27/05/2018
Balades
"Le jeu du soleil
Sur le tronc du chêne
Le temps du bonheur "
Samedi, départ pour le petit village de Sare
A Sare ,on a le temps...la devise de ce petit village du Pays Basque, au pied des montagnes de l'Axuria et de la Rhune
Quelques sentiers,chemins à retrouver….à découvrir…
Quelques mots d'Eugène Guillevic , photos, 2016, 2017
A bientôt, je vous embrasse
15:39 | Lien permanent | Commentaires (9)
04/05/2018
Le peintre poète
Les choses que j’aurais tant voulu écrire
sont celles que je n’ai jamais su mettre en mots
Chatouillé par le grelot de l’ange
un bébé rit
Câlinée par le souffle du vent
une fleur fait « oui » de la tête
Jusqu’où aurait-il donc fallu poursuivre la route ?
Les jours d’après la mort à ceux d’avant la vie
en un cercle bien rond s’enchaînent
A présent j’ai droit au silence
Malgré la foule des paroles
Malgré les milliers de chansons
La tristesse ne s’est jamais dissipée et pourtant
La joie non plus ne s’est jamais envolée
(Tanikawa Shuntarô)
Paul Klee saisit ses anges au vol, d’un unique trait de crayon, dans la fulgurance de leur
présence. Ceux de Tanikawa Shuntarô inventent une situation, un événement, un dialogue : ils
créent une brèche qui rend possible une rencontre, une parole, un questionnement. (extrait Bobance éditeur )
Là, dans leur royaume, tout est comme chez nous, mais en plus angélique" Paul Klee
"Paul Klee est un territoire fertile à tous les rêves, l’homme des derniers regards à un monde qui s’achève et se déchire.
Pressentant sa fin prochaine Paul Klee convoque tout un cortège d’anges, presque une cinquantaine, qui vont l’accompagner dans la condition humaine :(Gil Pressinitzer)
« Les hommes vivent en des lieux dont les anges n’ont pas idée» disait un poète.
Les Anges de Klee est le premier livre traduit en français de Tanikawa Shuntarô. Ce recueil comporte 18 poèmes inspirés d'une série d'anges dessinés par Paul Klee à la fin de sa vie, entre 1939 et 1940. Tantôt rieurs, tantôt graves, ces anges apparaissent comme le miroir d'une humanité fragile dont le chant accueille ...
Je les aime...
13:06 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : l'ange grelot
22/04/2018
Nous étions là...
Au milieu des vignes et des champs de colza
"Dans le champ de colza
les moineaux font mine
de contempler les fleurs "
Nous étions là....sur ces chemins....
Balades, des villages , des sentiers, quelques jours dans le Gers....
Photos avril 2018, quelques mots de Matsuo Bashô
"L’herbe des champs
Libère sous mes semelles
Son parfum."
19:42 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : quelques jours dans le gers
20/03/2018
le photographe aux semelles de vent....
"Monté sur une bicyclette, un jeune garçon déguisé en ange descend une ruelle sous le regard d’une habitante à peine surprise. L’image est à la fois poétique et amusante. Elle saisit sur le vif une scène qui a attiré l’attention de Josef Koudelka en Italie. L’enfant photographié semble issu d’une procession de fête religieuse. Tout au long des voyages qu’il réalise, l’artiste capture des visages, des paysages et des vues citadines. Ses clichés sont marqués par l’esthétique noir et blanc qui participe à la dramatisation des sujets représentés.
Au sein d’un cadrage restreint, Josef Koudelka fait cohabiter l’homme et la nature en un dialogue muet. Les clichés de l’artiste figent pour l’éternité des visages dont le regard hagard illustre une certaine inquiétante étrangeté. Énigmatiques, les photographies témoignent par ailleurs d’une maîtrise hors pair du cadrage et de la composition."
"Il fait sienne cette maxime de son alter ego Milan Kundera :
Celui qui veut se souvenir ne doit pas rester au même endroit et attendre que les souvenirs viennent tout seuls jusqu'à lui ! Les souvenirs se sont dispersés dans le vaste monde et il faut voyager pour les retrouver et les faire sortir de leur abri ! (Le livre du rire et de l'oubli).( Esprit nomade )
il fuit, il glisse dans le temps et hors du temps, il voyage au travers de l’humanité, toujours en route vers les visages.
Texte de Czeslaw Milosz.
