29/12/2010
Une balade
C'était à Val d 'Isère, au soleil....
06:00 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : val d'isere, randos 2009
28/12/2010
Bernard-Pierre Donnadieu vient de nous quitter
Un acteur puissant
Lui aussi va nous manquer....on ne l'oubliera pas
L'acteur Bernard-Pierre Donnadieu est mort des suites d'un cancer, lundi 27 décembre à Versailles, à l'âge de 61 ans. L'annonce de sa mort a été faite par le réalisateur Gilles Katz, qui l'avait dirigé. Cet ancien ouvrier spécialisé a notamment tourné avec Claude Lelouch, Roman Polanski ou Jean-Jacques Annaud avant d'obtenir une certaine consécration dans Le Professionnel, de Georges Lautner (1981), où il joue l'inspecteur Farges face à Jean-Paul Belmondo. Un an plus tard, il incarne le "vrai" Martin Guerre au côté de Gérard Depardieu dans Le retour de Martin Guerre de Daniel Vigne.
L'homme, dont la dernière apparition au cinéma remonte à 2008 (Faubourg 36), était abonné aux rôles de méchant et de psychopathe. En 1984, son rôle de criminel dangereux dans Rue Barbare, de Gilles Béhat, lui vaut une nomination comme meilleur acteur dans un second rôle au César. Quatre ans plus tard, il devient un terrifiant psychopathe dans L'homme qui voulait savoir, de George Sluizer, pour lequel il remporte le prix d'interprétation aux festivals de Madrid et d'Oporto. On se souvient aussi de lui dans La Passion Béatrice, de Bertrand Tavernier. ( Le monde)
Par la suite, Bernard-Pierre Donnadieu a poursuivi sa carrière principalement au théâtre et à la télévision, qui lui a permis d'explorer des personnages moins sombres. Il y a interprété plusieurs figures historiques, comme Charlemagne, Jean Jaurès ou Roger Salengro, sous la direction d'Yves Boisset.
Son rôle de syndicaliste dans "Jusqu'au bout", téléfilm inspiré du conflit Cellatex lui a valu un Fipa d'Or du meilleur acteur en 2005. Il a remporté à nouveau ce prix trois ans plus tard pour son rôle dans "A droite toute", téléfilm engagé de Marcel Bluwal sur la montée de l'extrême droite en France dans l'entre-deux- guerres.
Au théâtre, le comédien a joué sous la direction de Georges Wilson et Daniel Mesguich. En 2009, sa dernière apparition aux côtés de Lorànt Deutsch dans "Le roman d'un trader", inspiré de l'histoire de Jérôme Kerviel, a été saluée par la critique.( france 24)
09:04 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : bernard-pierre donnadieu vient de nous quitter
26/12/2010
Un livre
" C'est cela la naissance et l'essence de la photographie ; le secret et le sortilège de Reza.
Lorsque je m'arrête devant une de ces photos, n'importe laquelle, j'éprouve un sentiment étrange, comme si je regardais une réalité que j'ai déjà vécue, dont je mourrai un jour, une réalité que je n'ai jamais su éterniser dans la mémoire de l'image. Oui, chacun de ces clichés est une histoire. " Atiq Rahimi, Prix Goncourt 2008
Les âmes rebelles, Reza et Atiq Rahimi
Depuis plus de 30 ans, le grand photographe iranien Reza vit une histoire d'amour avec l'Afghanistan. Il a promené son appareil photo à travers ce pays magnifique et blessé, saisissant les bribes de liberté arrachées à la guerre, les moments de fêtes, les kalachnikovs qui tranchent sur les turbans traditionnels. Surtout, il a capté l'âme du pays dans les yeux gris ou verts de ses habitants. Un livre émouvant illustré des poèmes du prix Goncourt 2008 Atiq Rahimi.
Reza, personnage hors du commun, retranscrit ses relations à l’Homme au plus profond, au plus intense.
