17/12/2006
LA PAUVRETE EN HERITAGE
2 millions d'enfants pauvres en France
de Martin Hirsch
" Quand on parle de pauvreté, on parle rarement d’eux, les enfants. On se penche sur les difficultés financières des parents, sur le chômage des parents, sur les problèmes rencontrés par les mères qui les élèvent seules et doivent organiser leur journée entre le travail – lorsqu’elles en ont – et l’éducation des enfants. Mais que sait-on véritablement de la vie quotidienne des enfants, de leurs inquiétudes, des blessures causées par le regard des autres, de leurs rêves déjà occultés ? Que sait-on de leur manque d’enfance, de ces années qui devraient leur laisser le temps de se construire, de jouer, d’apprendre, et qui les plongent tout petits, sans armes, dans une réalité qui, souvent, les abîme ? Que sait-on de la honte ressentie, de la dégradation de l’image des parents sans travail ? Et de leur avenir déjà assombri, même si rien n’est jamais écrit d’avance ? Nous n’échapperons pas à ce travers, car les données statistiques et les études portent principalement sur les familles. Mais nous tenons au préalable à rappeler que ces enfants ne sont pas une abstraction mathématique. Deux millions d’enfants pauvres, ce sont deux millions de vies.
Ce chiffre est un scandale. Que faire ? En 2005, la commission " Familles, vulnérabilité, pauvreté " présidée par Martin Hirsch, patron d’Emmaüs France, a fait le tour de la question de la pauvreté des enfants. Elle a élaboré une série de propositions pour la combattre. L’objectif est simple : la réduire à zéro. Le livre s’appuie sur ces travaux. Martin Hirsch dresse ici un état des lieux et formule des propositions en matière de logement, santé, alimentation, scolarité, insertion sociale… Par ailleurs, grâce à des récits de vie – recueillis auprès de parents et d’enfants, mais aussi de travailleurs sociaux, d’accompagnateurs bénévoles, de médecins et d’enseignants –, il donne à voir la réalité quotidienne de la pauvreté des enfants, afin que nul ne puisse dire qu’il ne savait pas.
Martin Hirsch se bat depuis de longues années contre la pauvreté en France. Neurobiologiste de formation, il fut chef de cabinet de Bernard Kouchner au ministère de la Santé. En 2004, il abandonne son poste de directeur de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) pour s’occuper à plein temps de la direction d’Emmaüs France.
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16/12/2006
FAIRE ENTENDRE LEUR VOIX
Cette journée était co-organisée par l'association Bleu Blanc Rouge d'Argenteuil (Val d'Oise). Nicolas Sarkozy a rencontré les fondateurs de l'association lors de sa visite dans leur ville le 25 octobre 2005, deux jours avant le début des émeutes en banlieue. C'est là qu'il avait traité d'autres jeunes de "racaille", se mettant à dos la jeunesse des quartiers. Depuis, le ministre de l'Intérieur n'a quasiment plus remis les pieds dans les banlieues.
Les jeunes présents, pour la plupart diplômés de l'enseignement supérieur et bien intégrés socialement, étaient loin de représenter l'ensemble de la réalité vécue en banlieue.
Nicolas Sarkozy a rappelé sa proposition d'instaurer une "discrimination positive à la française" pour aider davantage ceux qui le méritent.
"Celui qui se lève à 8h du matin pour aller à sa formation doit être davantage récompensé, encouragé, encadré, soutenu. Celui qui se lève à 4h de l'après-midi et n'a comme seule ambition que d'empoisonner les autres, il faut davantage de fermeté avec lui. C'est cela le contrat que je voudrais passer avec un certain nombre de quartiers", a-t-il résumé.
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15/12/2006
GUILLAUME SEZNEC
La Cour de révision a rejeté hier la demande d'annulation de la condamnation de Guillaume Seznec, condamné il y a 80 ans. Denis Seznec, son petit-fils, va saisir la Cour européenne de justice.
