06/05/2019
8 jours
Des sentiers, des ruelles....
Au cœur du massif des Maures ,Collobrières, une ruelle
.Ramatuelle, Gassin, Cogolin, Grimaud... balades dans les ruelles de ces villages médiévaux ,perchés à flanc de montagne, dans le massif des Maures
et , À Saint Raphaël, le sentier du littoral
"Je marche, je sillonne, j'arpente, je vais, je baguenaude, je chemine, je vagabonde, je vadrouille. Je consens, j'épouse toutes les saisons de la forêt des Maures et de ses pistes, toutes ses lumières, toutes ses heures, de ses aubes à ses crépuscules." un moment de poesie, quelques mots de Martine Lecam
Nous étions là, un gîte au milieu des vignes, près de Grimaud
11:34 | Lien permanent | Commentaires (6)
27/03/2019
Le baiser
"Camille a toujours exercé son métier d'avocate avec sérieux, mais sans grande passion. Jusqu'au jour où on lui confie une affaire inhabituelle : identifier le propriétaire d'une sculpture de Brancusi, Le Baiser, scellée sur la tombe d'une inconnue au cimetière du Montparnasse
Le Baiser de Sophie Brocas, un roman inspiré par la sculpture de Brancusi
.
Pour déterminer à qui appartient cette oeuvre, il lui faudra suivre la destinée d'une jeune exilée russe qui a trouvé refuge à Paris en 1910. En rupture avec sa famille, Tania s'est liée à l'avant-garde artistique et a fait la rencontre d'un sculpteur roumain, Constantin Brancusi. Avec lui elle découvre la vie de bohème
Constantin Brancusi dans son atelier, 1927. Collection privée / The Stapleton Collectio
Un Extrait
"Elle vit dans le long bloc un poème résolument moderne, une déclaration d’amour à la vie, à l’ardeur, à l’union. Elle fut frappée par cette sculpture naïve, presque enfantine, ou brute dans son rendu, qui vous pénétrait instantanément du sentiment de la passion absolue. On était loin des visages éplorés, des drapés, des tourelles, des ferronneries. On était dans un ailleurs, celui des êtres liés par l’indicible des sentiments. Camille prit le temps d’observer chaque détail. C’était un bloc carré, trois fois plus haut que large. Un bloc de calcaire gris un peu grossier parsemé d’éclats noirs. Les amants y étaient pris entiers. Nus. Enlacés étroitement. Fondus l’un d’en l’autre. "
J'ai adoré ce baiser de Sophie Brocas.
J'ai aimé Camille et Tatiana, deux histoires de femmes
et découvert cet artiste, Brancusi
. Cent ans plus tard, élucider les raisons de sa mort devient pour Camille un combat personnel : rendre sa dignité à une femme libre, injustement mise au ban de la société.
Avec ce portrait vibrant de deux femmes en quête de justice et d'indépendance, Le Baiser questionne aussi le statut des oeuvres d'art, éternelles propriétés marchandes, qui sont pourtant le patrimoine
commun de l'humanité "( 4ieme de couverture )
13:17 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : le baiser, sophie brocas
22/03/2019
Assis sur un rocher
Assis sur un rocher
Dans la montagne,
Tirons un trait
Sur l'infini
Et restons bien tranquilles,
Ne pensant à rien.
Soyons
Comme le ciel
Qui ne se fatigue pas
D'être bleu,
Qui, au besoin,
Chasse les nuages
Et tout guilleret
Se redonne au bleu.
les mots de Guillevic, photos, rando à Isola 2000, un été
21:26 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : poème guillevic
08/03/2019
Au printemps
Maintenant, je comprends que les arbres fleurissent au Printemps
et portent leurs fruits en été
sans chercher les louanges ;
et ils laissent tomber leurs feuilles en Automne
, ils se dénudent en Hiver, sans avoir peur qu'on les blâme.
Des balades, des arbres, les Pyrénées, le Périgord noir, dans les collines de Marcel Pagnol.…
.
et "la grande allée", l'hiver, notre balade ..
Quelques mots de Khalil Gibran
“Les fleurs du printemps sont les rêves de l'hiver racontés, le matin, à la table des anges.”
20:38 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : des arbres
01/03/2019
Ainsi vont les doux villages éparpillés...
