce couple anticonformiste dont la vie a été transposée dans le magnifique Jules et Jim, de François Truffaut.
Rescapé du camp de Buchenwald, celui qui se présente comme un « survivant »nous a ouvert son album-photo. Il a fait une sélection de quelques images qu’il a lui-même légendées.
Helen Grund, ma mère, entre mon frère et moi (à droite). Photographiée en 1935 ou 1936 par la grande Gisèle Freund, ma mère a alors 49 ou 50 ans. Elle sera immortalisée, au cinéma, par Jeanne Moreau dans le film de François Truffaut Jules et Jim.
« Mon père, Franz Hessel, et son ami, l’écrivain Henri-Pierre Roché, ont rencontré, entre 1911 et 1913, à Paris, cette Helen qui ressemblait à la femme libérée, impudente, du film. C’est d’abord l’histoire d’une vraie amitié franco-allemande, celle d’Henri-Pierre Roché, découvreur de peintres et Don Juan, avec Franz Hessel, fils de famille pétri d’hellénisme, se partageant l’amour des jeunes femmes. Mais l’irruption de cette force de la nature et de la passion qu’est Helen Grund leur donne un vrai choc. Tous deux l’aiment. L’un l’épouse et l’autre l’enlève à son mari. Mais rien n’altère leur amitié.
Henri-Pierre Roché deviendra pour moi une sorte de deuxième père, puisque, entre 1924 et 1933, il vivra avec ma mère. La vie commune de Henri-Pierre et Helen se termine en conflit. Franz meurt pendant la guerre. Henri-Pierre l’apprend bien plus tard, veut lui rendre hommage, écrit Jules et Jim. Plus tard encore, François Truffaut en fait un film. Quand le film sort, Henri-Pierre est mort, lui aussi. Reste Helen. Elle aimera le film ! »
A Londres, en 1943, je fais la connaissance de Tony Mella (à gauche) le fils du propriétaire de l’hôtel Ritz. Il me repère et me fait rejoindre le SR (Service de renseignement), qui assure les relations entre l’état-major allié et tout ce qui se passe en France dans la Résistance et l’espionnage.
« Je suis d’une génération qui, pendant la guerre, tout en étant antimilitariste, a voulu se battre, a rejoint le général de Gaulle parce qu’il continuait à se battre, et a fortement subi l’influence philosophique d’un engagement dépassant d’une certaine façon la morale classique. Il ne s’agit pas d’être bon ou de faire le bien, mais de mener une vie qui ait de la signification et qui porte une responsabilité, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Cela conduit à choisir la difficulté plutôt que l’épicurisme.
Je rencontre une première fois De Gaulle en 1941 à Londres. Je suis alors un peu soupçonneux sur le genre d’homme qu’il peut être. Il s’agit quand même d’un militaire, et peut-être deviendra-t-il un dictateur. Mais je suis avant tout admiratif pour son engagement dans la guerre et la libération de la France. Et je me dis que, finalement, ils est mieux que ce rôle soit tenu par un militaire, car il faut avant tout contribuer à l’effort de guerre.
Je le trouve beau, grand, j’aime bien sa façon de s’exprimer. Il se montre très courtois dans l’écoute de ses invités, en prenant garde à ne pas trop écraser le déjeuner de sa présence.
Quand je quitte Londres, ma mission en France est de préparer le débarquement en remettant en place des instances de communication avec l’Angleterre permettant aux renseignements que nous recueillons dans nos réseaux d’être remontés sur Paris, Lyon et Londres. »
A Genève, en 1948, avec Henri Laugier (au centre), l’un des principaux assistants du secrétaire général de l’ONU, le Norvégien Trygve Lie. Nous nous occupons alors de la question sociale et des droits de l’homme.
« Tout de suite après la guerre, je m’occupe essentiellement des Nations Unies.
Ce sera peut-être la période la plus ambitieuse de ma vie, avec le sentiment prenant de travailler non pour l’éternité, mais pour l’avenir. On prépare le monde de l’après-guerre avec la mémoire immédiate de ce qui s’est passé durant les cinq années de guerre.
Ce qui me frappe aujourd’hui, c’est que, depuis maintenant vingt ans, il n’y a plus une situation de misère dans le monde, consécutive à une guerre ou à une catastrophe naturelle, qui ne fasse l’objet de l’intérêt de la communauté mondiale. C’est très nouveau par rapport au XIXe siècle et même au début du XXe. Bien sûr qu’il y a quantitativement de plus en plus de terrorisme et de guerres civiles, mais, qualitativement, ce qui germe est un sentiment de responsabilité citoyenne mondiale pour des problèmes qui, jusque-là, pouvaient être considérés comme des problèmes locaux. »
Pierre Mendès France, autour de 1954 (photo Roger-Viollet) / Avec Michel Rocard, autour de 1985.