Denis Seznec, le petit-fils de Guillaume Seznec, n'a pas l'intention d'en rester là. Il a indiqué vendredi 15 décembre qu'il allait saisir la Cour européenne de justice, après le refus de la Cour de révision d'annuler la condamnation de son grand-père.
Denis Seznec a l'intention de contester le fait, qu'à son avis, "le demandeur est considéré et traité comme un adversaire au nom de la chose jugée qui est sacrée et ne supporte donc aucune remise en cause".
Le ministre de la Justice a pris acte jeudi du rejet de la Cour de révision de la demande en réhabilitation de Guillaume Seznec, déposée par l'ancienne ministre de la Justice, Marylise Lebranchu, et a tenu à "rendre hommage au courage" de son petit-fils, Denis Seznec
13:46 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
14/12/2006
"UN VISA POUR L'ENFER"
Un visa pour l’enfer
Au Liberia, passer la nuit avec une gamine de quinze ans a un prix : 300 dollars.
Les victimes viennent du Maghreb ou des pays de l’Est, attirées par des promesses d’emplois fictifs. À l’arrivée, elles se retrouvent dans des bordels, prisonnières.
"Accompagnée d’une équipe de policiers internationaux, j’ai repris un travail que je connaissais trop bien : repérages, rondes de nuit, raids et interrogatoires. Des Balkans à l’Afrique subsaharienne, les crapules sont toutes pareilles, et leurs proies sont plongées dans la même détresse. Pourtant, le Liberia, c’était pire que tout ce que j’avais vu jusqu’alors.
Ce que j’ai vécu à Monrovia, je ne peux pas le passer sous silence. Je veux prêter ma voix à ces jeunes filles dont personne n’a jamais voulu entendre les appels à l’aide."
Journaliste de formation, Célhia de Lavarène a été tour à tour correspondante pour RFI, Afrique Magazine, Jeune Afrique et Radio Suisse Romande. Elle fait désormais autorité dans la lutte contre le trafic des êtres humains. Depuis la Bosnie et le Liberia, Célhia de Lavarène a été invitée à participer à de multiples conférences sur le trafic des êtres humains (Vienne, Bucarest, Bruxelles, Genève, Londres, Istanbul). Elle a été sollicitée plusieurs fois pour des séances d’information devant des membres du Département d’État américain. Elle a également fondée une ONG (Stop Trafficking of People, STOP), dont le but est d’aider les victimes. Elle vit et travaille à New York.
Une opération coup de poing menée permettra de libérer les jeunes prostituées mais ne fera qu'augmenter l'étendue de l'horreur .
15:17 Publié dans coup de gueule | Lien permanent | Commentaires (0)
13/12/2006
SARKOLAND
Sarkoland - La France On L'Aime Ou On La Quitte
Interprété par : Trust
Année : 2006
Ce titre est extrait de l'album Soulagez-Vous Dans Les Urnes
La France On L'Aime Ou On La Quitte
Ils ressurgissent des ruines de nos actes,
Faut s’attendre au pire,
On a souillé vos sols, souillé vos âmes,
Cracher sur nos paroles données,
A des femmes, a des hommes,
Qui êtes nos égaux et avez pour défauts,
D’parler une autre langue, prier un autre dieu,
Païens, martyrs, réinvestissent nos cieux,
La France on l’aime, ou on l’a quitte,
Reste un problème nous ne sommes pas quitte
La France tu l’aime, ou tu l’a quitte,
Reste un problème nous ne sommes pas quitte,
Terre d’accueil policée,
Peau d’argile, d’exil, ou métissée,
J’ai pas chercher à venir car on est venu me chercher,
Alors dis moi pourquoi la France je devrais la quitter ?