Reza ne se contente pas de la posture de photographe. Pour tenir une promesse faite à Massoud, il s’engage en créant l’ONG Aïna qui forme la nouvelle génération des journalistes afghans dont de nombreuses femmes.
La beauté des images, la poésie des mots
Certes, les stigmates de la guerre – passée contre les Russes, actuelle contre les talibans – sont présents, mais l'espérance apparaît plus forte que tout. L'horreur est si proche de la beauté dans cette contrée d'Asie centrale. En un instant, le paradis peut devenir un enfer.
Le photoreporter n'hésite pas à jouer sur l'opposition de certaines de ses photographies, mettant face à face, par exemple, un jeune moudjahid d'un côté et un garçonnet tenant une petit plante au creux de sa main droite de l'autre.
« J'ai aussi entendu, j'ai aussi senti ce que Reza avait vu », écrit Atiq Rahimi. Le romancier jette des ponts plein de poésie vers les clichés de Reza ; certains d'entre eux sont édités pour la première fois. La complémentarité entre textes et images rythme ainsi le récit de l'épopée afghane. Les âmes rebelles nous invitent à un voyage en Afghanistan au-delà de la tragédie d'un peuple pour explorer la richesse humaine.( des extraits de ouest France , le Pelerin)
Qui est Atiq Rahimi ?
Le Point.fr - Publié le 10/11/2008
Le Franco-Afghan Atiq Rahimi décroche le Goncourt 2008
Atiq Rahimi © BALTEL/SIPA
En 1984, à 22 ans, Atiq Rahimi était parti à pied de Kaboul pour rejoindre, après neuf jours de marche, l'ambassade française du Pakistan à Islamabad. Il racontait ce périple dans 1000 maisons du rêve et de la terreur (P.O.L, 2002). Vingt-quatre ans plus tard, c'est la prestigieuse académie des Goncourt qui récompense son premier livre écrit en français, Pierre de patience . Autre première : le sacre de la maison littéraire P.O.L, filiale de Gallimard.
Mais Rahimi a d'autres cordes à son arc. Docteur en études audiovisuelles à la Sorbonne, il a reçu un prix à Cannes en 2004 pour son premier film, Terre et cendres , adapté de l'un de ses récits. Le cinéma l'influence : témoin, l'écriture au scalpel et très visuelle de son quatrième livre. Après le Russe Makine et l'Américain Littell, déjà couronnés par le Goncourt, voici l'Afghan Rahimi.
J'ai lu ,Syngué Sabour,Pierre de Patience , Superbe
"Dans le livre d'Atiq Rahimi aujourd'hui récompensé, une femme parle. Au compte-gouttes. Puis par flots rageurs. Dans une pièce nue, elle déverse ses mots sur son mari inerte, qui agonise, incapable de répondre. Il a été blessé à la guerre. Dehors, où l'on ne sortira jamais, les explosions alternent avec les appels à la prière du mollah. La femme prie aussi, égrène son chapelet, veille à la perfusion, le maintient en vie par ses parole
Une femme parle pour toutes les femmes, de tout temps. Dans cette oreille géante, gisante, elle se vide de ses colères de femelle humiliée, méprisée, lui reproche de l'avoir ignorée, d'avoir préféré la guerre à sa famille.....
Pour Pierre de patience , il s'est inspiré d'une histoire vraie : en novembre 2005, une poétesse afghane est assassinée par son mari. Rahimi se rend au chevet de cet homme qui s'est empoisonné. Il imagine ce que la femme aurait pu lui dire. Rahimi jette un pont durable entre l'Afghanistan et la France qu'il enrichit d'un nouveau souffle poétique, sans fioriture. Shéhérazade nous parle au creux de l'oreille, directement en français."
