12/04/2015
Ouragan
Moi, josephine Linc ,Steelson "Dieu sait que j'en ai vu des petites et des vicieuses, mais celle-là, j'ai dit, elle dépasse toutes les autres, c'est une sacrée garce qui vient et les bayous vont bientôt se mettre à clapoter comme des flaques d'eau à l'approche du train. C'était bien avant qu'ils n'en parlent à la télévision, bien avant que les culs blancs ne s'agitent et ne nous disent à nous, vieilles négresses fatiguées, comment nous devions agir. Alors j'ai fait une vilaine moue avec ma bouche fripée de ne plus avoir embrassé personne depuis longtemps....."
« La fureur a tout arraché, une ville entière couchée à terre, déchirée. […] Il n'y a plus rien que les traces du déchaînement. Tout est cassé et laid. »
19:47 Publié dans Livre, mes livres | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : ouragan, laurent gaudé
13/03/2015
Une pomme oubliée
« Nom de gueux ! » jure Mathilde à longueur de journée. Contre qui, contre quoi ? Unique habitante d'un hameau d'Auvergne, il ne lui reste que ses chèvres, ses poules, le chat et le facteur à qui faire la causette.
Mais Mathilde ne renonce à rien : ni à l'espoir de voir son village repeuplé, ni à celui de retrouver son ingrat de fils parti en ville sans jamais plus donner de nouvelles.
Illusion de la vie, des derniers jours comptés.
Mathilde qui vit encore et qu'on a déjà oubliée..."
Juste, tendre et cruel, un roman plein de vie.( 4ième de couverture )
Les photos, de vieux villages , un été à Val d'Isère....
Et là, balade du soir, près de chez moi...
16:46 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : une pomme oubliée, jean anglade
11/03/2015
Etranger dans le Mariage
"Kusturica n’écrit pas, il voit : «Dans une baignoire, mise au rebut dans la cave de leur immeuble de quatre étages et sous l’appartement des Teofilovic barbotait une carpe que le capitaine avait achetée en vue de sa slava [une fête des Serbes orthodoxes], qu’il célébrait discrètement au mois de décembre.»
Zeko, le cadet de la famille, passe ses journées sous l’eau, respirant avec un tuba dans la baignoire et discutant avec son ami poisson, tandis que Milijana, une fillette amoureuse de lui, l’observe à la dérobée, cherchant vainement à percer le sujet de leurs conversations.
Le problème de Zeko ? C’est que son père ne l’a jamais aimé, se bornant, pour son anniversaire, à l’asseoir dans la cabine de pilotage d’un tank.
A Travnik, on ne connaît pas le pistolet à bouchon – c’est tout de suite une kalach qu’on vous offre dans les grandes occasions. (Didier jacob)
"Il écrit comme il filme"
Magnifique raconteur d'histoires , ces mots sont des images
Entre rêve et réalité , dans la Bosnie des années 70
Six nouvelles , comme dans ses films , beaucoup de fantaisie, la guerre, la violence, l'amour , la poésie....
"Des histoires de famille, dans lesquelles parents et enfants s'affrontent, se protègent et s’aiment. Des histoires de jeunes gens, débordants d’idéaux, brusquement confrontés au monde des adultes dont ils cherchent à s’affranchir. Des histoires d'amour, parfois impossibles.
On retrouve ici l'univers typique d'Emir Kusturica, où fantaisie et noirceur se côtoient toujours dans ce qu’il appelle un « réalisme magique ». Emprunt des souvenirs de l'auteur, profondément marqué par les événements de son pays, ce recueil révèle des tranches de vie de personnages hauts en couleur, tantôt burlesques tantôt tragiques." ( 4ème de couverture)
j'aime ses films , j'ai aimé ses nouvelles
Emir Kusturica fait partie des rares cinéastes a avoir obtenu deux palmes d’or à Cannes avec Papa est en voyage d’affaires et Underground.
Il a publié chez Lattès son autobiographie en 2011 traduite dans de nombreux pays. ( pas encore lu)
09:13 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : emir kusturica
27/02/2015
Danser les ombres
" Personne n'avait remarqué que les oiseaux s'étaient tus...."
Haïti, la tragédie d'un peuple , Le nouveau roman de Laurent Gaudé.
Laurent Gaudé raconte Haïti, émouvant,bouleversant.
Souvenirs et réalité et toujours....l'esprit des ombres.....