« La foi idéologique qu’est le communisme et la foi théologique qu’est le christianisme me sont toujours restées extérieures. Entre les deux, je place Sartre, sans pour autant avoir été d’accord avec tout ce qu’il a dit et fait sur le plan politique. Mais avec cette façon de dire : « Tu es individuellement responsable, pas Dieu et pas le Parti ; tu dois trouver ta voie et t’y tenir. »
Je suis spontanément socialiste au sens que j’attribue à ce terme, c’est-à-dire la conscience de l’injustice sociale.
Mon obsession historico-politique a toujours été de penser que le mal c’était la victoire du conservatisme et de la droite, et que, pour lutter contre ce mal, le vrai danger était l’éparpillement et la division des forces de gauche quand une partie d’entre elles se laisse gagner par des tentations plus ou moins utopistes, communisantes ou totalitaires.
J’ai toujours eu à l’égard du Parti socialiste un mélange de tendresse, parce qu’il est le parti dont je souhaite qu’il dirige la France, et de répulsion à cause de ses mauvaises habitudes de se chamailler, de camper dans ses histoires de courants. J’ai toujours été trans-courant…
Michel Rocard est à mes yeux celui qui a retrouvé les accents de Mendès. Il a une vision de la République qui n’est pas seulement socialiste, mais plutôt de centre gauche, au sens où l’on essaie de trouver des solutions aux problèmes du marché, comme Mendès le proposait lui-même. Mais ce qui les éloigne, c’est que Rocard est plus dispersé, moins chaleureux que Mendès, avec qui une conversation vous prenait et vous entraînait. Il vous écoutait. Rocard ne vous écoute que s’il trouve dans votre propos confirmation de son point de vue. Ce que j’aime en revanche beaucoup chez Rocard, c’est que, lorsqu’il s’exprime sur les problèmes économiques, il le fait avec beaucoup de pertinence. »
Avec Yasser Arafat, à Ramallah, en 2003. Je le rencontre dans son quartier général, la Mouqata’a, assiégé par l’armée israélienne pendant plusieurs mois.
« En 1947, l’ONU s’est laissé convaincre que les Juifs seraient contents d’avoir 55% de la Palestine, et les Arabes 45%. On s’est vite rendu compte que les Juifs, porteurs de l’idéologie sioniste, voulaient beaucoup plus, et que les Palestiniens ne voulaient pas entendre parler du partage d’une terre qu’ils estimaient leur appartenir totalement.
J’ai complètement changé ma perception des choses entre le moment où l’on a construit un pays pour les Juifs massacrés par les Allemands et le moment où l’on s’est aperçu que les dirigeants de ce pays, devenus eux-mêmes des colonisateurs et des occupants de terres arabes, se comportaient très mal vis-à-vis du droit international et des droits de l’homme.
Ma conviction est qu’Israël n’a jamais dévié de sa volonté de faire qu’il y ait le moins de Palestine possible et que l’on cantonne les Palestiniens dans de petits « bantoustans », ce qui est tout sauf une solution si l’on veut voir les Israéliens vivre durablement en paix. »
Evacuation de l’église Saint-Bernard, 23 août 1996 (photo Thomas Coex - AFP).
« La politique sécuritaire et frileuse sur l’immigration, que l’on connaît depuis Charles Pasqua a été scandaleusement renforcée avec Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux. Avec eux, il n’y a plus de critères d’intégration qui tiennent : on annonce à l’avance des quotas d’expulsions. C’est pour moi une attitude à la fois scandaleuse et irresponsable. »
Les textes sous les photos sont extraits de Citoyen sans frontières, Fayard, 2008.
Source Télérama
Après l’immense succès du manifeste Indignez-vous!, Stéphane Hessel, mort à 95 ans, s'apprêtait à publier la semaine prochaine A nous de jouer!, un livre d’entretiens avec le journaliste Roland Merck dans lequel il exhorte les "indignés de cette Terre" à agir avec compassion en faveur d’un "monde social".
"Il est bon de s'indigner et de s'engager, tant que la pauvreté et l'injustice politique s'amplifient. Mais cela nécessite également -et c'est le message de ce nouvel ouvrage- responsabilité et compassion afin de devenir de vrais citoyens d'une société mondiale vraie et pacifique", lance Stéphane Hessel dans la préface de l'ouvrage, publié aux éditions Autrement.