Syngué Sabour, Pierre de patience , de Atiq Rahimi
16:24 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : les âmes rebelles, reza et atiq rahimi
A la rencontre des âmes du monastère
24 décembre 2010 06h00 | Par didier piganeau |
A la rencontre des âmes du monastèreTibéhirine Le père Jean-Marie Lassausse gère le domaine au passé tragique. Un homme qui cultive les terres et l'esprit de partage de cette abbaye, les portes grandes ouvertes
Le père Lassausse dans le jardin du cloître à Tibéhirine, à une centaine de kilomètres d'Alger, au bout de la chaîne de l'Atlas : « Le monastère reste un lieu de rencontre ». PHOTO D. P.
Envoyé spécial à Tibhirine
Le film, il l'a vu sept fois, et chaque fois avec la même émotion. Le père Jean-Marie Lassausse a été lui aussi conquis par « Des hommes et des dieux », de Xavier Beauvois. « C'est prenant, bouleversant… et, surtout, il décrit parfaitement ce rapport que les moines avaient avec les Algériens. » On passera sur quelques détails nés de l'imagination du réalisateur mais qui, selon le père Lassausse, ne faussent en aucune manière l'esprit de Tibéhirine. Car si le prêtre français parle avec autant d'assurance du monastère de Tibéhirine (ou Tibhirine), c'est qu'il en est en quelque sorte le gardien.
Jean-Marie Lassausse est arrivé en Algérie en 2000, après différentes missions dans plusieurs pays arabes. Le prêtre-ouvrier est officiellement en poste à Alger au service d'accueil de la maison diocésaine mais passe quatre jours par semaine au monastère, à une centaine de kilomètres de la capitale.
Avec l'aide d'un laïc bénévole français, Jean-Paul Siméon, un enseignant à la retraite de Saintes, il s'occupe des 7 hectares du domaine, au bout d'un village, au bout de la chaîne de l'Atlas, à 1 000 mètres d'altitude. Deux heures de trajet que le père Lassausse effectue, à l'aller comme au retour, sous escorte policière.
Près de la mosquéeEn partant d'Alger, l'autoroute vous abandonne à Blida. Le taxi s'engage alors sur la route de Médéa, route en perpétuels travaux qui serpente au fond d'une interminable vallée dans le Parc national de Chréa avant de grimper jusqu'à la ville, à près de 900 mètres d'altitude. À la sortie de Médéa, sur la route de Djendel, un vieux panneau aux lettres délavées indique la direction du village de Tibéhirine, caché dans la montagne à 5 ou 6 kilomètres.
Au carrefour, les militaires surveillent les allées et venues des rares voitures et examinent scrupuleusement les passeports des étrangers. La politesse des soldats s'accompagne de sourires convenus. La chaussée défoncée traverse le bourg poussiéreux de Tibéhirine avant de se terminer au sommet d'une colline.
À gauche se trouve la mosquée encore en chantier, à droite, une grosse bâtisse du XIXe siècle en partie cachée par les grands arbres d'un jardin fermé par un mur. Au-dessus de la porte d'entrée à la peinture verte écaillée, une discrète petite croix sculptée dans la pierre.
Un verre d'eauLa porte se pousse avec émotion. C'est un silence troublant, presque dérangeant, qui vous accueille dans ce jardin à la végétation un peu folle, sous l'œil de la statue de Notre-Dame de l'Atlas.
Le père Lassausse, en bleu de travail, s'accorde une pause et partage un verre d'eau avec son visiteur, comme le veut la tradition. Le soleil et les températures exceptionnelles de ce début décembre lui ont permis, avec Jean-Paul, de travailler au verger. C'est la plus importante source de revenus de l'abbaye. « Avec quelque 2 500 arbres fruitiers sur le domaine, il y a de quoi s'occuper », plaisante-t-il (1).
Mais sa présence dans ce lieu, qu'il se refuse à entretenir comme un sanctuaire, ne se résume pas aux tâches agricoles. Comme les moines martyrs, sans prosélytisme, il maintient le dialogue avec les musulmans et, d'une manière générale, avec les Algériens. « Tibéhirine est un monastère ouvert, nous le maintenons comme un lieu de rencontre… »
Le jardinier de Tibéhirine cultive aussi les âmes et les bonnes relations de voisinage avec les villageois de Tibéhirine. « Mais aussi avec les autorités locales, les cadres administratifs, les services agricoles de la wilaya (NDLR : l'équivalent de notre préfecture), etc. Les villageois sont mes protecteurs », assure le père Jean-Marie Lassausse.
