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10/12/2016

Elena Ferrante Le nouveau nom

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J'ai retrouvé Lila et Elena

 

Le nouveau nom est la suite de L’amie prodigieuse, qui évoque l’enfance et l’adolescence de Lila et Elena. Avec force et justesse, Elena Ferrante y poursuit sa reconstitution d’un monde, Naples et l’Italie, et d’une époque, des années cinquante à nos jours, donnant naissance à une saga romanesque au souffle unique.

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C’est l’histoire d’une amitié hors du commun qui s’épanouit dès le terreau de l’enfance. Elena et Lila grandissent dans le même quartier de Naples, à la fin des années cinquante. La pauvreté, la violence, la débrouillardise sont leur quotidien. L’école, une chance, où briller pourrait élargir leur horizon - ici symbolisé par la mer, si proche et pourtant invisible. Lila est d’une rare intelligence, mais parfois méchante, terrible ou fulgurante. Fascinée par ce singulier tempérament, Elena cherche sans relâche sa compagnie. Aussi se plie-t-elle à ses téméraires défis, à ses folles exigences, non sans crainte et malgré les vexations. Elena ne peut se passer de Lila. Et elle espère que c’est réciproque.

C’est sur cette riche dynamique qu’Elena Ferrante a construit "L’amie prodigieuse", son quatrième roman à être traduit de l’italien en français. Si ensemble les deux adolescentes connaissent quelques moments de réelle complicité, leur évolution va bientôt suivre un effet de balancier. Ces deux-là ne vont bientôt cesser de se perdre et de se retrouver. Elena semble progresser grâce à sa scolarité, qu’elle poursuit malgré la désapprobation de ses parents mais avec l’appui de ses profs. Quand Lila, qui a abandonné ses études pour travailler dans la cordonnerie familiale, se fiance dès l’âge de quinze ans. Où est la vraie vie ? interroge Elena Ferrante. Dans le mariage ou l’éducation ? Cette dernière n’est-elle pas un leurre, une différence qui exclut ? Que valent les sacrifices d’Elena qui, raillée par ses proches, dort peu et s’enferme dans les toilettes pour étudier sans risquer de déranger le reste de sa famille ?

A travers ce tableau hautement humain d’une relation déséquilibrée et addictive, c’est à Naples en ses quartiers populaires que l’auteur de "Poupée volée" rend un vif hommage. Le dialecte (présent sans apparaître textuellement), la gouaille des habitants, le savoir-faire des artisans, l’argent qui exaspère les envieux, les combines que l’on devine mafieuses, les ragots qui prolifèrent, un arrière-fond politique qui divise, la mort et la brutalité omniprésentes, tout est là pour recréer un microcosme unique. Où de nouvelles perspectives économiques vont bousculer les lignes de partage. Par cette intense évocation, Elena Ferrante s’interroge sur la nature de la vie de l’esprit et sur ses liens avec ce qu’elle nomme la plèbe. Ce, à travers deux personnalités inoubliables. Dont l’une, Elena, signe en narratrice et écrivain ces pages...(La Libre.be )

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 "Je ne suis pas nostalgique de notre enfance: elle est pleine de violence.C'était la vie, un point c'est tout: et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile"

 

 

 

15:39 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : le nouveau nom

06/12/2016

Vieilli, fourbu...

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Vieilli, fourbu,
il cherche encore à s’appuyer
sur l’épaule d’une rose.

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Les mots, Yannis Ritsos ,la photo.Cornel Pufan....la rose, merci à Penelope

13:52 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : une photo, un poème

29/11/2016

Des Linaigrettes

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Il y a les randos...et les coins repos...cet été, c'était là, au milieu des linaigrettes, petites fleurs sauvages , toutes fragiles, petits pompons blanc de neige...

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Nous sommes sur le sentier du lac vert, dans la vallée du Lys....

