31/08/2010
"L'Adieu aux larmes"
Joli titre ce matin, pour dire au revoir à Alain Corneau
On le disait " gai et enthousiaste" à l'opposé de ses héros solitaires de ses polars.
Il commence comme assistant de Costa Gavras, dans l'Aveu, après, on connait son univers noir, "Série noire", avec Patrick Dewaere et Marie Trintignant.
Ses premiers films, " Police Python 357, "la Menace" 1975 et en 1981, "Le Choix des Armes" avec Yves Montand
Du film noir, au roman historique, à la misique ancienne "tous les matins du monde" avec Guillaume Depardieu
"Tous les matins du monde" César du Meilleur film et du meilleur réalisateur, 1991
Il y a eu "Fort Saganne"1981
J'avais adoré "Nocturne Indien" 1989, avec Jean Hugues Anglade
Et," Stupeur et Tremblement"
, "les Mots bleus" superbe film, magnifique chanson et merveilleuse petite fille..adoré aussi
Son dernier film, "Crime d'Amour" est actuellement à l'affiche.
14:15 Publié dans Disparition | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : tristesse alain corneau, cinema
30/08/2010
Une femme à Berlin
Je viens d'écouter Isabelle Carré
Et j'ai lu ce récit, ce témoignage, ce journal quotidien, l'horreur...
"Je n’ai encore jamais été aussi loin de moi-même, ni aussi aliénée à moi-même. Comme si tout sentiment était mort au-dedans. Seul survit l’instinct de survie.
"Chaque jour nouveau qui nous trouve en vie est un jour de triomphe".
"La lumineuse comédienne Isabelle Carré nous livre le témoignage poignant d’une jeune femme allemande qui a vécu la prise de Berlin par les Russes en ’45. Un récit terriblement humain sur les conditions de ces femmes victimes méconnues des guerres, qu’elles soient d’hier ou d’aujourd’hui, d’ici ou d’ailleurs…
Cette interprète sensible nous fait pleinement entendre la voix de cette femme qui – sans complaisance ni misérabilisme, sans plainte ni sans porter de jugement – nous emporte dans le cauchemar des violences faites aux berlinoises, mais aussi dans celui de toute une population civile livrée à la faim, à la destruction, à la mort. Un théâtre qui se fait mémoire. Essentiel!"
Avec Isabelle Carré
Auteur texte anonyme
Mise en scène Tatiana Vialle
Adaptation Tatiana Vialle
Production Théâtre du Rond-Point
NOTE D'INTENTION
Dès la première lecture d' «Une femme à Berlin», témoignage anonyme d'une jeune Allemande qui raconte l'arrivée des Russes à Berlin en 1945, j'ai eu le sentiment qu'il était absolument nécessaire d'amener ce texte au théâtre. Parce que cette voix anonyme, au-delà d'une histoire singulière, nous parle de la condition des femmes pendant toutes les guerres et encore aujourd'hui : En Algérie, en Bosnie, en Tchétchénie, au Kurdistan, au Darfour, en Afghanistan, des milliers de femmes à travers le monde ont été, sont et seront les victimes méconnues des guerres.
La violence des Russes envers les berlinoises en 1945 nous ramène à d'autres violences plus contemporaines. Parce que ce témoignage nous offre aussi un regard nouveau sur ce traumatisme de l'histoire contemporaine qu'est la seconde guerre mondiale, nous raconte une Allemagne vaincue, un peuple en souffrance, exsangue, affamé, désemparé.
Parce qu'il y est aussi question de ma propre histoire puisque la légende familiale raconte un arrière grand-père qui se serait pendu à l'arrivée des Russes dans Berlin.
