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19/01/2011

la chapelle d'Abondance

abondance 3.jpgCette année, c'est  à la Chapelle d'Abondance que se passent les jeux nationnaux d'hiver.

J'ai revu, à la télé , ces jeunes enfants transplantés et dialysés, vu et écouté


 

"Après Termignon, Super-Besse, Pra-Loup, Notre-Dame-de-Bellecombe et Sainte-Foy-Tarentaise, c’est à la Chapelle d’Abondance (74), dans le Chablais, que l’association Trans’Form a choisi d’organiser la 9e édition des Jeux nationaux d’hiver des transplantés et dialysés. Du 9 au 14 janvier prochain, des sportifs greffés ou dialysés de tous âges et originaires des quatre coins de la France vont se confronter dans six disciplines. A travers cet événement, il s’agit pour l’association soutenue par le Professeur Cabrol, de montrer qu’après une transplantation, une personne peut pratiquer des activités physiques -c’est même recommandé !

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voire accomplir des performances sportives. D’où l’importance des dons d’organes et de tissus que ces jeux ont vocation à encourager. Les épreuves sportives démarrent le 10 janvier au matin, précédées l’avant-veille et la veille, d’une conférence du Pr Cabrol (le 8 janvier) et de la cérémonie d’ouverture où la population et les concurrents (9 janvier) partagent un moment convivial. Pour la première fois, le public -habitants, vacanciers en séjour dans la vallée - est invité à participer, aux côtés des transplantés et dialysés, à une épreuve de ski de fond d’une heure et au test de kilomètre lancé, en vue d’établir un record. La Chapelle et toute la vallée d’Abondance se sont largement mobilisées pour l’occasion instaurant une organisation spéciale qui a impliqué l’office de tourisme, l’école de ski, les sapeurs-pompiers, les écoles de la vallée, les associaitons.

abondance 2.jpg"Par notre mobilisation, notre solidarité, des vies connues ou inconnues verront leur destin changer et c’est bien là tout l’enjeu de ces jeux", a souligné Bernard Maxit, le maire de la commune haut-savoyarde. "En donnant toute l’importance qu’elle mérite à ces jeux, à ces rencontres inter-générationnelles et sportives, par là-même nous mobiliserons encore plus de monde volontaire".

200 décés en 2009 faute de greffon

18/01/2011

Un poème

retour9.jpgHaïti

Et puis le flux de la mer
Et puis le reflux de la mer

Un nuage sans soleil
Des gens qu'on veille
Une rose fanée
Dans un ciel voilé
Un Laferrière
Qui nous parle de misère
Un Saint-Eloi
Tout en émoi
Un coeur
Tout en douceur
Un mirage de l'enfance
Qui meurt en silence

Et puis le flux de la mer
Et puis le reflux de la mer...

Poème écrit le jeudi 13 Janvier 2011

Pierre

Écrit par : Ulm Pierre | 18/01/2011

19:09 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poème, haïti

17/01/2011

L'espoir Tunisien

Analyse Edwy Plenel

Extrait

Par son courage, le peuple tunisien vient de montrer aux habitants du monde arabo-musulman, du Maghreb au Machrek, qu'il n'y a pas de fatalité à la servitude et que des régimes apparemment inébranlables peuvent s'effondrer sous le poids de leurs injustices et de leurs impostures. Les Egyptiens, par exemple, qui supportent l'indétrônable Hosni Moubarak depuis plus de trente ans – il fut « élu » pour la première fois le 14 octobre 1981, et réélu en 1987, 1993, 1999 et 2005 avec des scores souvent supérieurs à 80% –, ne peuvent que méditer l'audace de la rue tunisienne qui met fin à plus de vingt-trois ans de présidence Ben Ali – il avait déposé pour sénilité son mentor Habib Bourguiba (1903-2000) le 7 novembre 1987.

Or tous ces pouvoirs plus ou moins autoritaires, qui désespèrent les espoirs de la rue arabe et donnent ce visage d'immobilisme politique à la région, sont soutenus par les puissances occidentales, activement ou silencieusement. La menace islamiste est leur caution et leur alibi. Caution de leur existence intouchable : retournant à leur profit l'idéologie du choc des civilisations, ils se posent en rempart contre l'extrémisme musulman. Alibi de leurs crimes impunis : partenaires de la ténébreuse guerre antiterroriste, ils y trouvent des excuses pour leurs violations des droits et leurs vols des richesses. La vérité est pourtant qu'ils ont enfanté cet islam politique, non seulement en trahissant leurs promesses initiales mais, souvent, en étant les premiers à utiliser l'arme religieuse pour mater, par le passé, les contestations sociales et démocratiques qui les ébranlaient.