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Le Lac vert

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J'ai découvert ces petites touffes de coton, un été, à l'étang de la Frêche, j'ai adoré

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l'étang de la Frêche,

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Photos, des randos...2011, 2015, 2016...Les Pyrenées

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22/11/2016

C'était mon grand frère

Deux jours avant d'être opérée, mon frère nous quittait...une délivrance pour lui

j'aime beaucoup ce poème, je l'avais choisi pour la messe, il a été lu, je n'étais pas là....

La mort n'est rien,
je suis seulement passé, dans la pièce à côté.
 
Je suis moi. Vous êtes vous.
Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours.
 
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné,
parlez-moi comme vous l'avez toujours fait.
N'employez pas un ton différent,
ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
 
Priez, souriez,
pensez à moi,
priez pour moi.
 
Que mon nom soit prononcé à la maison
comme il l'a toujours été,
sans emphase d'aucune sorte,
sans une trace d'ombre.
 
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours été.
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées,
simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.
 
Canon Henry Scott-Holland (1847-1918), traduction d'un extrait de "The King of Terrors", sermon sur la mort 1910
Quelquefois attribué à Charles Péguy, d'après un texte de Saint Augustin

noelle claude 55.jpg avec mon grand frère , un jour de permission, je devais avoir 10 12 ans, nous partions à la piscine....

03/11/2016

Aujourd'hui , c'est moi....

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Petite info , petite pause

Hospitalisation et opération

Il y a deux mois, après les vacances, un contrôle IRM pour un problème d'acouphènes et " Mise en évidence fortuite d'un méningiome pariétal droit....syndrome de masse intracrânien......"

Voilà, je rentre à l' hôpital le 13 novembre, je serais opérée le 14 novembre au matin.

A bientôt ! je vous embrasse

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Photos, été 2016, les Pyrénées

13:26 Publié dans Maladie | Lien permanent | Commentaires (38) | Tags : hospitalisation

08/10/2016

Tout l'amour de nos pères

livre.jpg           " tout l'amour de nos pères

             ne nous consolera jamais

             de les avoir perdu"

 

 Je viens de quitter Pierre, Albine, Aurélien, Ludivine

 

Des hommes, des  femmes, des paysages

Christian Signol raconte avec toujours beaucoup d'amour et de tendresse l'histoire de ces hommes, ces femmes qui souffrent, broyés par l'histoire.

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"Depuis le début du XIXe siècle, les Marsac se partagent entre l'exercice de la médecine et l'exploitation de leurs terres du Grand Castel au bord de la Dordogne. Pierre, le fondateur de la dynastie, enfant trouvé entré dans les armées de la République, puis de l'Empire, a transmis ses passions à ses héritiers. Chacun prendra la plume pour raconter son histoire, témoigner à son tour de son combat pour préserver le domaine et venir en aide à une population accablée par la famine et les maladies, les guerres, l'ignorance et les superstitions. "

À travers les récits successifs de Pierre, Albine, Aurélien et Ludivine Marsac, Christian Signol trace un portrait émouvant de ces hommes et femmes vivant à l'écart des grandes villes, pris dans les tourmentes et les métamorphoses de l'Histoire. Tout à la fois fresque historique et grande saga, ce beau roman nous parle aussi des saisons, des liens étroits tissés entre les générations, et d'une famille habitée par une véritable force tellurique qui la lie inexorablement à ce Grand Castel, havre de paix et paradis perdu."( 4eme de couverture)

Rencontre( l'actu Litteraire)

tout l'amour de nos peres,christian signol

 

"Dans votre roman, la guerre emporte les fils de chacune des générations des Marsac : n'y a-t-il pas là une sorte de pessimisme ?Je voulais au contraire exprimer mon idéal pacifique. Ce qui arrive aux Marsac n'est pas particulier à ces gens. Toutes les familles ont eu un mort ou un blessé dans les guerres du XIXe et du XXe siècles, un enfant, un frère, un père... Toutes sauf celle qui vient après la seconde guerre mondiale. Et encore, nous avons eu la guerre d'Algérie ! Avec cette grande fresque, je voulais en faire prendre conscience : tout le monde a été touché, alors que les guerres ne sont voulues que par une poignée d'hommes. L'individu est le jouet des gouvernements ou d'intérêts industriels. Vous savez, près de chez moi, en Dordogne, il y a un château inhabité, dont toutes les fenêtres sont toujours fermées. Cela m'a donné l'idée du Grand Castel (la demeure des Marsac). Je me suis renseigné et j'ai appris qu'il était jadis occupé par une famille qui s'est éteinte. A l'inverse, dans le roman, j'ai voulu mettre un peu d'espoir...