"Les villages brillent au soleil dans les plaines,
pleins de clochers, de rivières, d’auberges noires,
au soleil ou sous la pluie grise ou dans la neige
avec des cris aigus de coqs, avec des blés,
avec des matins bleus, avec des soirées bleues,
avec des champs de paille qui sentent la menthe,
avec des fontaines crues où l’eau claire chante,
avec des oiseaux qui font balancer leurs queues
avec la terre, avec la mer, avec le ciel,
avec des feux lointains qui semblent respirer
sur les collines quand la nuit vient de tomber,
et qu’un homme chante au loin dans le grand silence ;
avec des sentiers où, quand c’est le mois d’octobre,
le vent fait voler les feuilles des châtaigniers
qui grattent les petits cailloux ronds des sentiers ;
avec des soirs de pluie pleins de lumière jaune
,
Ainsi vont, dans les larges plaines, les villages
éparpillés qui chantent dans l’air bleu et clair,
ou qui se taisent, sous le ciel couleur de fer,
sous les raies de pluies fine en travers qui bruissaillent ;
Ainsi vont les doux villages éparpillés
sur les coteaux, aux flancs des coteaux, à leurs pieds,
dans les plaines, dans les vallées, le long des gaves,
près des routes, près des villes et des montagnes ;....."
Francis JAMMES
Recueil : "De l'Angélus de l'aube à l'Angélus du soir
Quelques extraits
Photos, des balades....j'ai adoré ce petit village près de Valloire, Susa, un petit tour en Italie, une rue, le Périgord noir, le village de st Tropez , beaufort en Savoie, villages autour de Gimaud, Sare en Pays Basque...
Et mon premier coup de cœur pour ce petit village des Pyrénées, Oô
16:46 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : des balades, des villages
21/02/2019
Regarder
Un poeme pour un anniversaire….ce blog
Regarder
Avant de regarder
Par la fenêtre ouverte,
Je ne sais pas
Ce que ce sera.
Ce n’est pas
Que ce soit la première fois.
Depuis des années
Je recommence
Au même endroit
Par la même fenêtre.
Pourtant je ne sais pas
Ce que mon regard, ce soir,
Va choisir dans cette masse de choses
Qui est là,
Dehors.
Ce qu’il va retenir
Pour son bien-être.
Il peut aller loin.
Peu de couleurs.
Peu de courbes.
Beaucoup de lignes.
Des formes,
Accumulées
Par des générations.
Je laisse à mon regard
Beaucoup de temps,
Tout le temps qu’il faut.
Je ne le dirige pas.
Pas exprès.
J’espère que ce soir
Il va trouver de quoi :
Par exemple
Un toit, du ciel.
Et que je vais pouvoir
Agréer ce qu’il a choisi,
L’accueillir en moi,
Le garder longtemps.
Pour la gloire
De la journée.
(Guillevic)
Illustration: Salvador Dali
Anniversaires, février 2005, premiers mots et photos sur ce blog, nous revenions du Pyla, un 14 février, jour de mon anniversaire
Les photos, la fenêtre de la petite cabane dans les Pyrénées
Et le Pyla
12:44 Publié dans anniversaire noelle | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : anniversaires
17/01/2019
Salina
2019, mon premier coup de coeur
Salina, au destin tragique et solitaire
Tout commence dans un cri, au cœur d’un désert de pierres et de sable. Le cri d’un nourrisson, abandonné là, au centre d’un village, par un cavalier qui s’enfuit aussitôt….
"Salina, l'enfant de sel, petite étrangère venue d'on ne sait où, a été adoptée par le clan Djimba. Elle aime Kano, mais est contrainte d'épouser Saro. Brutalisée et humiliée, Salina refuse de se soumettre. Lorsque son mari meurt, Salina croit qu'elle va enfin connaître le bonheur... Mais ses espoirs se brisent rapidement. Elle ne se laisse alors plus mener que par la haine et l'esprit de vengeance, jusqu'à ce qu'une jeune femme lui apporte l'apaisement final."(4ieme de couverture)
extraits
"J’ai satisfait les plaisirs du fils, on me congédie. Ils m’ont appris à saigner. Je vais leur apprendre à pleurer."
