11/11/2011
j'ai vu
Un duo Cluzet, Omar Sy
Une rencontre, une amitié inattendue, drôle, forte
On rit, on pleure...A voir
- Réalisé par : Eric Tolédano , Olivier Nakache
- Avec : François Cluzet , Omar Sy , Anne Le Ny
" jouant constamment sur le fil du rasoir, fuyant une dramaturgie circonstanciée pour un humour décapant. Voici le conte magique de deux gueules cassées qui n’avaient aucune chance de se rencontrer. D’un côté, un tétraplégique multimillionnaire désenchanté par le perte de son amour ; de l’autre, un handicapé social, chômeur tout juste sauvé de la délinquance, vivant toujours chez sa mère, et qui ne se pointe aux convocations professionnelles fournies par Pôle Emploi que pour avoir les signatures nécessaires à la poursuite de ses droits. Mais parfois, la vie, c’est plus fort que toi.
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Le film fonctionne sur l’émotion, toujours en douceur, jamais condescendante, subtile, émouvante, fine, drôle, touchante, fraîche, tendre, parfaite, mélancoliquement belle. Qui fait du bien donc."
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cinémovies, Reynal dal barco, extraits
21:24 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : film, intouchables, de eric tolédano
Une comptine ...
Pierre a parlé de cette très jolie comptine de Yann Tiersen....
20:13 Publié dans chansons | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : yann tiersen, comptine d'un autre été, l'après midi
10/11/2011
Et c'est toujours la même...
cet après-midi
19:32 Publié dans Ballade | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : balade à canejan, novembre 2011
09/11/2011
Une balade
A Audenge , un après midi...
06:00 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : audenge, balade, mars 2010
08/11/2011
La lettre de Rosalie
«La lettre de Rosalie», tirée de la trame sonore du film «César et Rosalie», réalisé par Claude Sautet (1972), avec Romy SCHNEIDER, Yves MONTAND et Sami FREY
Ce soir à la télé
César et Rosalie A voir ou à revoir , un film inoubliable, emouvant et joyeux
Une douce mélancolie .....
C'est une maison qu'on avait oubliée.
Carla dit qu'elle se rappelait la couleur des volets.
Moi, je suis sûre que ce n'est pas la même.
Mais tu sais comment sont les choses qu'on aime,
on a beau les repeindre.
Le vent s'est levé lundi et je suis contente
et je t'écris ma cinquième lettre
et je m'attends à ton cinquième silence.
J'entends toute la famille qui vit et qui rit en bas
et si je t'écris que je suis triste, c'est malhonnête et je le sais.
Je ne te reverrai pas et je le sais aussi et pourtant,
je voudrais qu'on me dise où tu es.
Où tu es ?
Tu vis et tu ne réponds pas.
Evidemment, Marie-Thé a failli se tuer en sautant d'un rocher.
Simon est amoureux.
J'ai acheté deux robes, une petite bleue
et une petite blanche au marché du matin.
Maman a passé son permis de conduire,
on se demande pourquoi tout à coup.
Antoine est venu nous voir.
Pour les robes, ce n'est pas vrai, je n'ai rien acheté
mais je dirais n'importe quoi pour te parler de moi.
Ce n'est pas ton indifférence qui me tourmente,
c'est le nom que je lui donne: la rancune, l'oubli.
David, César sera toujours César
et toi, tu seras toujours David qui m'emmène sans m'emporter,
qui me tient sans me prendre et qui m'aime sans me vouloir.
11:09 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : césar et rosalie claude sautet romy schneider yves montand sami
07/11/2011
Un poème
De nouveau aujourd'hui , Maurice Rollinat ( 1846-1903)
Autrefois, un pauvre arbre, au coin d'une prairie,
M'avait toujours frappé les yeux
Par son dénudé soucieux
Et par l'air écrasé de sa sommeillerie.
Or, après bien des ans, ce soir, je le retrouve.
Et, c'est un ébahissement
Tout mêlé d'attendrissement.
Comme un trouble ravi qu'à son aspect j'éprouve.
Car, maintenant, pour l'oeil, le serpent de la sève
Qui tette les rameaux, les étouffe et s'y tord,
Le gui, lui rend la vie en aggravant sa mort !
Et l'arbre repommé, débrouillassé d'ennuis,
Gaillardement vert jaune, orgueilleux se relève,
Semblant tout revêtu d'un feuillage de buis.
Je passe souvent le voir, mais rien, pas de gui...toujours aussi "dénudé"....
15:36 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : poème maurice rollinat
Il y a quelque chose....suite
Si le PEAD écoule à peine 1 % de la production de céréales françaises, il permet néanmoins de mobiliser 500 millions d’euros sur les marchés agricoles (soit 1 % du budget annuel de la PAC). - © F. Maigrot / L’A.M.I. / PE
«Il y a quelque chose depourri dans le royaume... Europe », s’exclamerait Shakespeare. À l’heure où des milliards sont débloqués pour sauver les banques européennes du naufrage grec, certains n’hésitent pas à remettre en cause la « dimension humaine de la PAC » : l’aide alimentaire aux plus démunis. Au-delà de son budget et ses financements, aurait-on oublié que la Politique agricole commune est avant tout une politique humaine et solidaire, dont le premier objectif reste avant tout de nourrir les populations ?
