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22/10/2013

Gelsomina et le grand Zampano

Si vous voulez voir ou revoir l'un des plus beaux films de Federico Fellini, 1954

" La Strada " La route...sur Arte, le lundi 28 octobre

Avec Anthony Quinn , Giulietta Masina, Richard Basehart...

Zampano et Gelsomina partent sillonner les routes d'Italie....

la strada

Des scènes inoubliables , la  musique de Nino Rota , infiniment nostalgique...

J'adore !

La musique de Nino Rota à illustré presque tous les films de Fellini

la strada

Gelsomina, Giulietta ,la muse et l'épouse de Fellini , magnifique ! d'une grande tendresse

la strada

Zampano, apprend la mort de Gelsomina

Pour la première fois de sa vie, il regarde le ciel et pleure sur la plage...

la strada

PHOTOS " TOUT LE CINEMA "

Très beau film, à voir !

16:23 Publié dans Film, mes films | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : la strada

Le poème de l'olive


 Ce temps des olives.

Je ne connais rien de plus épique. Giono

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De la branche d'acier gris jusqu'à la jarre d'argile, l'olive coule entre cent mains, dévale avec des bonds de torrents, entasse sa lourde eau noire dans les greniers, et le vieilles poutres gémissent sous son poids dans la nuit. Sur les bords de ce grand fleuve de fruits qui ruissellent dans les villages, tout notre monde assemblé chante.

 

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Il y a d'abord les blondes chansons des jours clairs et le basson des vieilles femmes, et celle qui détonne, et tous ceux des vergers crient : « Oh là, oh, là, quel mal d'oreilles », crient à en faire sonner la colline et les derniers, là-haut, vers les bois sauvages, lèvent les bras pour montrer qu'ils ont entendus. Il y a la limpide clarinette des jeunes filles et les garçons à peine mûrs qui chantent comme des scies, mais, tout ça, tant bien marié que c'en est comme du petit lait et des sorbes. De ce temps, Virgile est là dans les olivettes avec sa palme, se promenant à petits pas, un mot doux pour chaque chose, l'âne gris qui se frotte les poils dans les chardons, la mule un peu folle qui fait les quatre cents coups pour le cheval de Marius, et le cheval ne la regarde même pas; la verdelette petite herbe qui sera le blé; le poil en brosse des haies mortes avec une fleur rouge au cœur, provenceolivier.jpg


une fleur dont on ne sait pas le nom parce qu'il y a tant d'épines et qu'on ne peut pas la prendre. Il y a Virgile et ce bel habit de fil de lin, une chose tant propre qu'on voudrait avoir le cœur fait de ça : un coup de savon, un plongeon au ruisseau, et net et beau, plus de soucis. Si l'air est âpre c'est tant pis. Ça c'est le temps de la cueillette, le temps où l'on trait l'arbre comme on ferait pour traire une chèvre, la main à poignées sur la branche, le pouce en l'air, et puis, cette pression descendante. Mais, au lieu de lait, c'est l'olive qui coule.


 

Photos trouvées sur le net

giono,poème

Christian Jequel, peinture au couteau


 

 

15:02 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : giono, poème

17/10/2013

Une photo, un poème

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"Combien de temps pourrai-je être un mur,
protégeant du vent ?
Combien de temps pourrai-je
Atténuer le soleil de l'ombre de ma main,
Intercepter les foudres bleues d'une lune
froide?
Les voix de la solitude, les voix de la douleur
Cognent à mon dos inlassablement.
(Trois femmes).

Une photo de Francesca   Woodman , les mots de Sylvia Plath

Source Esprits Nomades

08:32 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : woodman et plath

15/10/2013

Dans les Alpes du Sud

Je ne connais pas son nom....

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Un long chemin, beaucoup de pierres....

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Et  , au bout du chemin , ce lac , superbe !

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Cet été là , nous étions à Isola 2000

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Isola 2000 , c'est aussi la belle rando des lacs de terre rouge

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Nous sommes à quelques pas de la frontière Italienne

Magnifique !

randos les alpes du sud

 

 

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11/10/2013

Je me souviens...



poème,yves bonnefoy


Je me souviens, c'était un matin, l'été,
La fenêtre était entrouverte, je m'approchais,
J'apercevais mon père au fond du jardin.
Il était immobile, il regardait
Où, quoi, je ne savais, au-dehors de tout,


 


Voûté comme il était déjà mais redressant
Son regard vers l'inaccompli ou l'impossible.
Il avait déposé la pioche, la bêche,
L'air était frais ce matin-là du monde,
Mais impénétrable est la fraîcheur même, et cruel Le souvenir des matins de l'enfance.
Qui était-il, qui avait-il été dans la lumière,
Je ne le savais pas,  je ne sais encore...

