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10/01/2011

Le journal du matin...

08/01/2011

Philippe Jaroussky chante Caldara

Jaroussky ressuscite Caldara

 

Magnifique

07/01/2011

Une Route...

Un coin de l'Aubrac

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10:49 Publié dans Ballade | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : ballade, l'aubrac

06/01/2011

Les Marchés de Provence

Des photos

Ils étaient tout mignons....

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Un mois de juin , dans un petit village des Pyrénées

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04/01/2011

Age tendre et tête de bois

age.jpgSamedi 1 janvier 2010, Albert Raisner s'est éteint.
Ce virtuose de l'harmonica qui s'illustra avec son trio à la fin des années 50, deviendra l'animateur emblématique des années yé-yés avec ses émissions "Tête de bois & tendres années" et "Age tendre & tête de bois".
Cet amoureux du Rock sera également le premier en France à inviter des artistes comme les Beach Boys ou Jimi Hendrix.
Au début des années 70, il sera également un de ceux qui populariseront à l'antenne les groupes anglais et américains alors bien peu présents sur les ondes de l'ORTF.(Le Post )

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age8.pngNostalgie des années 60....

 

31/12/2010

Salut à l'An neuf

A tous  et toutes

Heureuse Année 2011

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30/12/2010

Les morts de la rue

Vœux et condoléances

LEMONDE.FR | 30.12.10

rue.jpgMeilleurs vœux pour 2011 !" Ce sont peut-être les derniers mots que risquent d'entendre les personnes contraintes de vivre à la rue… avant d'y mourir ! Et pourtant, comme d'autres, ces personnes espèrent qu'on leur annonce : 

"L'année 2011 est placée sous les meilleurs auspices : les Hommes vivant à la rue sont assurés d'intégrer un hébergement pérenne, les familles vivant à l'hôtel vont enfin pouvoir bénéficier d'un appartement, les logements insalubres vont être assainis, les demandeurs de logement vont rapidement obtenir un logement social, les expulsions locatives vont disparaître au profit d'un accompagnement des personnes en difficultés, les demandeurs d'asile seront pris en charge par les dispositifs d'hébergement et les familles sans papiers vont être régularisées et devenir les nouveaux fers de lance d'un corps citoyen toujours plus solidaire.

Les élus nationaux, territoriaux et locaux vont promulguer les lois adaptées aux personnes les plus précaires, les maires des communes vont respecter la législation en vigueur en appliquant scrupuleusement la loi SRU [Solidarité et renouvellement urbains], un moratoire aux arrêtés stigmatisant les personnes sans abri sera prononcé, des moyens financiers importants seront alloués à la construction d'aires d'accueil et de logements très sociaux."rue4.jpg

Voilà, Monsieur le président, Monsieur le premier ministre, Mesdames et Messieurs les députés et sénateurs, Mesdames et Messieurs les maires, les mots que vos vœux pourraient emprunter pour cette année 2011. En leur absence, vous remettrez en cause la cohésion sociale de notre pays et vous omettrez les principes fondamentaux de nos textes fondateurs. Comment voulez-vous, sans ces mots, que les valeurs républicaines trouvent leur place auprès de vos jeunes et moins jeunes concitoyens ? Quelle signification peut prendre cette notion de liberté lorsque la rue et la précarité obligent à suivre le chemin de la survie jalonné par la mendicité ou les distributions alimentaires… c'est la soumission à vie !

Quel sens donner à l'égalité si chaque homme n'a pas la possibilité d'avoir un toit, un travail, un accès aux soins et à l'éducation ? Comment promulguer la fraternité tout en stigmatisant les minorités et tout en fermant la porte de la mixité sociale ? Le non respect de ces droits fondamentaux menace l'équilibre de la société !

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Vos vœux, qui prônent la justice, ne doivent pas être vains et identiques à ceux des années précédentes. Vos concitoyens espèrent bien plus. Ils souhaitent notamment de l'audace : celle qui érige l'humanité au cœur des dispositifs au moyen d'une mise en œuvre solidaire. Ils souhaitent aussi de la volonté : celle qui permettra la mise en œuvre des politiques cohérentes. Ils désirent enfin un engagement total, celui qui fera sens en éradiquant la misère de leur pays.