Acrylique Paysage Haïti Remi
En ce matin de janvier, la jeune Lucine arrive de Jacmel à Port-au-Prince pour y annoncer un décès. Très vite, dans cette ville où elle a connu les heures glorieuses et sombres des manifestations étudiantes quelques années plus tôt, elle sait qu’elle ne partira plus, qu’elle est revenue construire ici l’avenir qui l’attendait.
Hébergée dans une ancienne maison close, elle fait la connaissance d’un groupe d’amis qui se réunit chaque semaine pour de longues parties de dominos. Dans la cour sous les arbres, dans la douceur du temps tranquille, quelque chose frémit qui pourrait être le bonheur, qui donne l’envie d’aimer et d’accomplir sa vie. Mais, le lendemain, la terre qui tremble redistribue les cartes de toute existence…
Pour rendre hommage à Haïti, l’île des hommes libres, Danser les ombres tisse un lien entre le passé et l’instant, les ombres et les vivants, les corps et les âmes. D’une plume tendre et fervente, Laurent Gaudé trace au milieu des décombres une cartographie de la fraternité, qui seule peut sauver les hommes de la peur et les morts de l’oubli. ( Le point de vue des éditeurs )
“À Port-au-Prince, le promeneur est sans cesse bousculé d’un sentiment à l’autre. La laideur, la violence, les détritus, le désespoir, tout cela côtoie, touche, embrasse le sourire, la grâce, la dignité. Il y a dans cette ville une tension, un rythme qui m’a fasciné parce qu’il fait écho à celui de ma phrase. Tout est sec et rapide et en même temps l’épopée et le lyrisme ne sont jamais loin. Tout va vite à Port-au-Prince. Le bruit est partout. Le chaos vous saute au visage.
Mais la réalité désamorce sans cesse vos attentes et vous offre, au moment le plus inattendu, un instant de grâce. J’aime ces mariages des extrêmes. Tout est là. Tout est possible. Et puis, il y a le peuple de Port-au-Prince qui fait, chaque jour, un effort prodigieux pour vivre. Car rien n’est simple, rien n’est aisé. C’est cela que je veux faire entendre dans mon roman : le rythme de Port-au-Prince. Sa frénésie permanente.
J’ai écrit Danser les ombres pour raconter la vie courageuse, têtue, obstinée, de ces hommes et de ces femmes qui luttent chaque jour contre la dureté de la vie. Lucine, Saul et tous les amis qui fréquentent l’ancien bordel chez Fessou s’accrochent à cette idée : construire une vie animée par le désir. S’affranchir de la nécessité. Être libre et, pourquoi pas, heureux.
J’ai écrit Danser les ombres pour parler du séisme, de cette force qui vient mettre à bas la vie des hommes et les laisse démunis, nus. Mais j’ai écrit Danser les ombres, surtout, pour faire ressortir la beauté de ceux qui luttent, même petitement, même dérisoirement, ceux qui s’arcboutent pour rester debout, ceux qui continuent à croire à la fraternité et à la possibilité de l’amour. ”
L. G
10:19 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : danser les ombres, laurent gaudé
30/12/2014
Lu et aimé , le chemin des ombres....
Nathalie Rheims nous parle du Père Lachaise
" Toute écriture est plongée dans le rêve...j'ai trouvé mon guide, Adélaïde.il me suffisait de la suivre et d'attendre, sagement, qu'elle tourne la clef dans les serrures imaginaires....
J'ai découvert qu'il était possible de s'asseoir sur la tombe d'un grand poète, de permettre ainsi à ses mots, à ses phrases, de vibrer dans un silence vivant. J'avais trouvé l'endroit idéal pour lire,cheminer avec les auteurs, dialoguer avec eux " p.44
Très belle balade, j'ai flâné moi aussi, et rêvé en lisant ces pages, dans ces allées du Père Lachaise....superbes photos de Nicolas Reitzam
"L'ex-compagne de Claude Berri s'est lancée sur les traces d'Adélaïde Paillard de Villeneuve. Cette fillette de 5 ans fut en 1804 la première personne à être inhumée au Père-Lachaise, nommé en l'honneur du confesseur jésuite de Louis XIV qui y possédait sa maison. « Avec Adélaïde, j'ai tout de suite su que j'avais trouvé mon fil d'Ariane », explique l'écrivaine. L'histoire racontée dans le livre « est construit comme un chemin initiatique », qui débute aux premières années du XIXe siècle pour s'achever lors d'un grand bal organisé par Marcel Proust." ( Alexandre Arlot)
"Il n'y a rien que la beauté et puis, peut être, cette enfant qui n'était pas moi, cette petite fille dont le fantôme est venu me frôler en m'invitant à la suivre " p 33
15:40 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : nathalie rheims nous parle du père lachaise
05/11/2014
Mademoiselle Chambon
"Parfois, il s'empêchait si fort de penser à elle, il en avait mal au ventre. Et, plié en deux, de tenir ainsi avec les mains son estomac noué, il concevait une sorte de vertige, son corps lui-même se révoltait contre, à proprement parlé, sa volonté."...