En 1970, après avoir été reporter lors de l’invasion soviétique, Josef Koudelka renonce à sa nationalité tchèque, devient apatride et entame un long voyage : celui de l’exil. Traversant les frontières de l’Europe, en homme libre, il photographie ce qu’il voit : les lieux, les objets, les âmes. Ces images de vie dégagent une profondeur et une force invraisemblables. À la fois nomade et visionnaire, Koudelka dépeint un monde où le tragique investit le quotidien.
La sélection d’images que nous propose Exils nous emmène dans un voyage qui nous en dit autant sur l’être que sur l’ailleurs et qui trouve aujourd’hui une particulière acuité, au moment où l’Europe est secouée de crises.
Ce livre est édité pour la première fois en 1988. En 2015, paraît une nouvelle édition, revue et augmentée.
« Et les tanks sont arrivés » sera le titre d’une exposition Invasion 1968 des photos de Josef Koudelka.
« Je ne sais pas trop pourquoi j’ai commencé, pour la beauté sans doute. Mais je sais pourquoi je n’ai pas pu arrêter, pour la musique. »
"Atypique, sauvage, solitaire, il va là où le vent le pousse, souriant et insaisissable....."Depuis longtemps, coup de coeur pour ces photos, pour cet homme toujours nomade, toujours ailleurs...
Quelques extraits 'd'esprits Nomades"
11:46 Publié dans COUP DE COEUR | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : josef koudelka
02/03/2018
Quelques mots d'amour
J'ai relu quelques lettres...
Et celle d'Hélene
"je sais que tu m’as inventée
Que je suis née de ton regard
Toi qui donnais la lumière aux arbres
Mais depuis que tu m’as quittée
Pour un sommeil qui te dévore
Je m’applique à te redonner
Dans le nid tremblant de mes mains
Une part de jour assez douce
Pour t’obliger à vivre encore
Cadou, une vie simple de maître d'école, en sabots et pèlerine
Il dira de ses poèmes ",je cherche surtout à mettre de la vie dans mes poèmes, à leur donner une odeur de pain blanc, un parfum de lilas, la fraicheur d'une tige de sauge"
" je t'attendrais Hélène....
Sans t'avoir jamais vue
Je t'appelais déjà
Chaque feuille tombant
Me rappelai ton pas
La vague qui s'ouvrait
Recréait ton visage
et tu étais l'auberge
Aux portes des villages
(René Guy Cadou, La vie rêvée, 1944)
Que la poésie soit une joie à la portée de la main" ( Hélène Cadou)
Photos trouvées sur le net
14:29 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : helène et guy cadou
22/02/2018
je me souviens
Je me souviens des longues promenades..........
Je me souviens de l'odeur des pins , des fins copeaux , j'aimais le goût de la résine, la sève du pin...
"Sans regretter son sang qui coule goutte à goutte,
Le pin verse son baume et sa sève qui bout,
Et se tient toujours droit sur le bord de la route,
Comme un soldat blessé qui veut mourir debout.
Le poète est ainsi dans les Landes du monde ;
Lorsqu'il est sans blessure, il garde son trésor.
Il faut qu'il ait au coeur une entaille profonde
Pour épancher ses vers, divines larmes d'or !"
Photos, balades....et le bouquet de septembre, la bruyère d'automne...
Gemmage, trouvé sur le net
09:59 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : poesie théophile gautier, españa, 1845
14/02/2018
le 14 fevrier
aujourd'hui , juste un an de plus....
et mon blog, a 13 ans , mes premières notes, un 14 février, le jour de mon anniversaire, une journée passée au Pyla....
Le soleil aujourd'hui,
Je me le suis donné.
J'en ai mis plein mes poches.
Et dans d'autres endroits
Ou mes mains ne vont pas.
Je peux escalader
Ce qui me séparait
Je peux montrer aux gens
Comment c'est, la lumière.
Eugène Guillevic
06:00 Publié dans anniversaire noelle | Lien permanent | Commentaires (13)
04/02/2018
Ms Hemingway
Les amours et les pertes des femmes de Hemingway
"Durant l’été éclatant de 1926, Ernest Hemingway et sa femme Hadley partent de Paris pour rejoindre leur villa dans le Sud de la France. Ils nagent, jouent au bridge et boivent du gin. Mais où qu’ils aillent, ils sont accompagnés de l’irrésistible Fife, la meilleure amie de Hadley, et l’amante d’Ernest…
Hadley est la première Mrs. Hemingway, mais ni elle ni Fife ne sera la dernière. Au fil des décennies, alors que chaque mariage est animé de passion et de tromperie, quatre femmes extraordinaires apprendront ce que c’est que d’aimer – et de perdre – l’écrivain le plus célèbre de sa génération...(4eme de couverture )
Hadley, Fife, Martha , Marie , quatre femmes....Épouse après épouse, après épouse...Toutes l'on aimé....