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Photos , la Dordogne, 2005, 2008

 

 

01/10/2016

Des dunes, une forêt de pins...

Et une immense plage....

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Petite descente du matin....

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Un peu froide....

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Balade ,un jour d'orage...

 



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.je marche....

"Entre le sable et l'écume

Le flux de la marée effacera l'empreinte de mes pas et le vent emportera l' écume....

Khabil Gibran

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"Ils" les Blockhaus, sont toujours là....

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8 Jours , photos septembre 2016

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09/09/2016

Quelques jours.....

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Sur cette plage....

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Au pied des dunes du Pyla

A bientôt

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Puis la mer poursuit son chemin,
Brasse après brasse, jamais lasse,
Elle pose sa longue main
Sur les chemins qu'elle dépasse.

Vague après vague va la mer
Vers l'incertaine latitude
Où fleurit l'algue solitude ;
Vague après vague....va la mer.

Un poème ,Pierre Osenat, quelques lignes....

septembre 2016 le pyla

Photos, septembre 2014, 2015

03/09/2016

Ecoutez nos défaites

Un roman , la folie des hommes.....

 

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"Les deux piliers sur lesquels la guerre a de tout temps reposé, la victoire et le héros, se dissolvent", avance Laurent Gaudé.

 



Dans son nouveau roman Écoutez nos défaites, Laurent Gaudé, prix Goncourt 2004, brasse subtilement les siècles et les guerres pour mieux comprendre l'Histoire et la folie contemporaine

 

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"Nous avons lu de la poésie depuis trop longtemps, nous avons admiré des mosaïques depuis trop longtemps, il ne peut y avoir de renoncement", écrivez-vous. Le combat continue? 

Oui, on ne peut pas reculer, on ne peut pas désapprendre à lire. Il peut y avoir défaite, mais pas renoncement. Il ne faut rien lâcher. Si l'on m'enlève les terrasses de café, les livres et le théâtre, la vie ne m'intéresse pas.( l'écrivain confie à l'Express les clefs de sa dramaturgie, quelques lignes)

 

Un agent des services de renseignements français gagné par une grande lassitude est chargé de retrouver à Beyrouth un ancien membre des commandos d'élite américains soupçonné de divers trafics. Il croise le chemin d'une archéologue irakienne qui tente de sauver les trésors des musées des villes bombardées. Les lointaines épopées de héros du passé scandent leurs parcours – le général Grant écrasant les Confédérés, Hannibal marchant sur Rome, Hailé Sélassié se dressant contre l’envahisseur fasciste...

Un roman inquiet et mélancolique qui constate l'inanité de toute conquête et proclame que seules l’humanité et la beauté valent la peine qu'on meure pour elles. ( Actes Sud)

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illustration : Hannibal et son armée traversant le Rhône (Wikipédia)

 

ecoutez nos défaites laurent gaudé

 

« L'avion file dans le ciel de Turquie et d'Irak et il lui semble les sentir, des centaines de milliers de vies, qui au fur et à mesure du temps se sont massacrées sur ces terres. Que reste-t-il de tout cela ? Des fortifications, des temples, des vases et des statues qui nous regardent en silence. Chaque époque a connu ces convulsions. Ce qui reste, c'est ce qu'elle cherche, elle. Non plus les vies, les destins singuliers,mais ce que l'homme offre au temps, la part de lui qu'il veut sauver du désastre, la part sur laquelle la défaite n'a pas de prise, le geste d'éternité.

