03/02/2017
Le procès de Viviane Amsalem
Vu sur Arte
" En Israël, le courageux combat d'une femme en instance de divorce contre le pouvoir patriarcal et religieux... Après "Prendre femme" et "Les sept jours", ce film clôt avec force la trilogie réalisée par Ronit Elkabetz et son frère Shlomi autour de la condition de la femme en Israël. Il s'agit aussi de l’ultime rôle de la vibrante Ronit Elkabetz, disparue en avril dernier
.
"Viviane, quadragénaire israélienne, veut divorcer d'Elisha, avec qui elle est mariée depuis plus de trois décennies. Elle a quitté le domicile conjugal mais n'est pas libre pour autant. Elisha refuse obstinément le divorce, et en Israël, seul le consentement des deux époux peut permettre à la séparation d'être prononcée. Très déterminée, Viviane doit se battre aussi contre les juges rabbiniques, seuls habilités à marier les Israéliens – et à les séparer. De reports d'audience en défections de son époux, les années passent et Viviane Amsalem ne parvient pas à se faire entendre. Elle est même obligée de réintégrer le foyer conjugal…
Sous le contrôle de Dieu
Viviane Amsalem devient l'archétype de l'épouse contrainte par les règles sociales et religieuses édictées par les hommes. Son désir de liberté mais aussi sa sensualité latente se heurtent inlassablement aux codes d'un pays patriarcal où les lois casher régulent jusqu'à l'intimité des femmes. Pour symboliser l'enfermement de leur héroïne, les deux réalisateurs composent, entre les murs de la salle d'audience, un huis-clos hypnotique, dont les personnages, filmés en caméra subjective, ne semblent pouvoir s'échapper. Le film marque la dernière apparition au cinéma de Ronit Elkabetz, disparue en avril dernier. Sa puissante composition d'une Viviane Amsalem en colère face à l'arbitraire des lois restera dans les mémoires." (Arte)
Quelques mots de Ronit Elkabetz. "on est entré dans la tragédie et l’absurde, pas loin du surnaturel....
il y a un domaine qui demeure intouchable, ce sont les tribunaux rabbiniques qui gèrent les divorces. Dans mon pays, seul le mari a le droit de l’accorder à sa femme. Pour les rabbins, la pire chose au monde est de briser un ménage juif… Et ça fait quatre mille ans que ça dure ! Alors qui va faire bouger cette loi ?.."
16:10 Publié dans cinema | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : le procès de viviane amsalem
31/01/2017
" c'est une belle portée"
C'est une belle portée,
Une envolée de croches
De notes noires
Battent des ailes
Les cris d'hirondelles
tournent là -haut
Dans le ciel de Sydney
courbes,angles aigus
Un peu de blues
Un Zeste de rock
Et de country....
Une mélodie
Aux couleurs du Sud
Le tempo jazz syncopé
De nos mémoires
Un poème Hélène Savoie " Sydney Bridge"
Les photos," la portée" trouvé sur le net et le dessin de Vincent Fortemps
13:38 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : un poème helene savoie
23/01/2017
Elena Ferrante
Après L'amie prodigieuse et Le nouveau nom, Celle qui fuit et celle qui reste est le troisième tome de la formidable saga d'Elena Ferrante.
"Elena Ferrante raconte cinquante ans d’histoire italienne et d’amitié entre ses deux héroïnes, Elena et Lila
Pour Elena, comme pour l’Italie, une période de grands bouleversements s’ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s’annoncent, les mouvements féministes et protestataires s’organisent, et Elena, diplômée de l’École normale de Pise et entourée d’universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d’amour et de haine, telles deux sœurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix."( quelques mots de Babelio )
" chez Elena Ferrante, on vit à poings nus "
Le JDD
Celle qui fuit: Elena. Celle qui reste: Lila.
Deux gamines dans un quartier populaire de Naples , on les retrouve, femmes , dans une Italie aux agitations politiques, très violentes.
Un roman passionnant,
Elena, m'a bouleversée
11:32 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : elena ferrante
13/01/2017
Image
Sous les herbes, ça se cajole,
Ca s’ébouriffe et se tripote,
Ca s’étripe et se désélytre,
Ca s’entregrouille et s’entrefouille,
Ca s’écrabouille et se barbouille,
Ca se chatouille et se dépouille,
Ca se mouille et se déverrouille,
Ca se dérouille et se farfouille,
Ca s’épouille et se tripatouille
–
Et du calme le pré
Est la classique image.
Photos, été 2016, les Pyrénées, randos...et les mots de E. Guillevic
16:19 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (10)
12/01/2017
l'océan
L'océan lui aussi
Ecrit et ne cesse d'écrire.
A chaque marée
Il écrit sur le sable.
Il écrit tous les jours,
Toujours la même chose.
C'est sans doute
Ce qu'il doit se dire,
La même chose et pourtant
Qui s'en fatigue ?
Ne le jalouse pas :
C'est l'océan
Eugène Guillevic, balade, le Pyla
17:02 Publié dans Ballade | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : eugène guillevic
10/01/2017
Le chemin
J'irai jusqu'au bout du chemin
Si j'ai l'espoir
Que je la trouverai
La feuille
Que je ne connais pas,
Dont j'ai besoin.