C'est l'histoire d' Antonio, maçon portugais....Un roman d' Eric Holder, une histoire très courte, une rencontre tout en douceur....
"Montmirail,Marne, 51,Antonio croise un jour Véronique Chambon,l'institutrice des son fils.
Pourquoi et comment tombe -t-on amoureux? Il peut suffire d'un regard timide, d'une sonate de violon, d'un champ de blé pour découvrir des sentiments et des émotions qu'on ne soupçonnait pas...."
Mademoiselle Chambon, l'histoire simple de la naissance d'un amour...
un film de Stéphane Brizé avec Vincent Lindon, Sandrine Kiberlain.
Quelques mots, extrait de la 4eme de couverture
cet été Monique m'avait parlé de ce livre.... Monique " nous a quittée" alors je l'ai lu et aimé
13:40 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : mademoiselle chambon
05/08/2014
J'ai aimé
"Une double histoire d'amour et de trahison, dans l'Italie de l'après-guerre, entre Américains et Italiens, incarnant respectivement le puritanisme et la passion. Tout commence un jour de printemps, à Rome quand Mario, scénariste, rencontre Harry, un ami perdu de vue, et lui conseille d'écrire un sujet de film.
C'est ainsi qu'il devient le témoin indirect de cette intrigue, aux méandres tortueux, centrée autour de mystérieuses lettres envoyées de Capri. Publié en 1954, Les Lettres de Capri consacre Mario Soldati, qui s'affirme alors comme l'un des plus grands écrivains italiens du siècle.
Ce chef-d'œuvre reçut le prestigieux prix Strega (le Goncourt italien). Si la structure de l'intrigue est complexe, le montage rigoureux comme celui d'un film, l'écriture est d'une limpidité déroutante - Pasolini parle de sa "légèreté absolue". Malgré le côté dramatique du sujet, l'auteur s'amuse à analyser les jeux subtils de l'esprit humain. Il y a en lui le sourire omniscient du scientifique, l'ironie légère du joueur qui a gagné et perdu beaucoup d'argent, la séduction de celui qui aime la vie."
Extrait : "Quiconque s'est un jour retrouvé - et qui ne s'est pas retrouvé ? - face à l'infidélité d'une femme qu'il croyait fidèle, même s'il ne l'aimait pas fidèlement, sait qu'aux tortures de la jalousie, plus ou moins douloureuses selon les cas, se mêle une autre peine : la conscience de s'être trompé sur le compte d'une personne avec qui l'on a vécu, nuit et jour, pendant de longues années, la stupeur et l'humiliation de découvrir en un instant qu'elle est complètement différente de ce que l'on pensait, comme si l'on assistait, dans les courts instants de cette révélation, à une métamorphose cruelle qui s'accomplit sous nos yeux. Les traits mêmes de son visage, si familiers jusqu'à la seconde d'avant, son regard, ses mouvements, les formes de son corps, ses mains nerveuses, ses gestes, sa façon de marcher deviennent brusquement étrangers, nouveaux, mystérieux ; nous ne les connaissons pas, ils ne nous appartiennent plus.
Nous nous disons : elle a souri à des joies que nous n'avons pas partagées : ses yeux ont contemplé - mais avec quelle expression ? nous l'ignorons - un autre homme ; ses mains ont caressé un autre corps, en vibrant d'une tendresse qui nous est inconnue et qui diffère de celle avec laquelle elles caressaient notre propre corps, car il s'agissait justement d'un autre corps, d'une autre réalité. Et au moment où nous ressentons tout cela, un moment déchirant, nous nous mettons, inconsciemment ou non, à éprouver pour cette femme un tout nouveau désir, tantôt étouffé sous notre vanité et nos préjugés, tantôt libre et irrésistible
. Nous voulons aussitôt posséder la mystérieuse compagne de notre vie à travers cette nouvelle nature qui nous semble sa seule véritable nature : nous voulons la connaître sur le champs, jusqu'au bout, ainsi qu'elle nous apparaît, vaincre par un acte sexuel désespéré l'absurdité qui nous blesse."