" Perdre sa capacité à écrire, c'était perdre sa capacité à libérer son esprit de ses angoisses. Ecrire, c'était entrer dans une maison magnifique : un lieu propre et éclairé où la lumière tombait en de grands faisceaux blanc sur de beaux parquets en bois. Ecrire, c'était se sentir chez soi, c'était y voir clair. "
"Ernst est sur le point de dire quelque chose mais se retient. Martha pense que c'est typique d' Ernest: il veut sa femme, il veut sa maîtresse, il veut tout ce qui est à sa portée. Il est avide de femmes mais surtout il ne connaît pas ses vrais besoins, alors dans le doute il essaie d'attraper tout ce qui passe. Épouse après épouse après épouse. Ce n'est pas une épouse qu'il lui faut; c'est une mère!"
Une belle écriture ,Naomi Wood nous offre un beau portrait et témoignage de ces quatre femmes de l'écrivain , un roman ou on découvre un autre homme....
Ernest Hemingway et Martha Gellhorn, jeunes mariés au Stork Club, à New York, en 1941.
"il s’accorde sur un point: sa fragilité. Hadley Richardson aura été la première à la déceler: "Elle sait qu’il doit lutter contre ses démons et la dépression (…) c’est souvent la nuit qu’il souffre le plus, qu’il entre dans un monde où rien n’a de sens. Puis vient le jour, il va bien, il est joyeux et immensément intéressé par les mots et par l’art, il s’efforce d’écrire au plus près de l’os".
Puis Martha Gelhorn "Elle sait qu’il a peur de la solitude, du caractère brutal de sa tristesse, mais il y a autre chose qu’elle ne parvient pas à nommer, et lui non plus. Il y a dans ce gouffre aussi dur que le quartz, quelque chose d’avarié".
Une fêlure que Naomi Wood suggère sans jamais s’appesantir laissant à ce géant des lettres américaines nobelisé en 1954 toute sa puissance et son mystère.
Journaliste elle aussi la dernière Mrs Hemingway, Mary Welsh, accompagnera l’écrivain jusqu’à son suicide en 1961 dans l’Idaho." un extrait de Alexandra Lemasson " les lectures d'Alexandra"
Photos trouvées sur le net
21:53 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : ms hemingway naomi wood
16/01/2018
Henning Mankell
Un polar, deux romans
l’inspecteur Kurt Wallander
Le temps de deux solstices d’hiver et d’un superbe solstice d’été, dans un espace compris entre une maison, une île, une forêt, une caravane, Mankell nous révèle une facette peu connue de son talent avec ce récit sobre, intime, vibrant, sur les hommes et les femmes, la solitude et la peur, l’amour et la rédemption.( 4 eme de couverture)
Après l’immense succès des Chaussures italiennes, auquel il fait suite, Les Bottes suédoises brosse le portrait en clair-obscur d’un homme tenaillé par le doute, le regret, la peur face à l’ombre grandissante de la mort ? mais aussi la soif d’amour et le désir ?
Une écriture magnifique , pleine d'émotions , ce sera son dernier roman....
"Henning Mankell a partagé sa vie entre la Suède et le Mozambique. Outre la célèbre série « Wallander », il est l’auteur de romans sur l’Afrique et sur des questions de société récompensés par de nombreux prix littéraires, de pièces de théâtre et d’ouvrages pour la jeunesse. Henning Mankell est mort à Göteborg le 5 octobre 2015 à l’âge de 67 ans." ( le Seuil)
Merci à Françoise , merci Louis-Paul , coup de coeur pour cet auteur que je ne connaissais pas.
17:10 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : henning mankell
04/01/2018
On va, l’espace est grand...
On va.....
On va, l’espace est grand,
On se côtoie,
On veut parler.
Mais ce qu’on se raconte
L’autre le sait déjà,
Car depuis l’origine
Effacée, oubliée,
C’est la même aventure.
En rêve on se rencontre,
On s’aime, on se complète.
On ne va plus loin
Que dans l’autre et dans soi.
Eugène Guillevic 1907-1997 ("Euclidiennes" - 1967)
Au cœur du Beaufortain,
Un été ,des randos...
"Dans le gravier pur,
Dans la prairie verte
j’emporte avec moi un monde d’oiseaux,
J’entraîne avec moi une chaîne de montagnes.
J’emporte avec moi le concert des merles
Des nids dans l’ombre des buissons."
14:10 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : eugène guillevic poeme