La photo, mon papa , le poème , Yves Bonnefoy




poème,yves bonnefoy



poème,yves bonnefoy



« Qui parle là , si près de nous bien qu’invisible ?

Qui marche là, dans l’éblouissement mais sans visage ?

Ainsi venaient les dieux, jadis, à des enfants

Qui jettent des cailloux sur l’eau, quand la nuit tombe ». (Ce qui fut sans lumière)

 

"Comme un arbre qui monte la garde, Yves Bonnefoy se tient à l’orée des mots. Sa voix est une forêt qui grandit et recouvre les lettres françaises. Sa parole est le vent qui bruit et qui veille. Il a tenté de transcrire les pas sur la neige, d’y inscrire ses pas, de mettre des mots sur le ciel illusoire. Par une écriture la plus blanche possible, il tente qu’il fasse clair entre les mots."

Gil Pressnitzer  extrait



poème,yves bonnefoy

 

 


                                       "Notre poésie est une terre verbale et j'en suis l'héritier"

poème,yves bonnefoy

Il sera aussi le biographe de Giacometti "biographie d'une oeuvre"

 

                       

poème,yves bonnefoy

 

    poème,yves bonnefoy


Giacometti," cet homme qui marche à l'intérieur de soi"



poème,yves bonnefoy

 

 

 




"Nous mettons nos pas nus dans l’eau du rêve,

Elle est tiède, on ne sait si c’est le réveil

Ou si la foudre lente et calme du sommeil

Trace déjà ses signes dans des branches (Dans le leurre des mots)


poème,yves bonnefoy



                                      

 

 






 


 

 

23:13 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : poème, yves bonnefoy

10/10/2013

Les chaînes rendent hommage à Patrice Chéreau

Les chaînes de télévision proposent des programmations spéciales en hommage à Patrice Chéreau, décédé le lundi 7 octobre. Les téléspectateurs pourront voir La Reine Margotsur France 2 et L’Homme blessé sur Arte.

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patrice chreau.jpgFrance Télévisions change ses programmes pour rendre hommage à Patrice Chéreau. Le réalisateur et metteur en scène s’est éteint lundi 7 octobre, des suites d’un cancer du poumon, à l’âge de 68 ans. France 2 diffusera donc le dimanche 13 octobre à 20h45 le film La Reine Margot, sorti en 1994. Prix du jury au Festival de Cannes, ce long métrage permit à Isabelle Adjani de remporter le César de la meilleure actrice l’année suivante. France 2 rediffusera également dans Thé ou Café, dimanche 7 octobre à 7 heures, une rediffusion d’un entretien que Patrice Chéreau avait accordé à Catherine Ceylac.

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telerama-22-novembre-1995-solitude-cotton-fields.pngSur France 5, le magazine culturel Entrée libre proposera deux numéros exceptionnels consacrés à Patrice Chéreau, le mardi 8 octobre et le mercredi 16 octobre à 20h15. La chaîne diffusera surtout un documentaire intitulé Un film et son époque : il était une fois La Reine Margot, le jeudi 10 octobre à 21h40. Ce documentaire de 52 minutes retrace l’épopée du cinquième film de Patrice Chéreau, coécrit avec Danièle Thompson et inspiré du roman d’Alexandre Dumas. Enfin, les internautes pourront découvrir sur le site Culturebox la Tétralogie de Wagner, mise en scène par Patrice Chéreau et dirigée par Pierre Boulez.

Sur Arte, le journal de 19h45, ce mardi 8 octobre, recueillera un témoignage du chef d’orchestre Daniel Barenboim. Dans le 28 Minutes, qui suivra à 20h05, Elisabeth Quin accueillera le comédien Bruno Todeschini, qui a joué dans La Reine Margot, et Jérôme Clément, président du Théâtre du Châtelet. Les internautes retrouveront aussi sur le site d’Arte une masterclass dirigée par Patrice Chéreau au Forum des images en mars 2013.

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Arte proposera également une programmation spéciale dimanche 13 octobre, qui débutera à 11h45 avec un numéro de Square consacré au metteur en scène. La chaîne diffusera ensuite la pièce de Bernard-Marie Koltès Dans la solitude des champs de coton à 13h30, suivi du documentaire Patrice Chéreau, un corps au travail à 14h55. Enfin, la soirée se conclura à 23h15 avec le film de 1983 L’Homme blessé, avec Jean-Hugues Anglade et Vittorio Mezzogiorno.

Source Actu  télé
par Laurence Gallois

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- Le Ring de 1976 mis en scène par Patrice Chéreau.