Pour une aide alimentaire de qualité
Le Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) est un soutien européen indispensable pour une aide alimentaire de qualité. Il a été institué en 1987 dans le cadre de la PAC, sous l’impulsion de Jacques Delors, président de la Commission européenne, suite à l’appel de Coluche. Il permet de distribuer, via 240 associations, une aide tirée des stocks européens de la PAC à plus de 13 millions de personnes. 20 des 27 États membres de l’Union européenne (UE) y adhèrent, parmi lesquels l’Italie, la Pologne et la France. Cette dernière a bénéficié cette année d’un budget de 73 millions d’euros, lequel est ensuite réparti, sous forme de produits alimentaires, entre 4 réseaux associatifs : les Banques Alimentaires, les Restos du Cœur, le Secours Populaire et la Croix Rouge française. Ces associations sont les premiers bénéficiaires des soutiens du 1er pilier de la PAC alloué à notre pays.
La solidarité mise à mal
En 2009, le niveau des stocks était si bas que l’UE a dû le compenser par d’importants achats de nourriture sur le marché : résultat du désengagement sur la gestion et la régulation des marchés agricoles.
Mais l’Allemagne et la Suède ont déposé un recours, estimant que cette aide financière, émanant du budget de la PAC, est une aide purement sociale qui s’ajoute à l’aide en nature offerte par les stocks. Celle-ci « aurait perdu tout lien avec la Politique agricole commune » et enfreindrait les principes de l’OMC (Organisation mondiale du commerce).
Dans un arrêt rendu le 13 avril dernier, la Cour européenne de justice leur a donné raison. Cette décision ne remet pas en cause le PEAD en tant que tel, ni la façon dont il s’est déroulé en 2010 et se déroulera en 2011 (les excédents agricoles ont financé ces 2 dernières années). Néanmoins, cette jurisprudence interdira à l’avenir les financements directs en cas d’absence d’excédents agricoles. Ce qui signifie en clair l’extinction du programme.
Une réduction drastique de 80 %
Suite au jugement, la Commission a proposé de ramener l’enveloppe pour les années à venir au niveau des stocks existants, soit 113,5 millions d’euros (M€) en 2012 au lieu de 500 M€ annuels, et plus aucun crédit disponible en 2013. Une coupe sombre inacceptable. La Commission européenne avait finalement trouvé une formule transitoire qui permettait le maintien du PEAD à son niveau actuel pour 2012 et 2013, avec une nouvelle proposition prévoyant une double base juridique (agricole et sociale). « Il n’est pas possible de laisser tomber ce programme sans prévoir une période de transition, comme cela se fait toujours dans le cadre de la PAC », a plaidé Dacian Ciolos lors du dernier Conseil agricole à Luxembourg. Mais il se heurte désormais à une minorité de blocage. Six pays s’opposent en effet au maintien en l’état du budget annuel du PEAD et à la formule transitoire : l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la République tchèque, le Danemark et la Suède.
Un risque de crise humanitaire en Europe dès 2012
Malgré l’intense lobbying et la dernière résolution du Parlement européen (votée à une majorité de 85 %), le PEAD semble à l’heure actuelle quasiment enterré. Au grand dam des organisations caritatives françaises, qui sonnent l’alarme depuis plusieurs mois devant le risque de « tsunami alimentaire ». « On se dirige vers une catastrophe, déplore Jean-Bernard Dhenin, responsable des Restos du cœur à Beaurains (environ 1 million de repas servis dans l’Artois-Ternois). D’autant que la part française du PEAD a déjà diminué d’un quart l’année dernière. » Ce dernier ne cache pas son pessimisme quant aux conséquences sociales du probable arrêt du programme d’aide européen : « Rien que dans le Pas-de-Calais, le nombre de bénéficiaires a augmenté de près de 5 %, indique-t-il. Vu la situation actuelle, on s’attend à une nouvelle hausse des demandes. Nous allons certainement devoir encore durcir les conditions d’accès aux Restos. » Une tragédie, dont le dernier acte devrait se jouer en décembre lors du Conseil des chefs d’État à Bruxelles.
MDS source syndicat agricole
Alors qu'il n'y a jamais eu autant de demande, il n'y a jamais eu autant de menace sur notre action», a expliqué Olivier Berthe, président des Restos du Coeur.
09:18 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : l'aide alimentaire europeénne bloquée
06/11/2011
Le vent
Un poème , quelques lignes....
Et subitement, tout d'un bloc,
Il se déchaîne.
Il met le feuillage en haillons,
Sabre les blés sur les sillons,
Prend l'herbe dans ses tourbillons,
La tord, la hache :
Il livre même des combats
Aux vieux arbres, de haut en bas,
Et quand il ne les pourfend pas,
Il les arrache !.. .Maurice Rollinat
Gros orage sur le sentier du lac vert , les Pyrénées....
16:56 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : randos, un poème
05/11/2011
Morts de la rue
Quelques lignes du collectif "morts de la rue"
Nous sommes habitués à croiser des tentes, à éviter des hommes et des femmes qui dorment par terre. Ils sont présents dans la ville et nous nous sommes accoutumés à cette présence, dans notre indifférence ils vivent là et disparaissent sous nos yeux.
Nous regardons ces vies et nous nous estimons impuissants, alors nous nous résignons à accepter « ce mode de vie ».
Voila la vie ordinaire dans nos villes, seul un drame nous permet d'exprimer de façon éphémère notre compassion et refuser que la mort aussi soit transparente.
Nous avons permis le principe que des hommes et des femmes ont le droit de vivre dans la rue, qu'importe un appel entendu en 1954. Depuis nous admettons ce fait, car "cela n'arrive qu'aux autres et ils ont choisi de vivre à la rue!".
Ce nouveau-né mort dans la rue va rejoindre la longue liste des morts de la rue, ceux qui vivent et meurent prématurément dans la rue et même naissent dans la rue pour y mourir.
16:27 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : morts de la rue
04/11/2011
Toujours en automne
Un sentier....
15:26 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : un sentier, balade de novembre