J'ai découvert la très belle écriture de Mario Soldati
Mario Soldati, né le 17 novembre 1906 à Turin et mort le 19 juin 1999 à Tellaro, frazione de Lerici, est un écrivain, réalisateur et scénariste italien.
09:59 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : les lettres de capri mario soldati
22/07/2014
Un jour de pluie....
Agostino Steffani ( 1654- 1728) : Hai Finito di Lusigarmi-Cara Fili ( Aria)
Dévoré le polar de Dona Leon Suspense et musique à Venise
" Les joyaux du Paradis"
"une enquête magistrale menée dans la Venise actuelle, mêlant brillamment musique et suspense, fiction et réalité.
Caterina Pellegrini, musicologue italienne enseignant à Manchester, accepte avec joie un poste de documentaliste au sein d'une fondation à Venise. Contre toute attente, la place n'est pas de tout repos. Deux cousins se disputent l'héritage d'un ancêtre dont la succession serait tranchée par de vieux documents auxquels seuls Caterina a accès. Le fameux ancêtre, compositeur baroque et diplomate, remplissait des missions cruciales auprès des cours allemandes pour le Saint-Siège.
À mesure que Caterina se passionne pour la biographie de cet homme, elle soulève un mystère : le musicien espion aurait-il trempé dans la plus grave affaire de meurtre de son temps ?"
La découverte d'Agostino Steffani j'adore !
"Cecilia Bartoli et Donna Leon abordent ensemble un étrange compositeur : le maître de l’opéra baroque Agostino Steffani.
toutes deux s’enflamment pour le même maître de l’opéra baroque : Agostino Steffani.
Un compositeur très accaparé par ses activités politiques au service du Saint-Siège et des cours européennes, qui sillonnait le continent pour des missions ecclésiastiques et diplomatiques parfois liées à l’arrangement de mariages princiers – et passait pour un espion. De ses aventures, il tirait des livrets d’opéras. En tant que musicien, il a fait progresser son art, réussissant une synthèse de styles que tout, alors, opposait.
Steffani était quasiment tombé dans l’oubli quand il a été redécouvert par Cecilia Bartoli et Donna Leon – chacune à sa façon. L’écrivaine a retracé la biographie fascinante d’un homme qui était beaucoup plus qu’un compositeur baroque : Les Joyaux du paradis est une enquête palpitante mêlant musique, obsessions et intrigues. Et avec son album Mission, la cantatrice fait enfin revivre une musique que l’on pouvait croire perdue." ( Source Metropolis)
16:03 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : les joyaux du paradis, donna leon
06/06/2014
Luis Sepulveda
En ce moment passe le film " Les soeurs Quispe"
"Chili 1974. Justa, Lucia et Luciana Quispe, trois bergères de l’Altiplano, mènent une vie retirée au rythme de la nature. À son arrivée au pouvoir,
Pinochet remet en question ce mode de vie ancestral.
Les trois soeurs traversent alors une crise existentielle qui aura un retentissement unique dans l’histoire contemporaine du Chili."
"C'est un film aussi beau et aride que les paysages minéraux au cœur desquels il se déroule, que les visages burinés de ses trois personnages. Un film d'un minimalisme puissant, dont on pourrait croire au premier abord qu'il ne raconte rien ou presque alors qu'il relate une histoire vraie, une histoire ordinaire qui s'imposa pourtant comme un événement majeur de l'histoire du Chili...." (source " Première , Utopia")
De Luis Sepulveda ,
J'avais adoré ce joli conte plein de poésie, " Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler"
"Zorbas le chat grand noir et gros a promis à la mouette qui est venue mourir sur son balcon de couver son dernier œuf, de protéger le poussin et de lui apprendre à voler Tous les chats du port de Hambourg vont se mobiliser pour l'aider à tenir ces promesses insolites.