Aujourd'hui, c'est cette part que les hommes en noir menacent. Ils brandissent leurs armes et hurlent qu'ils n'ont pas peur de la mort. «Viva la muerte!» disaient les fascistes espagnols. C'est la même morgue, la même haine de l'homme. Mais ce qu'ils attaquent, eux, c'est la part qui normalement échappe aux batailles et à l'incendie.

Ils tirent, pilonnent, brûlent, comme les hommes l'ont toujours fait. L'Antiquité est pleine de villes mises à sac - l'incendie de Persépolis, la destruction de Tyr – mais d'ordinaire il en restait des traces, d'ordinaire l'homme n'effaçait pas son ennemi. Ce qui se joue là, dans ces hommes qui éructent, c'est la jouissance de pouvoir effacer l'Histoire. » (p. 81)

 

Des hommes tuent

Un roman puissant , beau, sensible, humain, terrible....

 

 


 

 

 

 

20/08/2016

J'ai aimé...

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Santiago du Chili,au coeur des polars de Ramon Diaz -Eterovic

Un très beau roman , toujours sous le charme....je retrouve avec plaisir Herédia, détective privé, son chat ,Simenon, son ami Anselme, les ruelles de Santiago....

 

«J'ai passé une grande partie de ma vie à chercher des réponses aux questions que d'autres se posaient et je désire maintenant résoudre le seul mystère qui me concerne totalement.»
Chargé de retrouver un vieillard dont plus personne n'a de nouvelles, Heredia, l'orphelin, reçoit une lettre qui lui rappelle le voeu de sa mère, qui depuis le passé le pousse sur les traces de l'homme qui pourrait être son père et qu'il n'a jamais connu
Menant en parallèle ces deux enquêtes, deux mystères, il est confronté à la réalité de l'abandon, ainsi qu'aux pièges de la mémoire.
Heredia, archétype du privé, avec son costume fripé et sa vieille voiture, se comporte en moderne don Quichotte «redressant les torts et faisant régner pour les êtres du commun une justice qu'autrement ils n'atteindraient jamais». Un des meilleurs romans de la série policière la plus populaire d'Amérique latine.(4ieme de couverture)

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Heredia y Simenon vistos por Félix Vega.

Ramón Díaz Eterovic est né en 1956 à Punta Arenas. Il est l'auteur de nombreux romans mettant en scène le personnage de Heredia dont Les Sept Fils de Simenon, La Mort se lève tôt (prix du Conseil national du Chili) et L'Obscure Mémoire des armes. Il est publié en Italie, Allemagne, Portugal, Espagne, Grèce.
Les aventures de Heredia ont été l'objet d'adaptations télévisuelles au Chili.

 

 

 

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Quelques lignes, de Chili et carnets

 

Dans ce livre vous évoquez la dictature, les abus des pinochetistes. Qu’avez-vous connu de cette période ?


« J’avais 17 ans en 1973. Les dix-sept années suivantes, j’ai vécu sous une dictature qui a conditionné mon environnement vital, mon éducation, mes affections, le développement de mon travail littéraire, la manière de sentir et d’observer la vie [il a aussi été emprisonné par la police politique en 1977, NDLR].
C’est une génération dans laquelle certains – pas tous-, ont opté pour la résistance politique par la littérature. C’était difficile dans ce contexte politique, et beaucoup d’amis et compagnons ont eu à payer la révolte et le désir de liberté. Tortures, prisons, exil et, dans quelques cas, la mort. Aujourd’hui, on peut parler de liberté et de démocratie au Chili. Mais, sous la dictature, mentionner ces notions, c’était risqué la prison ou la mort… Mais beaucoup ont risqué leurs vies pour rétablir la démocratie.
C’est à cette époque que j’ai voulu écrire un roman policier qui reflèterait la situation sociale et politique de mon pays. Heredia, le personnage de tous mes romans, est né comme un justicier et un témoin. J’ai vu dans le roman noir la possibilité de parler de la société chilienne, de rédiger une chronique du pays de ces 30 dernières années. Dans le polar, j’ai trouvé les codes pour explorer la relation entre le crime, la politique et la violence, si brutale et tristement commune au Chili et dans la majorité des pays latino-américains. »

 

 

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