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16/11/2010

Marmottes et Bouquetins


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val d'isere 758.JPGSur des sentiers....Val d'Isère été 2009

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15/11/2010

Don de sang : une situation dans le rouge

Il est urgent de donner son sang

Affiche_.jpgL’Etablissement français du sang sonne l’alerte : il ne reste que onze jours de stock de produits sanguins pour traiter tous les malades sur le territoire.

Un million de malades par an bénéficient d’une transfusion

La campagne initiée par l’EFS met en scène une malade sauvée par un don de sang avec ce message explicite à la clé : « Donner son sang, c’est offrir la vie ». « A l’autre bout de votre don de sang, il y a peut-être une vie que vous allez sauver, souligne le patron de l’EFS. Cela peut être un malade du cancer, un leucémique, un accidenté de la route ou une femme en train d’accoucher qui est victime d’une hémorragie. »

« Nous disposons actuellement de 72000 poches de sang en stock alors qu’il nous en faudrait 100000, détaille le de l’EFS, Gérard Tobelem. Nous en consommons quotidiennement près de 8000 et il nous faudrait au moins 10000 poches supplémentaires chaque semaine pour être confortables. »


L’EFS craint que la situation ne devienne « critique » au mois de janvier lorsque la demande de produits sanguins sera la plus forte du fait du report, après Noël, de nombreuses opérations chirurgicales. « En période de , il y a peut-être une tendance au repli sur soi et le fait est que les Français ont moins donné ces dernières semaines, sans doute aussi à cause des difficultés de transport, de la pénurie de carburant et des ponts du mois de novembre, énumère Gérard Tobelem. Il faut absolument les remobiliser et recruter de nouveaux donneurs. » ( le parisien)

Entendu ce matin

17:39 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : don du sang, santé

une rando

Ce  matin,  des photos,   été 2009, Val d'Isère, le col de la Bailleta , en passant par le lac de la Sassière

Pas de poulets sur les chemins, mais des marmottes, beaucoup de marmottes...

Paysage aride, des rochers, des lacs, de la neige....

Superbe rando

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14/11/2010

On ne lui a jamais dit: "Petit , petit, petit...."

images4.jpgLe poulet des pauvres ne chante pas au lever du jour.

Il n'a pas de raison de chanter, il ne voit jamais le jour se lever .

Il est parqué dans un énorme poulailler sans air, avec des milliers d'autres malheureux.

Il n'a aucune intimité. Pas moyen de s'isoler, même pas un petit coin de toilette.

Pas une lampe de chevet qu'on peut éteindre pour dormir, seulement des gros projecteurs au plafond, allumés jour et nuit.

Pas de fenêtre, il ne voit jamais le jour.

La campagne,il ne sait même pas ce que c'est. Il ne connaît même pas sa mère. Il est arrivé en oeuf et en camion avec des milliers d'autres.  on ne lui parle jamais, on ne lui a jamais dit: "Petit,petit, petit..."

Parfois, il regarde ses pattes tristement .Elles ne servent à rien, il ne peut pas se déplacer, il y a trop de monde. Il regarde ses ailes, elles ne serviront jamais, il n'y a plus de ciel.

il était poutant bâti pour courir, dénicher des vers de terre avec son bec, voleter.

Quel gâchis.

Et le pire, c'est qu'il sait qu'un jour, çà va se terminer mal.  Un aspirateur à poulets va l'expédier dans  l'au - de là , il ne sait pas quand.

Il attend, anxieux, sa fin du monde.

Il se souvient  encore de l'impatience avec laquelle il a cassé sa coquille.

s'il avait su, il ne serait pas venu. il ne serait jamais sorti de l'oeuf.

Il regrette de ne pas être né dans la Bresse.

Il a envie de se venger.

il n'a trouvé qu'un moyen,il est dégueulasse à bouffer.

Demandez aux pauvres.

