06/09/2013
Balade , un chemin , un sentier...
Quelques vignes au bout du chemin....quelques mûres
22:04 Publié dans Ballade | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : balade du soir...
04/09/2013
j'ai lu
La nostalgie heureuse
Pas un roman, mais un récit, c'est son histoire , une jolie histoire, drôle et touchante.
"Je suis une aspirine effervescente qui se dissout dans Tokyo"
"L'auteure est retournée au Japon sur les traces de son enfance : l'appartement de ses parents, son école maternelle, sa nounou, et bien entendu Rinri, son premier flirt qu'elle faillit épouser… Le tournage de ces moments intimes et émouvants lui ont inspiré son dernier roman "La nostalgie heureuse" (chez Albin Michel).
un pays, le Japon. Pour la première fois, ce film retrace son histoire. Avec simplicité et humour, loin des apparences d’excentricité ou de mégalomanie, Amélie nous emmène dans un voyage intime, au plus près de ses souvenirs, à l’écoute de ses battements de coeur, à la recherche des personnages de son passé, qui inspirent ses quatre romans consacrés au Japon, parmi lesquels Stupeur et tremblements… D’un Japon poétique à un Tokyo frénétique, jusque dans la région ravagée de Fukushima, Amélie Nothomb accepte de soulever son masque (de Nô)
Publié dans : France 4 / France 5
Un extrait
Tout ce que l'on aime devient une fiction.
la première des miennes fut le Japon. A l'âge de cinq ans, quand on m'en arracha, je commençai à me le raconter....
Ce que l'on a vécu laisse dans la poitrine une musique: c'est elle qu'on s'efforce d'entendre à travers le récit.
il s'agit d'écrire ce son avec les moyens du langage. Cela suppose des coupes et des approximations. On élague pour mettre à nu le trouble qui nous gagnés.....
Quelques lignes ou l'on découvre l'esprit Nippon
La catastrophe du 11 mars 2011
C'est Rinri ( son ancien petit ami) qui parle, ils sont à Tokyo " Savez- vous qu'à Tokyo, je connais de nombreuses personnes qui, au nom de ce qu'ils appellent la solidarité, se nourrissent exclusivement de légumes qui ont poussé à Fukushima..." assez incroyable !
j'aime ce joli mot
"Natsukashii" nostalgie, le vrai sens au japon: l'instant ou le beau souvenir revient à la mémoire et l'emplit de douceur.
La nostalgie heureuse ,un texte court, une balade au pays de son enfance , drôle et tendre.
09:54 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : la nostalgie heureuse, amelie nothomb
03/09/2013
Des fleurs
Ce matin, les pinceaux de Solange , un très beau bouquet !
Entre mes pages.....
08:41 Publié dans PEINTURE | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : acrylique, un bouquet de solange
02/09/2013
Ce soir
Petite marche....
22:36 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : a canejan
J'avais aimé
Ce petit pont de bois...
Un ruisseau , un sentier....
Une montée dans les alpages , un sentier un peu raide sur la fin, quelques rencontres avec les marmottes...
Bientôt...le refuge du fond des Fours
Un été à Val d'Isère
06:00 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : le refuge du fond des fours
30/08/2013
Entre deux pierres...
Dans un coin, allègrement l'eau prend sa course, comme pour s'en aller bien loin....( Théophile Gautier)
Un sentier en Corse , le GR 20
Les photos , un printemps à Porto vecchio
Petit port entre mer et montagne
10:16 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : porto vecchio
28/08/2013
Pour écrire un seul vers
Pour écrire un seul vers, il faut avoir vu beaucoup de villes, d’hommes et de choses, il faut connaître les animaux, il faut sentir comment volent les oiseaux et savoir quel mouvement font les petites fleurs en s’ouvrant le matin.
Il faut pouvoir repenser à des chemins dans des régions inconnues, à des rencontres inattendues, à des départs que l’on voyait longtemps approcher, à des jours d’enfance dont le mystère ne s’est pas encore éclairci, à ses parents qu’il fallait qu’on froissât lorsqu’ils vous apportaient une joie et qu’on ne la comprenait pas (c’était une joie faite pour un autre), à des maladies d’enfance qui commençaient si singulièrement, par tant de profondes et graves transformations, à des jours passés dans des chambres calmes et contenues, à des matins au bord de la mer, à la mer elle-même, à des mers, à des nuits de voyage qui frémissaient très haut et volaient avec toutes les étoiles – et il ne suffit même pas de savoir penser à tout cela.
Il faut avoir des souvenirs de beaucoup de nuits d’amour, dont aucune ne ressemblait à l’autre, de cris de femmes hurlant en mal d’enfant, et de légères, de blanches, de dormantes accouchées qui se refermaient. Il faut encore avoir été auprès de mourants, être resté assis auprès de morts, dans la chambre, avec la fenêtre ouverte et les bruits qui venaient par à-coups.