Jamais un muséeQuand il évoque le souvenir des frères enlevés et assassinés dont les têtes reposent dans le petit cimetière sous les arbres, en contrebas du monastère, c'est sans nostalgie, sans tristesse ; un peu comme s'ils étaient encore présents… Du reste, ils le sont toujours un peu.
Après le drame de 1996, deux tentatives d'implantation de nouvelles congrégations religieuses eurent lieu. D'abord des cisterciens, en 1998, qui sont restés trois ans. « Il y a eu des difficultés pour construire une communauté internationale ; impossibilité de s'installer à demeure à Tibéhirine, deux années après le massacre des frères », analyse Jean-Marie Lassausse. La deuxième n'a pas eu davantage de succès : « Il s'agissait d'une communauté cloîtrée qui s'est vite rendu compte qu'elle n'était pas adaptée à la vocation de Tibéhirine, c'est-à-dire l'ouverture sur la société. »
Quel est l'avenir de ce monastère planté au bout du monde en haut de sa colline et chargé d'un passé aussi lourd ? « Je ne sais pas s'il y aura à nouveau des frères, mais une chose est certaine, l'abbaye ne sera jamais un musée, toujours un lieu de rencontre, comme avec les frères… ».
(1) Jean-Marie Lassausse est l'auteur d'un livre, « Le Jardinier de Tibhirine » (Bayard), dans lequel il raconte le présent du monastère.
06:00 Publié dans RENCONTRE | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : tibéhirine, à la rencontre des âmes du monastère
25/12/2010
Photos
Un petit tour...
20:23 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : un rayon de soleil, balade canéjan, 25 décembre
24/12/2010
Un joyeux Noël
à Tous et toutes
Yves, Louis-Paul, Mamita, Pierre, Simone ,Alsa, Doume, Rosa,
Tous ceux qui passent....
Heureuses fêtes....
06:04 | Lien permanent | Commentaires (8)
21/12/2010
mon vieux Joseph
15:11 Publié dans chansons | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : moustaki mon vieux joseph
mon pot' le Gitan
10:11 Publié dans chansons | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : mouloudji, mon pot' le gitan jazz manouche
De nulle part et d'ailleurs, l'insolite nostalgie des Roms
Venus du nord de l'Inde au fil d'une longue migration, ils sont présents en Europe depuis six siècles, peut-être même davantage. Et, depuis presque le début, ils sont objets de méfiance, de rejet, et par moments (fréquents) de persécution. « Il n'y a pas beaucoup de gens qui se trouvent moins bien qu'un Gitan », écrit le poète Alexandre Romanès dans son dernier recueil.
On les désigne sous divers noms, selon l'époque et selon leur provenance : Bohémiens, Égyptiens, Romanichels, Manouches, Gitans, Tziganes, Roms. Cette pluralité de noms est déjà un signe de leur éparpillement et de leur diversité, et en conséquence de la difficulté à les identifier précisément. Mais pas de les désigner comme boucs émissaires de la plupart des maux surgissant dans nos sociétés. La répression exercée à leur encontre est aussi ancienne que variée, allant de l'esclavage à l'extermination en passant par les humiliations, l'incarcération, le bannissement, la stérilisation eugénique, l'arrachement des enfants à leurs familles, l'assimilation forcée.
