18/02/2011
Tu peux compter sur moi
11:09 Publié dans chansons | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : louis chedid, compter sur moi
16/02/2011
Zaz
13:24 Publié dans chansons | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : zaz, je veux
Louis Chedid - On ne dit jamais assez aux gens qu'on aime qu'on les aime
13:06 Publié dans chansons | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : louis chedid - on ne dit jamais assez aux gens qu'on aime
Un film
Film franco-germano-britannique de Roman Polanski avec Ewan McGregor, Pierce Brosnan, Olivia Williams.
Vu hier soir , un triller , un grand film manipulateur, à voir
The GHOSTWRITER
l'un détient le pouvoir
l'autre la vérité
Un face à face sans pitié , mensonges et faux semblants
"The Ghost Writer est le meilleur Polanski depuis bien longtemps. Un suspense politique où la force classique de la mise en scène (sobre, élégante) se marie à l’intelligence d’un script brillant et au travail impeccable des acteurs (le retour en force d’Ewan McGregor, étonnant ; le meilleur rôle de Pierce Brosnan depuis GoldenEye ; et l’avènement d’une actrice méconnue, Olivia Williams). The Ghost Writer est d’abord une formidable machinerie hitchcockienne qui plonge un jeune homme innocent dans un complot kafkaïen. Assassinats, trahisons, chausse-trappes..., le film est une course folle. "(Première )
09:30 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : ghostwriter, roman polanski, film
15/02/2011
Par Edwy Plenel
Le monde Arabe
La vision du monde arabe vulgarisée dans nos contrées se brouille et s'efface. On le croyait soumis à des régimes autoritaires ou enfermé dans l'extrémisme religieux, et voici qu'on découvre des peuples animés d'idéaux démocratiques, de liberté et de justice sociale. Et si c'était là sa vérité profonde?
De Tunisie en Egypte, sans oublier tous les pays du monde arabe et, plus largement, du monde musulman, qui vibrent en écho, nous sommes désormais devant un événement pur dont on ne saurait prévoir les rebondissements. Qu'il soit imprévisible est justement sa vertu première : il ébranle ce qui apparaissait inébranlable, il bouscule ce qui était immobile, il déstabilise ce qui semblait immuable.
Or c'est bien cela que, dans l'histoire, on nomme une révolution : non pas ce que l'on prévoit ou que l'on maîtrise, mais ce qui survient sans avertir et qui invente son chemin, sans programme, parti ou leader préétablis. Une révolution véritable n'est pas le coup de force de quelque avant-garde autoproclamée, préfiguration des dominations de remplacement : elle se joue et s'invente, à la manière d'un pari pascalien, sans autre garantie que l'espérance.
Qu'elle réussisse ou bien qu'elle échoue, qu'elle soit écrasée ou confisquée, c'est donc une autre affaire dont le temps n'est pas seul maître, tant les autres peuples du monde en sont aussi acteurs, selon qu'ils seront indifférents ou solidaires, ne serait-ce qu'à travers l'attitude de leurs gouvernements sur laquelle ils peuvent peser.
Aussi la nécessaire prudence ne saurait exclure, chez l'observateur, l'empathie, entre enthousiasme et inquiétude, bref, cette curiosité généreuse pour des événements qui offrent une chance inespérée de secouer un double carcan: celui qui, d'un côté, enfermait les peuples arabes dans le malheur et l'oppression, le déni de la justice et du droit, et qui, de l'autre, emmurait le reste du monde dans la peur des désordres extrémistes nés de ces souffrances, menaces qui servaient d'alibi à l'infinie prolongation des injustices et des inégalités, symbolisée par le funeste sort fait au peuple palestinien.
« Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve », n'a cessé de répéter, citant un poème d'Hölderlin, Edgar Morin dans sa quête d'une voie humaine nous permettant d'échapper aux catastrophes, tragédies et misères qui, produits de nos irresponsabilités et de nos inconsciences, s'accumulent à l'horizon. Souci de l'événement en train de se faire, bouleversant les certitudes et inventant l'impossible, la sociologie du présent qu'il a toujours défendue dans ses travaux rejoint sa réflexion philosophique sur « le surgissement de l'inattendu et l'apparition de l'improbable » comme « principe d'espérance». Nous voici donc devant l'inattendu et l'improbable, comme le furent tous les grands tournants de l'histoire mondiale avant que les historiens ne viennent nous en expliquer la lente maturation.
Face à cette révolte pacifique d'une rue arabe qui ne s'est d'ailleurs pas exprimée qu'en Tunisie ou en Egypte, mais aussi, entre autres, en Jordanie ou au Yémen, un souvenir s'impose spontanément : celui de cet événement improbable et inattendu que fut la chute du Mur de Berlin en 1989, à la fin de l'année où, en France, nous commémorions le bicentenaire de notre première révolution démocratique, celle de 1789, également imprévisible pour ses contemporains et improbable dans ses conséquences universelles.