La marseillaise, le droit au sol, On discrimine, on positive,
La peur remplace le pétrole, chez l’électeur la haine se ravive,
La France on l’aime, ou on l’a quitte,
Reste un problème nous ne sommes pas quitte
La France on l’aime, ou on l’a quitte,
Reste un problème nous ne sommes pas quitte
La France tu l’aime, ou tu l’a quitte,
A quoi sert de partir ? C’est là où j’habite,
La France on l’aime, ou on l’a quitte,
Reste un problème
Elle roule ta peine tumultueuse,
Vers mon immensité boueuse,
La douceur avariée de ma terre promise,
Et juste le fruit de ton identité soumise,
La France on l’aime, ou on l’a quitte,
Reste un problème nous ne sommes pas quitte
La France on l’aime, ou on l’a quitte,
Reste un problème nous ne sommes pas quitte
La France tu l’aime, ou tu l’a quitte,
A quoi sert de partir ? C’est là où j’habite,
La France on l’aime, ou on l’a quitte,
Reste un problème …. (Riff marseillaise)
La France on l’aime, ou on l’a quitte,
Sarko t’as plus ta tête, c’est là où j’habite,
La France on l’aime, ou on l’a quitte,
T’as perdu tes papiers c’est la où je suis né,
TRUST
Groupe de rock alternatif français formé en 1977. Porté à l'avant de la scène grâce à une première partie d'AC/DC, Trust a joué un rôle capital dans le rock/métal français des années 80. Par l'album Répression, ils ont pu faire l'effet de terroristes des ondes imposant leur bombe. Souvent réduit à l'enflammé Antisocial, le répertoire tout entier du combo véhicule le même potentiel subversif et révolutionnaire grâce à sa rage et sa spontanéité. Le chanteur écorché du groupe, Bernie Bonvoisin, s'est aussi illustré comme acteur et réalisateur. En 2006, le groupe s'est rappelé aux bons souvenirs de ses fans et détracteurs avec l'album au titre évocateur Soulagez-vous dans les urnes, un live enregistré au Festival des Terres Neuves à Bobital, porté par le single protestataire Sarkoland (la France on l'aime ou on la quitte
La France on l’aime….
15:09 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
12/12/2006
VOUS POUVEZ FAIRE BOUGER LES CHOSES
J’avais une foule de bonnes raisons de relever ce défi. Je suis très admiratif du réveil des consciences qui s’opère dans les banlieues grâce à l’action de personnes comme Lilian Thuram, Jamel Debbouze ou Diam’s. Moi aussi, je voulais aider. Et puis, quand on voit Jacques Chirac remettre la légion d’honneur à un type comme Vladimir Poutine, on se dit qu’on ne peut plus laisser des gens pareils diriger notre pays ! Enfin, à 38 ans, je trouve que l’enjeu politique actuel est très différent de l’époque où j’ai pris ma carte d’électeur. On voit l’émergence d’une droite très dure qui flirte avec les extrêmes, par exemple avec les lois sur les sans-papiers. Les flics peuvent aller chercher des enfants jusque dans leur classe pour les reconduire à la frontière. Ça rappelle de mauvais souvenirs… Alors, aujourd’hui plus que jamais, choisir sa voie, c’est important. Le pays est en danger. On ne peut plus se permettre de dire « les politiques, tous pourris » et de ne pas prendre sa carte d’électeur ou de ne pas se déplacer le jour du vote. On l’a déjà vécu ensemble : il y a un vrai risque de voir Le Pen au second tour. C’est pour cela que j’ai accepté la proposition de Jack Lang de devenir parrain de la campagne citoyenne. Si je suis ici aujourd’hui, ce n’est pas pour expliquer aux gens pour qui voter ou leur faire la morale. Je suis là pour leur dire : « Vous pouvez faire bouger les choses ! Votez ! »
Mme Royal a insisté sur le fait que le vote "n'est pas seulement un devoir, mais c'est un droit extraordinaire".
"Il est des pays où on ne vote pas", "En 2007 prends ton destin en main".