Telle est la radicale nouveauté introduite par l'insurrection tunisienne : le retour au premier plan de la question démocratique et de la question sociale, indissociables. Qu'il s'agisse de l'Afrique du Nord ou du Proche-Orient, c'est le surgissement d'un message d'espoir après tant de décennies dominées par la régression religieuse, les replis identitaires et les affrontements sectaires. Se battre pour la liberté et l'égalité, pour le droit de s'exprimer et le droit de travailler, pour le droit d'avoir des droits tout simplement, c'est échapper aux identités immuables et aux communautés fermées. C'est chercher et inventer ce qui rapproche et rassemble, au lieu d'exacerber ce qui divise et ce qui éloigne. C'est en somme construire ensemble un avenir politique dont l'exclusion et l'intolérance ne seraient plus les normes. Un avenir où la raison l'emporterait sur la croyance.

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Une rando

Les Pyrénées , été 2010

Le Pic du Céciré

 

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15/01/2011

Le Printemps



Une photo

Un monde paisible

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13/01/2011

Un livre

 

retour.JPGExtrait de L’Enigme du retour :


Je rejoins ma mère sur la galerie. Elle me fait découvrir son univers si morne à première vue, mais qui se révèle si riche. Elle connait ces deux oiseaux qui se donnent rendez-vous ici l’après-midi, toujours à la même heure. Les lézards à qui elle a donné les noms de ses frères et soeurs morts : Jean, Yves, Gilberte, Raymonde, Borno, André. Morts ou en exil. Comme ça, je peux me rappeler leur nom. Sinon, on commence par oublier un nom, puis le visage qui l’accompagne. Ainsi se perd un pan de sa vie. Elle a même un nom pour le vent. Ce petit vent si doux qui vient l’endormir à l’heure de la sieste. Il suffit de se taire pour voir apparaître un monde nouveau. Les plus petites choses prennent vie. Des fois, elle se dépêche pour venir les retrouver. D’autres fois, sa colère contre la vie est si forte qu’elle refuse cette illusion. Et elle garde la chambre pendant une semaine. Puis elle revient. Et ils sont tous là, attendant son retour sans un signe de lassitude. Elle se tourne vers moi pour me glisser qu’ils ne se manifestent que s’ils sentent notre désespoir.

L’Enigme du retour, p. 215

Envie de reparler de ce livre grave et poétique, la misère, la peur, l'espoir....la douleur de l'exil

" Si on meurt plus vite qu’ailleurs, la vie est ici plus intense"

retour3.jpgUn roman sublime

 "l'écrivain québécois Dany Laferrière, 56 ans, conte son retour au bercail, là où il a appris plaisir, désir, idéal, devoir, douleur, séparation. Le lieu fondateur qu'il avait fui en 1976 pour Montréal, au Québec, quand la dictature de Duvalier fils et de ses tontons macoutes devenait trop dangereuse pour le journaliste opposant ; trop infernale. Son père, Windsor Klébert Laferrière, maire révolutionnaire et « communisant » de Port-au-Prince dès l'âge de 23 ans, avait dû lui-même quitter l'île, pour ne jamais y revenir, à la prise de pouvoir de Duvalier père."

 

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12/01/2011

Haïti un an après....

Par Rodney Saint-Éloi 

Né à Cavaillon au sud d'Haïti, Rodney Saint-Éloi vit depuis 2001 à Montréal, où il partage son temps entre l'écriture, l'édition, les tournées d'écriture et de conférences. Il a fondé en 1991 à Port-au-Prince les éditions Mémoire et, en 2003 à Montréal, les éditions Mémoire d'encrier. Rodney Saint-Éloi a commencé à écrire dès l'âge de 13 ans. Son œuvre est une lente traversée des villes, des fleuves et des visages .

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images.jpgRegarder Haïti en rêvant de demain. Se projeter dans l'avenir! Disons 2015 ou 2025. Les chiffres et les mots nous jouent de sales tours. On ne sait plus comment compter les morts. On apprend aussi à ne pas trop compter sur les mots. Les mots glissent d'un sens à l'autre, comme la terre. Et les mots glissent avec le temps. Ayiti se tè glise... Haïti, terre qui glisse, dit le proverbe. Aujourd'hui, c'est le premier anniversaire du séisme. On ne sait plus ce que parler veut dire. On n'a pas de mots pour dire l'ampleur de la catastrophe. On a simplement honte. Ou on fait semblant d'avoir honte.

Avec le séisme, une autre histoire a commencé. Le paradigme a changé. Le 12 janvier a marqué les esprits. Pour rappel, le commencement, soit 1804 où les nègres s'étaient mis debout pour dire non à l'esclavage. Ce grand appel à l'humanité et à la citoyenneté. Si l'action des nègres d'Ayiti avait suffi pour incendier les colonies, escaladant les citadelles de la honte et de la barbarie, criant la plus lumineuse et la plus vibrante phrase au monde : Vivre libre ou mourir, le 12 janvier a annihilé cette pulsion de vie, plongeant collectivement la société dans le champ de la mort et du désespoir.