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13/11/2010

l'histoire revisitée

J'ai écouté François Reynaert nous parler de son livre

livReynaertmini.jpg"François Reynaert nous rappelle très opportunément que Clovis et Charlemagne appartiennent tout autant à l'Histoire de l'Allemagne qu'à l'Histoire de France.

Si l'on a porté aux nues la bataille de Poitiers par laquelle Charles Martel arrêta une razzia arabe, ce fut avant tout pour valoriser le fondateur de la dynastie carolingienne et cacher son coup de main sur l'Aquitaine, but réel de l'opération.

Les «trahisons» de Ferrand de Flandre à Bouvines (1214) et du connétable de Bourbon à Pavie (1515) sont à relativiser en des époques où les Nations n'existaient pas encore.

L'Allemagne décrétée «ennemie héréditaire» en 1914 et 1939 succède dans ce rôle à l'Angleterre qui l'a été jusqu'en 1898 (Fachoda) et à l'Autriche, qui le fut par épisodes.


L'auteur, François Reynaert, est un journaliste connu des lecteurs du Nouvel Observateur pour ses chroniques légères et bien enlevées. Il nous offre ici un festival de bulles de champagne avec, derrière la fluidité des mots, une solide culture historique, jamais arrogante et jamais prise en défaut.

Derrière les mots se dévoile un auteur plein d'empathie et d'amour pour la France. Il donne vie aux grands personnages du «roman national» et à d'autres moins connus, comme le vigneron juif Rachi (1040-1105), tout en les débarrassant de la poussière et des clichés hérités des manuels scolaires de la IIIe République.

Maintes fois, il nous met en garde contre le risque d'anachronisme, le péché mortel de l'historien qui nous amène à juger nos ancêtres avec nos «valeurs» d'aujourd'hui.


Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises s'adresse aux amateurs d'Histoire et peut séduire également les adolescents. Si ceux-ci sont captivés par les aventures d'Harry Potter, ils peuvent l'être tout autant par cette Histoire pétillante qui bouscule nos idées reçues et nos préventions.

François Reynaert atteint de notre point de vue l'objectif louable affiché en quatrième de couverture : «Offrir au lecteur une synthèse claire des vingt siècles qui nous précèdent et donner à la France d'aujourd'hui une histoire ouverte et généreuse...»

André Larané

 

 

12/11/2010

Aujourd'hui

Sur le chemin, cette jolie salamandre

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un ciel couvert, mais "une" éclaircie, le temps d'une balade....

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Notre Dame de toute Prudence

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Sous la neige, été 2009, juillet, au col de l'Iseran (2764m )

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Route qui relie  Tarentaise et Maurienne

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11/11/2010

Un 11 novembre 1940


novembre18.jpgLe 11 novembre 1940 : un défi à l'occupant

À l'approche du 11 novembre 1940, les autorités allemandes ainsi que la préfecture de police prennent la décision d'interdire toutes les manifestations commémoratives.
Le recteur de l'académie de Paris juge nécessaire d'envoyer une circulaire aux proviseurs des lycées pour qu'ils empêchent leurs élèves d'aller manifester. Depuis la rentrée scolaire, en effet, tracts appelant à la lutte et inscriptions sur les murs de slogans anti-allemands sont apparus dans les facultés et les lycées parisiens. L'arrestation, le 30 octobre, de Paul Langevin, professeur au Collège de France et physicien de renommée internationale, entraîne une réaction immédiate.
Le 8 novembre, une première manifestation est organisée et même si elle ne revêt pas la dimension escomptée, l'idée d'une manifestation de plus grande ampleur s'y fait jour. Tracts et mots d'ordre d'origines diverses appellent à un grand rassemblement à l'Arc de Triomphe le 11 novembre.
Ce jour-là, plusieurs cortèges rassemblant 3 000 à 5 000 étudiants et lycéens, convergent vers les Champs-Élysées. L'hostilité à l'occupant est générale, les références au général de Gaulle présentes.
La répression est brutale : il y a de nombreux blessés, une centaine d'étudiants sont arrêtés et emprisonnés.
Pour la première fois depuis juin 1940, des Français se sont heurtés aux forces d'occupation. Ce 11 novembre 1940 est devenu un véritable symbole pour la résistance parisienne, pour l'ensemble des Français, en zone occupée comme en zone libre, mais aussi pour les Français libres qui, de Londres à Brazzaville, ont eu connaissance de cet acte de résistance dont la radio de Londres ne manque pas de souligner l'importance.

