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22/04/2013

Hier ,autour de la Garonne....

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Balade le long des quais, rive gauche , rive droite, les ponts , les bords de Garonne...

Départ vers le nouveau pont, Jacques Chaban Delmas, mars 2013

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le pont, rive droite

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Promenade, jusqu'au pont de Pierre, premier pont de Bordeaux ( 1810. 1822)

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Face au pont, place Stalingrad, cet immense Lion bleu, le lion de Veillan

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traversée du pont et retour....

Porte Cailhau ( 1495)

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1903, les quais, vue prise du pont

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19/04/2013

Iris

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"Merci d'être, sans jamais te casser, iris, ma fleur de gravité.

Tu élèves au bord des eaux des affections miraculeuses, tu ne pèses pas sur les mourants que tu veilles, tu éteins des plaies sur lesquelles le temps n'a pas d'action, tu ne conduis pas à une maison consternante, tu permets que toutes les fenêtres reflétées ne fassent qu'un seul visage de passion,tu accompagnes le retour du jour sur les vertes avenues libres "

Extrait René Char ( Lettera amorosa )


le jardin

 

 

 

11:34 Publié dans jardin | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : le jardin

18/04/2013

Ce jour là ..Place Vendôme, 1947

 

 

"C'était une fin de matinée, sur la place Vendôme. Tout à coup, je ne sais pas pourquoi, je baisse la tête et je remarque une flaque d'eau. Je me penche encore et en la regardant bien attentivement, je vois qu'un trésor se cache dans cette flaque, la colonne Vendôme s'y reflète, j'ai bien sûr tout de suite envie de faire une photo...".

 


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c'est un petit miracle  ce reflet. Et aussitôt, une jeune femme enjambe cette flaque.

Zut, je n'étais pas prêt, je l'ai ratée ,j'aurais pourtant tellement voulu prendre ce geste, cet ensemble, avec la flaque, la jambe, et le reflet de la colonne.

Mais quand j'ai levé la tête, je me suis aperçu que plusieurs femmes passaient par là et prenaient toutes la même direction.

C'étaient les ateliers de la place Vendôme qui rejetaient leurs petites cousettes pour le temps du déjeuner....

Alors j'ai attendu....trois femmes, l'une après l'autre, ont fait le même parcours et ont enjambé la flaque. J' ai fait trois photos.....

Cette photo est la plus belle des trois.

Elle est étrange, sensuelle, avec le beau dessin de l' escarpin et l'ambiance particulière de ce jour , ou je m'en souviens, il n'avait pas cessé de pleuvoir.

Un extrait de  " ce jour là" p.18   le petit livre de Willy Ronis, plein de charme et de poésie....

15:28 Publié dans COUP DE COEUR | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : willy ronis

16/04/2013

Kampuchéa

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j'ai lu

La révolution Khmère rouge  racontée par Patrick Deville, "une Utopie meutrière"

Un récit passionnant, brillant et ....terrifiant !

Difficile de comprendre commment ces jeunes étudiants idéalistes deviennent des barbares !

Pour ces étudiants   "A Paris c'est plutôt la belle vie, ils se promènent boulevard St Germain....lisent le monde aux terrasses des cafés en fumant des cigarettes blondes....voient defiler l'élégant ciseau des jambes sous les jupes. Ils sont jeunes, assis au soleil, rêvent de la révolution.

La terreur peut naître ainsi ( un extrait )

La terreur est le bras armé de la vertu.


"Souvent les partis révolutionnaires, après l'effervescence ,deviennent bureaucratiques et lents, administratifs, tatillons, aiment les tampons.

Au Kampuchéa

Nom du Cambodge , pays entre la Thaïlande et le Laos et le Vietnam, bordé par le golf du Siam



Autre extrait, p.33


 

Kampuchéa 2.jpgLes villes sont vidées de leurs habitants. Ne rien emporter. Ne rien fermer. Montres, stylos, lunettes, sont collectés. L'argent est jeté. Les billets brûlés. Brûlés aussi les imprimés, les titres de propriété, les diplômes, les papiers d'identité, les permis de conduire. Plus d'activités législatives.