Si tel n'est pas le cas, j'ai bien peur que ces vœux 2011 ne se transforment en condoléances en direction des membres de la communauté des personnes sans abris et précaires, ceux qui risquent fort de mourir prématurément cette année.

rue2.jpgChristophe Louis, président du collectif Les Morts de la rue

Des chansons

C'était il y a quelques années....

 

13:05 Publié dans chansons | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : paul anka 1966

29/12/2010

Les origines, on s'en fout !

film.jpgLes films arrivent bien souvent un peu tard, il faut le temps d'écrire le scénario, trouver les financements, tourner, monter... et le temps de tout ça, l'actualité n'a pas cessé, même, le pouvoir en place a enterré son ministère de l'immigration et de l'identité nationale. Pourtant, que le film Le nom des gens est une belle réponse à l'obsession identitaire qui a soudainement saisi notre pays, une claque toute de légèreté, de poésie et de vérité aux nez de Sarkozy, Besson et Hortefeux - sans compter les Ciotti, Estrosi et autres adeptes de la sécurité, des caméras dans les rues et du bilan positif de la colonisation...film2.jpg

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Jacques Gamblin, éternel pierrot lunaire, est touchant et parfait dans son rôle d'Arthur Martin, Français de souche en apparence, et justement invisible à cause de cela, et pourtant Cohen de par sa mère, secret bien gardé dans la famille puisque les grands-parents maternels sont morts à Auschwitz - lisant les listes de Cohen au Memorial de la Shoah, Arthur s'écrie: les Cohen, ce sont les Martin des Juifs. Sara Forestier - l'actrice si époustouflante de L'Esquive - n'est pas moins bien dans le rôle de Bahia, fille hyper-engagée au point d'user de son corps pour convertir les "fachos" à ses idées de gauche - oui, c'est un film de gauche qui s'assume (et qui assume donc de déplaire et de se priver d'un bon nombre de spectateurs [et de Français!], puisqu'on y voit même Jospin, tout à son aise, faire une apparition.

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Les personnages "secondaires" ne sont pas moins intéressants: le père d'Arthur (Jacques Boudet), protégeant sa femme au point de rendre toute allusion au génocide juif tabou, le père de Bahia (Zinedine Soualem), algérien taiseux, artiste qui cache son talent derrière une serviabilité excessive. Une des scènes les plus touchantes est peut-être celle de la mère d'Arthur qui se voit contrainte de prouver qu'elle est Française après le vol de ses papiers, elle qui dut taire une identité et en acquérir une autre pour se sauver - honte à un pouvoir qui a fait renaître des angoisses qu'on croyait dépassées. Le scénario a bien quelques ratés vers la fin, mais on reste sous le charme d'un film intelligent qui réussit à slalomer entre nos modernes travers qui nous font nous alarmer trop vite au sujet d'un retour de l'antisémitisme ou d'une mise en danger de la laïcité.

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Quand, incroyablement étourdie, Bahia monte nue dans une rame de métro, elle s'assoit comme par hasard devant un couple musulman dont la femme porte un niqab: contraste de la nudité et du voile. Nos députés ont voté une loi pour interdire l'anonymat du visage, ils n'ont pas revu les interdits qui pèsent sur celui du corps: on ne doit sortir dans la rue ni totalement couvert ni totalement nu. La société impose des normes sans revoir les anciennes qui font d'un simple corps nu une atteinte à la pudeur... nous vivons une époque moderne disait un certain. Les fesses superbes de Sara Forestier tout au long du film sont une belle atteinte à la pudeur, elle va libre et répond aux femmes voilées bien mieux que les politiques adeptes de la norme qui ont préféré interdire le voile plutôt qu'autoriser le nu! - Mai 68 (et l'été 69) sont à des années-lumières de notre sinistre époque.

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Pour revenir au thème central du film, il faut noter la belle conclusion: ils se marièrent et eurent un premier enfant qu'ils prénommèrent Chang. Quand l'infirmière leur demanda: c'est de quelle origine? ils répondirent en coeur, excédés: on s'en fout des origines!

Un film de Michel Leclerc, avec Jacques Gamblin, Sara Forestier...
(France)