25/10/2018
L'enfant qui mesurait le monde
À Kalamaki, île grecque dévastée par la crise, trois personnages vivent l'un près de l'autre, chacun perdu au fond de sa solitude
.
Le petit Yannis, muré dans son silence, mesure mille choses, compare les chiffres à ceux de la veille et calcule l'ordre du monde. Maraki, sa mère, se lève aux aurores et gagne sa vie en pêchant à la palangre. Eliot, architecte retraité qui a perdu sa fille, poursuit l'étude qu'elle avait entreprise, parcourt la Grèce à la recherche du Nombre d'Or, raconte à Yannis les grands mythes de l'Antiquité, la vie des dieux, leurs passions et leurs forfaits…
une amitié bouleversante qui s'installe entre l'enfant autiste et l'homme vieillissant.( 4 ieme de couverture)
Extraits
"Ces jours-ci, une question me revient sans cesse : qu'est-ce que la vie peut nous offrir de plus beau ?
Deux choses, je crois, totalement opposées.
D'abord, une énorme lucidité. D'un coup, ce que tu regardes est comme éclairé de mille projecteurs, tu comprends tout.
Et puis le contraire absolu. La capacité de rêver. D'imaginer ce à quoi on n'oserait pas même penser. "
"Tu sais, je me demande si on n'apprend pas plus de la vie en jouant une pièce d'Eschyle ou de Sophocle qu'en lisant Platon. Mais il faut pour cela vivre la pièce en acteur, se mettre dans la peau du personnage, assumer ses sacrifices et ses cruautés... Du coup, on prend conscience de la place qu'occupent les passions dans la vie... On commence à saisir la fragilité de la condition humaine... Faire du théâtre, ça grave ton âme, tu ne crois pas ?"
Après le Turquetto , Prince d'orchestre ...
Coup de cœur pour cette émouvante histoire d'amitié, de tendresse, d'amour
Pour Yannis qui veille sur l'ordre du monde
14:55 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : l'enfant qui mesurait le monde metin arditi
22/10/2018
Au poste !
Benoît Poelvoorde, formidable commissaire dans le nouveau film de Quentin Dupieux / Diaphana Distribution
Une comédie totalement loufoque, totalement belge et totalement brève (1h13) de Quentin Dupieux avec Benoît Poelvoorde (toujours égal à lui-même, c'est-à-dire assez épatant), Grégoire Ludig, Orelsan, Anaïs Demoustier...
"Après la poursuite d’un chef d’orchestre en slip rouge sur une pelouse verte, on assiste à une garde-à vue où le commissaire Poelvoorde et son adjoint borgne (Marc Fraize) mettent à la question un certain Fugain (Grégoire Ludig)."...
Vu, cet été , drôle, très drôle, absurde, tout ce que j'aime ! irrésistible !
Ce jour là, rando, sous de gros nuages noirs, pluie, orage…
Départ par ce petit sentier….
Soir,
13:34 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : au poste! été 2018, film de de quentin dupieux
19/10/2018
Des lettres
J'ai retrouvé des lettres
Des lettres de mon grand père Jean Marie Carles à son épouse , Catherine "gros baisers de la tranchée…" des lettres de sa fille, ma maman ,"cher petit papa…"
Mon grand père
ma maman
Ma grand mère Catherine
Celles -ci, Maxime Le Forestier aurait
écrit cette chanson, en 1975, à partir de lettres découvertes dans un grenier.
« Les Lettres »
Avril 1912, ma femme, mon amour,
Un an s’est écoulé depuis ce mauvais jour
Où j’ai quitté ma terre.
Je suis parti soldat comme on dit maintenant.
Je reviendrai te voir, d’abord de temps en temps,
Puis pour la vie entière.
Je ne pourrai venir sans doute avant l’été.
Les voyages sont longs quand on les fait à pied.
As-tu sarclé la vigne ?
Ne va pas la laisser manger par les chardons.
Le voisin prêtera son cheval aux moissons.
Écris-moi quelques lignes.
Hiver 1913, mon mari, mon amour,
Tu ne viens pas souvent, sans doute sont trop courts
Les congés qu’on te donne
Mais je sais que c’est dur, cinquante lieues marchant
Pour passer la journée à travailler aux champs,
Alors, je te pardonne.
Les vieux disent qu’ici, cet hiver sera froid.
Je ne sens pas la force de couper du bois
J’ai demandé au père.
Il en a fait assez pour aller en avril
Mais penses-tu vraiment, toi qui es à la ville,
Que nous aurons la guerre ?
Août 1914, ma femme, mon amour,
En automne au plus tard, je serai de retour
Pour fêter la victoire.
Nous sommes les plus forts, coupez le blé sans moi.
La vache a fait le veau, attends que je sois là
Pour le vendre à la foire.
Le père se fait vieux, le père est fatigué.
Je couperai le bois, prends soin de sa santé.
Je vais changer d’adresse.
N’écris plus, attends-moi, ma femme, mon amour,
En automne au plus tard je serai de retour
Pour fêter la tendresse.
Hiver 1915, mon mari, mon amour,
Le temps était trop long, je suis allée au bourg
Dans la vieille charrette.
Le veau était trop vieux, alors je l’ai vendu
Et j’ai vu le vieux Jacques, et je lui ai rendu
Le reste de nos dettes.
Nous n’avons plus un sou, le père ne marche plus.
Je me débrouillerai, et je saurai de plus
En plus être économe
Mais quand tu rentreras diriger ta maison,
Si nous n’avons plus rien, du moins nous ne devrons
Plus d’argent à personne.
Avril 1916, ma femme, mon amour,
Tu es trop généreuse et tu voles au secours
D’un voleur de misères
Bien plus riche que nous. Donne-lui la moitié.