"Je dis aux jeunes : saisissez-vous de ce droit, parce qu'on a besoin des jeunes pour être bousculés, c'est pour eux que nous faisons de la politique, c'est pour eux que nous avons envie de construire un monde meilleur", a lancé la candidate socialiste à l'Elysée.
"L'avenir de notre pays est en jeu, ce n'est pas rien de participer à cette aventure", a souligné le chanteur, parlant de campagne "passionnante et passionnée", avec, pour les jeunes, une candidate "capable de leur redonner envie d'aller voter".
Il a au contraire accusé Nicolas Sarkozy de "faire n'importe quoi" et de "s'engluer dans des choses terribles" pour la France.
Se rappelant sa première inscription sur les listes, à 18 ans, il a confié: "à partir de là, je faisais partie de quelque chose".
Mme Royal a fait valoir que cette campagne d'inscription était liée au désir de "faire reculer l'indifférence, l'à-quoi-bonisme" des jeunes. "Parce que vous serez venus voter, le moment venu, vous nous demanderez des comptes sur les engagements que nous avons pris", a-t-elle souligné.
Elle a assuré qu'il n'était pas question "d'enrôler" les jeunes, tout en affirmant que ce sont eux les "premières victimes" de la situation actuelle. Elle a insisté sur le "scandale" de dizaines de milliers de jeunes diplômés sans emploi, ce qui détruit "le sens de l'effort, la valeur du travail".
A vos inscriptions, à vos bulletins de vote, à vos actions, à vos enthousiasmes, à votre souffle, à votre énergie, pour nous pousser en avant et gagner en 2007!", a conclu la candidate sous les vivats.
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11/12/2006
PAS DE LARME POUR LE BOURREAU
L'ancien dictateur chilien Augusto Pinochet est mort dimanche à Santiago à 91 ans et son décès, survenu le jour de la célébration des droits de l'Homme, tourne une page noire de l'histoire du Chili auquel il a imposé l'un des régimes militaires les plus répressifs d'Amérique latine.
Le général Pinochet s'était emparé du pouvoir à la suite d'un coup d'Etat le 11 septembre 1973 contre le président socialiste Salvador Allende et la répression sanglante qui s'ensuivit fit plus de 3.000 morts, selon les organisations de défense des droits de l'Homme.
Les opposants du général, en apprenant son décès, sont descendus par milliers dans la rue pour célébrer sa mort. Des voitures se sont mises à klaxonner et une centaine de personnes se sont rassemblées sur la Place d'Italie à proximité du centre de Santiago, lieu traditionnel des rassemblements à Santiago.
Agitant des drapeaux chiliens et sautant de joie, des milliers d'opposants - pour la plupart des jeunes - dansaient, chantaient et festoyaient au nom de la "libération du Chili".
11:20 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0)
10/12/2006
CE DIMANCHE
Ce dimanche a été choisi comme "journée internationale de solidarité avec les femmes violées au Darfour". Des manifestations semblables ont eu lieu dans une trentaine de pays.
"Objectifs de cette mobilisation internationale: apporter à l'opinion publique des témoignages de victimes et exiger d'une seule voix l'application de mesures politiques afin d'assurer un déploiement immédiat des forces de maintien de la paix", a expliqué le Collectif Urgence Darfour.
10 décembre : journée internationale des Droits de l'homme. Cette année c’est le Darfour qui est au centre des actions et des manifestations , La guerre civile fait rage dans cette province du Soudan.
Le Darfour est le théâtre depuis février 2003 d'une guerre civile et d'une grave crise humanitaire qui, selon l'ONU, ont fait plus de 200.000 morts et jeté sur les routes plus de 2 millions de personnes.
depuis des années les Nations Unies tentent de convaincre le gouvernement soudanais d’accepter le déploiement de Casques bleus à la place de la force africaine mal-équipée et sous-financée. Cette force onusienne qui pourrait s'interposer entre les milices arabes à la solde du régime soudanais et les villageois. Elle pourrait aussi permettre enfin l'accès des organisations humanitaires aux camps de réfugiés.