A. G. (avec AFP)
Le 27/02/2013
13:17 Publié dans Disparition | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : stéphane hessel s'en est allé
27/02/2013
Balade
Sentiers encore boueux....mais beau soleil !
17:22 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : balade, 27 fevrier 2013
Elle joue
" C'est en écrivant sur sheyda, qui a l'âge de la république islamique et de cet Iran qui me fuit, que j'ai entrevu une possibilité d"approche.
Et je me suis rapelé Roumi qui se plaignait, lui aussi, de ne pas savoir qui il était: "je suis le compagnon du vent, le fainéant, le feu brûlant,le torrent fuyant, le brigand et l'ogre,triste et coléreux .Je ne suis ni bon ni laid , ni ceci ni cela....
Ni esclave ni homme libre....
Je suis la goutte et l'ocean,la bonté et la colère...."
L'Iran de la république islamique est tout cela: le grain, le piège, le vin, la coupe, le sucre, le poison, le laitet le sang, le visible et le caché, ni esclave ni homme libre...."
Au pays des mollahs ,dans un jardin ombragé, deux regards, deux femmes, Sheyda et Nahal ,continuent à se raconter....
La revue de presse : Catherine Simon - Le Monde du 1er novembre 2012
Deux Iraniennes se racontent le pays de leur enfance dans le délicat et séduisant " Elle joue ". Toute deux sont nées en Iran, toute deux en sont parties. L'une raconte ; l'autre écoute... mais parle aussi. " C'est son histoire et c'est mon livre ", prévient Nahal Tajadod. Elle-même a quitté Téhéran, il y a plus de trente ans, en 1977 - deux ans avant la chute du Chah.
En France, elle jouit d'une certaine notoriété : elle est l'auteure de plusieurs livres, parmi lesquels Les Porteurs de lumière (Albin Michel, 2008), coécrit avec son époux, Jean-Claude Carrière. Sheyda, elle, est inconnue. Du moins en France. Actrice de cinéma au succès grandissant en Iran, la jeune femme (dont on ne saura le nom qu'à la fin du livre) n'a pas connu d'autre régime que celui des ayatollahs. Elle raconte son enfance, son pays, à la demande de son aînée - assoiffée, attentive...
" Nos Hemingway vendent aujourd'hui des pizzas ", observe Nahal Tajadod. Réfutant cette vision amère, Sheyda n'hésite pas à se dire " convaincue que les gens sont heureux en Iran ". Jeunesse oblige ? Deux visages se rapprochent, s'observent, se séparent. Elle joue, délicat et séduisant jeu de miroirs, est un adieu au pays aimé autant qu'à la jeunesse enfuie.
Elle joue, Nahal Tajadod raconte le destin d'une actrice iranienne - inspirée par Golshifteh Farahani -
Golshifteh Farahani incarne l'héroïne de "Syngué Sabour", réalisé par l'écrivain Atiq Rahimi.
"En pleine guerre, dans une ville assiégée et bombardée, une femme prend la parole. Sur ce motif simple et poignant, Atiq Rahimi est l'auteur d'un magnifique monologue d'une jeune épouse à Kaboul sous le joug de la barbarie masculine. Au chevet de son mari dans le coma, entre les cris et les mitraillettes, elle se met à parler à ce corps allongé et immobile pour ne pas perdre la raison."( Catherine Fruchon - Toussaint)
Elle joue, un roman passionnant
Quel courage ont ces femmes ! respect...
http://nono.hautetfort.com/archive/2013/02/14/un-poeme.html
Quelques mots sur "ils'
"ILS" c'est la menace, la terreur...
"ils, ce sont ceux du ministère des renseignements, du ministère de la guidance islamique, ils, du KGB, de la Securitate de Ceausescu, de la DINA de Pinochet, de la KYP des colonels grecs.
Ils, toujours et encore là. Toujours ils. ils parlent espagnol, persan, russe, roumain ou grec. ils parlent le vocabulaire de la menace, du câble d'acier, du fouet. La même langue,
Tous. "
13:44 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : elle joue, nahal tajadod
24/02/2013
Souhait
Qu'il vienne vite le jour
Ou notre amour flottera à longs plis
Parmi les drapeaux déployés
Des peuples libres et heureux de l'être
André Verdet
Fresnes, 22 février-23mars 44
15:54 | Lien permanent | Commentaires (10)
23/02/2013
César 2013 : "Amour" triomphe
Le film de Michael Haneke, qui lui a déjà valu une Palme d'or à Cannes, a remporté vendredi soir les quatre plus prestigieuses récompenses.