Rendre ce que l’on doit, aujourd’hui, c’est jeter
L’argent au cimetière.
On dit que tout cela pourrait durer longtemps.
La guerre se ferait encore pour deux ans,
Peut-être trois ans même.
Il faut nous préparer à passer tout ce temps.
Tu ne fais rien pour ça, je ne suis pas content,
Ça ne fait rien, je t’aime.
Ainsi s’est terminée cette tranche de vie,
Ainsi s’est terminé sur du papier jauni
Cet échange de lettres
Que j’avais découvert au détour d’un été
Sous les tuiles enfuies d’une maison fanée
Au coin d’une fenêtre.
Dites-moi donc pourquoi ça s’est fini si tôt.
Dites-moi donc pourquoi, au village d’en haut,
Repassant en voiture,
Je n’ai pas regardé le monument aux Morts
De peur d’y retrouver, d’un ami jeune encore,
Comme la signature.
13:56 Publié dans Souvenirs | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : des lettres, guerre 14 18
07/10/2018
M'en allant par la bruyère...
" m' en allant par la bruyère pour cueillir la fleur dernière qui pousse au milieu du vent"
Balade pour un petit bouquet de bruyère
Photos ,des chemins , balades d'automne , quelques mots de Marie Noël
15:36 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : bruyère d'automne
27/09/2018
Balades
Balades, la plage, le sable, la forêt…
Le sentier du matin…
Un beau soleil, mais pas toujours….
La vague
La vague
Pour se faufiler
Dans l’étroit canal
Qui menait au port avant les bassins,
Elles se pressaient, tes vagues,
Lors de la marée,
Elles se bousculaient.
Elles avaient besoin
Que l’interminable
Soit fini pour elles.
Photos, septembre 2018, au Pyla
La vague, Eugène Guillevic
La dune, un 22 décembre
11:53 Publié dans Balade | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : le pyla, septembre 2018
05/09/2018
Septembre
La balade de septembre, le Pyla,8 jours...
Le long de la plage, dans les dunes, la forêt…
A bientôt, je vous embrasse
Vague après vague va la mer....
Puis la mer poursuit son chemin,
Brasse après brasse, jamais lasse,
Elle pose sa longue main
Sur les chemins qu'elle dépasse….quelques mots de Pierre Osenat
Les photos, septembre 2017
21:04 | Lien permanent | Commentaires (8)
27/08/2018
la petite cabane
"Le corps de la montagne hésite à ma fenêtre:
Comment peut-on entrer si l'on est la montagne
Si l'on est en hauteur, avec roches, cailloux
Un morceau de la terre, altéré par le ciel ?
La petite cabane, c'est une des randos de l'été...
Cet été, un beau soleil ! on a grimpé ce sentier très souvent dans le brouillard, sous la pluie et l'orage !
" il s'agit toujours d'avancer,
Mais avancer dans quoi ?
Pas seulement
Dans cet espace
Qui s'étale devant toi
Et que tu crois connaître,
Non, avancer
Dans un nouvel espace
Dont tu ne désires
Que ce que dit ton besoin,
Un espace qui toujours
te demandera de l'aimer….
Eugene Guillevic
Les photos , les randos de l'été, quelques mots de Jules Supervielle
10:16 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : randos 2018
07/08/2018
"Puissent les vallées devenir vos rues....
"Les sentiers de verdure vos venelles…."
Un départ….depuis le petit village de St Avantin
Le sentier qui grimpe au plateau de Campsaure…
Campsaure et ses gentianes ! superbe !
Va ton chemin sans plus t'inquiéter, va ton chemin sans plus t'inquiéter ! La route est droite et tu n'as qu'à monter….
On a monté, grimpé et trouvé de très jolis sentiers !
Photos, randos juillet 2018, les Pyrénées
Quelques mots de Khalil Gibran, Paul Verlaine
14:49 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : randos, les pyrénées, 2018
25/07/2018
Entrez dans la danse
Le nouveau roman de jean Teulé, s'inspire d'une réelle épidémie de danse mortelle.
"Une étrange épidémie a eu lieu dernièrement
Et s’est répandue dans le peuple,
De telle sorte que, dans leur folie,
Beaucoup se mirent à danser
Et ne cessèrent jour et nuit,
Sans interruption,
Jusqu’à tomber inconscients
Beaucoup en sont morts."
Chronique alsacienne - 1518
Une histoire délirante, une techno parade macabre ,sous la plume de Jean Teulé, drôle, tendre, féroce….
Cette "épidémie de danse", l'auteur l'a sortie des oubliettes de l'histoire...
Cette farandole, cette ronde macabre, j'ai aimé ! mais je crois qu'il faut aimer Jean teulé !
Lu entre deux randos,
Des linaigrettes dans la vallée du Lys , notre coin repos ….j'adore !
14:56 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : entrez dans la danse, jean teulé
17/06/2018
Le matin
Le matin
t'es donné
Ne le prends pas
Comme un dû
Le matin
Ne parait pas devoir
Déboucher
Sur midi
Il promet
Autre chose
Le matin
Aime annoncer
Une belle journée
Nous étions là, face à la Rhune ,quelques jours pour quelques balades….des chemins , des sentiers….
Balade sur le chemin de Zugarramurdi,petit village Espagnol
Sur le sentier des palombières
Soleil, orage, pluie et grand soleil !
Sur le sentier du Littoral, près de Ciboure
Sentier du Littoral, déjà pris un printemps, au loin , la belle et longue plage d'Hendaye,3 km de sable fin…
Photos, juin 2018, "Le matin" Guillevic
Samedi, un nouveau départ, les Pyrénées
A bientôt, je vous souhaite de belles journées !je vous embrasse
16:25 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : balades à sare, juin 2018