A travers les aventures rocambolesques et drôles de Zorbas et Afortunada, on découvre la solidarité, la tendresse, la nature et la poésie. ( 4ème de couverture )
Lu et aimé son premier roman "Le vieux qui lisait des romans d'amour"
" En se lançant à la poursuite du fauve, Antonio José Bolivar nous entraîne dans un conte magique, un hymne aux hommes d'Amazonie dont la survie même est aujourd'hui menacée. " (note de l'éditeur)
et
Le Monde du bout du monde, Un nom de torero, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler, Journal d'un tueur sentimental, Les Roses d'Atacama, La Folie de Pinochet, Une sale histoire ...
Luis Sepúlveda est un écrivain chilien né en 1949 à Ovalle.
Son oeuvre est fortement marquée par l'engagement politique et écologique. Etudiant proche des jeunesses communistes, il est condamné à 28 ans de prison par le régime du général Pinochet et libéré au bout de deux ans et demi, en 1977, grâce à l'intervention d'Amnesty International. Exilé, l'auteur voyage à travers l'Amérique Latine.
En Equateur, au Pérou et en Colombie, il fonde des troupes de théâtre et s'engage auprès de mouvements révolutionnaires. En 1978, il passe une année chez les indiens Shuars dans le cadre d'un programme d'études pour l'UNESCO sur l'impact de la colonisation sur les populations amazoniennes.
Son premier roman, Le Vieux qui lisait des romans d'amour est traduit en trente-cinq langues et lui apporte une renommée internationale.( source France culture)
Pas encore lu ....
En 1996, l’écrivain chilien Luis Sepulveda et son ami photographe argentin Daniel Mordzinski, son socio, ont pris la route vers le sud du monde, le sud du continent sud-américain, au-delà du 42ème parallèle. Partis de Buenos-Aires, ils roulent vers la Patagonie. Ils s’arrêtent à Bariloche, El Bolson, El Maiten, Punta Arenas; la terre Mapuche et la Terre de Feu. Au gré des rencontres, ils quittent la route, s’arrêtent, partagent le maté et les mots .....
« En Patagonie, on dit que faire demi-tour et revenir en arrière porte malheur. Pour rester fidèles aux coutumes locales, nous avons poursuivi notre chemin car le destin est toujours devant, et on ne doit avoir dans son dos que la guitare et les souvenirs. »
Il est beau et triste ce livre car c’est, à travers ces histoires, l’histoire d’un adieu, pas une histoire qui finit bien. La fin d’un monde au sud du monde, « le coût impitoyable de notre époque « .
Alors le bonheur de cette photographie qui dit tout de ce livre .
La dame aux miracles avec Luis Sepulveda
- Photographie de Daniel Mordzinski – Éditions Métailié
20:30 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : luis sepulveda
02/06/2014
Page 140...diva
Page 140
Diva , j"avais adoré, polar brillant, film culte de l'année 1981
Quelques lignes....
Jean Jacques Beineix, son premier long métrage: Diva , d'après le roman policier de Delacorta.
"Les aventures d'un jeune coursier, fou amoureux d'une chanteuse d'opéra, black, qui refuse de graver sa voix sur des disques.
Il me faut donc trouver le jeune coursier....
puis il repartira chercher " la chanteuse" il la trouvera , "La chanteuse c'est Wilhemenia Wiggins Fernandez, qui tient le rôle de Musetta dans cet opéra de Puccini.
"elle est quasiment inconnue, divine, magnifique, sensible, sensuelle et libre ! la grâce faite femme ( p.135)
" A sa sortie, le 11 mars 1981, Diva est un terrible échec.....Diva a été retiré des salles de province, puis des salles parisiennes. Sauf une. Le Panthéon, au quartier latin. Et là, petit à petit,le bouche à oreille a commencé à fonctionner, si bien que le film est devenu au fil des semaines un phénomène.....consécration aux Césars , le 27 février 1982. Quatre statuettes dont celle du meilleur premier film."
Avec Jean -Jacques Beineix il y aura aussi " La lune dans le caniveau"
et 37°2 le matin
37°2 le matin, un roman de Philippe Djian."Une belle et sombre histoire d'amour et de folie.Je cherchais tous azimuts le jeune homme et la jeune fille capables d'incarner ce couple d'amants terribles.....
37° 2 le matin - Jean-Jacques Beineix, Béatrice Dalle
"Avec Béatrice, la vie n'est pas un long fleuve tranquille"
"Béatrice est unique....."
Beaucoup de pages pour raconter " Béatrice" , c'est une longue, très longue histoire....
10:32 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : livre casino d"hiver, dominiqe besnehard