14:37 Publié dans TRISTESSE | Lien permanent | Commentaires (7)

08/10/2013

Patrice Chéreau, fils de l'image

 

 

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Patrice Chereau, à Cannes, le 18 mai 1983, lors d'une conférence de presse pour son film, «L'homme blessé». (Photo AFP)


"
"2 novembre 1944. Voilà, je nais à Lézigné, un petit village de 350 habitants dans le Maine-et-Loire. Mon père, peintre, ma mère, dessinatrice, ont énormément compté. J'ai eu une éducation artistique. J'ai appris tout ce que je sais avec eux, grâce à eux je me suis confronté à la peinture. C'est l'art majeur pour moi, celui qui m'a le plus marqué, même si la peinture n'a pas de rapport avec le théâtre ou le cinéma. Je ne fais pas de cinéma «pictural», pas du tout, ni du théâtre «en tableaux», pas davantage. Mais je viens de la peinture...." ( Patrice Chéreau)

"
"apprendre à dessiner, c'est apprendre à regarder"

 

 "L’homme de théâtre et de cinéma est mort hier à 68 ans. De Milan à Bayreuth ou Nanterre, il a révolutionné la mise en scène."

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"La Reine Margot", son chef d'oeuvre

 récompensé du prix du jury pour "La Reine Margot" en 1994 au Festival de Cannes


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"La Chair de l'orchidée" (1975) Son premier film

Une adaptation de l'oeuvre de James Hadley Chase, avec Charlotte Rampling et Bruno Cremer.

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Judith Therpauve 1978  avec Simone Signoret, Philippe Léotard..

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"L'Homme blessé" (1983)

Premier sélection au Festival de Cannes et premier César, celui du scénario co-écrit avec l'écrivain Hervé Guibert. Et une révélation, Jean-Hugues Anglade.

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"Ceux qui m'aiment prendre le train" (1988)

Le film-culte d'une génération. Onze nominations, trois Césars dont celui du meilleur réalisateur.

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"Son frère" (2003)

Adaptation d'un roman de Philippe Buisson, "Son frère" offre à l'acteur Bruno Todeschini son plus beau rôle.

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"Gabrielle" (2005)

Un film en costumes avec Isabelle Huppert et Pascal Greggory, adapté d'une nouvelle de Joseph Conrad.

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"Persécution" (2009)Son dernier film, présenté à la Mostra de Venise en compétition. Un long métrage âpre, dérangeant, nourri de la performance d'acteur de Romain Duris

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 Source

  En images          Patrice Chéreau, " ceux qui l'aiment verront ses films"   

Match culture , Télérama

"Les acteurs de « Patrice » parlent beau, comme s'ils revenaient d'un voyage en terre d'intelligence. De quoi rédiger un petit précis de la méthode Chéreau, dont le premier chapitre pourrait emprunter son titre à un manuel de voyance : « De l'art de faire tourner les tables »


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04/10/2013

Une île, Lampedusa, une île où les migrants ne sont jamais abandonnés

Les habitants de la petite île de Lampedusa sont aujourd’hui considérés comme des héros. Alors que des milliers de migrants débarquent chaque année sur leurs plages, ils n'hésitent jamais à les aider. Plusieurs journalistes italiens ont lancé une opération pour que l’île obtienne le prix Nobel de la Paix. 

 

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Il est une île où les migrants ne sont jamais abandonnés. Une île de 6000 habitants qui vit principalement de la pêche et du tourisme, et qui se démarque par sa solidarité sans faille à ceux qui en ont besoin. Au lendemain du drame de Lampedusa, où au moins 130 réfugiés sont morts après le naufrage de leur embarcation, la presse italienne se mobilise pour honorer ces héros ordinaires, qui ont passé des heures à essayer de sauver les derniers rescapés. «La paix n’est pas un concept abstrait. La paix est un pas vers les hommes, les femmes et les enfants. Il n’existe aucun autre lieu dans le monde où on voit mettre en pratique cet engagement avec une telle constance et détermination. Ce lieu, un petit village perdu au milieu de la mer, c’est Lampedusa. Avec tous ses habitants, ses sauveteurs, ses médecins, ses bénévoles. A l’heure actuelle, ils ont, encore une fois, sauvé les vivants et recueilli les morts», écrit Fabrizio Gatti, connu en Italie pour ses articles sur l’immigration, dans un appel lancé dans le quotidien «L’Espresso».

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Pour lui, aucun doute, les habitants de Lampedusa méritent le prix Nobel de la Paix. Dans son article, il évoque cette nuit du 23 et 24 septembre 2005, lorsque, embarqué avec des migrants, il a été sauvé par un inconnu. «Un homme que je ne connaissais pas et qui ne me connaissait pas m’a vu dans la mer nageant à la dérive. Il m’a aidé à monter sur la falaise. Il m’a allongé sur le rocher. Il a ôté sa chemise et a couvert ma poitrine. Je continuais à trembler. Alors il s’est jeté sur moi. Il était lourd, très lourd. Cela a permis de me réchauffer. Il ne savait pas qui j’étais. J’étais sale, plus rasé depuis des mois, j’aurais pu être malade ou contagieux. J’ai retenu sa voix et ses mots dans mon cœur», se souvient-il. Voilà ce que cet électricien lui a dit: «Vous tremblez… Que quelqu’un apporte une couverture, cet homme est en train de mourir de froid. Courage, nous vous apportons maintenant une couverture et vous vous réchaufferez.»