Et il ne suffit même pas d’avoir des souvenirs. Il faut savoir les oublier quand ils sont nombreux, et il faut avoir la grande patience d’attendre qu’ils reviennent. Car les souvenirs ne sont pas encore cela. Ce n’est que lorsqu’ils deviennent en nous sang, regard, geste, lorsqu’ils n’ont plus de nom et ne se distinguent plus de nous, ce n’est qu’alors qu’il peut arriver qu’en une heure très rare, du milieu d’eux, se lève le premier mot d’un vers.
***
Rainer Maria Rilke (1875-1926) – Les Cahiers de Malte Laurids Brigge (1910)
Lectrice peinte par Isaac Dobransky
15:00 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : poeme, rainer maria rilke
26/08/2013
Le Pic du Céciré depuis Superbagnères
Départ de Superbagnères
Un sentier à flanc de montagne va commencer à serpenter...
De la cabane du berger, part le GR 10
Petite pause...
Et ce jour là , dans les nuages...
Quelques chevaux, tranquilles
Là haut , superbe vue
Pour le retour....
Si on est courageux, on peut descendre....continuer le GR10, et retrouver le lac d'Espingo, le lac d' Oô...
Les photos , un été, un automne.....
15:43 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : rando, le céciré
25/08/2013
Quelques fleurs ramassées...
22:36 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : randos
24/08/2013
La chasse aux enfants
Août 1934, une mutinerie a lieu dans une maison de correction, à Belle-Ile-en-Mer, 30 enfants s’en échappent, fuyant les mauvais traitements. Une prime de 20 francs est offerte à qui attrape un fuyard. Choqué, Jacques Prévert écrit alors son poème « la chasse à l’enfant ».
La chasse à l'enfant
Jacques Prévert (1934)
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Au-dessus de l'île, on voit des oiseaux
Tout autour de l'île il y a de l'eau
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Qu'est-ce que c'est que ces hurlements
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
C'est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l'enfant
Il avait dit « J'en ai assez de la maison de redressement »
Et les gardiens à coup de clefs lui avaient brisé les dents
Et puis ils l'avaient laissé étendu sur le ciment
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Maintenant il s'est sauvé
Et comme une bête traquée
Il galope dans la nuit
Et tous galopent après lui
Les gendarmes, les touristes, les rentiers, les artistes
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
C'est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l'enfant
Pour chasser l'enfant, pas besoin de permis
Tous le braves gens s'y sont mis
Qu'est ce qui nage dans la nuit
Quels sont ces éclairs ces bruits
C'est un enfant qui s'enfuit
On tire sur lui à coups de fusil
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Tous ces messieurs sur le rivage
Sont bredouilles et verts de rage
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Rejoindras-tu le continent rejoindras-tu le continent !
Au-dessus de l'île on voit des oiseaux
Tout autour de l'île il y a de l'eau.
Samedi 31 aout, "Les vauriens" téléfilm Français , 2006,véritable réquisitoire contre ces bagnes pour enfants, parmi les plus répressifs
"Belle-Ile-en-Mer. Un joli nom pour une île bretonne. Des touristes, des vacanciers… et un bagne où des gamins triment tout le jour et vivent dans la peur des gardes chiourmes. Un soir, l’un d’eux commet l’inconcevable : il mord dans un morceau de fromage avant la soupe ! Les coups se mettent à pleuvoir mais, cette fois, les copains viennent à la rescousse : c’est la révolte. Une cinquantaine d’enfants s’enfuient dans la nuit. Fuir, mais où quand la mer est partout… ? La traque va durer plusieurs jours : gardiens, bien sûr, mais aussi habitants, touristes, vacanciers, à qui l’on promet vingt francs de récompense pour tout gibier ramené. Certains se feront un bon pécule. Prévert, lui, y trouvera l’inspiration d’un de ces poèmes les plus percutants : La chasse à l’enfant.
Front Populaire, Deuxième Guerre mondiale… enfin l’Etat se décide à reconsidérer les fondements mêmes de la protection de l’enfance et du sort fait aux jeunes délinquants : ce sera l’ordonnance de 1945. La primauté de l’éducatif sur le répressif y est affirmée et une véritable justice des mineurs se met en place. La direction de l’Education surveillée est créée, autonome de l’administration pénitentiaire. Les colonies pénitentiaires sont rayées des textes 9pas encore tout à fait du paysage. Si les enfants sont enfin sortis de l’enfer des bagnes, un long purgatoire les attend…
Mireille Roques un extrait "les bagnes d'enfants, histoire d'une tragédie"
20:10 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : poeme, jacques prevert