L'enthousiasme d'Isabelle Carré, son désir de s'emparer de ce personnage, de l'incarner m'ont définitivement décidée. Isabelle est une comédienne qui possède à la fois la fragilité du personnage et sa formidable force de vie. Je sais qu'ensemble nous arriverons à retrouver l'énergie qui se dégage du livre, cette incroyable capacité à décrire les situations les plus effroyables sans jamais se plaindre. Je sais aussi qu'avec elle le public sera au rendez-vous. Se posait alors la question de l'adaptation d'un texte qui n'était pas destiné au théâtre mais qui possède malgré tout une oralité certaine.
Il y a l'envie de rester au plus près de ce qui est écrit, de le restituer comme une confidence, un aveu. Sans donner un visage aux autres protagonistes du livre, les laisser prendre vie par les mots en restituant cette forme particulière du journal qui rend ce témoignage tellement poignant. Guidée par le souvenir du travail d'Anselm Kiefer au Grand Palais, j'imagine un décor assez simple, qui racontera l'univers de désolation de la guerre, maisons éventrées, murs en ruine, décombres, débris de vie, sans pour autant chercher de réalisme.
La lumière, le son et la musique évoqueront le traumatisme des bombardements dans cette succession de jours et de nuits que l'électricité ne bouleverse plus. Un projet donc : Faire entendre la voix de cette femme qui observe et décrit ceux qui l'entourent sans porter sur eux aucun jugement, quelle que soit la cruauté ou l'ignominie de ce à quoi elle assiste ou de ce qu'elle subit, et quel que soit son avis sur un monde ou de telles choses sont possibles, tout en questionnant également sa propre attitude et donc la barbarie du monde.
Tatiana Vialle
14:30 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : theatre, une femme à berlin, isabelle carré, livre
La solitude, un poème
Avec le trop plein d’un seau
Avec cette lampe aux œufs d’or
Sur la desserte de la neige
Quand il a bien fait froid dehors
Avec une route où s’avance
Un cheval qui n’est pas d’ici
Avec l’enfant glacé tout seul
Dans un autocar de rêve
Avec des villes consumées
Dans le désert de ma mémoire
Un ciel d’épines et de craie
Où le soleil ne vient plus boire
Avec l’idiot désemparé
Devant ses mains qui le prolongent
Et dont le cœur comme une oronge
Suscite un désir de forêt
Avec toi qui me dissimules
Sous les tentures de ta chair
Je recommence le monde.
(René-Guy CADOU, Les sept péchés capitaux, 1949)
06:02 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : un poème, rené guy cadou
29/08/2010
Bande originale de Ennio Morricone Enquète sur un citoyen au-dessus de tout soupçon
08:39 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : band originale d'ennio morricone, enquète sur un citoyen au dessus de tout soupçon
Enquète sur un citoyen au-dessus de tout soupçon
Réalisé par Elio Petri
Avec Gian Maria Volonte, Florinda Bolkan, Orazio Orlando,
pitch.
En Italie, au début des années 70, le chef de la brigade criminelle, persuadé que ses fonctions le placent au-dessus des lois, égorge sa maîtresse. Il met ensuite tout en œuvre pour prouver que personne n'aura l'intelligence, ni même l'audace, de le soupçonner...
Elio Petri, 1970, prix du jury à Cannes
Quel film incroyable et incroyablement daté, pourtant toujours d'actualité sur le fond, comme la plupart des films italiens politiques, un peu dans la lignée des films de Francesco Rosi mais avec cette folie années 70 de forcer le trait, de se permettre un peu toutes les fantaisies, la liberté, quoi... Ca donne un portrait caricaturé, outré, mais fort et saisissant, de la corruption des institutions et la de servilité de la hiérarchie administrative et policière pendant ces années de gestation des Brigades rouges en Italie.