Une rando à Val d'Isère, les mots, Eugène Guillevic
19:50 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : une photo un poème
06/01/2017
Une photo , un poème...
Ce n’était pas
Une aile d’oiseau.
C’était une feuille
Qui battait au vent.
Seulement
Il n’y avait pas de vent.
(Exécutoire, 1947)
Poème de Eugène Guillevic
la feuille , trouvée sur le net
16:52 Publié dans poesie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : eugene guillevic
29/12/2016
Une petite source
Elle est là, sur le sentier qui grimpe au plateau de Campsaure....
" Entre deux pierres, dans un coin
Allègrement l'eau prend sa course
Comme pour s'en aller bien loin
elle murmure:Oh quelle joie
Sous la terre il faisait si noir !
Maintenant ma rive verdoie,
Le ciel se mire à mon miroir
J'aime cette petite source , encore un ou deux sentiers...et... le plateau de Campsaure ! Superbe !
A ma coupe l 'oiseau s'abreuve,
Qui sait? Après quelques détours
Peut-être deviendrai-je un fleuve
Baignant vallons, rochers et tours....."
La Source, poème de Théophile Gautier, quelques mots....les photos, été 2016, les Pyrénées
Campsaure c'est aussi la petite cabane....
15:50 Publié dans randonnees | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : une rando, un poème
23/12/2016
Merci Louis-Paul
Le beau billet de Louis- Paul
Pas facile de souhaiter "de bonnes fêtes" quand le monde et son monde ne se porte pas très bien. Il y a de la fatigue dans l’air quand une année se termine et qu’elle ne fut pas toujours facile à vivre au quotidien; que certains jours furent douloureux, dans son chez nous, celui de nos proches, dans sa ville voisine, dans son pays et ceux si près, sur Terre aussi. Des maux avec des mots qui se nomment maladie, souffrance, victimes, intolérance, haine, rejet… pour n’en nommer que quelques uns.
Pas facile mais nécessaire. Pourquoi ? Parce qu’il y a aussi ces bons moments qu’il serait si facile d’oublier pour entrer dans "le pauvre de nous"; parce que la colère et le ressentiment ne mène à rien sinon au mieux à perdre son temps, au pire au malheur. Parce que l’acceptation n’est surtout pas négation de l’action et que la gratitude est un exercice qui se cultive et qu’elle nourrit le corps, l’âme et l’esprit.
Cette période de l’année n’est pas que guirlandes et cotillons ! C’est aussi celle de l’inventaire de l’an et qu’il sera plus facile d’ordonner si on le pratique un peu au quotidien. Prenons cet inventaire comme un cadeau à se faire. S’il se fait toujours à deux colonnes, ne surchargeons pas celle du négatif; en le pratiquant avec honnêteté, nous serons sans doute surpris du positif qui nous fera peut-être apparaître - telle une photo argentique - une image mieux composée que celle ancrée dans notre système mental.
Voilà. Le simple fait de prendre ce moment et d’écrire ces quelques lignes m’a fait du bien. C’est l’une des raisons pour lesquelles je poursuis ce blogue, dix ans après avoir éprouvé le besoin de le créer. Il se sous-titrait "carnet, vivre ici et maintenant", un peu comme une piste tracée sur un chemin de randonnée. Il m’a apporté de belles choses, de belles découvertes, de vraies amitiés et beaucoup de partages de peines comme de joie.
Mon billet ne serait pas complet sans l’ajout d’une photographie. Pas pour faire beau mais parce que cela aussi me fait du bien et que je n’oublie pas que l’Art est pour moi un formidable outil de résilience. Je nous souhaite de belles fêtes.
Photo Cornel Pufan
Je nous souhaite de belles fêtes !
13:08 Publié dans joyeux noël | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : le billet de louis-paul
20/12/2016
Joyeuses fêtes !
Joyeuses fêtes a vous tous et toutes qui passaient par là....
merci pour tous vos petits mots,
merci à dasola , Eva , penelope,
Cathy, Solange, Mamita, Alezandro, annart' Françoise, Rosa, Doumme
,Pascale , Xavier , Rony...
Agnus Dei
L’agneau cherche l’amère bruyère,
C’est le sel et non le sucre qu’il préfère,
Son pas fait le bruit d’une averse sur la poussière.
Quand il veut un but, rien ne l’arrête,
Brusque, il fonce avec de grands coups de sa tête,
Puis il bêle vers sa mère accourue inquiète…
Agneau de Dieu, qui sauves les hommes,
Agneau de Dieu, qui nous comptes et nous nommes,
Agneau de Dieu, vois, prends pitié de ce que nous sommes.
Donne-nous la paix et non la guerre,
Ô l’agneau terrible en ta juste colère.
Ô toi, seul Agneau, Dieu le seul fils de Dieu le Père.
Paul Verlaine, Liturgies intimes
Photos trouvées sur le net
14:09 Publié dans joyeux noël | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : joyeuses fêtes 2016