Quelques rappels : en 1682, Louis XIV ordonne que tous les hommes bohémiens soient condamnés aux galères, sans procès et à perpétuité, que leurs femmes soient rasées, et séparées de leurs enfants, tous expédiés dans des hospices. Le Roi-Soleil a commis plus d'une éclipse de grandeur au cours de son règne. Au siècle dit desLumières, les philosophes n'ont pas davantage brillé sur la question des Bohémiens, définis dans un article de l'« Encyclopédie » comme une « espèce de vagabonds déguisés […] sous des habits grossiers », mystificateurs et voleurs. En 1802, plusieurs centaines de Bohémiens du Pays basque sont emprisonnés dans le but de les déporter en Louisiane ; le projet échoue, mais la mise au rebut continue. Des tentatives de sédentarisation forcée sont faites au XIXe siècle, qui toutes échouent. Autant essayer de sédentariser des criquets pèlerins, des caribous, des hirondelles ou des baleines. « Dans l'univers, tout bouge, pourquoi nous on ne bougerait pas ? » demandait Alexandre Romanès dans un récent entretien radiophonique.
Au XXe siècle, la science vient renforcer les politiques de répression des gens du voyage : l'eugénisme et le souci de « protection de la race » préparent le terrain à leur internement dans des camps de concentration dès 1940, puis à leur déportation massive vers des camps d'extermination à partir de 1942. On estime entre 50 000 et 80 000 le nombre des Roms d'Europe morts sous le nazisme. À présent, c'est le retour de la méthode, évidemment non comparable, du débarras de ces éternels indésirables par expulsion.
Mais à quel bercail renvoie-t-on les Roms, pour les y parquer, quand on les chasse ? Un bercail administratif (et en général hostile), dont ils ne veulent pas. Car, « fait peut-être unique parmi les peuples, ils ne rêvent pas d'une patrie », note Isabel Fonseca dans son beau livre consacré à l'odyssée des Tziganes. La nostalgie qui les habite et les anime est insolite : c'est une nostalgie de nulle part et partout, un constant désir d'ailleurs, de mouvement. « O lungo drom. Le long chemin. »
Il ne s'agit pas ici de faire de l'angélisme au sujet des Roms qui veulent à tout prix rester un peuple à part, sans confusion avec le monde « gadjikano » (non gitan), car leur volonté de préserver leur mode de vie ancestral implique des règles rigides, certaines très dures, au sein du groupe, et d'avoir presque partout perdu la possibilité d'exercer leurs métiers traditionnels compatibles avec le nomadisme les contraint à vivre d'assistanat social et d'expédients en tout genre, qui parfois posent problème. Mais la stigmatisation en bloc de cette communauté et le renvoi de ses membres par milliers hors du territoire français ne sont aucunement une solution, et les sommes colossales dépensées pour ces expulsions (entre 200 et 250 millions d'euros pour une année) pourraient être investies dans des projets plus judicieux les concernant.
sylvie germain
romancière
06:00 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : la chronique du lundi, sud - ouest, l'insolite nostalgie des roms
20/12/2010
Quelques mots sur Banksy
Le «barbouillage», Banksy connaît. C'est même sa spécialité. Il a fait ses premières armes en graffant son blaze dans la rue et les terrains vagues, dans la plus pure tradition du gaffiti. Des lettres colorées épaisses, des gros contours, grosses 3D, dégradés, outline et signatures. Rien de révolutionnaire, mais du travail propre (ou sale, c'est selon). On y retrouve cependant quelques éléments décalés qui seront la base des œuvres qui le rendront célèbre, comme le fond de son graff «FAST» composé de vaches tombant du ciel en parachute; ou ces grandes giclées de peintures sur le sol avec au centre son nom au pochoir. Banksy quitte peu à peu le travail de la lettre pour aller vers le message.
Comme son «Welcome to Hell!», et sa célèbre fresque «The Mild Mild West» mettant en scène un ours en peluche s'apprêtant à lancer un cocktail Molotov sur une rangée de policiers. L'emplacement de l'œuvre n'est pas anodin: le quartier défavorisé de Stokes Croft. La résistance est au goût du jour. Le milieu underground britannique assiste alors à la naissance d'un artiste révolutionnaire (au niveau de la pratique et des idées). Il ne faudra pas longtemps pour que sa notoriété dépasse le cercle des aficionados. (de Hugo Vitrani )
14:02 Publié dans PEINTURE | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : banksy