07/01/2021
l'Important
L'important
C'est ce que la violette
Se dit à elle -même,
En secret.
Petites fleurs sur un sentier de Val d'Isère
Photos de randos, quelques mots de Guillevic
14:34 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (5)
04/01/2021
Au petit matin
je serais source
Au petit matin
Je m'arrêterais
Pour au soleil levant
Raconter ma nuit,
Lui faire un peu douter
De son pouvoir
La petite source, elle est là, sur ce sentier
Encore quelques pas...dernière montée
Sur le plateau de Campsaure, Campsaure et ses gentianes
Quelques mots de Guillevic, photos d'une rando, les Pyrénées,2018, la dernière....
12:00 | Lien permanent | Commentaires (5)
24/12/2020
Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir....
et l’envie furieuse d’en réaliser quelques uns....
quelques mots de Brel
Je vous embrasse
08:28 | Lien permanent | Commentaires (9)
17/12/2020
Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.
"Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie.
J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal.
Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché d'être heureux.
Je crois y être parvenu.
Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à la vie.
Et si la liberté consistait à posséder le temps ?
Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence - toutes choses dont manqueront les générations futures ?
Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu."
Une cabane blottie au fond des bois....Une fenêtre ouverte, le silence...et chaque jour ,l'auteur va écrire des lignes magnifiques, drôles , poétiques
Dans les forêts de Sibérie » de Sylvain Tesson
Jai adoré
Extraits
"Rien ne vaut la solitude. Pour être parfaitement heureux, il me manque quelqu'un à qui l'expliquer.
"Rainer Maria Rilke dans la lettre du 17 février 1903 adressée au jeune poète Franz Xaver Kappus : " Si votre quotidien vous paraît pauvre, ne l'accusez pas. Accusez-vous vous-même de ne pas être assez poète pour appeler à vous ses richesses. "
Nous sommes seuls responsables de la morosité de nos existences. Le monde est gris de nos fadeurs. La vie est pâle ? Changez de vie, gagnez les cabanes. Au fond des bois, si le monde reste morne et l'entourage insupportable, c'est un verdict : vous ne vous supportez pas ! Prendre alors ses dispositions."
Ma cabane à moi , ma préférée , perdue aussi dans les montagnes des Pyrénées
Une rando au plateau de Campsaure
15:32 | Lien permanent | Commentaires (10)
10/12/2020
Une fleur
Petit oiseau couleur de rose, attaché par un fil
avec ses ailes enroulées volette dans le soleil,
Et si tu le regardes une fois, il te sourira
et si tu le regardes deux fois ou trois, tu te mettras à chanter.
dans la fissure du rocher,
où as-tu trouvé couleurs pour fleurir, tige pour balancer ?
Bavardage avec une fleur ,un poème de Yannis Ritsos,
les fleurs, sur des sentiers de randos...Le Queyras, Les Pyrénées...
14:13 | Lien permanent | Commentaires (10)
07/12/2020
Crénom Baudelaire
Gustave Courbet, L’Atelier du Peintre, 1854-1855, Musée d’Orsay (détail)
- Mais pour la première fois de ma vie je suis presque content. Sans compter que j'y mens comme un arracheur de dents, ces "Fleurs du Mal" sont presque bien et elles resterons comme témoignage de mon dégoût et de ma haine de toute chose."
14:07 | Lien permanent | Commentaires (7)
01/09/2020
Un été
Ne me recherchez pas
Dans les salons, les couloirs
Les Foules criardes.
Recherchez-moi
Dans le fond des mots
Les plus simples:
L'océan, le vent,
La prairie, l'Horizon.
Alors nous irons ensemble
En chantant du silence.
L'écorce des arbre
Vous parlera de moi.
Nous serons ivres
Comme un alphabet
En révolution
Et nous saurons vivre
Ce que maintenant
Je ne sais vous dire.
Page blanche depuis quelques mois, problèmes de santé, mais je ne vous oublie pas !
Quelques mots de Guillevic , les photos, randos, Valloire , Val d'Isère
13:57 | Lien permanent | Commentaires (16)
11/12/2019
Hier soir je suis tombée amoureuse d’Amedeo Modigliani
Olivia Elkaim publie Je suis Jeanne Hebuterne, l'histoire d'un amour fou
Jeanne Hébuterne est une jeune fille quand, en 1916, elle rencontre Amedeo Modigliani. De quinze ans son aîné, il est un artiste « maudit », vivant dans la misère, à Montparnasse. Elle veut sémanciper de ses parents et de son frère, et devenir peintre elle aussi. Ils tombent fous amoureux. De Paris à Nice - où ils fuient les combats de la Première Guerre mondiale , ils bravent les bonnes murs et les interdits familiaux. Mais leur amour incandescent les conduit aux confins de la folie .( 4ieme de couverture)
Un extrait
"Hier soir, j'ai prétexté la fatigue pour me retirer dans la chambre. Je me suis couchée, tête posée sur l'écharpe d'Amadeo Modigliani.
J'ai fermé les yeux pour revivre la scène, et tout m'est revenu avec l'exactitude d'une amoureuse.
C'était délicieux.
C'était réel.
J'ai enfoncé mon nez dans la laine et prononcé son nom, comme si je pouvais le convoquer près de moi, dans ma chambre de jeune fille."