 

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10/11/2010

"fort divertissant, en pauvre, se dit rigolo "

pauvres.jpgUn petit livre, une heure  de lecture, une heure de bonheur

En français, on dit « pauvre con », mais pas « riche con ».

En France, à l’église, les riches sont devant, les pauvres derrière. À la guerre, c’est le contraire.

 

 

Biographie :

pauvres19.jpgJean-Louis Fournier est un écrivain, humoriste et réalisateur de télévision.

Il est le fils du médecin Paul Léandre Emile Fournier (23 août 1911 à Avesnes-le-Comte - 4 mai 1954 à Arras) et de Marie-Thérèse Françoise Camille Delcourt (17 juillet 1916 à Saint-Pol-sur-Ternoise - 20 septembre 1998 à Arras), rédactrice.

Il est le créateur, entre autres, de La Noiraude et d'Antivol, l'oiseau qui avait le vertige. Par ailleurs, il fut le complice de Pierre Desproges en réalisant les épisodes de La Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède, ainsi que les captations de ses spectacles au Théâtre Grévin (1984) et au Théâtre Fontaine (1986). C'est également à lui que l'on doit l'intitulé de la dépêche AFP annonçant le décès de l'humoriste: "Pierre Desproges est mort d'un cancer. Etonnant non ?". Il adore Ionesco.

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pauvres17.jpgEn 2008, Jean-Louis Fournier publia le roman Où on va, papa ? dans lequel il décrit sa relation avec ses deux fils handicapés  (Babilio)

 

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Une forme de vie

nothom.jpg"Ce matin-là, je reçus une lettre d'un genre nouveau :  

Chère Amélie Nothomb,  

Je suis soldat de 2e classe dans l'armée américaine, mon nom est Melvin Mapple, vous pouvez m'appeler Mel. Je suis posté à Bagdad depuis le début de cette fichue guerre, il y a plus de six ans. Je vous écris parce que je souffre comme un chien. J'ai besoin d'un peu de compréhension et vous, vous me comprendrez, je le sais.  

Répondez-moi. J'espère vous lire bientôt.  

Melvin Mapple  

Bagdad, le 18/12/2008  "

 

Alors  commence une longue et incroyable correspondance.

Un Nothom surprenant et déroutant

Melvin Mapple, obèse et boulimique, se raconte

Elle nous parle de l'écriture " un artiste qui ne doute pas est un individu aussi accablant qu'un séducteur qui se croit en pays conquis"

Elle nous parle du plaisir de nouer une relation mais aussi de l'imposture

On apprend qu'elle est allergique au mépris, à tous les mépris...

C'est féroce, ironique et drôle

nothom2.jpgAutobiographie ? autofiction?  je ne vais pas raconter l'histoire de ce soldat de deuxième classe, affecté à Bagdad

« Le gras humain sera à George W. Bush ce que le napalm fut à Johnson » écrit-elle,


Elle va lui conseiller de transformer son obésité en forme d’art. Devenu Body Art, Melvin se considère comme un artiste, dorénavant : « c’était la conquête du vide par l’obésité : grossir annexait le néant ».

 

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«les gens sont des pays. Il est merveilleux qu’il en existe tant et qu’une perpétuelle dérive des continents fasse se rencontrer des îles si neuves. Mais si cette tectonique des plaques colle le territoire inconnu contre votre rivage, l’hostilité apparaît aussitôt. Il n’y a que deux solutions : la guerre ou la diplomatie ».

 

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