"Nous aussi, dans le passé, étions des immigrés"

Cet exemple, parmi tant d’autres, prouve d’après le journaliste que l’île a toutes les raisons d’être récompensée pour sa bonté et son courage. «Lampedusa donne un exemple parfait de fraternité, de générosité et de sacrifices. Ici, ils accueillent et nourrissent des âmes errantes peu importe les risques», écrit ce vendredi matin «Il Corriere Della Sera». «Lampedusa donne l’exemple à nos enfants, à nos étudiants partout dans le monde: l’horreur, la haine et la honte d’une telle situation contraste avec le courage de ce policier qui saute dans la mer et sauve trois vies, de ce pêcheur qui plonge et pousse désespérément sur le rivage des migrants», poursuit le quotidien italien.


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«Nous aussi, dans le passé, nous étions des immigrés. Nous sommes allés aux Etats-Unis, en Argentine… alors pourquoi aujourd’hui, nous ne devrions pas aider ceux qui sont dans la même situation?», a lancé une villageoise sur France Info. Lorsqu’ils ont été mis au courant du drame jeudi, les habitants ont immédiatement déployé leurs bateaux pour tenter de récupérer des survivants. Pour la plupart des enfants, il était malheureusement trop tard. Mais pour les autres, il restait un espoir. Ils ont alors tout mis en œuvre pour aider les secours. Pour l’heure, 155 naufragés ont pu être sauvés. Entre 2011 et 2013, près de 2000 réfugiés sont morts en tentant d’arriver à Lampedusa, située entre la Sicile et l’Afrique. En juillet dernier, lors d’une visite sur l’île, le pape François a pleuré «ces immigrés morts en mer, sur ces bateaux qui, au lieu d'être un chemin de l'espérance, ont été une route vers la mort».( Paris Match  par Taboola)


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23:40 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : une île, lampedusa

03/10/2013

Au pied de mon arbre...

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Hier, balade dans ces alléesDSC00077.JPG

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Bientôt le printemps....

 

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12:37 Publié dans jardin | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : des fleurs

30/09/2013

Une lettre

Rien ne change...

Quelques lignes partagées avec Eva

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Quand Flaubert parlait des Roms dans une lettre à George Sand :

« Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens qui s'étaient établis à Rouen. Voilà la troisième fois que j'en vois et toujours avec un nouveau plaisir. L'admirable, c'est qu'ils excitaient la haine des bourgeois, bien qu'inoffensifs comme des moutons.

Je me suis fait très mal voir de la foule en leur donnant quelques sols, et j'ai entendu de jolis mots à la Prud'homme. Cette haine-là tient à quelque chose de très profond et de complexe. On la retrouve chez tous les gens d'ordre.

C'est la haine que l'on porte au bédouin, à l'hérétique, au philosophe, au solitaire, au poète. Et il y a de la peur dans cette haine. Moi qui suis toujours pour les minorités, elle m'exaspère. Il est vrai que beaucoup de choses m'exaspèrent.

Du jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat, comme une poupée à qui on retire son bâton. »

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G. Flaubert, lettre à George Sand, Croisset, vers le 15 juin 1867


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En 1862, George Sand prend la plume pour défendre le roman de Gustave Flaubert, Salammbô, alors éreinté par la critique. Ainsi commence leur rencontre, et leur amitié. Tout les séparait pourtant : l'âge, la manière d'écrire, les idées politiques et même la façon de vivre. Leur correspondance, régulière pendant quatorze années, témoigne de cette relation unique, mêlant les plaisanteries aux débats d'idées, les tracas de la vie quotidienne aux projets d'écriture.

flaubert,une lettreQuelques lignes de cette correspondance...

flaubert,une lettre

 


évoquant l’actualité, il ajoute ( le 3/08/70 ) en déplorant les conflits : « on verra, avant un siècle, plusieurs millions d’hommes s’entretuer en une séance » Quelle prophétie ! Socialiste, Sand se plaint que « la vie se passe à travailler pour ceux qui ne travaillent pas ( 19/12/72 ) » à quoi répond Flaubert, dans un PS de son courrier du 25/11/72 : « connaissez-vous dans l’histoire universelle (...) quelque chose de plus bête que la Droite de l’Assemblée nationale ? »

420 lettres....source , le blog de christian Grenier

 

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15:53 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : flaubert, une lettre