"Quand Salina meurt, il revient à son fils, qui a grandi seul avec elle dans le désert, de raconter son histoire, celle d’une femme de larmes, de vengeance et de flamme"
Maleta se fait conteur et fera de sa mère une légende
"Ils ne parlent pas, laissent dans leur dos la fraicheur de l'oasis et le tumulte de la foule. Elle ne lui a encore rien demandé. Cest d'abord aux corps de se retrouver, ensuite seulement les bouches parleront. Pour l'heure, ils doivent juste marcher côte à côte, ajuster leur pas, retrouver leur complicité silencieuse."
Laurent Gaudé, un magnifique conteur
dans la poussière du désert, j'ai accompagné Salina...
12:44 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : salina laurent gaudé
29/11/2018
Les mots entre mes mains
Magnifique portrait de femme, histoire méconnue et passionnante d'Helena Jans van der Strom.
aux Pays-Bas entre 1634 et 1640...
"Quand Helena Jans van der Strom arrive à Amsterdam pour travailler chez un libraire, la jeune femme, fascinée par les mots, a appris seule à lire et à écrire. Son appétit pour la vie et sa soif de connaissance trouveront des échos dans le cur et l'esprit du philosophe René Descartes. Mais dans ce XVIIe siècle d'ombres et de lumières, où les penseurs sont souvent sévèrement punis, où les femmes n'ont aucun droit, leur liaison pourrait les perdre.
Descartes est catholique, Helena est protestante. Il est philosophe, elle est servante. Que peut être leur avenir?
À partir d'une grande histoire d'amour avérée et méconnue, Guinevere Glasfurd dresse le portrait fascinant d'une femme lumineuse en avance sur son temps. Un roman de passion et de liberté sur fond de fresque envoutantes des Pays-Bas au "siècle d'or"( 4ieme de couverture)
Un extrait
"Je recule quand l'un d'eux m'aperçoit - mais il me regarde sans me voir. J'entends parler hollandais, français et d'autres langues que je ne connais pas : le monde entier s'est donné rendez-vous ici. Pourtant, pas une femme n'en franchit le seuil, pas même une servante pour passer le balai - est-ce parce que penser ne fait pas de poussière ? Ma lettre n'est ni un parchemin, ni un livre - et je ne suis pas un homme. "
René Descartes à sa table de travail. Gravure de C. Hellemans.
L’Histoire fait partie de vos passions ? Pourquoi un roman historique et pourquoi le XVIIe siècle ?
Oui, absolument. J'ai une formation en recherche historique et j'ai travaillé pendant une courte période pour la chaîne BBC History (online). J'ai étudié Descartes à l'université, même si cela date un peu aujourd'hui. Je savais que j’avais envie d’écrire à propos de Descartes, mais sans adopter son point de vue. On a déjà tellement écrit à son sujet et je n'étais pas sûre d'avoir quelque chose de nouveau à ajouter. Il était beaucoup plus intéressant de le décrire à travers les yeux d'Helena, une servante qui travaillait à Amsterdam en 1634 et qui a été son amante. Raconter cette histoire sous cet angle permet au lecteur de voir Descartes avant qu'il ne devienne «important», dans une période de doute considérable pour lui et avant qu’il ne soit publié. On le connait aujourd’hui comme «le père de la philosophie moderne», mais à l’époque il n’en était rien.
Interview. Guinevere Glasfurd: «Créer le personnage de Descartes a été pour moi un vrai défi, me sentant intimidée par moments»
Mathias Stom
20:08 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : les mots entre mes mains
28/11/2018
"Il voulu peindre une riviere...."
Il voulut peindre une rivière ;
Elle coula hors du tableau.
Il peignit une pie grièche ;
Elle s’envola aussitôt.
Il dessina une dorade ;
D’un bond, elle brisa le cadre.
Il peignit ensuite une étoile ;
Elle mit le feu à la toile.
Alors, il peignit une porte
Au milieu même du tableau.
Elle s’ouvrit sur d’autres portes,
Et il entra dans le château
.Les photos, balade dans le Périgord noir
Le poème
Maurice Carème
10:57 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : maurice carème
29/10/2018
l'Arbre
L’arbre, ici, maintenant, debout,
Rien que du bois,
Comme un oiseau figé debout
La tête en bas.
L’arbre vécu
Comme du bois
Et comme oiseau
Ne bougeant pas.
(Guillevic)
Il était là , sur le chemin du Lac vert , dans la vallée du Lys
Beau soleil au départ…superbe rando...
Et quelques nuages arrivent…
De gros nuages…
retour sous la pluie, le vent, l'orage , la grêle...
12:51 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : un arbre