18:54 Publié dans SOLIDARITE | Lien permanent | Commentaires (1)
09/12/2006
LES REFUGIES DE CALAIS
Médecins du Monde »s'inquiète du sort des réfugiés à Calais
Le rapport parle ainsi de femmes et des enfants «à la rue» ou encore des conditions d'hygiène «épouvantables». «Médecins du Monde» s'insurge en outre contre les arrestations «continuelles mais sans effet à long terme».
Estimés par l'organisation non gouvernementale à au moins 300 en permanence dans la ville, sans compter les squats dans la région, les migrants (Afghans, Irakiens, Kurdes, Soudanais, Ethiopiens, notamment) continuent, depuis la fermeture le 5 novembre 2002 du centre d'hébergement de la Croix-Rouge à Sangatte, à affluer dans l'espoir de rejoindre l'Angleterre.
A Calais, ils survivent dans des conditions inqualifiables, selon MDM :«Il n'y a pas de sanitaires, les déchets s'accumulent et les rats envahissent les abris de fortune» occupés par les migrants. L'association s'inquiète aussi de la présence parmi eux de «femmes accompagnées d'enfants en bas âge, de femmes enceintes, de convalescents et de beaucoup de mineurs».
Les migrants souffrent des pathologies que l'on «retrouve habituellement chez les personnes qui vivent dehors», écrit MDM qui aide les migrants depuis 2003, et, depuis 2006, avec un médecin et une infirmière sur place cinq jours sur sept. Mais, selon l'ONG, le «volet traumatologie est plus lourd» à cause notamment des chutes des camions dans lesquels ils embarquent clandestinement, des rixes entre-eux ou des accidents quand ils tentent d'échapper aux policiers.
L'ONG juge «indispensable» la mise ne place d'une «antenne d'orientation qui regrouperait l'ensemble des services aux migrants» et un centre d'hébergement d'urgence pour mineurs étrangers isolés.
23:40 Publié dans coup de gueule | Lien permanent | Commentaires (4)
08/12/2006
EXCLUSION
UN FRANCAIS SUR DEUX A PEUR DE DEVENIR SDF
L 'exclusion, ce n'est pas seulement les autres, ça peut vous arriver. Près d'un Français sur deux pense qu'il pourrait devenir SDF, une crainte qui monte à 62 % chez les 35-49 ans. Les sondés se sentent particulièrement menacés par le surendettement, les licenciements, la maladie et la séparation. Le sondage BVA a été commandé par l'association Emmaüs, qui va faire campagne pour changer le regard des gens sur les sans abris.
Près d'un Français sur deux redoute un jour de se retrouver à la rue, sans abri. C'est le résultat d'un sondage BVA pour Emmaüs que publie jeudi (7 décembre) "L'Humanité" et l'hebdomadaire "La Vie". Cette crainte est particulièrement vive chez les 35-49 ans et chez les ouvriers.
Il y a en France au moins 86.000 sans-abris, selon des chiffres qui datent de 2001. La proportion de personnes qui éprouve cette crainte atteint 74% chez les ouvriers. Ce qui fait peur, ce sont les exemples de ceux qui tombent à la rue, du jour au lendemain.
La révélation choc de cette enquête n'est qu'une demi-surprise seulement pour l'association Emmaüs, qui accueille dans ses centres d'hébergement d'urgence de plus en plus de salariés, des hommes et des femmes qui ne gagnent pas suffisamment ou ne travaillent pas assez régulièrement pour accéder à un logement. Le SDF est devenu un être de moins en moins abstrait.
un SDF a été retrouvé mort cette semaine, dans une galerie des Champs Elysées. Il travaillait le jour et venait dormir à cet endroit la nuit, le plus discrètement possible. Il avait 56 ans.
09:58 Publié dans coup de gueule | Lien permanent | Commentaires (3)