En fait, quelle histoire?

De l'histoire, il y en a toujours une. Cela dépend de la perspective, de ceux et de celles qui l'écrivent. Après le séisme du 12 janvier, on a vu l'Occident courir au secours du «pays le plus pauvre» d'Amérique.

On a vu défiler les troupes américaines. On a vu les grands de ce monde épater la galerie dans d'étranges monologues. On a vu aussi sur tous les écrans du monde la tendresse des gens simples, qui donnent, prient et s'activent pour un véritable changement social en Haïti. On a vu un président itinérant, impuissant, crier son impuissance. On a vu des corps déchiquetés. On a vu des promesses de milliards. On a vu et entendu des pays amis prophétiser l'avenir pour ces millions d'Haïtiens sinistrés. On a vu... On a entendu...

Un an après... le commerce de l'humanitaire continue à tourner, mais dans un vide tragique. Ajouté à cela, le sentiment d'affaissement généralisé, l'échec de la communauté internationale et le choléra qui fait déjà des milliers de morts.

Oui... Anniversaire. Anniversaire de la catastrophe. Commémoration? Le premier bilan aussi. Triste, n'est-ce pas! On vit avec le goût amer des promesses non tenues et l'horreur du spectacle humanitaire. Dans le décor, il y a les donateurs qui comptent et qui planifient le délabrement. Et ils comptent fort et dans leur langue, oubliant la langue de ceux qui reçoivent. Plus ils comptent, plus le sinistre s'étend, et plus le mot coopération devient un mystère. Puis, les caméras se déploient. Ils hissent leur drapeau pour exhiber le spectacle de la détresse.

Comme l'humanitaire est le seul cinéma que connaît la ville, tout le monde se met à regarder. Ils vont et viennent avec des promesses solennelles, des recettes pour rebâtir le pays. Ils déclarent qu'ils sont là, live, dans la catastrophe de cette ville, qui est devenue un ensemble indifférencié de tentes coloriées et de corps affamés. Ils comptent et parlent de reconstruction. Ils exécutent des projets, concoctés à Manhattan, à Ottawa, à Londres, à Paris. Ils voyagent en première classe, et prennent le temps de rédiger leurs rapports. Ces experts de l'humanitaire sillonnent les rues défoncées, avec des mots de passe : résilience, reconstruction, opportunité, projets, élections libres et démocratiques...

Suite au séisme, la meilleure trouvaille de la communauté internationale pour Haïti, c'étaient des élections démocratiques... la thérapie occidentale à la crise haïtienne. La solution miracle. La pilule des technocrates. Ont suivi assurément des rapports et des missions, qui coûtent très cher à la reconstruction. Des élections sous les tentes. Des élections pour un peuple de sinistrés. Des élections au temps du choléra. Des élections pour en finir (ou pour revenir) avec le désespoir...Tout un peuple sans cadastre a été ainsi convoqué aux urnes. Ils n'avaient pas le temps de pleurer leurs morts ni de faire le deuil. Oh... Le palais de nuages, voici la grande imposture. Et on connaît le reste. Que peut-on contre les bailleurs? Enfin, eux qui donnent. Eux qui décident. Yes Sir. Oui Monsieur. Merci Seigneur.

Puis, on assiste à la douloureuse expérience de déliquescence d'un État sinistré, d'un président malicieux, sans passion ni détermination; invité, on dirait, à un dîner de cons. Il s'embourbe dans une succession de crises, et plus ça avance, plus ça pue. Aucun sens de l'humain. Aucun sens de l'État. Aucun sens de la reconstruction. Le président est à la fois le bourreau et la victime d'un film d'horreur qu'il a lui-même réalisé. Il tire les ficelles. Il traîne son protégé à bout de bras dans cette mascarade électorale.

La désunion commence avec le faste d'une campagne électorale – menée officiellement et paradoxalement sous la bannière de l'unité – qui n'a pas su respecter la misère des sinistrés. Et dans ce tour de passe-passe, le peuple est pris au piège de sa propre survie.

11/01/2011

Susa

Une place au soleil

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Je continue à" piocher", pas de nouvelle balade....

Susa , est dans la province de Turin , dans le piémont

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Partis du Mont Cenis ,  descente vers l'Italie....

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val d'isere 968.JPGPhotos, été 2009val d'isere 979.JPG

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14:43 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : balade, suse, italie

10/01/2011

Partons en balade...

Au refuge du fond des Fours

Au bout de la vallée, un sentier dans les alpages, là ou dorment les marmottes au soleil...

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On passe un petit pont de bois ,puis un sentier un peu raide, et là haut, au refuge, sublime paysage, j'adore ce coin....

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là , on m'attend, pas encore arrivée....

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