Plus de propriété privée ni de tribunaux, plus d'écoles, plus de cinémas, plus de libraires, plus de cafés, plus de restaurants, plus d'hôpitaux, plus de commerces, plus d'automobiles, ni d'ascenseurs, ni cosmétiques ni glaciers, ni magazines ni courrier ni téléphone, ni vin blanc, ni brosse à dents. Plus de téléviseurs ni appareils ménagers, magnétophones, horloges, réfrigérateurs, boîtes de conserve, médicaments, vêtements d'importation, livres. La vie collective, les repas pris en commun. Briser une cuiller ou une pousse de riz est un crime passible de la mort, tout comme l'adultère et la consommation de boissons alcooliques.

Fusillés les quelques garçons aux cheveux longs et lunettes de soleil. Renvoyés chez eux après humiliations, tous les étrangers.


 

"Plus de médecins, de bonzes, de putes, d'avocats, d'artistes, d'opticiens, de professeurs, d'étudiants."

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"Henri Mouhot poursuit un papillon, son filet à la main, se cogne la tête, lève les yeux, découvre les temples d'Angkor. C'est l'année zéro de ce récit.
Pavie fait élever le tombeau de Mouhot à Luang Prabang, ouvre à Paris l'École cambodgienne, conseille le futur roi Monivong auquel succède Sihanouk, renversé par Lon Nol, lui-même chassé par Pol Pot. C'est une histoire brève, et française, de Mouhot jusqu'aux Khmers rouges.
Pour l'écrire, le narrateur entreprend de remonter le fleuve Mékong sur les traces du La Grandière, depuis son delta jusqu'aux frontières de la Chine."



 


 "L'auteur se rend au procès de Douch, le plus grand tortionnaire politique de l'histoire. Ce vieillard déconcertant récita le poème d'Alfred de Vigny sur la mort du loup au début de sa comparution. Un Cambodgien pétri de culture française dont les complices n'hésitèrent pas à appliquer à la lettre les idées utopiques de Rousseau en vidant les villes de leurs habitants. La France, patrie des droits de l'homme, a enfanté d'un monstre politique. Pol Pot ne se réclamait-il point des révolutionnaires de 1789 ? Il est des faits historiques dérangeants que l'on voudrait bien cacher sous le tapis, mais les derniers rescapés du camp de torture S21 sont encore là pour témoigner.


Ce procès historique est le point de départ d'une enquête fouillée nous menant aux lointaines origines du drame." ( source Babelio)


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 "Les khmers rouges

pas même le record du siècle. un ou deux millions de morts en quatre ans. Six millions dans les camps nazis. Vingt au goulag. Cinquante peut-être dans la Chine

de Mao." p. 252

Une histoire d'hommes. Des hommes dans des pays en guerre, même violence, même cruauté, même férocité...

Dernières lignes de l'auteur   "dès lors que nous ne sommes ni emprisonnés, ni déportés,, ni suppliciés,  ni réduits en esclavage , il n'y a décidément rien à leur reprocher.

 


 

 



14/04/2013

Les Amants de Montparnasse

 J'avais aimé , j'aime

montparnasse_19_037.jpgMontparnasse 19

Jacques Becker

France, Italie, 1958

Gérard Philipe, Lilli Palmer, Anouk Aimée

 Un pur chef d'oeuvre, à revoir ou a découvrir....


Montparnasse 19est un film sur les dernières années de Modigliani, non un film sur la peinture mais sur l’amour : l’amour de la peinture et de la création, l’amour de la femme, l’amour de la boisson....