En 1916, Jeanne Hébuterne rencontre Amedeo Modigliani.
J'ai aimé Gérard Philipe en Modigliani dans Les Amants de Montparnasse
"A grand peintre maudit, grand film maudit. Deux ans avant sa mort, Gérard Philipe incarne Modigliani, le plus parisien des peintres italiens, dans Les amants de Montparnasse, de Jacques Becker.
Le film raconte la fin de la vie de l’artiste et ses amours tragiques, dans la période où le quartier de Montparnasse était au cœur du bouillonnement artistique européen."
j'ai aimé Jeanne
16:29 | Lien permanent | Commentaires (13)
05/11/2019
Le dernier jour du Cid
Un bel hommage
Une belle écriture , un récit bouleversant
je l'aimais
Il y a soixante ans, le 25 novembre 1959, disparaissait Gérard Philipe. Il avait trente-six ans. Juste avant sa mort, ignorant la gravité de son mal, il annotait encore des tragédies grecques, rêvait d'incarner Hamlet et se préparait à devenir, au cinéma, le Edmond Dantès du Comte de Monte-Cristo. C'est qu'il croyait avoir la vie devant lui. Du dernier été à Ramatuelle au dernier hiver parisien, semaine après semaine, jour après jour, l'acteur le plus accompli de sa génération se préparait, en vérité, à son plus grand rôle, celui d'un éternel jeune homme.(4ieme de couverture)
"Il est si jeune encore et il y a tant de rôles à endosser, tant de vies imaginaires à épouser, tant de mues à faire et de peaux neuves à porter. "
C’était il y a soixante ans. Gérard Philipe avait 36 ans. Garcin a épousé sa fille, Anne-Marie. Il a donc appris, entendu, recueilli les confidences d’Anne, sa veuve, et d’Anne-Marie. Il a annoté tout ce qui concerne la fin de celui qui fut «notre jeune homme», le plus élégant, fin, subtil, séduisant, humble, intelligent, éblouissant acteur de sa génération. Dans un récit, tenu, pudique, précis, ciselé, nous suivons les derniers mois de la vie de ce prince – atteint d’un cancer incurable.
Le lycéen que j’étais a eu la chance de fréquenter le fameux TNP (Théâtre national populaire), au Trocadéro, pour aller admirer Le Cid, tel que Gérard Philipe l’immortalisa. Cette allure, cette vigueur gracieuse, ces mouvements sur la scène, cette voix si particulière. Tous ses films étaient des événements : du Rouge et le noir à Monsieur Ripois, en passant par Le diable au corps et Les liaisons dangereuses. Garcin raconte comment sa femme, Anne, entend le professeur François de Gaudart d’Allaines lui dire : «Le cancer de votre mari est très rare, il n’en existe qu’une poignée de cas dans les annales de la médecine.»
Elle lui demande alors : «Combien de temps ?» Il répond : «De quinze jours à six mois. Six mois maximum.» Cette femme exceptionnelle a décidé de ne pas dire la vérité au Cid : «Il ne saura pas.» Tout le livre, dès lors, sans jamais avoir recours au pathos, à l’apitoiement, à l’émotion lacrymale, va reconstruire ces six derniers mois. Le temps qui passe, les tournants dans la vie culturelle française ont, peut-être, fait oublier ce que fut Gérard Philipe, son rôle majeur, sa vie exemplaire (la Résistance, le soutien loyal à un père qui, lui, avait pris le mauvais chemin), l’amour dont il fut l’objet de la part du public, tous âges confondus.
La rentrée littéraire est foisonnante. Le chroniqueur, parfois, ne sait ce qu’il faut choisir et recommander. Mais pour Le dernier hiver du Cid, je n’hésite pas du tout. Lisez-le, c’est passionnant. quelques mots Par Philippe Labro
Mon film préféré
"Dans un petit village mexicain frappé par une épidémie de méningite, deux êtres en perdition se rencontrent : Georges, ex-médecin français exilé au Mexique, véritable épave ayant sombré dans l’alcoolisme, et Nellie, une jeune femme qui vient de perdre son mari, emporté brutalement par la méningite. Seule dans un pays qu’elle ne connaît pas, elle va rencontrer Georges, un homme à la fois rebutant et fascinant. Tous les deux doivent redonner un sens à leur vie. Sous un soleil accablant, l’épidémie, elle, continue de se propager…"
sortie 25 novembre 1953 (1h 43min)
De Yves Allégret
Avec Michèle Morgan, Gérard Philipe, Michèle Cordoue
12:50 | Lien permanent | Commentaires (6)
12/10/2019
Cet été
Œillet, tu me parles
Et c’est, je crois, de mon enfance,
Du temps où tu longeais
Les pourtours du jardin,
Du temps où l’espace
Était l’avenir,
La profondeur de l’instant,
La promesse.
Paris, 12/10/93 Guillevic
Cet été , pas de randos, quelques balades autour de Grimaud
Au Pays basque...
Sare , La Rhune
Dans les Pyrénées, petites marches, depuis quelques mois, mal à une jambe...
Balade jusqu'au village de Oô
Aujourd'hui , toujours très mal à la jambe ,hernie discale, opération lundi 14 octobre
A bientôt , je vous embrasse
09:11 | Lien permanent | Commentaires (10)