Gian Maria Volonté en fait des tonnes à l’image de ce film satyrique grossi à la loupe déformante, sur fond de BO signée Ennio Morricone, où tout paraît à la fois énorme, grotesque et presque crédible… Une curiosité que ce film d’une période sociale et cinématographique où on ose tout. Inventif, créatif, transgressif, radical, film miroir déformant d’une époque, à la fois sur le fond et la forme, ça vaut le détour…
08:38 | Lien permanent | Commentaires (2)
28/08/2010
photos
Bientôt peut-être, la haut, à ce refuge
On passe le pont.....voilà, on y est
Un coin des Pyrénées, Oô
08:47 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : randos, pyrénées
27/08/2010
Une histoire de papa
Sarko n’écoute pas assez son papa
Avant de sonner la charge contre les ROM, Sarko aurait du relire – lire ? – l’œuvre de son papa, Pàl. « Tant de vie » raconte l’arrivée en France de Pàl, jeune hongrois, « Sans un sou, les pieds protégés par des chiffons tenus par de la ficelle », qui dort dans le métro. Déjà amusant quand on sait qu’aujourd’hui ce genre de gars est impitoyablement renvoyé dans son pays, mais Pàl a fait encore mieux.
Voulant « rendre à ses enfants leur part de mémoire hongroise », il chante toutes les vingt pages son amour pour « les Tsiganes », « victimes de l’occupation nazie, ils restent chers à notre mémoire ». À Paris, sa nostalgie est telle qu’il mêle « larmes et rires » à l’évocation de « nos soirées avec les Tsiganes ». Ses noces avec Dadu, la mère du Président, sont fêtées dans un resto hongrois « où nous avons enchaîné les chansons tsiganes aux pieds de ma femme ». Et, en 2009, papa Sarko n’a qu’une idée, « entendre les Tsiganes et chanter avec eux ». Tant de tendresse n’a rien empêché ; le fils fiche dehors tous les « chers Tsiganes » du père !
On n’avait rien compris, ce n’est pas de la politique trash, c’est un drame de la psychanalyse.
Le canard enchaîné - 25 août 2010
« Et sur ses cordes, le vent moqueur, pour qui savait l’écouter, jouait un dernier air de…liberté. »
Liberté", film de Tony Gatlif : ”Les Gitans ont toujours été les martyrs d’une politique qui ne les concernait pas“
http://nono.hautetfort.com/search/film%20liberte
13:40 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : le canard enchainé, politique, le papa
Manu Delago Hang Solo
Je viens d'écouter un son venu d'ailleurs....
Le Hang, nouvel instrument à percussion....
09:13 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : musique, manu delago, hang solo
Une Récitation, c'est bientôt la rentrée....
L’ENTERREMENT D’UNE FOURMI
Au bon La Fontaine
Les Fourmis sont en grand émoi :
L’âme du nid, la reine est morte !
Au bas d’une très vieille porte,
Sous un chêne, va le convoi.
Le vent cingle sur le sol froid
La nombreuse et fragile escorte.
Les fourmis sont en grand émoi :
L’âme du nid, la reine est morte !
Un tout petit je ne sais quoi
Glisse, tiré par la plus forte :
C’est le corbillard qui transporte
La défunte au caveau du roi.
Les fourmis sont en grand émoi !
Poème mis en musique
Extrait de « Les Névroses »
Maurice ROLLINAT
(1846 - 1903)
Maurice ROLLINAT a connu George SAND qui l’a conseillé ; on la considère comme sa marraine littéraire. Voulant vivre de sa poésie, il va à Paris et publie son premier recueil « Dans les Brandes » puis « Les Névroses » qui lui permet d’accéder à la reconnaissance littéraire. Sarah BERNARDT le fait connaître. Il devient l’un des poètes du Chat Noir. C’est aussi un compositeur de talent qui aime jouer au piano en chantant ses poèmes en public. Lassé par les critiques et la vie parisienne, il se réfugie à Fresselines dans la Creuse à partir de 1883 et jusqu’à sa mort.
Association des amis de Maurice Rollinat
06:00 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poeme m.rollinat
26/08/2010
Photos
été 2007
Un coin du Beaufortain
06:00 | Lien permanent | Commentaires (6)