Mais l'on se souvient aussi que 1989 fut l'année de l'écrasement du Printemps de Pékin, rappel que ces surgissements révolutionnaires ne sont jamais joués dès le départ. Il leur faut, pour réussir à renverser l'ordre existant, d'autres ingrédients que la seule force protestataire de manifestants pacifiques : ces contradictions accumulées qui, en haut, rendent intenable la poursuite d'une domination devenue, en bas, insupportable.
06:00 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : le monde arabe, revolution
14/02/2011
Aujourd'hui
Un an de plus.....
Hier ,
07:18 Publié dans anniversaire noelle, ANNIVERSSAIRE EMMANUEL | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : anniversaire
12/02/2011
«Révolution du jasmin» en Tunisie, «révolution du Nil» en Egypte...
La liesse de tout un peuple !
"Au Caire, la fête s'est prolongée très tard pour célébrer le départ de Hosni Moubarak. Dans les rues, beaucoup d'espoir; quasiment aucune crainte. Et un immense sentiment de fierté."
Je salue leur courage
15:42 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : tunisie, egypte, révolution
11/02/2011
Lune de Miel
Je viens d'écouter François Cavanna
il nous parle de son livre, " Lune de Miel "
IL n'a rien perdu de son humour , ni de son impertinence !
Pas encore lu , mais bientôt....
"C’est une sale maladie, sans véritable traitement. Elle vous tombe dessus, n’importe quand, à tous les âges. Et il n’y a pas grand-chose à faire, sauf à espérer ne pas être atteint d’une forme sévère ou rapide.
François Cavanna l’appelle miss Parkinson. «La chère petite se porte à merveille. Depuis qu’elle a élu domicile dans mes membres, on ne se quitte plus. Elle pourrait se montrer très vache, se mettre, par exemple, à faire trembler à folle allure ma main qui tient la cuillère pleine de soupe quand je dîne chez la marquise. La marquise n’aimerait pas…» Ou encore : «On ne nous dit pas tout. On ne nous dit pas que miss Parkinson est plutôt une grande feignasse qu’une cruelle tigresse. Elle s’étire tout de son long, en écartant les orteils, et vous la sentez qui gémit de plaisir. Vous la sentez parce que ça vous fait très mal. Non qu’elle soit méchante, je vous l’ai dit : un agneau. Elle ne sait pas qu’elle fait mal. Elle se déplace à l’intérieur de moi comme une dormeuse qui se retourne. Et bien, ça me déséquilibre. Je me casse la gueule à droite, à gauche, en avant, en arrière…»
Cavanna est malade. Il est surtout écrivain. C’est un homme vieux, maintenant. Il a toujours sa magnifique moustache, ses beaux pullovers, et son écriture qui coule comme de l’eau fraîche. Il vient d’achever un nouveau livre, sorte de testament recueil, où il évoque les mille et un détails de sa longue vie, et entre autres sa nouvelle compagne : sa maladie. «On me complimente sur ma bonne mine… Ça s’appelle la lune de miel. Classique, paraît-il chez les Parkinson. La gueuse s’amuse. Chat et souris. La souris, c’est moi. Elle vous donne des espérances. Relâche l’étreinte. Un matin, plus de douleurs. Je n’ose y croire…»
Certes, mais qu’espérer ?
«Je n’en sortirai plus. A la vie, à la mort, je suis à miss Parkinson. Je suis un type avec, sur la poitrine, un écriteau : malade. Je ne serai désormais à ma place, parmi mes semblables, que dans les hôpitaux et les salles d’attente des médecins.»
Il n’y a rien à faire ?
«Il faut s’occuper, sans quoi on pense. Il ne faut pas penser. Je m’occupe, je me suis juré de reconquérir une écriture lisible. Je crois vous l’avoir dit, miss Parkinson ne se contente pas de saloper l’écrit, elle le rend minuscule, à la limite du visible… Ce fut une dure, une longue bataille… Si vous pouviez voir le gribouillis que barbouille mon stylo, en ce moment même ! Mais je lutterai, j’ai besoin de parler ou je meurs. Ma parole, c’est l’écriture. A la main. Tant que je pourrai écrire une ligne, je serai présent parmi les vivants. Elle ne m’aura pas.» (Libération)
Les Ritals : le premier des six volets de la saga autobiographique de Cavanna, laquelle comprend en outre Les Ruskoffs, Bête et méchant, Les Yeux plus grands que le ventre, Maria et l'œil du lapin.
17:41 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : françois cavanna, "lune de miel"
C'était dans le Beaufortain
13:00 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : randos, le beaufortain
09/02/2011
Un poème
Une amie a lu ce texte, son papa vient de nous "quitter".....
L'amour ne disparait jamais
La mort n'est rien.
Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, tu es toi.
Ce que nous étions l'un pour l'autre,
nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné,
Parle-moi comme tu l'as toujours fait,
n'emploie pas un ton différent,
ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison
comme il l'a toujours été,
sans emphase d'aucune sorte,
sans trace d'ombre;
La vie signifie
ce qu'elle a toujours signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été.
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée
parce que je suis hors de ta vie?
Je t'attends.
Je ne suis pas loin,
juste de l'autre coté du chemin.
Tu vois tout est bien.
Canon H.Scott-Holland
Charles Péguy
19:47 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poésie, charles péguy