 

COULEUR OU NOIR & BLANC

Alors que c’est un film sur la peinture, Becker choisit le noir et blanc, après deux films en couleur : « La couleur distrait dans un film dramatique. Si j’ai choisi le noir et blanc, c’est parce que les regards auront une très grande importance. Or dans les plans généraux en couleur, tout prend un relief trop accentué et les regards des personnages perdent de leur force. »

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ANOUK AIMÉ

Elle n’a que 26 ans, mais Anouk Aimé occupe déjà une place très belle dans le cinéma français lorsque Becker lui demande de jouer Jeanne. Henri Calef, André Cayatte, Julien Duvivier, Henri Decoin et surtout Alexandre Astruc (Le Rideau cramoisi (1953), Les Mauvaises rencontres (1955)) l’ont déjà eue devant leur caméra. Restent à venir : Fellini, Demy, Lelouch, Franju, Bellochio, Lattuada, Risi et récemment le Philippe Claudel de Tous les soleils.

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FIGURE DE L’ARTISTE

La figure du peintre au cinéma n’est pas nouvelle. Deux ans auparavant, Vincente Minnelli réalise La Vie passionnée de Vincent van Gogh/Lust for Life (1957) incarné par Kirk Douglas et, en 1952, John Huston avait réalisé Moulin rouge, sur la figure de Toulouse Lautrec. D’un côté des peintres : Rembrandt, Michel-Ange, Munch, Picasso… En face, des cinéastes : Renoir, Carné, Mizoguchi, Demy... Et au milieu, d’autres génies, ces acteurs qui incarnent des personnages tout aussi différents que les comédiens le sont les uns des autres, tout aussi multiples qu’ils le sont eux-mêmes.

Extraits d' un billet, "Lumière 2012 ,Grand Lyon"

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Chez Eva , un très joli billet sur Modigliani " J.M.G Le Clézio   Modigliani ou  Le mystère"

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13/04/2013

Le jardin

Toute seule au milieu des herbes hautes....

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19:23 Publié dans jardin | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : le jardin

Bleu

 

 

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La mer est comme un ciel bleu bleu bleu

Par au dessus le ciel est comme le lac Léman

Bleu-tendre

Blaise Cendras

 

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09:59 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : le cap ferret

11/04/2013

Izis, résistant en Limousin

 

izis-quai-de-montebello-c1951-n-7121568-0.jpgLa France occupée, Paris envahie par les hordes nazies, Izis doit à nouveau fuir.

En 1941, il se réfugie à Ambazac, dans le Limousin.  Là, il survit en travaillant clandestinement comme retoucheur pour les photographes de la région.

Arrêté en 1944,il échappe de justesse à la déportation: relâché au moment de la débâcle allemande, il gagne le maquis.

Résistant parmi les résistants,il accompagne les FFI ( force française de l'intérieur) commandées par Georges Guingouin qui libère Limoges.

A cette occasion, il fait une série de portraits des maquisards libérateurs.

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Il les photographie sans tricher, sans les embellir, il les saisit tels qu'ils sont: mal habillés et mal rasés.

Ces images, bientôt exposées, marquent les vrais débuts d'un grand photographe nommé Izis (Jean- Paul Liégeois)



izis et prevert

 

 

 

 


 


Revenu à Paris en 1945, Izis commence à arpenter les quartiers et les rues de la ville......


"Au jardin des misères

Sur le sable pourri

d'un square pourrissant

la pelle d'un enfant

trace en signe d'espoir

un petit météore


Non loin du square

à la fontaine des Innocents

leur sang coule encore

Et puis revient la nuit

des femmes allument la lampe

des chiens remuent la queue

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14:23 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : izis et prevert

Nous avons passé le pont...

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Et nous continuons le chemin....

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ST  Etienne de Baigorry ,petit village Basque ,photos du mois de mars 2013

 

08/04/2013

Poète des images , Izis

Ce matin, de nouveau        Izis et Prévert


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Et ce qu'il voit est si beau

Et ce qu'il  sait est si vrai

Que bien peu peuvent le voir

Que bien peu peuvent le savoir

Et que beaucoup l'ont oublié

Et la vitre n'est même pas fêlée

Elle est simplement brisée

Mais sous les cheveux mal rangés

Et que le vent caresse

Avec tant de tendresse et de délicatesse

Devant cette absence de vitre

Devant cet appel d'air

Devant cette promesse de liberté

Sur le cliché du malheur

Déjà

Traditionnellement et métaphoriquement

Le nez de l'enfant

Est écrasé

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