Amour , Cesar du meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario original, meilleur acteur et meilleure actrice
De Rouille et D'os
César du Meilleur Espoir Masculin : Matthias Schoenaerts dans De Rouille et D'os
César du Meilleur Montage : De Rouille et d'Os
César de la Meilleure Adaptation : De Rouille et d'Os
César de la Meilleure Musique de Film : De Rouille et d'Os
Les Adieux à la Reine
César de la Meilleure Photographie : Les Adieux à la Reine
César des Meilleurs costumes : Les Adieux à la Reine
César des Meilleurs décors : Les Adieux à la Reine
Le Prenom
César du Meilleur Acteur dans un Second Rôle : Guillaume de Tonquédec dans Le Prénom
César de la Meilleure Actrice dans un Second Rôle : Valérie Benguigui dans Le Prénom
Et aussi :
César du Meilleur Film d'Animation : Ernest et Célestine
César du Meilleur Film Etranger : Argo de Ben Affleck
César du Meilleur Premier Film : Louise Wimmer
César du Meilleur Espoir Féminin : Izia Higelin dans Mauvaise fille
César du Meilleur Film Documentaire : Les INVISIBLES
César du Meilleur court-métrage : Le Cri du homard
César du Meilleur Son : Cloclo
César d'honneur
Kevin Costner
C'était hier soir, la 38°cérémonie des Cesars
Source Free Actualité
16:17 | Lien permanent | Commentaires (12)
22/02/2013
elle fut un modèle, une muse, une icône. .
Elle , c'est Nusch
10:06 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : nusch et paul
20/02/2013
le grand poète de l'amour et de la paix
Il y a les maquis couleur de sang d'Espagne
Il y a les maquis couleur de ciel de Grèce
Le pain le sang le ciel et le droit à l'espoir
Toi que j'aime à jamais toi qui m'a inventé
Tu chantais en rêvant le bonheur sur la terre
Tu rêvais d'être libre et je te continue
Exposition Paul Eluard, "Poésie, amour et liberté"
Du samedi 02 février au dimanche 26 mai 2013 - Evian, Palais Lumière
"Né à la veille du XXe siècle, Paul Eluard (1895-1952) est le grand poète de l'amour et de la paix. Il est aussi l'ami des arts. Pour la première fois, la vie et l'œuvre de cet artiste majeur de la littérature française seront évoquées très largement. Humaniste, amoureux, homme de bien, poète, ami des artistes, ambassadeur des communistes, il est une des figures incontournables de la premièremoitié du siècle dernier. L'exposition présente le poète à travers son œuvre et sa vie, ses amis et ses amours. Collectionneur exceptionnel de la peinture de ses amis, d'objets sauvages, il réunit autour de ses vers les plus célèbres des artistes de son temps : Hans Arp, Salvador Dali, Pablo Picasso, Max Ernst, Man Ray, André Beaudin, Jean Cocteau, Apel les Fenosa, Hans Bellmer ou Alberto Giacometti."
« Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d’autre ».
Hier , à la télé , quelques mots sur cette exposition, sur ce poète de la résistance
Eluard " un porteur d'espérance"
Source "Pays d'Evian"
(1)Roland Penrose, Nusch et Paul,1937
( 2 ) Louis Aragon, Elsa Triolet, André Breton, Paul Éluard, Nusch en 1930. (cliché anonyme)
"Le Surréalisme n’a pas inventé Nusch. C’est Nusch, toute seule, par sa seule présence qui s’est imposée au Surréalisme, avec quelques atouts, parmi lesquels une présence douce, un sourire éclatant, des mains caressantes. Elle a inspiré, sans préméditation, une part créatrice non seulement à Éluard, à Man Ray, à Dora Maar, à Picasso, mais aussi au peintre Magritte qui a fait un portrait d’elle en 1936 à une époque où son oeuvre est inconnue ; à Salvador Dali qui a signé un dessin de Nusch ; à Roland Penrose qui en 1937 esquisse deux portraits, l’un à l’encre, l’autre au crayon ; au sculpteur Fenosa dont on retient un portrait en bronze de Nusch. Enfin, le peintre espagnol Joan Miro réalise une huile sur carton en 1937 intitulée Hommage à Nusch, titre probablement induit par Paul qui appelle « hommage » l’offrande de Nusch à un ami de Paul."
Nusch, portrait d'une muse du Surréalisme
Chantal Vieuille (Extrait)
09:19 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : exposition paul eluard, "poésie, amour et liberté"